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Néosanté hebdo
mercredi 05 février2014

L’automassage du ventre

portrait de Yves Rasir« L’automassage ,c’est pas que pour le confort. » C’est sous ce très bon titre qu’Emmanuel Duquoc  inaugure ce mois-ci sa prise en mains de la rubrique Naturo Pratique, incluse dans le « Cahier Ressources » de notre revue mensuelle Néosanté. Je suis ravi d’accueillir Emmanuel dans notre équipe de collaborateurs car je pense que c’est vraiment « the right man a the right place ».  Coach en cohérence cardiaque, écrivain et journaliste de talent, ce jeune  père de famille français est  un « fan » de médecine naturelle comme je les aime. Il ne va pas essayer de vous vendre des  flopées de remèdes miracles ni des compléments alimentaires à la louche. Il ne va pas non plus vous inciter à « consommer » toutes sortes de thérapies alternatives et de médecine douces qui, si elles sont à la mode, n’offrent guère de garanties d’efficacité. Non, dans l’esprit de la naturopathie hippocratique qui est le nôtre, il va plutôt explorer les méthodes et les pratiques naturelles qui sont à la fois simples, peu onéreuses et éprouvées, c’est-à-dire validées par la science ou par un usage traditionnel séculaire. Il va  surtout vous parler de techniques et d’approches qu’il aura lui-même  expérimentées et adoptées dans sa vie quotidienne pour en vérifier les bénéfices holistiques. Car ce que j’apprécie particulièrement  chez lui, c’est son regard global sur le mieux-être et la santé. Passionné par les liens entre l’alimentation, les émotions et la santé, il a écrit de nombreux guides culinaires et est l’auteur des livres « Les 3 émotions qui guérissent » et « 52 semaines pour vivre bien sans médecin », aux éditions Thierry Souccar.  Son intérêt conjoint pour la nutrition (alimentation vivante et régime paléo) , la santé au naturel et le bien-être émotionnel ne pouvait que le conduire dans les pages de Néosanté !

Ainsi donc, pour ce premier rendez-vous, Emmanuel Duquoc nous vante les bienfaits de l’automassage, en nous présentant quatre techniques faciles à mettre en œuvre au quotidien : le massage du dos à l’aide de balles de tennis, le massage du corps à l’huile,  le massage du crâne et celui des pieds.  Ce n’est sûrement pas un oubli de sa part, il reviendra sans doute un jour sur le sujet, mais il ne parle pas dans cet article de l’incontournable automassage du ventre.  Personnellement, c’est  un rituel auquel je me livre quasiment tous les jours depuis une bonne  vingtaine d’années.  Vers mes 30 ans, en effet, j’ai souffert d’épouvantables maux de dos déclenchés lors d’une partie de tennis au cours de laquelle je me suis bloqué pas moins de trois vertèbres lombaires. Comme je l’ai déjà raconté par ailleurs, c’est la chiropraxie qui m’a permis de soigner efficacement ces lombalgies devenues répétitives. Mais ce que je ne vous ai pas dit, c’est que mon chiropracteur de l’époque m’a enseigné quelques  « astuces » anti-lumbago, et notamment celle de se masser le ventre vigoureusement tous les matins.  Pourquoi ? Parce que le mal de dos, souvent, est en réalité la conséquence d’un dysfonctionnement abdominal. Si les intestins, par exemple, ne fonctionnent pas bien,  les muscles environnants seront tendus et cette tension va à son tour affecter la colonne vertébrale.  En se pétrissant le bas-ventre, on détend la zone intestinale mais on rend également un fier service aux vertèbres lombaires.  Idem au niveau du foie : essayez, pour  voir, de vous masser en « palper-rouler »  à hauteur de cet organe. Il y a des chances que cette manipulation de la peau vous arrache des cris de douleur.  Car, s’il est rarement douloureux lui-même, le foie manifeste  sa souffrance à travers les tissus qui l’entourent.  Vous pouvez faire la même chose du côté de la rate pour remarquer le même phénomène : en se massant à cet endroit,  il est fréquent de constater que cela fait très mal.  Mais en insistant, on dénoue la tension et on libère du même coup les crispations dans le dos.

En me filant ce conseil, mon chiropracteur m’avait même fait la confidence  qu’il s’offrait lui-même le luxe d’aller se faire masser le ventre régulièrement chez un kinésithérapeute.  On peut le faire soi-même, mais les mains expertes d’un kiné  sont évidemment  ce qu’il y a de mieux pour palper et rouler le derme en profondeur. Pour ma part, je suis resté autonome et je semble assez doué pour cet exercice quotidien : mes lumbagos, c’est du passé !  Chaque fois que je sens une petite raideur dans le bas du dos, je m’automasse le ventre et je retrouve comme par magie ma liberté de mouvement.  En agissant sur le recto, on soulage instantanément le verso !   À l’époque où mes lombaires me faisaient souffrir, j’ai également eu la chance de rencontrer l’ostéopathe Pierre Pallardy, qui a écrit « Et si ça venait du ventre ? ».  Lui aussi préconise de se masser l’abdomen, mais en n’hésitant pas à se malaxer les entrailles,  à  plonger les mains dans ses viscères comme un boulanger empoigne la pâte dans son pétrin.  Pour avoir maintes fois vérifié la différence « avant-après », je vous assure que c’est prodigieusement bienfaisant !  Mais ne me croyez pas sur parole.  Si  vous êtes sujet(te) aux maux de dos, prenez le pli de vous automasser le ventre et observez par-vous même l’impact positif de cette bonne habitude.  C’est un petit rien qui peut parfois changer la vie.

Yves Rasir

PS :  Certains lecteurs s’inquiètent de ma santé, suite à la commotion cérébrale que j’ai encourue fin novembre et que j’avais évoquée quelques jours plus tard dans NéoHebdo.  En fait, cet accident m’a valu des séquelles assez pénibles qui me font encore souffrir actuellement.  Je ne suis pas encore sorti de l’auberge, c’est une période très éprouvante pour moi, mais en même temps très riche en expériences et en enseignements. Lorsque j’en aurai tiré toutes les leçons et que ma guérison sera complète, je ne manquerai  pas de partager avec vous ce que cette « mal-a-dit » accidentelle m’aura appris. Merci à ceux et celles qui ont pris de mes nouvelles !

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Le  numéro 31 (février 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
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