Naturel ou artificiel ? Peu importe !

Si vous suivez encore l’interminable saga corona à travers les médias, vous savez que l’OMS a diligenté une commission d’experts en Chine pour essayer de comprendre comment est née la « pandémie » de covid. Et qu’en bons scientifiques classiques qu’ils sont, ces spécialistes n’examinent que quatre hypothèses : le passage direct du virus d’un animal à l’homme, son transfert à l’être humain par l’intermédiaire d’un pangolin ou d’un autre mammifère, son introduction via de la nourriture locale ou importée, ou bien son échappée d’un laboratoire de recherche. Curieusement, les enquêteurs ont déjà publiquement annoncé que la quatrième possibilité était « hautement improbable » et qu’ils allaient poursuivre leurs investigations en suivant prioritairement les trois autres pistes. Cet empressement à fermer une porte est-elle bien sérieuse ? Comment les fins limiers ont-ils pu se faire une religion en quelques jours de visites guidées escortées par des officiels chinois ? Sans mettre en doute leur probité et leur compétence, on peut deviner que la vitesse avec laquelle ils ont évacué la quatrième présomption va faire naître la suspicion. Loin de clôturer le débat, leur recentrage rapide vers les postulats d’une origine naturelle du sars-cov-2 risque bien de relancer la thèse « complotiste » de son caractère artificiel et d’une « omerta » visant à cacher la vérité, à savoir le largage accidentel ou intentionnel dans l’environnement d’un agent infectieux trafiqué dans un labo.

Le doute est permis

Vous savez que cette controverse est au cœur du documentaire « Hold Up », qui a notamment donné la parole au Pr Jean-Bernard Fourtillan et au Pr Luc Montagnier. Selon ce dernier, le génome du coronavirus identifié à Wuhan n’est pas très catholique car « on » y aurait inséré des séquences provenant du HIV , tenu pour responsable du sida. Et d’après le premier, le sars-cov-2 aurait été créé par l’Institut Pasteur à partir du sars-cov-1 en y ajoutant de l’ADN du plasmodium, le parasite qui donne la malaria. Divagations de deux savants isolés et sénescents ? Pas vraiment : ils ne sont pas les seuls à penser ça. Mon confrère et ami Xavier Bazin, qui penche pour ce scénario, l’a encore souligné dans son infolettre du 30 décembre. Il est notoire que certains laboratoires travaillent depuis des années sur les coronavirus et qu’ils les manipulent génétiquement afin de leur conférer un « gain de fonction », autrement dit de les rendre plus contagieux et/ou plus dangereux afin d’observer leur comportement et d’imaginer des parades si ça se produisait dans la nature. Il n’est pas inconcevable que l’une de ces chimères ait été fabriquée au fameux laboratoire P4 de Wuhan, ou ailleurs dans le monde, et qu’elle se soit fait la malle avant de se répandre dans le milieu viral naturel en prenant toute la place. La science sans conscience est assez folle pour jouer à l’apprentie-sorcière ! L’explication est d’autant moins farfelue que d’autres chercheurs moins controversés lui ont apporté une certaine plausibilité, comme le professeur italien Joseph Tritto qui a même publié un livre intitulé : « China Covid 19 : la chimère qui a changé le monde ». Ou comme la généticienne Alexandra Henrion-Caude qui s’est appuyée sur un article paru dans le Journal du CNRS le 27 octobre 2020. Dans ce qui est en réalité une interview du virologue Étienne Decroly , celui-ci déclare que « l’origine du Sars-cov-2 se pose sérieusement » et rappelle qu’une échappée accidentelle s’est déjà produite à quatre reprises lors d’expérimentations menées sur les coronavirus. Dernière pièce toute chaude à verser au dossier : les réalisateurs du film Hold-Up ont recueilli les confidences anonymes d’un chercheur qui a l’air de bien connaître son sujet et qui affirme à son tour que le virus a été modifié en laboratoire car l’une de ses séquences génétiques, jamais observée auparavant, n’aurait jamais pu arriver là autrement. Pour visionner cette vidéo, cliquez ici.

