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Néosanté hebdo
mercredi 11 décembre 2013

portrait de Yves Rasir « Si on vit plus longtemps, c’est quand même grâce à la médecine moderne ». Dans les discussions et les débats, c’est l’argument « tarte à la crème » qu’on m’oppose invariablement dès que je fais mine de contester la sacro-sainte religion pasteurienne. Au hit-parade des lieux communs et des idées reçues, cette ritournelle indétrônable occupe la première place depuis des lustres ! On peut la lire et l’entendre un peu partout, même sous la plume ou dans la bouche de personnes pourtant critiques envers l’ omnipotente allopathie. Selon cette rengaine, l’allongement de l’espérance de vie enregistrée depuis deux siècles  serait principalement imputable aux progrès médicaux.  C’est aux innovations et aux  grandes victoires  médicales que l’espèce humaine devrait l’augmentation de sa longévité. Rien n’est cependant plus faux !  Il n’y a absolument aucun rapport, ou alors un rapport infiniment mince, entre la durée de vie moyenne d’une population et les prétendues avancées thérapeutiques dont elle bénéficie.

S’ils peuvent retarder des échéances individuelles et sauver parfois des vies compromises, les « fantastiques progrès de la médecine » ne sont absolument pour rien, statistiquement parlant, dans l’allongement de la longévité.   Dans la revue Néosanté de décembre (numéro 29), j’ai voulu confronter la légende aux faits et montrer qu’il n’y a pas de lien de causalité entre l’évolution de la médicalisation et l’élévation de l’espérance de vie. Au contraire, il y a de bonnes raisons de penser que « l’art de guérir » avance généralement l’heure de mourir et retarde celle de vieillir en bonne santé. L’illusion du lien entre  médecine et longévité est entretenue par  la manipulation des chiffres et   l’occultation des vrais motifs pour lesquels l’âge de décès est en recul.  Savez-vous, par exemple,  que les données de l’espérance de vie sont complètement faussées parce qu’on calcule celle-ci à la naissance, en escamotant la chute de la mortalité infantile ? Et savez-vous que cette dernière n’est pas due à la médicalisation des accouchements, dont les conséquences désastreuses ont au contraire envoyé prématurément au cimetière une foule de femmes et de bébés victimes de la fièvre puerpérale ?  Dans mon dossier, je dénonce notamment le véritable « révisionnisme obstétrique » qui consiste à faire croire l’inverse. En fait, ni les vaccins, ni les antibiotiques, ni la médecine occidentale en général ne peuvent se prévaloir d’un rôle majeur dans la prolongation de notre séjour terrestre. D’ailleurs,  les courbes de l’espérance de vie n’épousent nullement celles des équipement médicaux, de la consommation de médicaments ou du nombre de médecins par habitant !  Dans la deuxième partie du dossier, je passe en revue les vraies raisons (alimentaires, hygiéniques, sociales, environnementales…) pour lesquelles les indicateurs de santé se sont améliorés au siècle dernier et pour lesquelles les terriens d’aujourd’hui vivent globalement (un peu) plus longtemps que leurs grands- parents. A lire pour ne plus se laisser raconter des sornettes !

Si donc, comme moi, vous en avez assez des clichés mensongers sur « les formidables avancées de la médecine » qui prolongent la vie, si vous en avez marre  d’entendre le même refrain radotant cette déformation de la réalité, je vous invite à lire mon article et à partager cette lettre hebdomadaire avec vos ami(e)s.  Car nous entrons dans la période des cadeaux, et j’ai décidé de conclure l’année 2013 en beauté en offrant à tous les lecteur de NeoSanté Hebdo la possibilité de s’abonner au mensuel Néosanté à des conditions très intéressantes. Je vous explique tout ça dans le petit encadré ci-dessous. Portez-vous bien et à mercredi prochain pour de nouvelles infos  vraiment « néo » sur la santé. 

Yves Rasir

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disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 29 (décembre 2013) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 28
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