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Néosanté hebdo
mercredi 16 avril 2014

Vaccin anti- HPV : Michèle Rivasi sauve l’honneur

portrait de Yves RasirHonte à moi : il y a trois semaines, j’ai tiré à boulets rouges sur les Verts en écrivant que  les écologistes politisés étaient généralement peu enclins à critiquer les vaccins, dont  ils vont même jusqu’à renforcer l’usage lorsque des responsabilités gouvernementales leur échoient en matière de santé.  En Belgique, par exemple, au début du siècle,  le calendrier vaccinal s’est alourdi sous la tutelle de plusieurs ministres du parti Ecolo.  Mais  il est injuste de mettre dans le même sac tous les élus se réclamant de l’écologie. Et notamment en France, où la députée européenne Michèle Rivasi s’est souvent distinguée par une activité rebelle aux intérêts de l’industrie vaccinaliste. En 2009, elle est montée aux barricades dans le dossier de la pseudo pandémie de grippe A/H1N1 assortie d’une gigantesque tentative de vaccination massive. L’année dernière, elle  a relayé le lancement d’alerte concernant la toxicité de l’aluminium vaccinal.  Et le 2 avril dernier, elle a organisé à Paris une grande conférence pour faire le point et taper du poing sur la table à propos du « scandale Gardasil».  Quelle journée fertile en informations !  Des scientifiques canadiens, Chris Shaw et Lucija Tomljenovic sont venus exposer leurs travaux  sur les dangers liés à l’adjuvant de ce vaccin anti-HPV. Une chercheuse suédoise, Vera Stejskal, y a  dévoilé les conclusions d’une étude toute aussi inquiétante menée  avec des confrères allemands et britanniques. On y a aussi présenté le remarquable travail de l’association SaneVax, aux Etats-Unis, qui recense les accidents post-vaccinaux, ainsi que celui des scientifiques  qui, en Allemagne exigent  une « réévaluation de la vaccination contre le HPV et la fin des informations trompeuses ». La philosophe Elena Pasca y a également pointé le rôle caché des grands labos dans la manipulation de l’opinion tandis que le pharmacien  Serge Rader a montré, analyse chiffrée à l’appui, que la politique vaccinale constituait littéralement un pillage des finances publiques. Last but not least, des associations de patients et des victimes sont venues témoigner  que le Gardasil  et le Cervarix avaient ruiné la santé de nombreuses jeunes filles de par  le monde.  En conclusion,  Michèle Rivasi a lancé un « appel à moratoire » sur la généralisation de la vaccination contre le papillomavirus, lequel appel est déjà soutenu par un millier  de médecins.

De Libération à Paris-Match, la presse française a  honnêtement  rendu compte de l’événement. Mais sans aller, bien sûr, jusqu’à « creuser le sujet » comme nous l’avons fait dans la revue Néosanté N°32.  Un mois avant l’initiative de la députée écologiste, nous avons en effet publié un dossier qui contenait déjà les principaux faits soulignés lors de la journée parisienne : 1) Le cancer du col de l’utérus ne représente que 0,7% de l’ensemble des décès par cancer : on a fabriqué un épouvantail pour nous vendre un vaccin au coût prohibitif  ; 2)  Si on admet que les virus sont la cause des lésions cervicales, le vaccin Gardasil ne concerne qu’une  petite fraction d’entre eux  : contrairement à ce que martèle la propagande étatique et industrielle, son action potentiellement préventive  n’atteindrait même pas les  20% ; 3) L’efficacité de ce vaccin n’est pas démontrée, sa durée d’immunité est incertaine, il n’existe pas d’étude à long terme sur ses effets délétères; 4) Les études d’innocuité ont été biaisées puisque le placebo contenait l’adjuvant alumnique, ce qui constitue une véritable fraude scientifique ; 5) Le vaccin anti-HPV fait l’objet de nombreuses alertes depuis son lancement, des pathologies graves lui sont imputées et il a probablement causé des centaines de décès ; 6) Pire que ça : le vaccin est soupçonné d’attiser le fléau qu’il est censé combattre puisque, chez les femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle, il pourrait augmenter le nombre de lésions précancéreuses sévères.  7)  La vaccination pourrait induire une modification dans l’équilibre des souches virales, soit en favorisant le développement de souches résistantes, soit en accroissant la virulence de souches aujourd’hui inoffensives. Sans oublier la mystérieuse multiplication des gonorrhées et des infections à chlamydias, qui semble liée à cette vaccination.

Bref, - et ce n’est là qu’un petit échantillon de l’argumentaire élaboré par Michèle Rivasi (*)  – on est bel et bien en présence d’un scandale sanitaire de grande ampleur. En prenant la décision, dans le cadre du Plan cancer, de renforcer encore la vaccination contre les papillomavirus, le Président François Hollande   a fait un choix que l’eurodéputée qualifie de « dangereux pour la population et de contraire à l’intérêt public ». Il faut dire que le locataire de l’Elysée est, comme tout le monde,  copieusement désinformé. Il y a quelques semaines, les médias ont encore largement fait état d’une étude australienne taxée de très favorable à la vaccination. Mais que dit  exactement cette étude ? Selon l’association Med’Ocean, qui l’a passée au crible, elle attribue effectivement une certaine efficacité au vaccin, mais sans que l’on puisse  savoir si le bénéfice est dû à la vaccination ou au dépistage par frottis qui a été conduit de façon concomitante.  Portant sur un million et demi de femmes,  l’étude indique que la vaccination aurait permis d’éviter 21 lésions du col chez les moins de 18 ans, mais  qu’elle aurait favorisé l’apparition de plus de 800 lésions précancéreuses chez les autres. Autrement dit, la recherche australienne met une évidence un risque vaccinal bien plus lourd que l’(éventuel) bénéfice ! Ces commentaires font partie d’un document transmis à la presse  par Michèle Rivasi et qui est intitulé « Le Gardasil en 10 questions-réponses ». Il s’agit  d’une version actualisée des déclarations faites par l’équipe médicale de Med’Océan lors du débat qui s’est tenu en 2011 à l’Assemblée Nationale française.  Véritable antidote à la propagande provaccinale,  ce texte  synthétise toutes les bonnes raisons, scientifiquement étayées,  de se méfier du vaccin anti-HPV.  Afin de participer à la diffusion de ce document édifiant, nous l’avons mis  en ligne sur notre site (www.neosante.eu) à la rubrique « Extrarticles ».  Toutes nos félicitations à Michèle Rivasi pour sa courageuse action europarlementaire !

Yves Rasir

(*) www.michele-rivasi.eu

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Le  numéro 33 (avril 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
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