Le cancer démystifié

Yves Rasir

Si  vous avez lu mon message de jeudi dernier, vous êtes certainement impatients de découvrir « le plus grand secret de santé » que j’ai promis de vous dévoiler.  Mais avant de m’exécuter, je dois vous faire deux aveux.  Le premier, c’est que je vous ai appâté, vous et les nouveaux lecteurs de la newsletter, par des techniques publicitaires qui consistent à faire miroiter monts et merveilles (un secret bien gardé, une panacée universelle, une méthode miracle…), à faire croire que les révélations sont menacées de censure imminente et à se glisser dans les habits du super-héros qui va quand même braver les méchants censeurs pour déjouer le complot et vous permettre d’accéder à la vérité cachée. Ce sont de (grosses) ficelles que certains éditeurs versés en « webmarketing » emploient abondamment et que j’ai voulu tester en les pastichant. L’imitation était apparemment très réussie car de nombreux lecteurs ont cru que ma boîte mail avait été piratée et que le message ne venait pas de moi. Beaucoup d’autres n’ont pas imaginé pareil scénario et m’ont vivement reproché ce changement de ton sans soupçonner le deuxième degré. Mais ce qui ressort surtout de cette expérience, c’est que ça marche ! La majorité de vos réactions étaient en effet des louanges pour ma témérité, des félicitations pour mon « incroyable courage » et des promesses de le récompenser en partageant mon message. Ce mercredi, des centaines de nouveaux lecteurs ont rejoint le lectorat de Néosanté Hebdo, ce qui était le but. Aujourd’hui, je comprends mieux l’importance de savoir vendre les informations au prix de quelques exagérations et d’une habile dramatisation.  Car je peux à présent vous rassurer :  sauf événement très improbable, je ne risque pas d’être mis en prison pour ma décision de rendre public un livre que je n’ai pas l’autorisation formelle de reproduire. Cet ouvrage a été publié en 1987 et son auteur est mort peu de temps après. Par sa fille, j’ai appris que sa famille se désintéressait complètement de son œuvre et qu’elle ne voulait même plus en entendre parler.  De plus, le petit éditeur initial est décédé lui aussi,  en ayant préalablement fait faillite et sans qu’un repreneur ne se manifeste pour le fonds éditorial et le stock qui a sans doute été détruit. C’est du moins ce que m’a dit un membre de sa famille exerçant le métier de libraire. Dès lors que j’ai tenté de contacter les bonnes personnes et de rester dans le chemin du droit,  il serait très surprenant qu’on me reproche mon initiative de numériser l’ouvrage et de le diffuser gratuitement  sur internet. Si vous avez déjà acheté les oranges, mangez-les à ma santé !
 
Il me faut aussi vous avouer une deuxième manœuvre un tantinet malhonnête :  je ne vais pas vous révéler un grand secret puisque je l’ai déjà fait… il y a plus de deux ans et demi. C’est en effet le 20 juillet 2016 que j’ai consacré une première newsletter à ce livre exceptionnel intitulé  « Le cancer : pour qui, pourquoi, comment », du Dr Georges Ceulemans. Vous pouvez (re)lire cette infolettre en cliquant ici. Une semaine plus tard, je remettais le couvert en vous parlant du livre  « Vaincre sa mort pour vivre » , un roman  publié précédemment et dans lequel le médecin belge exposait déjà tous les éléments de son futur essai. Vous pouvez (re)lire cette seconde infolettre en cliquant ici. En septembre 2016,  nous avons également publié un article sur le Dr Ceulemans dans le mensuel Néosanté, sous la plume  de Serge Benedini, l’ostéopathe belge qui m’a alerté sur l’existence du bouquin et grâce à qui j’ai pu me procurer le dernier exemplaire d’occasion traînant sur Amazon. Il y a quelques semaines, Serge m’a fait part de son dépit que tout cela n’avait servi à rien et que l’ouvrage n’était pas réédité. Je le remercie de m’avoir relancé car j’estime aussi que nous ne pouvions pas en rester là.  C’est la raison pour laquelle j’ai repris ma quête des droits d’édition et que, faisant chou blanc,  j’ai choisi l’option de la reproduction « sauvage ». Là où je ne vous ai absolument pas menti, c’est sur le contenu explosif et révolutionnaire de cet opuscule confidentiel. Comme son titre l’indique, il explique vraiment ce qu’est le cancer, qui est à risque d’en être atteint, comment la maladie prend naissance et se développe, et surtout pourquoi le processus d’emballement cellulaire débute dans un corps humain. Le Dr Ceulemans a interrogé des centaines de patients cancéreux que rien ne semblait menacer et a systématiquement constaté la survenue d’un grand stress psycho-émotionnel dans les mois précédant le diagnostic. Pendant toute sa vie professionnelle,   tous les dimanches, ce brillant chirurgien-cancérologue s’est rendu au chevet de ses malades et a patiemment recueilli leurs confidences en les consignant dans des carnets. C’est ainsi qu’il a découvert le pot-aux-roses, à savoir qu’un cancéreux préalablement en bonne santé  a TOUJOURS subi un traumatisme psychique suffisamment grave pour entraîner ce qu’il appelle « une perte du sens de la vie ». Selon lui, 93%  des patients interrogés reconnaissaient « directement ou par insinuation » avoir souffert dans leur âme avant de souffrir dans leur corps. Et il en concluait que les 7% restants étaient composés de gens niant l’évidence ou ayant refoulé le souvenir du choc cancérigène. Indépendamment du Dr Hamer, qu’il ne cite à aucun moment et ne connaissait sans doute pas, le praticien belge avait donc formulé « la loi d’airain du cancer » définie par  le médecin allemand : tout cancer survient à la suite d’un choc émotionnel intense qui prend au dépourvu et  qui est vécu dans le silence.  Quand elle se décidera à offrir un Prix de Médecine posthume au Dr Hamer,  le comité Nobel devra le partager avec mon compatriote méconnu ! À mon grand désappointement, la fille de Georges Ceulemans n’a pu me dire ce qu’étaient devenus les fameux carnets où son papa retranscrivait les confessions de ses patients. Si quelqu’un de ses héritiers les a brûlés, il s’agit d’un autodafé indigne et d’un crime contre la science !
 
