VACCIN DE LA ROUGEOLE: chronique d’une catastrophe annoncée

ARTICLE N° 29

En Belgique comme ailleurs, la rougeole reflambe malgré une couverture vaccinale quasi totale. Cet échec était prévisible et d’ailleurs prévu par les modèles épidémiologiques. Il est désormais certain que le vaccin est responsable d’une détérioration transgénérationnelle de l’immunité et de la fragilisation des nouveau-nés.
En voici les preuves scientifiques.

Plus de 80% de la population actuelle, tous âges confondus, a reçu au minimum une vaccination contre la rougeole. Contrairement à d’autres vaccins, celui de la rougeole est relativement efficace pour empêcher l’apparition de l’infection aiguë à court terme, sauf chez le nourrisson, à cause de l’immaturité de son système immunitaire. Élaboré dans les années 1960, c’est un des premiers vaccins à avoir fait l’objet de campagnes de vaccinations généralisées. Dès la fin des années 1960, la vaccination routinière des enfants était fortement encouragée dans les pays industrialisés. Le vaccin était présenté comme une avancée miraculeuse : obtenir l’immunisation sans avoir à vivre l’infection. Les avantages de la maladie sans les inconvénients! À partir des années 1990, le taux de vaccination contre la rougeole dépassait 95% pour les enfants en âge scolaire. Les vaccinologues considèrent qu’une vaccination est réussie lorsque le receveur développe un taux élevé d’anticorps. Cependant, les observateurs ont vite remarqué que les vaccins ne produisent pas l’immunité escomptée: même en cas de vaccination «réussie», l’immunité est souvent de courte durée, alors qu’une infection rougeoleuse immunisait pour la vie. Ainsi, des épidémies de rougeole surviennent régulièrement chez des personnes ayant reçu une ou deux doses de vaccin1-4. Dès les années 1970-80, l’échec de la politique vaccinale avait été prédite par certains épidémiologistes : non seulement la vaccination ne permettrait pas d’éradiquer la rougeole, mais elle aggraverait la situation à long terme5. Les modèles prévoyaient une forte diminution de l’incidence de la rougeole dans un premier temps, suivie dans un second temps par une recrudescence d’épidémies dans une population fragilisée par le manque de contact avec le virus naturel immunisant. Au lieu de reconnaître le danger de la vaccination, les autorités sanitaires ont renforcé les politiques vaccinales, accusant ceux qui refusaient la vaccination de mettre en échec leurs efforts d’éradiquer la rougeole. Plus de quarante ans après le début de la vaccination massive contre la rougeole, nous disposons désormais des preuves scientifiques de la catastrophe sanitaire provoquée par le vaccin.

La rougeole avant l’ère vaccinale

Avant l’ère vaccinale, la rougeole était une maladie immunisante, c’est-à-dire qu’un même individu ne développait l’infection qu’une seule fois, au même titre que les oreillons, la varicelle, la rubéole et la scarlatine. Certaines personnes n’attrapaient pas la rougeole. Elles étaient naturellement immunisées. Le virus circulait couramment dans la population. La rougeole était véritablement une maladie infantile. À l’âge de 15 ans, 90% des personnes l’avaient eue. Le taux d’immunité avoisinait les 100% dans la population adulte. Ainsi, les mères en âge d’enfanter avaient un taux élevé d’anticorps contre la rougeole. Ces anticorps étaient transmis à l’enfant pendant les derniers mois de grossesse et les premiers mois de vie par l’allaitement. Chez les enfants, la rougeole était associée à une forte mortalité en cas de santé précaire. Grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène et de soin et à une meilleure compréhension des processus infectieux, le taux de mortalité infantile a très fortement diminué dès les années 1940 dans les pays industrialisés. Les décès associés à la rougeole étaient extrêmement rares dès les années 1960, bien avant le début de la vaccination6. De nos jours, la mortalité associée à la rougeole concerne des populations vulnérables, souffrant de malnutrition et de conditions de vie insalubre, principalement dans le tiers-monde. Chez les enfants en bonne santé, c’est une affection bénigne. Ce n’est pas la rougeole qui est responsable des décès, mais plutôt le fait qu’elle survienne chez des individus dont la santé globale est fortement compromise.

