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Néosanté hebdo
mercredi 05 novembre 2014

Trois événements Néosanté

portrait de Yves RasirCroisons les doigts : jusqu’à présent, c’est le calme plat. L’annonce de plusieurs événements que nous organisons prochainement ne nous a pas (encore) valu des articles incendiaires dans les journaux ni des séquences assassines à la télévision.  Tant mieux. Car je dois bien l’avouer : comme un chat échaudé craignant l’eau froide, je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de retenter l’expérience de 2012.  Rappelez-vous ce qui s’est passé en juin de cette année-là : dans la foulée du lancement de la revue Néosanté, nous avions mis sur pied à Bruxelles ce que nous avions appelé un « le 1er symposium sur la compréhension biologique des maladies ». Avec, comme  orateurs, quatre thérapeutes  et trois médecins renommés pour leur connaissance pratique de la médecine nouvelle et/ou de la biologie totale.  Naïvement, je pensais que ma petite Belgique était un paradis démocratique et que cette réunion d’information allait se dérouler paisiblement, sans faire de vagues. Mon œil : deux semaines avant le symposium, un grand quotidien nous a gratifié d’un article infâmant nous assimilant à une secte et traitant un des intervenants de dangereux gourou. L’Ordre des médecins s’en est mêlé,  le monde politique a embrayé, la Justice s’est saisie du dossier et nous avons dû satisfaire à une enquête de police pour prouver que notre petit colloque n’allait pas  « troubler l’ordre public ». Finalement, il s’est très bien déroulé et toute l’assistance, je crois, en est repartie ravie. Mais c’était sans compter sur la télévision belge, dont j’avais accepté qu’une équipe vienne filmer les débats et réaliser des interviews. Résultat : un petit chef d’œuvre de manipulation et de désinformation dans le JT du soir. Au lendemain de ce torpillage médiatique, un des conférenciers a dû annuler une tournée en France, deux autres ont fait l’objet de poursuites ordinales en Belgique, et un thérapeute présent a été convoqué par la police judiciaire. Bien que ce symposium, que vous pouvez revisionner dans son intégralité sur notre site, fut un grand succès, nous avons  donc estimé plus sage et plus raisonnable de ne pas le rééditer. 

Depuis deux ans et demi, nous nous contentons donc d’éditer la revue Néosanté,  qui ne suscite pas tant de remous.  L’office de surveillance des sectes y est discrètement abonné,  certains sites internet spécialisés dans la délation des « dérives sectaires » n’hésitent jamais à nous flinguer, le Ministère belge de la Santé manifeste épisodiquement son souhait de nous faire taire, notamment parce que nous critiquons les vaccins, mais nous  ne faisons  pas l’objet de censure ni de contrôle intimidant. La liberté de la presse est nettement plus réelle que celle d’informer et  d’exprimer des opinions « en chair et en os ». Alors, pourquoi nous  lancer à nouveau dans l’organisation d’événements en trois dimensions ?  D’abord parce qu’il y une demande de la part des lecteurs qui nous demandent souvent où ils peuvent suivre des formations en approches de santé globale  et en médecine psychosomatique. Ensuite parce que c’est une nécessité économique : privée (volontairement) de toute publicité et de toute aide publique (laquelle est réservée aux journaux bienpensants),  notre revue doit en effet se trouver, pour subsister,  des compléments de revenus par des activités annexes.  Monter des stages et des conférences va nous permettre de fabriquer le beurre nécessaire à nos épinards. Et enfin, il n’est pas dans notre nature de nous laisser influencer par la peur des censeurs. Nous ne sommes pas une secte, nous n’exerçons pas illégalement la médecine, nous ne faisons qu’informer sur le sens psychobiologique des maladies et des comportements,  donc nous avons parfaitement le droit de le faire de plusieurs manières. 

Dans les semaines qui viennent,  trois événements  labellisés « Néosanté » vont se tenir à Bruxelles :

  • Les 22 et 23 novembre (2014, et non 2015 comme indiqué erronément dans le revue d’octobre), le naturopathe Laurent Daillie viendra de sa chère Bourgogne pour animer un séminaire sur la « Bio- logique du couple ».
  • Le 27 novembre, c’est le Dr Alain Scohy qui montera depuis son exil espagnol pour venir animer une conférence sur « La Médecine du III ème millénaire ».
  • Et du 5 au 8 décembre, c’est le Dr Jean-Claude Fajeau, venu de Suisse,  qui donnera une formation sur « Le chemin de guérison », premier atelier d’un cycle de 4 x 4 jours.  

Aurons-nous assez d’inscrits pour que ces trois propositions se concrétisent ? Pour la conférence d’Alain Scohy , je ne me fais pas de souci car les réservations vont bon train. En revanche, pour le séminaire de Laurent Daillie et la formation de Jean-Claude Fajeau,  il nous manque encore quelques participants pour éviter tout risque d’annulation.  Intéressé(e) ?  Cliquez sur les noms des trois intervenants pour avoir les précisions et les détails pratiques. Et si vous désirez participer,  n’attendez-plus pour vous inscrire en versant les arrhes demandées.

C’est avec grand plaisir que je vous accueillerai(s) personnellement à ces trois événements qui, je l’espère, en annonceront d’autres. 

Yves Rasir

PS : j’ai reçu  de nombreuses réactions à ma lettre de la semaine dernière sur l’allaitement. La plupart des courriels allaient dans le même sens et me faisaient remarquer que beaucoup de femmes désirent allaiter longtemps mais en sont empêchées par la durée trop courte des congés de maternité et/ou d’allaitement, ainsi que par la sanction financière que subissent celles qui le(s) prolongent.  En comparaison avec les pays scandinaves, il vrai que la France et la Belgique sont des pays très arriérés. En Suède, par exemple, une jeune mère peut allaiter pendant plus d’un an sans perte de salaire ! Naguère, j’ai qualifié la situation qui prévaut ailleurs en Europe de « barbarie du biberon ». Et j’ai déjà maintes fois plaidé pour que le lait maternel devienne la norme alimentaire des nouveau-nés dans les sociétés qui se prétendent évoluées.  La semaine dernière, j’aurais dû rappeler combien une législation rétrograde est un frein puissant à l’allaitement. Et j’aurais dû souligner l’urgence d’y remédier afin que l’énorme bénéfice d’être nourri au sein de sa maman devienne enfin un véritable « droit de l’enfant ».

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disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 39 (novembre 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 39