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Néosanté hebdo
mercredi 26 novembre 2014

Pas touche à mes cancers !

portrait de Yves RasirOui, ne vous avisez  surtout pas d’approcher de mes cancers !  Ils sont ma propriété et je ne demande à personne de les soigner ni de les dépister.  Pour comprendre ce titre étrange, vous devriez avoir déjà lu mon éditorial de la revue Néosanté de décembre. Mais puisqu’elle n’est pas encore parue, je vous en évente le contenu : elle contient un extrait du dernier livre de Rachel Campergue (voir ma lettre hebdomadaire du 15 octobre) qui décrypte la propagande d’Octobre Rose en faveur  de la mammographie sous couvert de sensibilisation au cancer du sein, ainsi qu’un article dévoilant que les autorités sanitaires canadiennes remettent officiellement en cause le dépistage du cancer de la prostate par dosage PSA.  Dans mon édito, je décris brièvement pourquoi la traque du cancer est une escroquerie doublée d’un traquenard, notamment à cause des examens faussement positifs et du phénomène de surdiagnostic.  Ce terme éloquent désigne le fait désormais admis par la science que le cancer n’est pas une maladie qui progresse inéluctablement en l’absence de traitement. Il peut être asymptomatique, le rester très longtemps, voire régresser jusqu’a devenir indétectable, ce qui équivaut à une guérison spontanée. Rien ne dit que quelques cellules cancéreuses vont  se multiplier et former un tumeur,  ni qu’une éventuelle tumeur posera obligatoirement problème à son porteur.  Au Canada,  par exemple, des experts ont évalué que sept septuagénaires décédés sur dix  sont « atteints » par un cancer prostatique non décelé avant leur trépas. Ils étaient malades, mais ils ne le savaient pas ! Cette déclaration étonnante m’a rappelé une étude dont je n’ai malheureusement pas retrouvé les références exactes.  Effectuée par l’armée américaine sur des soldats morts pendant la guerre de Corée (ou du Vietnam, je ne sais plus), elle montrait que beaucoup de dépouilles autopsiées renfermaient des foyers cancéreux non repérés avant le combat fatal.  Nombre de ces jeunes gens morts au front avaient un cancer, parfois plusieurs, sans même s’en être aperçus. Redouté comme un monstre maléfique, le crabe est en réalité une petite bête qui reste très souvent au stade larvaire et n’atteint que rarement une taille véritablement pathologique.

C’est pourquoi il importe de déboulonner le mythe du dépistage et de ses prétendus avantages. Sans  même parler de  leurs dangers intrinsèques, les mammographies, coloscopies, touchers rectaux et autres prises de sang conduisent à  traiter inutilement de nombreux microcancers  qui auraient pu rester embryonnaires ou se résorber naturellement. Pour le chercheur Bernard Junod, enseignant  émérite à l’École  de Santé Publique de Rennes, c’est carrément la définition classique de la maladie qui est fausse et qu’il faudrait changer d’urgence. Rien qu’en France, nous avait-il expliqué en juin 2012, le nombre estimé de surdiagnostics est de 36.000 par an pour le seul de cancer du sein. Et parmi les victimes de cette détection excessive, une grande majorité  sera  donc irradiée, chimiquement agressée et/ou chirurgicalement mutilée sans réelle nécessité.   Si vous voulez (re)lire les propos de Bernard Junod, sachez que cette interview décapante est accessible gratuitement en ligne en suivant ce lien.

Dans pratiquement tous nos organes,  y révèle-t-il encore , des cellules se divisent et s’organisent d’une telle manière qu’on peut les prendre pour des cancers alors que les tissus sont sains. Autrement dit, ce qu’on dépiste n’est même pas toujours un tout début de maladie silencieuse destinée à demeurer anodine. Certains des bien-portants convoités par les émules du Dr Knock  ne sont  donc même pas des malades qui s’ignorent !

Personnellement, je n’irai jamais me faire dépister de quoi que ce soit. Pour les raisons évoquées plus haut, mais aussi parce que ma vision du cancer a été complètement modifiée par la découverte de son sens biologique.  Il y a 25 ans, lorsque j’ai vu le Dr Ryke Geerd Hamer réussir à diagnostiquer des cancers,  à situer leur site d’apparition et à décrire leur stade d’évolution sur la seule base de scanners cérébraux, j’ai d’abord pris conscience que la maladie était un programme mis en route par le cerveau. Il y a bien sûr de nombreux facteurs de risques (tabac, alcool, pollution, malbouffe…) qui favorisent son développement, mais il ne fait guère de doute à mes yeux que le stress et les chocs émotionnels jouent un rôle causal prépondérant. En me familiarisant plus avant avec les travaux du médecin allemand, j’ai ensuite réalisé l’ampleur prodigieuse de sa découverte majeure, à savoir que les maladies ne sont pas des programmes mortifères, mais au contraire des solutions de survie.  La somatisation est le moyen trouvé par la nature pour  que les êtres vivants ne soient pas terrassés d’emblée par leurs conflits psycho-émotionnels.  Loin d’être un processus anarchique  et insensé,  la cancérisation répond également à une logique vitale , celle de choisir un moindre mal en cas de menace potentiellement létale. Or, pour notre cerveau archaïque, le danger mortel est partout présent dans nos existences modernes. En réponse à ces interprétations anachroniques, nous faisons des cancers bien plus souvent que nous le pensons, peut-être même tous les jours que Dieu fait.  Pour la plupart, les microtumeurs se résorbent naturellement ou n’atteignent jamais une dimension problématique.  Par exemple, une étude vient de montrer que les ganglions de moins de 3 mm était généralement inoffensifs pour le côlon.  C’est la manie de les dépister qui transforme ces minicancers bénins en signaux inutilement alarmants.