Georges Ceulemans n’est pas seulement l’équivalent belge du Dr Hamer  en termes de compréhension de la cancérogenèse: sa thèse jette également les bases d’une stratégie de prévention prometteuse et d’un protocole de soins complémentaires. Pendant 36 ans, il a pratiqué la chirurgie du recto-côlon dont il était un grand spécialiste mondial. Et à ce titre, il a vérifié que tous les cancéreux qu’il devait opérer présentaient des glandes surrénales atrophiées. Comme leur nom l’indique, ces glandes en forme de petites noix sont situées au-dessus des reins. Elles ont une  fonction cruciale car elles sécrètent les hormones corticoïdes,  les catécholamines (adrénaline et noradrénaline) et une partie de la testostérone également produite par les gonades. Toutes ces substances endocriniennes participent à la gestion du stress, soit pour le déclencher en cas de nécessité, soit pour le brider si le danger est passé. Comme le savent aussi les naturopathes, la vitalité et le volume des surrénales sont des indicateurs de bonne santé globale  puisque « l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien » relie directement le cerveau et le bas du dos. En maniant le bistouri,  le Dr Ceulemans a fait la découverte fortuite mais essentielle que le cancer allait de pair avec une réduction drastique de la fonction surrénalienne. Comment la maintenir ou la rétablir ? La réponse coule de source :  en évitant ou en surmontant les chocs psycho-émotionnels pathogènes,  capables à eux seuls de scléroser les glandes surrénales. Car les pourcentages  cités plus haut  concernent uniquement les patients dont Georges Ceulemans était convaincu de la bonne forme glandulaire antérieure, ceux qu’il appelle  les « cancéreux à surrénales entretenues ». Chez les autres, il n’y aurait pas forcément  de traumatisme psychique prépondérant car leur terrain surrénalien est déjà  considérablement dégradé par « le vieillissement graduel de l’esprit et du corps », autrement dit  par un mode de vie néfaste qu’il résume par le mot « indolence ». Et c’est là que le chirurgien cancérologue s’avère véritablement visionnaire : pour lui, les glandes surrénales ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas et qu’on évite toute forme de stress. Au contraire, une vie active et physiquement exigeante, avec son lot de petites agressions quotidiennes, constitue le meilleur rempart aux processus pathologiques. Bien avant la (re)découverte de l’hormèse, Ceulemans avait deviné que l’antifragilité peut se construire grâce au sport et à l’inconfort,  notamment grâce à l’alternance d’exposition au chaud et au froid. Pour lui, la natation en bassin non chauffé et la pratique du sauna forment une double voie royale vers la vigueur resplendissante des surrénales. S’il avait fréquenté les pionniers de l’hygiénisme naturopathique ou les « coachs  en régénération » contemporains, sûr que le chirurgien se serait senti en bonne compagnie : en prévention et en traitement du cancer, il préconisait ni plus ni moins la médecine naturelle authentiquement hippocratique ! « Les cas de cancers guéris, écrit-il en 1987, restent mieux guéris chez celui qui continue à soigner le volume de ses surrénales ».  En 2019, la science médicale ne dit pas autre chose puisqu’elle confirme  allègrement les vertus thérapeutiques de l’activité physique et des stimulations hormétiques.

Mais trêve de commentaires et d’arguments publicitaires. Le moment est venu pour moi de vous offrir en cadeau la copie scannée du livre « Le Cancer, pour qui, pourquoi, comment ». Il vous suffit de cliquer sur ce lien pour le télécharger gratuitement via notre boutique.  Il s’agit d’un document au format PDF que vous pouvez ouvrir aisément avec le programme Acrobat et que vous pouvez télécharger sur votre ordinateur. Pour le feuilleter, vous devez employer sur  votre clavier la flèche du bas. Je vous en souhaite bonne lecture et je vous invite surtout à mettre en pratique « le grand secret de santé » qu’il recèle, à savoir l’entretien du terrain surrénalien par le plus naturel des instruments de santé, j’ai nommé l’exercice corporel. C’est totalement gratuit et ça peut vous rapporter gros si les petites noix surplombant vos reins se (re)mettent à grossir.

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