Plus le mensonge est gros, plus il a de chances d’être pris pour la vérité. Après avoir remarquablement fonctionné pour le Sida, c’est pour l’épidémie Ebola que cet axiome de la propagande moderne semble reprendre du service. Ainsi, pas plus tard qu’hier, le CDC américain a fait savoir que le virus sévissant en Afrique de l’Ouest pourrait avoir infecté 1.200.000 personnes en janvier 2015. Le pronostic récent de l’OMS – 20.000 cas à redouter dans les mois à venir – a donc été pulvérisé et multiplié par 60 en l’espace de quelques jours. Coïncidence ? La prédiction US a été faite dans la foulée d’une communication du laboratoire GSK annonçant que ses chercheurs planchaient sur la mise au point d’un vaccin anti-Ebola. On voudrait créer artificiellement un marché pour cette nouvelle poule aux œufs d’or qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Car il y a urgence, voyez-vous. Il y a 30 ans, le truc a très bien marché pour le VIH. On nous a fait croire que ce rétrovirus allait ravager l’Afrique et faire des dizaines de millions de victimes. Grâce à des tests non spécifiques qui réagissent positivement à d’autres maladies endémiques (malaria, tuberculose…) ou même à la malnutrition et à la… grossesse, on a ensuite réussi à nous faire gober qu’une multitude d’Africains avait succombé au Sida. Mais comme les scénarios pessimistes ne se sont pas vérifiés et que même les chiffres officiels ne peuvent plus masquer l’irréalité de l’épidémie, il était grand temps de trouver une nouvelle source de profits. Le virus Ebola passait par là, quelle aubaine ! Avec ce nouvel épouvantail, la mystification peut en effet recommencer : dans un premier temps, on nous brandit des prophéties apocalyptiques et, dans un deuxième temps, on va nous faire avaler qu’elles commencent à se réaliser en trafiquant les causes de décès. Il suffit de voir ce qui se passe actuellement : alors que les expatriés malades sont diagnostiqués « Ebola » après un test sanguin sophistiqué réalisé en Occident, les Libériens ou les Sierra-Léonais sont considérés comme infectés moyennant quelques symptômes grippaux : c’est ainsi qu’on nous fabrique une pseudo épidémie très lucrative pour les ONG médicales, les marchands d’équipements de protection et les fabricants de futurs « remèdes » vaccinaux ou médicamenteux. En fait, l’Afrique continue à souffrir de ses fléaux traditionnels (pauvreté, famines, manque d’hygiène) et des « vieilles » maladies qui accompagnent le dénuement.
Attention : je ne suis pas en train de dire qu’il n’y a pas un « problème » Ebola. C’est un virus bien identifié, dont l’émergence pose question et dont la présence chez l’être humain peut conduire à une issue mortelle. Mais outre le fait que sa transmission n’est guère plus élevée que celle du VIH (il faut être en contact direct avec le sang ou les sécrétions du malade) et outre le fait que les chances de guérison sont importantes grâce à des mesures simples (réhydratation, complémentation vitaminique), il crève les yeux que le germe est un marqueur, ou un cofacteur, mais qu’il n’est pas la cause première de la redoutable fièvre hémorragique. Si c’était le cas, on ne voit pas pourquoi les Occidentaux infectés en réchappent quasiment tous, ni pourquoi la mortalité est tellement variable dans la population d’Afrique de l’Ouest. Comme je l’ai déjà écrit, il faudrait prendre au sérieux cette « rumeur » guinéenne selon laquelle Ebola frappe les familles en grand désarroi financier. Et il faudrait incessamment prendre en considération les découvertes fondamentales du Dr Hamer sur le rôle des microbes dans le déroulement des pathologies. Moyennant quoi, je propose une toute autre stratégie de lutte contre ce soi-disant péril viral. A mon avis, il serait éliminé par 3 mesures relativement faciles à mettre en œuvre :
- Le déploiement de casques bleus
De toute évidence, le virus Ebola s’avère hautement pathogène dans les régions du globe où ont eu lieu des guerres civiles excessivement cruelles et des massacres interethniques abominables. Dans un article qui sera publié dans le Néosanté d’octobre, le Dr Olivier Soulier attire l’attention sur le fait que le transporteur sain du virus est une chauve-souris. Symboliquement, cet animal agit comme un fantôme nocturne qui réveille de grandes peurs inconscientes. Le médecin lillois rappelle aussi que le Libéria est un pays d’anciens esclaves affranchis aux Etats-Unis, puis ramenés en Afrique où ils se sont à leur tour conduits en esclavagistes avec les autochtones. Y envoyer des GI chargés de faire régner l’ordre, c’est le meilleur moyen de ranimer les conflits du passé ! Pour les apaiser, je propose plutôt le déploiement de casques bleus dont la mission serait de garantir la sécurité de tous et de mettre un terme aux atrocités. Avant même l’eau et la nourriture, les habitants des pays touchés par Ebola ont un besoin prioritaire de paix. Ce virus affecte des gens qui n’ont même pas une perspective raisonnable d’échapper à une mort violente !
