Une centaine de cas aux Etats-Unis, plusieurs centaines en Allemagne, dont un bébé de 18 mois qui a succombé dans un hôpital de Berlin : il a suffi de ces deux flambées de rougeole pour relancer l’hystérie vaccinaliste et sa mécanique de propagande bien huilée. Comme la misère sur le monde, le clergé de l’église pasteurienne s’est rué sur ces deux épidémies pour proclamer qu’elles étaient dues à une couverture vaccinale insuffisante et que les coupables étaient , comme l’a affirmé le ministre allemand de la santé, « certains irresponsables opposés aux vaccins qui sèment une peur irrationnelle. » Pour mettre ces hérétiques hors d’état de nuire, le sénateur américain Bill Allen a pour sa part proposé qu’on retire aux parents leur droit de refuser la vaccination de leur enfant. Des deux côtés de l’Atlantique, on fait donc croire à l’opinion publique que les inciviques non vaccinés représentent une grave menace pour la population docile des vaccinés.
Comme d’habitude, les médias à la botte du complexe politico-pharmaceutique n’ont pas relevé l’incohérence inhérente à un tel discours : si les vaccins sont efficaces, ceux qui les ont reçus ne devraient nullement craindre la maladie. A contrario, la hantise de croiser le virus naturel devrait logiquement signifier que l’immunisation artificielle ne fonctionne pas correctement. En l’occurrence, c’est bien ce que les deux poussées de rougeole laissent transparaître. En Californie, 18 % des cas initialement enregistrés à Disneyland l’ont été chez des enfants en ordre de double vaccination ROR. Or, celle-ci est réputée efficace à plus de 99 %, ce qui fait 17 % de différence ! En Allemagne, selon les derniers chiffres officiels, 96,7 % des enfants reçoivent la première injection du vaccin et 92,4 % la seconde, seuils censés être suffisants pour éradiquer la maladie. Curieusement, d’après les autorités allemandes , le bébé décédé à Berlin « était vacciné, mais pas contre la rougeole ». Or, dans ce pays comme ailleurs, ce vaccin est le plus souvent proposé en « cocktail » avec d’autres valences. Le virus aurait migré avec des demandeurs d’asile serbes et bosniaques non vaccinés ? Ça reste aussi à prouver car l’ex-Yougoslavie est loin d’être à la traîne en matière d’immunisation forcée. Dans un document datant de 2005, l’UNICEF se réjouit même que la quasi totalité des enfants serbes soit désormais à l’abri du péril rougeoleux. Depuis une vingtaines d’années, les foyers de rougeole s’allument dans des pays (Etats-Unis, Canada…) où l’on vaccine à plus de 90 %, et même dans des provinces de Chine où le taux flirte avec les 100 % .
Ce que les médias de masse « oublient » surtout de dire, c’est que ce paradoxe des vagues épidémiques dans un océan vaccinal a trouvé une autre explication que la sempiternelle couverture incomplète : il est en effet avéré que la rougeole peut se transmettre par la vaccination ! Pour une étude (*) publiée en octobre dernier dans le journal Clinical Infectious Diseases, une dizaine de scientifiques américains de haut rang se sont penchés sur l’épidémie qui a frappé en 2011 la ville de New York. Ils ont notamment « tracé » un patient qui avait reçu ses deux doses et dont ils ont pisté tous les contacts pendant sa période infectieuse. Parmi ceux-ci, il ont pu établir quatre infections secondaires, dont deux de personnes qui avaient également reçu la double injection. Autrement dit, non seulement le vaccin n’empêche pas un individu de contracter la rougeole, mais on peut le soupçonner d’être un vecteur du virus vaccinal pour son entourage ! Très prudemment, l’aéropage de savants conclut qu’il faudrait poursuivre des recherches d’observation et de laboratoire pour comprendre ces cas de contagion « suspects ». En toute logique, il faudrait pourtant avertir que les personnes vaccinées peuvent représenter un danger pour les autres !