Comme tout le monde, je suis donc très probablement « malade » du cancer à l’heure où je vous parle.  Nous sommes tous titulaires d’oncogènes et avons tous en permanence 300 à 400 cellules cancéreuses dans notre organisme. Avant-hier, j’ai ressenti une vive douleur à hauteur de la prostate. Hier, j’avais une « pointe » au poumon droit.  Demain, j’aurai peut-être un reflux stomacal ou  un petit saignement anal. Et alors, est-ce que je me tracasse ? Non. Mon cerveau inconscient me veut du bien et mon corps travaille pour moi.  Il y a quelques années, il se passait des trucs plutôt inquiétants dans mon crâne,  genre craquements sinistres et décharges électriques. Je n’ai pas consulté et c’est passé tout seul. À plusieurs reprises aussi, je me suis découvert de « petites boules » dans les testicules, et même une  grosse bille bien dure. Je n’ai rien fait et elles se sont désagrégées progressivement. Une autre fois encore, un point de beauté s’est mis à proliférer sur mon épaule, jusqu’à s’entendre sur plusieurs centimètres carré. Mélanome ? Je ne le saurai jamais et je m’en fiche puisque la plaque s’est évaporée malgré mon goût immodéré pour le soleil. Bref, je me fie tranquillement à mes capacités d’autoguérison  et je banalise  constamment ce qui m’arrive. Un des moyens que je préfère, c’est  la dramatisation humoristique. Je banalise le cancer en le voyant partout au moindre symptôme. Petit mal de ventre ? Mon cancer intestinal.  Une toux tenace ?  C’est ma tumeur au poumon. Enrhumé ? Je fais un cancer du nez.   Mes enfants sont habitués et ils rient aussi au second degré. Comme je n’ai pas de médecin traitant et ne prends quasi jamais de médicament , ils comprennent bien que je ne me moque pas du cancer déclaré, ni bien sûr des vrais cancéreux, mais que j’applique concrètement  ma philosophie de l’insouciance. La néoplasie est une péripétie à ne pas prendre trop vite au sérieux, sous peine de mettre le doigt dans l’engrenage oncologique au détriment du bon sens biologique.

Pour moi, il est donc hors de question de me faire ausculter minutieusement ou de faire des « contrôles »  à grand renfort de technologie médicale. Je jette à la poubelle toutes les invitations au dépistage adressés aux hommes de mon âge et le jour n’est pas encore venu où un proctologue me mettra le doigt dans le cul. Si j’ai un cancer, il est à moi et j’interdis à quiconque de le déranger. De toute façon, tout ce que je sais  sur le sens biologique des maladies m’aiderait à ne pas prendre au tragique un diagnostic funeste, et même un pronostic pessimiste. Il y a aussi très peu de chances que je me fie à la médecine classique pour traiter une tumeur avérée. J’ai donc autre chose à faire que de me chercher des cancers. Et ne suis-je pas l’éditeur de Boris Sirbey ? Dans son ouvrage « La vérité sur le cancer que la médecine ne vous dit pas encore », ce jeune philosophe des sciences parisien raconte comment il a découvert les vraies raisons du décès prématuré de sa maman et comment les trouvailles du Dr Hamer ont pleinement étanché sa soif de comprendre le cancer. Ce bouquin explique lumineusement que, loin de se ramener à une simple affaire de génétique et de produits nocifs, cette maladie est toujours en relation étroite avec le vécu émotionnel.  Si je vous en parle,  c’est  parce que je poursuis, comme promis, ma grande opération de déstockage.  En cliquant ici ou ci-dessous, vous pourrez obtenir le livre pour 16 € tout compris, sans frais de port dans tout pays européen (*). Bonne lecture à toutes celles et tous ceux qui vont profiter de cette occasion unique !

Yves Rasir

(*) Désolé pour tous les lecteurs québécois, mais je suis  bien obligé de les exclure de cette offre, car ça me coûte trop cher d’envoyer des livres au Canada sous enveloppes individuelles. Je leur rappelle toutefois que cet ouvrage, comme les six autres de notre collection, sont disponibles dans les (meilleures)  librairies du Québec. Si vous ne les trouvez pas, appelez notre diffuseur sur place, la société La Canopée Diffusion (Tél : 1 45 024 890 84). J’ajoute que tous nos titres sont également disponibles sur notre site en versions numériques.

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Le  numéro 39 (novembre 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 39