Développement et maturation du système immunitaire

Dès la naissance, le système immunitaire apprend progressivement à reconnaître les micro-organismes présents dans l’environnement. Il prend également modèle sur le système maternel avec lequel il a des échanges particulièrement étroits pendant la grossesse et les premiers mois de vie. L’organisme de la mère porte les empreintes de son expérience propre. Les cellules de son système immunitaire, ses anticorps et autres médiateurs biochimiques renseignent l’enfant sur les micro-organismes que sa mère a rencontrés et sur les stratégies immunitaires utilisées. C’est une transmission épigénétique transgénérationnelle d’information7-9. Elle permet le développement d’une immunité dite naturelle passive, par opposition à l’immunité acquise qui est consécutive à l’infection. La force et la durée de l’immunité sont proportionnelles chez le jeune enfant au taux d’anticorps de la mère10 12. À l’ère prévaccinale, un nouveau-né était protégé pendant 15 mois en moyenne. Cette protection est essentielle, car c’est dans les premiers mois de vie que la rougeole est la plus risquée chez l’enfant. Les risques de complications graves concernent surtout les foetus et les très jeunes enfants. Sinon, les maladies infantiles sont des infections bénignes dans l’immense majorité des cas. Loin d’être néfastes, elles jouent un rôle majeur dans la maturation du système immunitaire de l’enfant. Ces maladies sont l’occasion d’apprendre à mener une réaction immunitaire. Elles aident à construire une identité et une physiologie immunitaire fonctionnelle. Priver l’organisme des enfants de cet apprentissage les expose à des problèmes de santé bien plus graves que les rares complications des maladies infantiles.

La vaccination fait régresser l’immunité

Si le vaccin induisait une réponse immunitaire aussi complète que l’infection naturelle, l’immunité dans la population adulte aurait augmenté proportionnellement au taux croissant de personnes vaccinées. Or, bien que l’incidence de la rougeole chez les enfants ait effectivement diminué suite à l’introduction du vaccin, l’immunité à long terme a également régressé3, 13, 14. Avec plus de 40 ans de recul, nous disposons de données objectives pour comprendre l’impact du vaccin de la rougeole. Le constat est le même dans toutes les études qui ont mesuré les conséquences de la vaccination sur l’évolution de l’immunité au fil des générations: le taux d’anticorps a diminué à chaque génération vaccinée8, 10, 14.

Le graphique 1 illustre l’impact des campagnes massives de vaccination sur le taux d’anticorps des jeunes filles et des femmes : le taux moyen a diminué de moitié dès la première génération15. La situation empire à chaque génération. Le suivi du statut immunitaire après une rougeole a permis de mettre en évidence que c’est le contact des convalescents avec le virus qui stabilise à long terme l’immunité acquise16. Il apparaît que l’exposition au virus est un facteur primordial dans le maintien de l’immunité au niveau collectif, tant chez les personnes vaccinées que non vaccinées10, 17. Ainsi, les analyses épidémiologiques récentes concluent que le succès apparent des premières campagnes de vaccination était une illusion10. La vaccination, en empêchant la manifestation aiguë de la rougeole, a effectivement réduit l’incidence de cette affection. En parallèle, et de façon invisible, le virus naturel immunisait passivement parce qu’il était encore très répandu. Au fil du temps, les infections aiguës se faisant de plus en plus rares à cause de la vaccination, la circulation du virus a fortement diminué. Par conséquent, l’immunisation passive par le virus naturel est devenue impossible. Depuis lors, l’inefficacité de la vaccination est de plus en plus apparente. Et le taux d’immunité dans la frange la plus jeune de la population est particulièrement bas. Actuellement, les vaccinalistes accusent les personnes non vaccinées d’être la cause des épidémies de rougeole et de l’échec du contrôle de la rougeole. En réalité, ce sont les campagnes de vaccination qui sont en cause : la baisse de circulation du virus naturel empêche la consolidation de l’immunité, chez les personnes vaccinées et non vaccinées7, 10, 14, 18-20.
Les analyses scientifiques réalisées dans divers pays concordent : les enfants dont les mères n’ont pas eu la rougeole sont de plus en plus susceptibles de développer un forme plus virulente d’infection, même lorsque la mère a été «efficacement» vaccinée, c’est-à-dire qu’elle a développé des anticorps contre le virus vaccinal18, 19. Le drame de la vaccination est qu’elle est fondée sur une monumentale erreur épistémologique. Ayant constaté qu’une infection immunisante s’accompagnait par la production d’anticorps spécifiques au micro-organisme associé à l’infection, les vaccinologues ont conclu qu’il suffisait de stimuler artificiellement la production d’anticorps pour que le système immunitaire acquière la même expérience et la même maturité que s’il avait développé et surmonté l’infection par voie naturelle. Cependant, les résultats des recherches convergent : les vaccins ne confèrent pas l’immunité. C’est l’exposition au virus naturel de la rougeole qui permet de développer une immunité et de la conserver16, 21. Même les mères ayant eu la rougeole mais n’ayant pas été exposées à un environnement où le virus naturel circule ont des enfants plus susceptibles à la rougeole que les mères ayant bénéficié de rappels naturels par exposition régulière au virus11. Alors que les politiques vaccinales visaient l’élimination du virus naturel de la rougeole, les épidémiologistes constatent que la présence du virus est nécessaire au maintien d’une immunité stable et durable. La vaccination, en réduisant les cas de rougeole, a provoqué une diminution de la transmission transgénérationnelle de l’immunité dans toute la population.

