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Néosanté hebdo
mercredi 25 septembre 2013

Toutes nos excuses

Suite à une défaillance technique chez le fournisseur du logiciel qui nous permet d’envoyer cette lettre hebdomadaire, nous avons malencontreusement perdu la liste des personnes désinscrites depuis sa création. Nous sommes donc contraints de faire un nouvel envoi global, au risque d’importuner ceux qui s’étaient déjà désabonnés et qui doivent recommencer la procédure s’ils veulent ne plus recevoir de mails de notre part. Nous leur présentons nos plus sincères excuses.

Lire et relire le Dr Girard 

portrait de Yves Rasir  En février dernier, je vous avais chaudement recommandé la lecture du nouveau livre du Dr Marc Girard, « La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne ». Mathématicien de formation, le Dr Girard s’est spécialisé en recherche clinique et en épidémiologie, avec un intérêt tout particulier pour les effets dommageables des traitements médicaux. Bien avant le scandale  du Médiator, cet expert en pharmacovigilance dénonçait déjà la prescription de nombreux médicaments dangereux.  Bien avant le scandale des pilules de 3e et 4e générations,  le collaborateur occasionnel de notre revue mensuelle soulignait déjà les risques insensés de la contraception orale. Et depuis très longtemps aussi,  ce médecin à contre-courant fustigeait la fuite en avant vaccinaliste, dont il a été le premier à pointer la folle accélération lors de la pseudo-pandémie de grippe porcine. Dans la médiathèque de Néosanté,  nous avons  bien sûr inclus les deux premiers ouvrages du Dr Girard, « Alertes grippales », et « Médicaments dangereux, à qui la faute ? ». Et dès sa sortie , nous avons bien évidemment accueilli « La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne ». Pour rappel, voici la présentation que j’ai faite il y 8 mois de ce livre, dont je disais que son contenu polémique et sa portée subversive  expliquaient certainement pourquoi son auteur n’avait pas trouvé d’éditeur en France et pourquoi il avait été obligé de le publier lui-même :

« Marc Girard y dénonce en effet  une médecine trouble et perverse qui, avec la complicité du féminisme, est occupée depuis des décennies à persécuter la femme, à la faire souffrir cruellement et à l’asservir aux obscures obsessions masculines !  Mathématicien de formation, le Dr Girard s’est spécialisé en recherche clinique et en épidémiologie, avec un intérêt tout particulier pour les effets dommageables des traitements médicaux. Mais il pratique également comme psychanalyste et c’est de ce double regard – scientifique et psychologique – qu’il a tiré la réflexion de ce livre politiquement incorrect. Regardez, nous dit-il, le parcours « normal » d’une femme occidentale : dès son adolescence, elle va être prise pour cible en raison de son sexe et soumise à une kyrielle  de maltraitances médicales tout au long de sa vie : des vaccins (papillomavirus, rubéole…) aux traitements hormonaux (contraception, ménopause…) en passant  par les aides à la procréation, le dépistage intensif (mammotest, frottis..) et la chirurgie mutilante ( hystérectomie..) . Sans oublier, évidemment, l’implacable oppression gynécologique qui se  traduit en auscultations impudiques, en accouchements douloureux dans des positions antinaturelles et en interventions périnatales violentes (contractions provoquées, césariennes, épisiotomie, etc )
Comment  en est-on arrivé là ? Et  comment les femmes peuvent-elles accepter d’être ainsi brutalisées ?  Passant la médicalisation du corps féminin au crible des données scientifiques (en se concentrant sur l’obstétrique, la contraception et la mammographie), Marc Girard montre que cette débauche d’activisme est aussi inutile que nuisible.  Puis, il s’interroge en freudien  sur les ressorts inconscients de cette obnubilation pour les présumées fragilités du féminin.  Travaux d’historiens à l’appui, il repère une continuité millénaire de répulsion médicale envers les femmes, dont les effets, écrit-il, vont brutalement s’aggraver à la fin du XVIème siècle quand la médecine va croiser une autre tradition férocement misogyne, celle du catholicisme. Du coup, c’est  à un préjugé  féministe majeur qu’il s’attaque frontalement  en posant la question qui fâche: en basant leur émancipation sur une médicalisation à outrance (la pilule, notamment) qui s’est constituée dans l’horreur de leur corps, les femmes ne se sont-elles pas contentées  de changer d’oppresseurs ?  Qu’on soit homme ou femme, il faut lire ce livre démystifiant  pour se forger un opinion  expurgée des récits enjoliveurs et débarrassée de cette idolâtrie ambiante envers la docte blouse blanche. »

