Editorial N°130

LES MYSTÈRES DE LA COURONNE

Et si les virus n’existaient pas ? Et si les particules qu’on appelle ainsi étaient des éboueuses de la cellule et non des parasites qui l’envahissent pour se reproduire ? Si vous nous lisez depuis un certain temps, vous savez que Néosanté ne prend pas position dans ce débat. Qu’ils existent ou non, les virus ne sont pas la cause des maladies qu’on leur attribue et c’est la diffusion de cette vérité qui nous importe en priorité. Cela ne nous empêche pas de suivre attentivement la controverse médico-scientifique et de donner la parole aux hérétiques qui contestent la réalité même des agents infectieux viraux. Nous avons notamment publié un dossier sur « la théorie des exosomes » (Néosanté n°108) et un article décapant du virologue allemand Stefan Lanka (Néosanté n° 112). Nous avons aussi suscité l’édition en français du livre Virus Mania, co-écrit par plusieurs médecins et chercheurs virosceptiques. Parmi eux, le microbiologiste italien Stefano Scoglio s’est distingué pendant la crise sanitaire par un discours tranchant et radical : le corona n’existe pas et sa fameuse couronne protéique n’est donc pas plus réelle.

Une mystification de plus, la célèbre Spike ? Bien que très marginale, cette opinion mérite d’être écoutée et c’est pourquoi nous publions la traduction d’une interview donnée par Scoglio à la plateforme Off Guardian (lire pages 5 à 9). En la lisant, nous avons eu le sentiment que le docteur en biologie considéré naguère comme nobelisable ne manquait pas d’arguments et que trois d’entre eux étaient même très percutants. Primo, la protéine S n’a jamais été isolée à partir du sang d’un patient alors qu’il serait techniquement facile de le faire. Sa présence est seulement et indirectement relevée par un test sérologique, or les anticorps ne sont pas spécifiques au virus ni à son enveloppe. En outre, cette méthode de détection fait réagir à une protéine recombinante, c’est-à-dire à un produit de laboratoire inexistant dans la nature. Secundo, la prétendue « clé » qu’emploierait le virus ou l’ARN messager pour pénétrer dans la cellule serait bien en peine d’y arriver. Celle-ci est une citadelle bien gardée et tout matériel génétique étranger est immédiatement neutralisé. Selon Scoglio, qui l’a compulsée, la littérature scientifique était très claire sur ce point avant que ne démarre la course au vaccin. Jusqu’à preuve du contraire, ce dernier ne parvient pas à faire fabriquer la protéine et l’ARNm reste bloqué au niveau des organes où il s’accumule funestement. Car – troisième argument majeur – il n’est nul besoin de croire que l’aiguillon viral ou sa réplication vaccinale soient source d’ennuis de santé. Dans l’état actuel des connaissances, il est par contre certain que les injections géniques sont puissamment immunogènes, c’est-à-dire nocives en elles-mêmes puisque le système immunitaire réagit violemment. En d’autres termes, l’ARNm synthétique et les nanoparticules lipidiques chargées de le véhiculer sont déjà très empoisonnants et il n’est pas nécessaire de faire intervenir la Spike pour expliquer les ravages vaccinaux. Pour Scoglio, la protéine S n’est jamais trouvée et restera introuvable car il s’agit d’un « conte de fées ».

Convaincante à plus d’un titre, l’analyse du biologiste transalpin n’est cependant pas à prendre pour argent comptant. J’ai vu passer des études semblant indiquer que la protéine de pointe a bien été isolée dans les règles de l’art et observée en direct dans les humeurs de patients. D’autre part, il y a aussi des indices tendant à prouver que les personnes vaccinées sont contagieuses et qu’elles transmettraient à ceux qui les côtoient de près les protéines produites en excès. Contrairement à Scoglio, je ne jurerais pas, par exemple, que toutes les femmes dont les cycles se perturbent au contact de vaxxés sont victimes d’une « contagion mentale ». Enfin, je trouve que le scientifique italien balaye un peu vite l’hypothèse que les vaccins contiennent de l’oxyde de graphène et que ce nanomatériau cytotoxique soit le véritable artisan de la couronne épineuse observée dans le sang des injectés. Le co-auteur de Virus Mania ne ferme cependant pas la porte à cette explication et admet qu’il y a matière à investigation. En février 2023, il est ahurissant que le contenu des fioles n’ait pas encore été examiné par des laboratoires de premier plan et que ni le phénomène de magnétisation ni l’émission d’adresses MAC n’aient été vérifiés avec rigueur. C’est pourtant indispensable pour séparer la science de la rumeur.

Yves Rasir

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