Les enfants sont exposés trop tôt au virus
Dans les années 1990, 1,7% des cas de rougeole concernaient les nourrissons de moins de 8 mois. Récemment, ce pourcentage est monté à 20% en moyenne12. Lors de certaines épidémies, plus de 60% des enfants atteints de rougeole avaient moins de 9 mois et 78% avaient moins d’un an10, 12, 14, 20. Avant l’invention du vaccin, la rougeole affectait principalement les enfants âgés de trois à dix ans. Désormais, les nouveau-nés sont les plus vulnérables. Les campagnes de vaccination avaient la prétention d’éliminer la rougeole. Au lieu de cela, la vaccination a fortement augmenté l’exposition des nouveau-nés, alors que leur système immunitaire n’est pas prêt à y faire face.
Au fil des générations, la protection maternelle est plus faible et de plus courte durée.
Les graphiques 2.a et 2.b illustrent le déclin transgénérationnel de l’immunité depuis l’introduction du vaccin. La moitié des enfants nés de mères vaccinées étaient protégés presque jusqu’au sixième mois en 1999-2000 et seulement pendant le premier mois de vie dans les années 2006-200810, 15. Par comparaison, les enfants nés de mères immunisées naturellement et non vaccinées étaient protégés jusqu’à quatre fois plus longtemps10, 12. Actuellement, la période de protection post-natale chez les enfants nés de mères vaccinées est de 1 mois, alors qu’elle s’étendait à 15 mois avant l’avènement de la vaccination
(Graphique 3).
La conséquence de l’inaptitude des mères à protéger leurs enfants dans les premiers mois de vie est majeure : nous assistons ces dernières années à une augmentation spectaculaire de rougeoles chez les enfants de moins d’un an. À l’heure actuelle, bien que les bébés nés de mères non vaccinées soient protégés 4 fois plus longtemps en moyenne que ceux nés de mères vaccinées, le déclin de l’immunité concerne les deux groupes. À la naissance, les enfants de mères non vaccinées ont un taux d’anticorps trois fois plus élevé que les enfants de mères vaccinées7, 21. Leur taux d’anticorps est plus stable, de sorte qu’à l’âge de 6 mois, ils ont 4 fois plus d’anticorps que les nourrissons de mères vaccinées (Graphique 4).
Actuellement plus de 90% des enfants de mère vaccinées risquent d’attraper la rougeole avant 7 mois et seulement 65% des enfants de mère non vaccinées10. Or, l’organisme des nourrissons étant immature, ils ont plus de difficulté à faire face à une rougeole. Cette perte accélérée de la protection maternelle est indépendante de l’allaitement. Elle semble liée à une perte d’aptitude du système immunitaire à maintenir un taux stable d’anticorps. Les vaccinologues prétendent que les anticorps sont seuls porteurs de l’information transmise de la mère à l’enfant. L’observation empirique nous montre que la transmission de cette information fait appel à des mécanismes plus complexes que le simple transfert d’anticorps : en effet, à taux d’anticorps égaux, les enfants nés de mères ayant eu la rougeole développent une immunité passive naturelle beaucoup plus robuste et durable que les enfants nés de mères vaccinées10, 18, 19, 21. Il ne suffit donc pas de vacciner les mères pour qu’elles aient des anticorps à transmettre à leurs enfants. Qualitativement, l’information transmise à l’enfant et la maturation subséquente de son organisme est supérieure lorsque l’immunisation de la mère est naturelle8, 9, 18, 19. De nos jours, bien que les enfants nés de mères immunisées naturellement et non vaccinées bénéficient encore d’une meilleure protection pendant les premiers mois de leur vie, cet avantage se réduit significativement au fil des générations, car la raréfaction du virus naturel empêche la consolidation de l’immunité naturelle16, 21. Celle-ci nécessite une exposition périodique au virus. La vaccination massive est responsable d’une détérioration dramatique de la capacité de réponse immunitaire. Elle a causé une vulnérabilité de plus en plus précoce des nouveau-nés aux maladies infantiles.

