Editorial n°90

L’épidémie d’autisme est-elle liée à la vaccination ? Comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois, je ne souscris pas aux accusations hâtives formulées par certains activistes « antivax ». Bien que je n’approuve pas non plus l’empressement à privilégier l’explication « psy » des troubles autistiques, je suis d’avis qu’il ne faut pas évacuer trop vite cette piste étiologique. Pour qu’un enfant choisisse la solution biologique de s’enfermer dans une bulle et d’adopter des capacités mentales atypiques, il faut de sérieuses raisons ! L’acte vaccinal pouvant s’assimiler à une maltraitance grave (viol du système immunitaire, inoculation brutale de particules virales, pollution massive au mercure ou à l’aluminium, douleur de la piqûre…), je conçois cependant qu’il puisse provoquer « peur bleue » et « rancœur », les deux conflits de l’autisme envisagés en décodage des maladies. Se faire injecter des poisons sous les yeux attendris de sa maman, ça traumatise forcément un nourrisson ! C’est donc dans une optique psychosomatique que j’incrimine volontiers les vaccins et leur pouvoir pathogène certain. Et c’est parce que sa violence vaccinaliste est complètement niée par la médecine que je suis très engagé dans le débat. Mais qui veut encore débattre ? Ces derniers mois, on a eu droit à un festival de désinformation de la part des autorités et des médias à propos du vaccin rougeole et de « l’affaire Wakefield » : j’ai donc demandé à la journaliste indépendante Senta Depuydt de rédiger un dossier relevant toutes les fake news colportées et les vérités occultées dans la presse classique. Elles sont très nombreuses mais j’en épingle une seule ici : contrairement à ce qui a été prétendu, la fameuse recherche danoise « démontrant » l’absence de lien autisme/vaccin ROR n’a pas comparé des bébés vaccinés et non vaccinés : le deuxième groupe n’avait peut-être pas reçu le vaccin suspect mais bien tous les autres, ce qui biaise complètement l’étude !

Je voue une profonde admiration à Senta Depuydt, dont nous n’avions publié jusqu’ici que le témoignage de mère d’enfant autiste guéri par une approche biomédicale (Néosanté n°27). Elle abat un fantastique travail d’investigation et elle publie régulièrement des révélations sur le juteux business des vaccins. Dans le magazine Nexus de mars-avril, elle a dévoilé qu’il existe un « plan mondial » visant à imposer aux populations un nombre toujours croissant de vaccinations : l’Agenda global pour la sécurité sanitaire. Initié en 2014 à la Maison Blanche lors d’une réunion à laquelle assistaient des délégués du Pentagone et d’Interpol, ce projet aux accents totalitaires prévoit notamment de pister les réfractaires et d’étouffer toute contestation : nous y sommes ! Ce qui se passe en France depuis l’avènement de Macron et la désignation d’Agnès Buzyn au Ministère de la Santé est l’exacte application des décisions prises en toute discrétion à Washington. Délire complotiste ? Lisez les articles de Senta et vous comprendrez qu’on peut rationnellement parler d’une conspiration associant organismes internationaux dévoyés, gouvernements corrompus et industrie aux méthodes mafieuses. Car c’est évidemment Big Pharma qui est derrière tout ça. Cette « pharmafia » n’assassine pas (encore) mais est prête à tout pour arriver à ses fins. Un des moyens consiste à tuer les sources d’information alternative via une officine chargée de les dénigrer sur internet, le site Psiram. Déguisé graphiquement en Wikipédia, ce coin de toile est alimenté par des rédacteurs anonymes qui passent leur temps à salir et calomnier tout qui critique le dogme pasteurien et défend les médecines naturelles. La revue Néosanté y est épluchée et nombre de ses collaborateurs y sont cloués au pilori. Or, selon l’analyse minutieuse du Dr Marc Girard, qui a fait les frais de sa prose, le site Psiram est très certainement l’œuvre du laboratoire Sanofi-Pasteur. Vous savez, ce géant des vaccins dont le PDG a reçu une chaleureuse accolade de Macron le jour de son investiture présidentielle…

Si cette pharmafia a son parrain, il ne faut pas chercher très loin son identité : Nom Gates, prénom Bill. Avec son épouse Melinda, ce multimilliardaire a créé une fondation qui porte leur nom et qui prétend poursuivre des objectifs philanthropiques dans le domaine de la santé. Rien n’est plus éloigné de la vérité : l’ex-patron de Microsoft n’est pas un généreux mécène mais un homme d’affaires cupide qui a choisi ce stratagème pour embrouiller le fisc américain et faire encore fructifier son argent. Car là est la duperie : la Fondation récupère allègrement ses dons en faisant faire des bénéfices aux firmes où Bill a placé ses billes. Les multinationales pharmaceutiques, bien sûr, mais aussi celles de l’agrochimie puisque le bienfaiteur soutient ardemment le développement d’une agriculture aliénée aux pesticides, aux semences brevetées et aux OGM. On vous explique tout ça dans un article (page 28) résumant un bouquin qui vient de paraître sur le système de « fausse générosité » mis en place par le nabab étasunien. À propos, je vous disais le mois dernier que notre série de « mises au point sur le pain » (lire page 24) était la réplique à une étrange campagne de promotion des céréales. Les articles parus dans la presse étaient basés sur des données du Global Burden Diseases, une méga-étude à laquelle collaborent des centaines de chercheurs du monde entier. Et vous savez qui finance ce machin ? Je vous le donne en mille : Tante Melinda et Oncle Bill…

Yves RASIR

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