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Néosanté hebdo
mercredi 02 avril 2014

Les leçons de santé de Maître Mon Chat (I)

portrait de Yves RasirVous ai-je déjà parlé de mon chat ?  Je ne crois pas.  C’est étrange, car c’est un  membre très important de ma famille.  Il est pour moi un modèle quotidien d’inspiration, un enseignant de sagesse personnel,  un professeur de vie dont les attitudes et les comportements me révèlent généreusement certains secrets de la nature. En l’observant, je peux notamment vérifier la validité de la médecine nouvelle (Dr Hamer) et  la justesse de la biologie totale des êtres vivants (Dr Sabbah).  Aucune approche thérapeutique écologique ne devrait se priver de l’éclairage éthologique ! Mon animal de compagnie me conforte chaque jour dans la conviction que la santé est avant tout une question de bien-être affectif  et que la maladie est une solution biologique de survie  à un choc  émotionnel.  Ne le dites pas aux chasseurs de sectes mais,  au fond,  ce cher minou est  à mes yeux un véritable gourou ! Cette semaine et la semaine prochaine, je partage avec vous quelques leçons apprises au contact de Maître Mon Chat.

1) Maître Mon Chat  suit son instinct

Le chat est un pur carnivore.  Dès son arrivée dans notre foyer,  nous avons donc offert au nôtre de suivre le régime adapté à son espèce : de la viande, du poisson, des œufs occasionnellement,  bref rien d’autre que les protéines  animales réclamées par ses gènes de félin.  Et ses réactions nous donnent bien raison !  En général, nous lui donnons à manger les bas morceaux de viande (cœur de poulet, gésiers de volaille, coeur de boeuf…) qu’on trouve  à très bon prix dans les rayons boucherie.  Les restes de poisson et de poulet font également partie de son ordinaire. Si l’on en juge par ses ronronnements, ce régime lui convient parfaitement. Le lait ? Il n’en a jamais reçu et il s’en passe très bien. En tout cas, il ne va jamais lécher les récipients qui en contiennent. Les boîtes ?  Il ne déteste pas mais il lui faut de la viande ou du poisson en gelée, pas des terrines ni des préparations en sauce.  Les croquettes ? Il a horreur !  Quand nous partons en vacances, la voisine vient le nourrir avec des boîtes et elle ajoute des croquettes parce qu’elle trouve que nous le rationnons. Or, Maître Mon Chat ne daigne jamais consommer ces « friandises » composées en bonne partie de céréales. Et lorsque nous revenons,  il dédaigne les boîtes et attend impatiemment sa ration de viande crue. Néanmoins, ce qu’il aime le plus, c’est de finir la carcasse du poulet rôti et de déguster les cartilages d’une raie cuite au court-bouillon.  Au contact de Maître Mon Chat, j’ai certes pris conscience que le crudivorisme instinctif était bien  une excellente façon de s’alimenter, mais que la transformation de la nourriture par la cuisson n’était pas non plus pour déplaire à nos gènes ancestraux.  Le meilleur compromis humain, c’est le régime paléolithique faisant une large part aux aliments originels,   privilégiant le cru mais ne boudant pas le cuit. Si le fait d’avoir volé le feu aux dieux était si dommageable, un être aussi instinctuel que mon chat ne se délecterait pas d’une nourriture soumise à la chaleur. Vive la crusine, mais sans intégrisme anticuisine !

2) Maître Mon Chat  respecte ses biorythmes

Mais pourquoi nourrir un chat ?  Dans la campagne où j’ai grandi,  les fermes étaient peuplées de matous que l’agriculteur ne nourrissait jamais.  C’était à eux de trouver leur pitance en chassant les souris et les campagnols.  Le chat domestiqué demeure un vrai chasseur qui pourrait parfaitement subvenir à ses besoins.  Pas de souris à se mettre sous la dent dans ma maison de ville, mais bien des pigeons et autres oiseaux se risquant dans le jardin.  Le matin,  j’y retrouve  parfois des plumes ensanglantées témoignant d’un âpre combat nocturne.  Car non content de réveiller régulièrement sa nature chasseresse, Maître Mon Chat respecte aussi son rythme de vie naturel : il est fait pour vivre la nuit et pour dormir le jour. Hormis en plein cœur de l’hiver, où ce pantouflard préfère son panier, il réclame en effet de sortir tous les soirs. Il trouve normal de vadrouiller du crépuscule à l’aurore et de rentrer à l’aube pour flemmarder toute la journée.  L’être humain, c’est l’inverse : il est clairement conçu pour vivre dans la clarté du jour et pour se reposer la nuit venue. De nombreux travaux ont montré que le sommeil était plus profitable après le passage du marchand de sable.  Quantité d’études scientifiques ont démontré que le travail de nuit et le  non-respect des rythmes circadiens portaient préjudice à la santé de l’Homme, notamment sur le plan de son immunité. Est-ce vraiment un hasard si les toxicomanes et les homosexuels, dont beaucoup vivent davantage la nuit que le jour, sont les premières victimes de l’immunodéficience ?  Quand je le regarde roupiller au soleil, je me dis que mon chat  est bien plus sage que les humains se prenant pour des oiseaux de nuit….