Les adolescents et les adultes ne sont plus immunisés

Les anticorps induits par le vaccin sont moins aptes à neutraliser l’infectivité du virus que les anticorps développés par infection naturelle18. De plus, ils déclinent quelques années après la vaccination, contrairement à ceux produits par infection naturelle. Par ailleurs, les mécanismes cellulaires induits par l’infection de la rougeole sont beaucoup plus profonds et complexes que ceux induits pas le vaccin, ce qui explique l’incapacité du vaccin à conférer une maturation du système immunitaire et une immunisation durable. Des épidémies se sont déclarées dans des populations vaccinées à 99% dont 95% avaient un niveau d’anticorps soi-disant immunisant1-3, 22, 23.
D’un point de vue adaptatif, le système immunitaire renforce les défenses vis-à-vis des virus auquel l’organisme est exposé8, 9. Lorsqu’un virus se fait rare dans l’environnement, la mémoire immunitaire correspondante diminue. Le système immunitaire devient incompétent face à ce virus. En cas d’exposition soudaine au virus, l’infection est d’autant plus intense que l’immunité naturelle est faible. En réduisant la circulation du vaccin naturel de la rougeole, la vaccination a provoqué la dégénérescence de l’immunité naturelle et a augmenté la vulnérabilité des populations. Désormais, une majorité d’adolescents et d’adultes ne sont pas protégés. Ils sont de plus en plus concernés par les épidémies. Chez l’adulte, la rougeole peut entraîner de sévères atteintes pulmonaires. En outre, les adultes atteints de rougeole peuvent transmettre l’infection à leurs jeunes enfants. Aussi, les femmes enceintes ou en âge d’enfanter n’étant plus immunisées, elles sont susceptibles d’attraper la rougeole, ce qui les expose ainsi que leur foetus à de graves complications.

Le développement physiologique des enfants est altéré

En plus des interférences directes du vaccin de la rougeole avec la santé immunitaire et globale, il faut savoir que ce vaccin augmente de 20 fois le risque de méningite et de 5 fois le risque de convulsion fébrile24, 25. Ces affections peuvent avoir de graves conséquences, surtout chez le nouveau-né. Or, étant donné la détérioration transgénérationnelle de l’immunité consécutive à la vaccination, l’âge recommandé pour le vaccin de la rougeole baisse régulièrement, exposant toujours davantage les nouveau-nés aux effets secondaires du vaccin! Une étude chez le singe macaque, un modèle animal proche de l’humain, a montré que le vaccin de la rougeole entraînait un retard de développement neurologique significatif26. Le vaccin de la rougeole contribue également au syndrome entéro-psychologique et au syndrome autistique27-29. D’autre part, nous assistons depuis plusieurs années, chez les enfants des pays industrialisés, à une explosion sans précédent de troubles d’attention et d’apprentissage, de déficiences immunitaires, de cancers, d’allergies, de syndromes auto-immuns et neurologiques. La cause de la dégénérescence de la santé des enfants n’est certainement pas génétique et les vaccins semblent être un des facteurs de toxicité incriminés6, 24. Un exemple concret de la conséquence grave de la vaccination sur la santé globale est lié à la fonction oncolytique du virus de la rougeole, c’est-à-dire sa capacité à infecter et à détruire spécifiquement les cellules cancéreuses. Dès le XIXe siècle, des rapports parus dans la littérature scientifique décrivent la régression totale souvent spectaculaire de divers types de cancer à la suite d’une infection rougeoleuse30, 31. L’interférence de la vaccination avec le processus naturel d’interaction entre le système immunitaire et le virus de la rougeole compromet-il la guérison de certains cancers? Très probablement. D’autres virus ont également des propriétés oncolytiques prouvées, notamment le virus du papillome humain (HPV), celui de la poliomyélite, de la varicelle, de l’herpès, etc. L’exploitation des propriétés oncolytiques de virus tels que celui de la rougeole dans le traitement des cancers est en développement32, 33. Il est désolant de voir que les politiques vaccinales ont entraîné une rupture brutale des interactions physiologiques naturelles entre le virus de la rougeole et son hôte, pour découvrir quelques décennies plus tard l’importance et la complexité de leur coopération dans les processus de guérison.