Les témoignages sont clairs : s’ils sont réhydratés et complémentés en vitamines, les malades ont de grandes chances de se rétablir spontanément. Le problème, c’est qu’on les traite en pestiférés qu’il faut enfermer entre quatre murs gardés par des cosmonautes plastifiés, qui eux-mêmes manquent d’infrastructures sanitaires et de matériel médical ad-hoc. Il y a pourtant un moyen très simple de fournir rapidement une source d’eau structurée qui réhydrate et de micronutriments qui stimulent l’immunité : les fruits ! En Europe, on croule actuellement sous les pommes et les poires recalées à la frontière russe en raison de l’embargo. Je propose d’affréter une flotte navale ou aérienne qui transporterait dans la corne de l’Afrique tous ces fruits gorgés de vitamine C et autres antioxydants, et qui feraient merveille pour leurs vertus réhydratantes. Je gage qu’une pomme ou une poire par jour pendant quelques semaines éloignerait la nécessité du médecin pour les « proies » d’Ebola.
- Une réforme agraire radicale
La fièvre hémorragique est problématique dans la mesure où elle s’accompagne de sévères insuffisances hépatiques et/ou d’un écroulement de la fonction rénale. Pourquoi le foie et les reins ? Parce que ce sont précisément les organes qui « trinquent » lors de certaines menaces qui mettent en jeu la survie. Ainsi que l’a montré le Dr Hamer, le foie est particulièrement vulnérable à la « peur de manquer » et à celle de mourir de faim (cela éclaire au passage pourquoi les hépatites sont si répandues en Afrique et pourquoi le cancer du foie est plus répandu dans les pays pauvres que dans les pays riches, « anomalie » que la médecine classique est bien en peine d’expliquer). Les reins, c’est le site du corps où se somatisent les « conflits avec les liquides » et la frayeur d’un « écroulement de l’existence », écroulement qui peut être ressenti comme un anéantissement de ses ressources vitales. Qui niera que cette vision hamérienne colle parfaitement à la réalité en Afrique de l’Ouest ? Dans le journal Libération de samedi dernier, le Pr Jean Batou, qui enseigne l’histoire contemporaine à l’université de Lausanne, déclare exactement ceci : « Ebola est une maladie de la misère, dont la contagion a été dopée par l’effondrement des systèmes de santé. C’est aussi la maladie de la déforestation qui a multiplié les contacts entre la faune sauvage infectée et les communautés rurales, tandis que l’essor des grandes exploitations agricoles exportatrices ruinait les petits paysans ». Au lieu d’affecter des milliards de dollars à la lutte médicale, je propose donc d’utiliser cet argent pour financer une réforme agraire qui doperait la production vivrière et donnerait aussi accès à l’eau potable aux plus démunis. Plus largement, plaide le Dr Soulier dans son article à paraître, il faudrait sauver l’Afrique des griffes des multinationales qui pillent ses ressources minières et forestières. Mais dans l’immédiat, les « damnés de la terre » visités par le virus Ebola ont un pressant besoin de manger à leur faim et de boire de l’eau propre. Il faut successivement leur donner du poisson, leur (ré)apprendre à pécher et leur rendre les moyens d’acheter des filets, tâches complémentaires et cohérentes que beaucoup d’ONG non médicales accomplissent à l’écart des caméras.
Évidemment, je ne me fais pas d’illusions. Ces trois idées ont peu de chances d‘être accueillies et mises en œuvre par les autorités compétentes. Le simulacre de grande épidémie Ebola va pomper tout le fric disponible et les vraies causes de cette maladie curable et peu contagieuse nous seront encore longtemps cachées. Si j’ai formulé ces trois propositions naïves, c’est pour vous esquisser la portée révolutionnaire de la médecine nouvelle du Dr Hamer, qui est au coeur de nos efforts informatifs à travers la revue Néosanté. Bien que je les respecte, je dois bien constater que les autres journaux de santé naturelle ne nous suivent pas dans cette démarche, bloqués qu’ils sont dans une vision pasteurienne de la vie et une mécompréhension de l’écologie microbienne. Hier sur le Sida et aujourd’hui sur Ebola, ils font profil bas en se contentant de déplorer les exagérations et les impasses prévisibles du modèle allopathique. Ou bien ils se taisent et se rabattent sur leur fond de commerce, les bobos bénins et leurs solutions douces. De notre côté, nous appelons au renversement du paradigme dominant et à la prise de conscience de l’origine très majoritairement émotionnelle des maladies, des plus banales aux plus périlleuses. Avouez que la différence est de taille ! Et qu’elle justifie peut-être de revoir ses habitudes de lecture….
Yves Rasir
PS : Si vous pensez que l’enjeu en vaut la peine, continuez à vous mobiliser comme je vous le demandais le mois dernier : abonnez-vous au mensuel Néosanté si vous ne l’êtes pas encore, abonnez vos amis si vous l’êtes déjà (formule « Abokado »), ou bien envoyez-nous des adresses postales de futurs lecteurs potentiels (formule parrainage). Nous avons urgemment besoin de renouveler et d’élargir notre lectorat pour surmonter nos difficultés financières actuelles. Et si ce cap est franchi, mon foie et mes reins vous diront également merci….
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