3) Maître Mon Chat  se guérit tout seul

Nourri essentiellement de viande crue, non vacciné bien sûr et tenu bien à l’écart des vétérinaires,  Maître Mon chat affiche une excellente santé. Malgré ses onze printemps qui, si j’en crois une légende que je n’ai jamais vérifiée, correspondent à un âge humain de 77 ans.  Ça ne veut pas dire qu’il n’est jamais malade.  Son existence est quand même parsemée de conflits,  chose que j’aborderai  dans le prochain paragraphe,  et son régime alimentaire n’est sans doute pas parfait. L’inconvénient de la viande bas de gamme, c’est qu’elle n’est pas bio et qu’elle est probablement chargée en antibiotiques et autres polluants. De temps à autre, notre compagnon à quatre pattes nous fait donc une solide indigestion.   Mais quelle démonstration d’autoguérison !  D’abord, il manifeste son envie de vomir par un miaulement très caractéristique.  Une fois dehors, son corps entier est agité de spasmes qui  lui permettent d’expulser rapidement la nourriture indigeste. Et quelques secondes plus tard, il déambule comme si rien ne s’était passé.  Souvent même, il retourne à son écuelle terminer le repas interrompu par cette péripétie.  Parfois, c’est un peu plus grave :  il nous fait des selles liquides dans l’évier  (oui, très curieusement,  ce chat recueilli en  refuge  à l’âge de 2 mois a toujours été propre au point d’utiliser l’évier de la cuisine pour déféquer en cas de besoin urgent) et il semble un peu souffrir. Que fait-il alors ? Rien du tout.  Il arrête de manger et il dort encore plus qu’avant. Dans la nature, c’est comme cela que ça se passe pour tous les animaux : quand ils sont malades, ils entament un jeûne et ils se reposent.  Dans la très grande majorité des cas,  ils se guérissent ainsi tout seuls de leurs maux et blessures.  Maître Mon Chat n’a pas besoin de médecin ni de médication pour retrouver le chemin de la pleine santé. La naturopathie,  il en connaît toute la puissance curative ! 

4) Maître Mon Chat  exprime ses « mal-a-dit »

Outre ses petits problèmes digestifs passagers,  notre ami animal souffre parfois d’un mal plus sérieux qui le laisse abattu et qui se manifeste spectaculairement au niveau de son pelage : d’habitude bien noir et brillant, son poil devient alors gris et terne.  La première fois, on s’est un  peu inquiété. On est même allé voir un véto qui a diagnostiqué une grippe.  Mais la deuxième fois, on avait déjà compris :   c’est à notre retour de vacances que les symptômes apparaissaient !   Si vous lisez couramment la revue Néosanté, nous n’êtes pas sans connaître ce que le Dr Hamer et le Dr sabbah ont bien mis en évidence : toute maladie se déroule en deux phases, l’une dite  de « conflit actif »,  et l’autre  dite « de réparation » si le choc psycho-émotionnel qui en est la cause est résolu.  C’est le plus souvent  en entrant dans cette seconde phase que la maladie se signale par des symptômes inconfortables (fatigue, douleur, inflammation, infection…).  Avec mon chat,  le scénario était limpide.  Pour lui, notre départ  est synonyme de choc émotionnel.  Il aime bien la voisine, mais notre affection lui est précieuse et notre absence lui procure un  grand stress puisqu’il ne saisit pas le caractère provisoire des vacances. Et en plus, il passe brutalement de ses mets préférés à une nourriture de transition peu ragoûtante.  C’est dire si la rupture est douloureuse ! A notre retour, il bascule automatiquement en guérison et en déclenche les signes, comme des ennuis respiratoires (réparation d’un conflit de territoire envahi) ou une  affection de la peau (réparation d’un conflit de séparation).  Chez l’homme, comme l’a déjà écrit Jean-Jacques Crèvecoeur dans sa rubrique mensuelle, c’est souvent le début des vacances qui va de pair avec l’apparition d’une pathologie : pour beaucoup de gens,  il suffit en effet  d’entamer les congés pour se retrouver alités !  Et c’est bien normal à la lueur de la loi biphasique des maladies :  après une année de stress professionnel,  l’individu en villégiature  entre en vagotonie et  se guérit spontanément  des conflits accumulés.  Grâce à Maître Mon Chat, cette loi biologique de la nature me semble désormais très claire : sauf exception, on exprime la « mal-a-dit » lorsqu’on est déjà guéri. Il est bien logique que notre chère Hedwige  – c’est en effet le nom de notre déesse à poil long – manifeste ses troubles de santé en retrouvant les siens, leurs caresses et leur  frigo !  Non sans une pointe de jalousie, je précise cependant que notre chatte somatise de moins en moins nos retours de vacances : je voudrais croire qu’elle en a pigé la caractère éphémère,  mais je pense plutôt que les liens affectifs avec la voisine se sont renforcés.  « Vous vous en allez ? M’en fiche,  y’a quand même quelqu’un qui m’aime et qui prend soi de moi ».  Dans sa grande sagesse pédagogique, Maître Mon Chat m’enseigne aussi la modestie…

A la semaine prochaine pour quatre autre leçons « félisophiques »…

Yves Rasir

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Le  numéro 33 (avril 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
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