Les autres, c’est-à-dire les bébés non vaccinés en mauvaise santé (une infime minorité, heureusement), mais surtout les millions de personnes suffisamment jeunes pour avoir été vaccinées ou être nées de mères vaccinées. Avant le vaccin, la rougeole était une maladie infantile considérée comme bénigne car son taux de mortalité s’était déjà réduit comme peau de chagrin. Neuf enfant sur dix la « faisaient », en grand majorité entre 3 et 10 ans. Depuis la vaccination, le pourcentage de nourrissons atteints est passé de 1,7 % à 20 %, or ce sont les nouveau-nés qui sont les plus vulnérables aux complications. Ce désastre sanitaire vous a déjà été décrit par Néosanté dans un article intitulé «Chronique d’une catastrophe annoncée » (N° 15, septembre 2012). Graphiques à l’appui, notre collaboratrice Cyrinne Ben Mamou, biologiste et docteur es-sciences, y expliquait que la vaccination massive est responsable d’une détérioration dramatique de la capacité de réponse immunitaire des jeunes générations. À ce noir tableau, il faudrait encore ajouter les accidents post-vaccinaux, dont une association américaine a calculé qu’ils étaient dix fois plus létaux que la maladie elle-même. Bref, la désinformation qui sévit actuellement mériterait certainement un long dossier rétablissant plusieurs vérités sur la rougeole. Dès que je trouve le temps, je vais m’y atteler. En attendant, je vous invite à découvrir dans les pages Décodages du prochain numéro de Néosanté (avril 205) le sens biologique de la rougeole. Cette affection inoffensive a son utilité car elle favorise l’autonomie affective.
Yves Rasir
(*) « Outbreak of Measles Among Persons With Prioritor Evidence of Immunity , New York City, 2011 » Clinical Infectious Diseases 2014 – 58 (09) : 1205-1210
PS : Parallèlement à sa croisade contre les mécréants hostiles aux vaccins, l’église pasteurienne et ses prêtres en blouse blanche promettent le salut aux foules qui se convertissent à la religion vaccinale. Sa dernière trouvaille pour endoctriner les naïfs, c’est de faire miroiter la prévention de tous les cancers. Depuis quelques semaines, les magazines scientifiques grand public annoncent avec emphase que « l’une des plus grande révolutions médicales de l’histoire » a commencé avec le début des tests sur l’homme d’un vaccin contre le cancer du côlon. En fait, on assiste surtout aux prémisses d’une gigantesque opération commerciale qui se soldera à coup sûr par un grand fiasco prophylactique. Comme l’écrivait notre collaboratrice Françoise Joët dans un autre article de Néosanté, le vaccin anticancer est « le vieux fantasme idiot d’une médecine déboussolée par ses échecs ». Cet article fait aussi partie des textes en libre accès sur notre site, vous pouvez donc le (re)lire en cliquant ici. En cherchant bien dans nos archives, vous trouverez souvent un antidote informatif à la plupart intoxications médiatiques. Ou bien, en visitant la boutique du site , un livre intéressant qui répondra à vos interrogations.
PS 2 : Je suis en train de mettre la dernière main au mensuel d’avril, et je viens de recevoir la chronique « Sentiers de santé » de Jean-Jacques Crèvecoeur. Je vous reproduis en primeur l’extrait où il évoque son opinion sur la vaccination : « Depuis plus de trente ans, je me documente à la recherche d’un bénéfice quelconque que pourrait nous prodiguer la vaccination, cette invention présentée comme la plus grande victoire de l’histoire de la médecine. Plus je me documente et je lis la littérature scientifique, plus je suis convaincu que tous les vaccins, sans exception, sont inutiles, inefficaces et dangereux pour notre santé. La meilleure façon de protéger l’intégrité de notre système immunitaire et neurologique contre ce fléau, c’est de refuser toute vaccination. Tout simplement. Dire non à cette imposture criminelle est beaucoup plus puissant qu’on ne pense. Mais exerçons-nous toujours ce droit ? » Il va sans dire que je partage entièrement son avis. |