Je vote naturel

Le doute est donc raisonnablement permis. La communauté scientifique n’est pas unanime et il y a des gens compétents estimant que la particule est trop étrange pour n’avoir pas été bricolée de main d’homme. Vous voulez mon avis? Eh bien je vous le donne : je n’en ai pas. Je suis bien incapable de me forger une opinion et de choisir un camp. Toutes ces discussions sur des bouts de génomes plus ou moins insolites, des nucléotides plus ou moins baroques ou des protéines pointues plus ou moins atypiques, ça me dépasse. Je laisse au temps et à l’histoire le soin de démêler ce sac d’embrouilles microcosmiques. En revanche, j’ai une nette préférence pour le scénario naturel, lequel me semble davantage crédible. D’abord parce que c’est un point de vue qui est grandement majoritaire et que j’aurais, sur ce coup-là, tendance à faire confiance à la majorité. Ensuite parce que ce ne serait pas la première fois qu’une particule virale animale déboule dans les organismes humains sans crier gare. C’est même très courant. Savez-vous que 61% des maladies infectieuses affectant Homo Sapiens sont dites zoonotiques, c’est-à-dire résultant du contact étroit avec les animaux depuis le néolithique ? Et savez-vous que 75% des maladies émergentes sont liées à la présence de microbes initialement installés chez l’animal ? Dans son article à paraître dans le Néosanté du mois de mars, notre collaborateur Yves Patte rappelle que ce saut microbien d’une espèce à l’autre est très banal et qu’on doit sa fréquence croissante à la déforestation et aux élevages intensifs. Enfin, je vote naturel car si le coronavirus était artificiel, il ne serait probablement pas aussi inoffensif et anodin que l’est le sars-cov-2 ! C’est en effet ce que je m’évertue à répéter depuis le début du Corona Circus : la grippe covid n’a rien d’une maladie grave, et encore moins d’un fléau ravageur. C’est une tueuse de pacotille qui épargne 99,95 % des personnes considérées comme contaminées ! Pour ceux qui croiraient encore à la fable du terrifiant virus exterminateur, voici une vidéo didactique qui en expose au contraire le faible pouvoir létal. La surmortalité observée dans quelques pays en 2020 ? Je vous ai déjà mis au parfum : en tenant compte de l’effet « papy-boom » (le vieillissement accéléré de la population en Occident) et de l’ effet « moisson » (davantage de gens âgés meurent très logiquement après quelques années de grippe clémente), ce n’est rien moins qu’une illusion statistique. Dans une nouvelle vidéo démystifiante à souhait, le jeune et brillant « décodeur de l’éco » en fait d’ailleurs la démonstration pour la France. Cette fois-ci, l’économiste a été aidé dans ses calculs par Laurent Toubiana, épidémiologiste chevronné qui ne cesse lui aussi de rassurer et d’expliquer que cette pseudo-tragédie dévastatrice n’a rien d’une calamité. Fausse calamité naturelle ou artificielle ? On peut s’en foutre royalement puisque le désastre annoncé n’est pas au rendez- vous.

La question n’est pas là

Et de toute façon, la question n’est pas là. On s’en fiche éperdument du virus puisqu’il n’est pas la véritable cause du covid. Aucun virus n’a jamais tué personne et ne doit être tenu pour responsable d’une quelconque maladie. Cette vision appartient à un paradigme médical dépassé dont le virus couronné vient révéler toute la caducité. Les agents infectieux peuvent passer de l’animal à l’homme à force de promiscuité et de maltraitance du premier par le second, mais la transmission inter-humaine des germes et l’apparition des pathologies qui leur sont imputées ne se produisent pas comme le croient les adeptes de Louis pasteur : tout dépend du contexte environnemental (climat, pollution, conditions économiques et sociales…) et du terrain de chaque individu, à commencer par sa manière de s’alimenter, son état de santé psychique et son vécu émotionnel. Si vous pensez que nous sommes seuls à tenir ce discours iconoclaste, détrompez-vous : il commence à sortir de la marginalité en Allemagne et aux États-Unis. Dans le Néosanté de mars, nous vous proposerons l’interview exclusive des auteurs de « Virus Mania », ouvrage allemand dont nous avons initié la traduction française chez un ami éditeur. Écrit par un médecin et un journaliste scientifique, ce livre a été édité en 2009 mais il est maintenant augmenté d’un épais chapitre spécial « Covid-19 ». Ce brûlot explique comment l’industrie médicale invente sans cesse de nouvelles épidémies qui n’en sont pas (polio, vache folle, grippes aviaire et porcine, sida, ebola…) et leur attribue erronément une causalité virale. Dans la foulée, nous aurons le privilège de divulguer les bonnes feuilles du livre « « What really makes you ill ? » (Qu’est-ce qui vous rend vraiment malades ? »), une brique qu’un autre éditeur de nos amis est en train de traduire et qui fait un sort aux croyances pasteuriennes. En février, nous y allons déjà d’un dossier sulfureux puisqu’il remet carrément en cause l’existence des agents infectieux ! En concevant sa « médecine nouvelle », le Dr Hamer ne niait pas que les virus existent. Il leur attribuait un rôle d’éboueurs pour les tissus ectodermiques. À la fin de sa vie, le génial médecin allemand avait pourtant changé d’avis et il tournait la virologie en ridicule. L’origine de son changement de cap ? Les thèses audacieuses d’un de ses compatriotes, le microbiologiste Stefan Lanka. Ce dernier s’est distingué en mettant la médecine au défi de prouver l’existence du virus de la rougeole et il a remporté en appel le procès l’opposant à un scientifique ayant relevé le pari. Je vous en parle car les médecins américains cités dans le dossier de Hughes Belin s’appuient en partie sur l’argumentaire du trublion teuton. Pour Andrew Kaufman et Thomas Cowan, les virus seraient en réalité des exosomes, autres particules nanométriques découvertes au siècle dernier et dont la fonction principale est de nettoyer les cellules, d’en «vider les poubelles » lorsqu’elles débordent de toxines. Selon la théorie des exosomes, le sars-cov-2 en serait un et le covid serait la manifestation de l’épuration cellulaire nécessitée notamment par une pollution électromagnétique croissante. Bref, le rideau commence à tomber sur les dogmes infectiologiques et de nouvelles compréhensions font leur entrée en scène. Dès lors, la question de l’origine du coronavirus est à nos yeux très secondaire.

 
Yves Rasir
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