Huit mois plus tard,  il se confirme que ce petit  bouquin  de 135 pages est un énorme pavé dans la mare et un brûlot qui fait peur. Non seulement Marc Girard a dû l’éditer à compte d’auteur, mais il a été complètement boycotté par les médias.  Pas  une seule radio ou télé n’en a parlé,  pas un seul quotidien ou magazine vendu en kiosque ne l’a recensé, et même les journaux  de santé « alternatifs »  l’ont superbement ignoré. Rétrospectivement, on peut dire que Néosanté a été le seul organe de presse à percevoir l’importance de cette œuvre et à deviner son impact. Car malgré le blackout médiatique, cette démystification de la médicalisation outrancière du corps féminin a facilement trouvé son public. Non seulement elle est parvenue à se vendre en dehors des circuits commerciaux habituels, mais son premier tirage est déjà épuisé ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les échos sont positifs.  Sur son blog, le Dr Girard a publié un échantillon des réactions reçues, dont je vous invite à prendre connaissance (http://www.rolandsimion.org/spip.php?article291), car elles témoignent que nous étions vraiment dans le bon en faisant la publicité de cet ouvrage.  Pour ma part, j’en ai pêché quelques unes au hasard,  qui donnent cependant une idée de la tonalité d’ensemble :

« J’en suis déjà à la conclusion. J’ai dévoré le livre hier et l’état des lieux de la gynécologie me semble encore plus terrifiant que je ne l’imaginais avant de vous découvrir sur C dans l’air il y a à peu près un an de cela. Je reconnais toutes mes souffrances dans ce livre : césarienne après 3 jours de traitements divers et variés, de perfusion et de jambes écartées devant X étudiants en médecine, pilule pendant 10 ans, stérilet pendant 8 ans, périphlébite et maintenant peut-être cancer du sein ?? (…) »

« Permets-moi de te dire que je suis émerveillée par ce ton juste, ce ressenti exceptionnel, cette honnêteté médicale et ce respect vis à vis des femmes qui, en soi, ne choisissent pas vraiment... elles suivent... »

« Lisez toutes le livre de Marc Girard La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne, livre d’actualité écrit par un spécialiste des médicaments. Ce livre nous concerne toutes, superbement écrit, avec un respect profond pour la femme, il y parle de la pilule, hormones, épisiotomie, etc. (…) Un livre fait pour tout âge et à relire de temps en temps pour ne pas oublier les erreurs à ne pas commettre. »

« Je vous suis très reconnaissante de votre position publique qui très certainement aide à la réflexion et nous sort de la soupe médiatique servie à larges louchées par des médias qui ont perdu le sens critique ou cherchent à faire plaisir à tout le monde et surtout à ne rien bousculer. »

« Quant à votre formidable Ouvrage : combien j’aurais voulu lire un tel Ouvrage (un accouchement réussi !) il y a 40 ans, alors que je débutais ma vie de fille, de jeune fille, de femme... Mais il n’est jamais trop tard ; pour moi, c’est comme une seconde naissance, comme une seconde vie de femme ! (…) La finesse et la pertinence de votre analyse, est remarquable. Elle va droit au coeur. (…) Ce qui me séduit le plus, ce n’est pas tant le beau mot que le mot juste, celui qui sait faire renaître l’image, l’émotion, simplement parce qu’il est à sa place, fidèle, vécu et habité. Je suis très séduite par votre manière d’aborder ce sujet, et il va bien plus loin que de la simple information. C’est une remise en question de toute une vie, depuis la naissance jusqu’à la mort ! Très sincèrement, je n’ai pas encore achevé la lecture de votre ouvrage, et je suis déjà née une seconde fois ! Bravo à un homme d’avoir osé écrire ces très courageux Mots, et d’avoir osé redonner à la femme ses Lettres de Noblesse. Bravo d’avoir replacé les choses dans leur juste contexte. Vous avez une remarquable manière de nager à contre-courant, dans l’océan de l’égocentrisme ambiant. "Le succès sera le nôtre". Je ferai tout pour y contribuer (…). Un tel Livre ne peut connaître un échec, ce n’est pas possible. Peut-être, parfois, un succès différé, mais pas un échec. Il est trop bon !! »

Dans son dernier message, le Dr Girard nous informait donc que tous les livres imprimés avaient été écoulés. Mais il annonçait aussi  la parution de la seconde édition ! A quelques corrections près, le texte demeure quasiment inchangé par rapport à la première. Ce qui a été modifié, c’est essentiellement la forme avec un changement de couverture, de typographie et de présentation graphique. Bien que le choix d’une police plus lisible se solde par une augmentation du nombre de pages, l’ouvrage reste vendu au prix démocratique de 15 €. Il sera bien sûr sous peu dans le catalogue de notre médiathèque et disponible dans la boutique de notre site. Mais si vous voulez faire une bonne affaire, sachez qu’il nous reste encore des exemplaires de la première édition et que nous avons décidé de les « solder » au prix de 10 € (*), histoire de pouvoir diffuser rapidement la version reliftée. Pour profiter de l’aubaine, cliquez ici et entrez dans la boutique correspondant à votre pays. Dans les catégories de produits, vous trouverez également les différentes formules d’abonnement à notre revue mensuelle.  Nous aussi, à l’image du Dr Girard,  nous avons choisi d’informer sans faire de concession, sans ressources publicitaires ni soutien financier d’aucune sorte, en misant sur la seule force de notre lectorat…

Yves Rasir

 

(*) offre limitée au stock disponible

 

disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 26 (septembre 2013) de  Néosanté,   revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 26
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