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Néosanté hebdo
mercredi 03 décembre 2014

Le sens  caché de la  dépression

portrait de Yves RasirPauvre médecine classique ! Oui, figurez-vous que cette vieille médecine « moderne »   m’inspire parfois un soupçon de compassion. J’éprouve en effet un léger sentiment de miséricorde lorsque je vois la science médicale s’efforcer vainement de comprendre la cause des maladies . Comme  disait Charles de Gaulle, on trouve beaucoup de chercheurs qui cherchent, mais on cherche toujours des chercheurs qui trouvent. Ça doit être déprimant, par exemple,  de se casser les dents sur l’origine exacte de la dépression, ce « mal du siècle » dernier  qui fait encore davantage de ravages en ce début de troisième millénaire. On a identifié de nombreux facteurs de risque, notamment le surmenage et  l’exposition aux pesticides, mais on n’a toujours pas percé le mystère causal de la pathologie dépressive. Qu’est-ce qui fait qu’un individu se met à broyer du noir et sombre tout à coup dans le 36ème dessous ? Pourquoi perd-il subitement toute énergie et tout intérêt pour la vie ? Après avoir brandi des explications génétiques, les chercheurs se focalisent à présent sur une possible piste infectieuse : les dépressions seraient provoquées par des infections parasitaires ou microbiennes. C’est très à la mode, cette théorie du germe. Il ne se passe pas un mois sans que l’une ou l’autre maladie psychique soit reliée à tel ou tel micro-organisme. La semaine dernière encore, je lisais qu’une équipe venait de « trouver » une cause bactérienne à… l’anorexie. Et cette semaine,  une étude américaine postule que le trouble dépressif majeur serait dû aux méfaits du  Toxoplasma Gondii,  un parasite unicellulaire fréquemment incrusté dans les organismes humains.

Attention : je ne nie pas l’utilité de pareils travaux. Il ont déjà permis de détecter des liens certains entre cette petite bêbête et les troubles de l’humeur. Ils ont montré aussi une corrélation entre l’hyperperméabilité des intestins et le risque de dépression.  Et plus largement,  ils permettent  d’établir une relation de plus en plus évidente entre la composition de la flore intestinale et la santé mentale. L’état du microbiote a un  impact plus que probable sur les pensées et les comportements, si bien qu’on parle aujourd’hui d’ « entéropsychologie ».  Il est prouvé que les neurones de notre « deuxième cerveau » abdominal  sont en contact étroit avec ceux de l’étage cérébral, dont ils influencent notamment la production de neurotransmetteurs. 

Je ne nie pas non plus qu’une approche thérapeutique  inspirée par la théorie infectieuse puisse offrir une certain soulagement aux malades.  Par exemple, le Dr Olivier Soulier m’a déjà raconté qu’il obtenait d’excellents résultats en prescrivant des antibiotiques à des enfants autistes. Je préférerais, et de loin, que les médecins privilégient la stratégie probiotique et la réforme alimentaire, mais il serait sot de ma part de nier l’évidence, à savoir que de nombreux symptômes peuvent être tempérés et tenus en respect par des produits biocides. Je prends le pari que les antidépresseurs seront bientôt rejoints par des antibiotiques  dans le traitement médicamenteux  de la dépression.

Ce que je conteste, c’est que la microfaune qui nous habite soit la cause profonde de nos maladies, et donc que son bombardement chimique – outre le fait que cette option belliqueuse soit voué à l’échec  en raison de la biorésistance des bactéries et des virus -  soit vecteur de rémissions durables et de véritables guérisons. Avec sa 4ème loi biologique  sur le « système ontogénétique des microbes », le Dr R.G. Hamer  a  montré que la médecine conventionnelle se fourvoyait en assimilant les germes à des assaillants maléfiques. Au contraire, ils sont des auxiliaires missionnés par le cerveau pour opérer des tâches le plus souvent réparatrices. Par exemple, le célèbre bacille de Koch intervient généreusement dans le « démontage » des tumeurs pulmonaires. Chaque maladie possède ainsi  son virus ou sa (myco)bactérie qui vient, en général, restaurer les tissus abîmés lors de la première phase du processus pathologique.  Pour le médecin allemand, ils est donc très malvenu d’accuser de pyromanie ces valeureux pompiers. Dans leur grande majorité, nos amis microbes ne sont d’ailleurs pas sur place au début de l’incendie. Les bouteurs de feu, ce ne sont pas eux, mais les chocs psycho-émotionnels  qui se cachent derrière toutes les  « mal-a-dit », qu’elles soient psychiques ou somatiques. La dépression ?  Comme son nom l’indique, cette affection a pour  salutaire fonction  de « faire baisser la pression » afin de surmonter un excès de stress. Selon le Dr Hamer, et pour beaucoup de ses émules, sa genèse se situe dans un « conflit de territoire » accompagné d’un « pat hormonal », c’est-à-dire un retour à l’état endocrinien prépubère.  Chez l’animal, c’est une solution de survie qui permet aux individus dominés de côtoyer les dominants, en faisant profil bas. Chez l’être humain, le mécanisme est identique puisqu’il permet aux dépressifs de ne plus se risquer en territoire psychiquement dangereux. Dans la revue Néosanté d'octobre dernier, notre collaborateur Laurent Daillie s’est livré à un « grand décodage » de la dépression, où il partage dans une large mesure cette vision conflictuelle territoriale,  tout en apportant d’autres pistes d’interprétation. Si la déprime vous guette, ça vaut la peine de (re)lire ce numéro pour mieux comprendre ce qui vous arrive.  

À propos de notre mensuel, il vient de franchir un cap qui mérite d’être souligné : dans le numéro de décembre, son « cahier décodages » central  contient en effet le 200ème  article écrit pour cette rubrique depuis le lancement de Néosanté. Ce sont ainsi deux centaines de maladies qui ont déjà été décryptées par des auteurs formés à la médecine nouvelle, à la biologie totale  et/ou au décodage biologique. Histoire de célébrer dignement cet événement, je vous fais deux cadeaux.  Le premier (*), c’est une réduction de 22% (15 € au lieu de 22 €) sur le livre « De l’homme dévitalisé à l’homme vivant » de Jean-Brice Thivent, un naturopathe  alsacien qui s’est également formé à la psychobiologie et qui collabore très régulièrement à notre périodique. Le second, c’est une réduction exceptionnelle de 33% (10 € au lieu de 15 €) sur la version numérique du 1er tome du « Sens des maux », l’ouvrage de l’écrivain belge Bernard Tihon. Pourquoi ce premier volet de la trilogie ? Parce que son introduction contient cinq pages très éclairantes sur le sens de la dépression, une  pathologie que Bernard résume très justement comme « la peur d’aller au combat ». Tout a un sens en terme de survie, même le sentiment que la vie n’a plus de sens….

Yves Rasir

PS : Hier soir, j’ai été longuement interviewé par la webradio française BTLV. Si ça vous dit d’écouter l’émission en podcast, suivez ce lien

    

(*) Désolé pour tous les lecteurs québécois, mais je suis  bien obligé de les exclure de cette offre, car ça me coûte trop cher d’envoyer des livres au Canada sous enveloppes individuelles. Je leur rappelle toutefois que cet ouvrage, comme les six autres de notre collection, sont disponibles dans les (meilleures)  librairies du Québec. Si vous ne les trouvez pas, appelez notre diffuseur sur place, la société La Canopée Diffusion (Tél : 1 45 024 890 84). J’ajoute que tous nos titres sont également disponibles sur notre site en versions numériques.

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Le  numéro 40 (décemnbre 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 40