ne plus recevoir d'emails de Néosanté -- recevoir les e-mails de Néosanté
si ce message n'apparait pas correctement, cliquez ici
pour répondre à cet email veuillez utiliser cette adresse : info@neosante.eu
Néosanté hebdo
mercredi 19 juin 2013

Pitié pour les microbes !

portrait de Yves Rasir

  « Claude Bernard avait raison : le microbe n’est rien, le terrain est tout. ». Selon la légende, c’est ainsi que Pasteur aurait confessé son erreur peu avant de mourir.  Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que cet aveu est passé à la trappe de l’histoire !  Par les vaccinations d’abord, à l’aide des antibiotiques  et des antiviraux ensuite, la médecine moderne  s’est au contraire bâtie sur  l’idée que le microbe était l’ennemi à abattre.  La théorie du germe a accouché  d’une déclaration de guerre envers un microcosme progressivement accusé de tous les maux.  Car aujourd’hui,  quelle maladie échappe encore à la logique belliqueuse ?  Il ne se passe pas un mois sans qu’on n’annonce avoir identifié un nouveau coupable à combattre.  Plusieurs types de cancer sont ainsi attribués à des virus oncogènes et des affections aussi diverses que les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson…), la dépression ou l’autisme  sont désormais soupçonnées d’être origine infectieuse. Et même le mal de dos ! Selon une récente étude danoise, 40% des maux de dos seraient en effet  d’origine bactérienne ! Après le gène, qui déçoit dans le rôle de bouc émissaire, ce sont  à présent les bactéries et les virus qui font office de fautifs à tout faire.  Même si la biorésistance microbienne le voue inéluctablement à l’échec, le  paradigme pasteurien a encore de beaux jours devant lui.

D’autant qu’un phénomène étrange est en train de se produire : alors que les thérapies naturelles ont le vent en poupe,  leurs plus vibrants défenseurs retournent leur veste et se rangent sous l’oriflamme de Saint Louis Pasteur. Non sans incohérence, d’ardents militants des médecines parallèles sont en effet occupés à adopter le discours militaire de l’allopathie classique : sus à l’ennemi  microscopique ! J’en veux pour preuve l’incroyable campagne déclenchée par  des associations et des journaux alternatifs à propos des « infections froides » et de la maladie de Lyme. Au début,  j’ai cru à la vaguelette. Mais je constate que c’est une lame de fond. A coup de mégapétitions et de mailings massifs, la croyance est désormais bien diffusée que la borréliose est un fléau mondial et que des tas de maladies ont pour facteur causal un satané microbe. Avec le très prisé Luc Montagnier en guise d’égérie,  ces néo-pasteuriens nous refilent le mythe que le salut  de notre santé viendra de la lutte antibactérienne et antivirale.  D’autres, avant eux, avaient déjà agité  le spectre fongique (« le cancer est un champignon ») ou amibien (« tous nos malheurs viennent de nos bouches bourrées d’amibes »).  Certes,   ces pourfendeurs de la vie infime demeurent timidement fidèles à l’esprit naturopathique en prônant aussi  le soin du terrain et  le recours aux méthodes douces (plantes, huiles essentielles, compléments alimentaires…).  Mais tant dans le raisonnement (il faut tuer l’agresseur) que dans la stratégie (à grand renfort de produits biocides si nécessaire), ils désertent complètement la médecine naturelle.   Hippocrate et Hahnemann doivent en être ébahis ! 

Dans ce contexte consternant où l’idéologie antibiotique triomphe, il me tient à cœur de rappeler la singularité de Néosanté, dont la ligne éditoriale s’inspire principalement de la médecine nouvelle du Dr Hamer. Celle-ci a  établi que les microbes composent un système « ontogénétique » , c’est-à-dire qu’ils  se multiplient et agissent sur ordre du cerveau,  qu’ils interviennent  après le déclenchement de la maladie  - ils n’en sont donc pas la cause - et qu’ils sont bien davantage des alliés  que des adversaires (*).  Les mycobactéries préparent le terrain à la guérison,  les bactéries et les virus démontent les tumeurs ou  restaurent les tissus abîmés. C’est pourquoi il est dramatique de leur faire la guerre et de considérer le système immunitaire comme un appareil de défense contre des assaillants extérieurs.  La vie et la santé, ce n’est pas ça. Pitié pour les microbes !

Yves Rasir

(*)Pour comprendre ce changement de paradigme et le rôle exact des microbes à la lumière des travaux de Béchamp et Hamer,  je recommande toujours vivement la lecture du livre  « Pour en finir avec Pasteur », du Dr Eric Ancelet (disponible sur www.neosante.eu)

disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 24 (juin  2013) de  Néosanté,   revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 24
S'abonner à la version numérique
disponible sur le site de  Néosanté.
néosanté facebook