La vaccination est une impasse

Les preuves scientifiques de la catastrophe sanitaire provoquée par les vaccins rendent les vaccinalistes encore plus offensifs. Leur logique est la suivante : comme la vaccination a réduit la protection naturelle des nouveau-nés et des jeunes enfants, ils veulent abaisser encore l’âge de la première vaccination antirougeole. Constatant que les adolescents, les adultes, les femmes enceintes ne sont plus protégés non plus, ils souhaitent vacciner, re-vacciner et re-vacciner encore, à tous les âges. Or, plus on vaccine, plus l’immunité à long terme se dégrade. Nous traversons une période de régression où une proportion croissante de la population risque d’attraper la rougeole en y étant immunitairement moins bien préparée à chaque génération. Fort heureusement, il existe des mécanismes de régulation des populations et des forces de préservation qui échappent aux autorités sanitaires et aux compagnies pharmaceutiques. Les vaccins seront fatalement abandonnés un jour parce qu’ils sont dégénératifs. D’ici là, combien de générations devront encore être sacrifiées ?

Notes

1. Gustafson, T.L., et al. (1987) Measles outbreak in a fully immunized secondary-school population. The New England Journal of Medicine, 771-774
2. Anderson, L.J., and Seward, J.F. (2008) Mumps Epidemiology and Immunity: the anatomy of a modern epidemic. Pediatr Infect Dis J, S75-79
3. Kancherla, V.S., and Hanson, I.C. (2006) Mumps resurgence in the United States. J Allergy Clin Immunol, 938-941
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5. McLean, A.R., and Anderson, R.M. (1988) Measles in developing countries. Part II. The predicted impact of mass vaccination. Epidemiol Infect, 419-442
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19. Zhao, H., et al. (2010) Low titers of measles antibody in mothers whose infants suffered from measles before eligible age for measles vaccination. Virol J, 87
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21. Leuridan, E., and Van Damme, P. (2007) Passive transmission and persistence of naturally acquired or vaccine-induced maternal antibodies against measles in newborns. Vaccine, 6296-6304
22. Yuan, L. (1994) Measles outbreak in 31 schools: risk factors for vaccine failure and evaluation of a selective revaccination strategy. Canadian Medical Association journal, 1093-1098
23. Marin, M., et al. (2008) Mumps vaccination coverage and vaccine effectiveness in a large outbreak among college students–Iowa, 2006. Vaccine, 3601-3607
24. Miller, N. (2012) Vaccine Safety Manual for Concerned Families and Health Practitioners. New Atlantean Press
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27. Campbell-McBride, N. (2011) Le syndrome entéropsychologique. Éditions Denise Kruger Fantoli
28. Campbell-McBride, N. (2012) Le syndrome entéropsychologique. Néosanté n°12, 14-17
29. Wakefield, A.J. (2003) Measles, mumps, and rubella vaccination and autism. The New England Journal of Medicine, 951-954
30. Mota, H.C. (1973) Infantile Hodgkin’s disease: remission after measles. BMJ, 421
31. Zygiert, Z. (1971) Hodgkin’s disease: remissions after measles. Lancet, 593
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33 Galanis, E. (2010) Therapeutic potential of oncolytic measles virus: promises and challenges. Clin Pharmacol Ther, 620-625

Biologiste et docteur en sciences neurologiques installée au Québec, Cyrinne Ben Mamou a pratiqué la recherche pendant 12 ans dans des laboratoires universitaires. Elle a contribué au DVD de Jean-Jacques Crèvecoeur sur « Le système immunitaire et les microbes ».
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