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Néosanté hebdo
mercredi 20 février 2013
Quand la médecine persécute les femmes 

portrait de Yves RasirOn savait  déjà  les médias de masse inféodés à la pensée unique et (auto)censurés quand il s’agit de parler santé. Il nous restait à apprendre que les éditeurs de livres passent également à côté de manuscrits remplis de vérités bonnes à dire, mais sans doute trop critiques envers l’idéologie médicale dominante. Car figurez-vous que le Dr Marc Girard, qui en avait pourtant reçu commande,   a du se résoudre à éconduire la maison d’édition française  censée  produire son nouvel opus  et qui lui réclamait des corrections  qualifiées par lui de « ridicules ».  Il est vrai que le collaborateur  récurrent de Néosanté s’est taillé une solide réputation de trublion et d’empêcheur  de nuire en rond. Ses deux ouvrages précédents sur la vaccination (« Alertes grippales ») et sur les médocs toxiques (« Médicaments dangereux : à qui la faute ?» ) étaient autant de petites bombes dynamitant le mythe d’une médecine officielle dévouée au bien commun, basée sur les preuves scientifiques et  indépendante des puissances d’argent. Il est vrai aussi que son troisième ouvrage , édité donc à compte d’auteur, arbore un titre (« La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne ») qui annonce clairement  son contenu polémique et sa couleur subversive.

Et c’est vrai que le propos de ce bouquin a de quoi secouer le système: Marc Girard y dénonce en effet  une médecine trouble et perverse qui, avec la complicité du féminisme, est occupée depuis des décennies à persécuter la femme, à la faire souffrir cruellement et à l’asservir aux obscures obsessions masculines !  Mathématicien de formation, le Dr Girard s’est spécialisé en recherche clinique et en épidémiologie, avec un intérêt tout particulier pour les effets dommageables des traitements médicaux. Mais il pratique également comme psychanalyste et c’est de ce double regard – scientifique et psychologique – qu’il a tiré la réflexion de ce livre politiquement incorrect. Regardez, nous dit-il, le parcours « normal » d’une femme occidentale : dès son adolescence, elle va être prise pour cible en raison de son sexe et soumise à une kyrielle  de maltraitances médicales tout au long de sa vie : des vaccins (papillomavirus, rubéole…) aux traitements hormonaux (contraception, ménopause…) en passant  par les aides à la procréation, le dépistage intensif (mammotest, frottis..) et la chirurgie mutilante ( hystérectomie..) . Sans oublier, évidemment, l’implacable oppression gynécologique qui se  traduit en auscultations impudiques, en accouchements douloureux dans des positions antinaturelles et en interventions périnatales violentes (contractions provoquées, césariennes, épisiotomie, etc )

Comment  en est-on arrivé là ? Et  comment les femmes peuvent-elles accepter d’être ainsi brutalisées ?  Passant la médicalisation du corps féminin au crible des données scientifiques (en se concentrant sur l’obstétrique, la contraception et la mammographie), Marc Girard montre que cette débauche d’activisme est aussi inutile que nuisible.  Puis, il s’interroge en freudien  sur les ressorts inconscients de cette obnubilation pour les présumées fragilités du féminin.  Travaux d’historiens à l’appui, il repère une continuité millénaire de répulsion médicale envers les femmes, dont les effets, écrit-il, vont brutalement s’aggraver à la fin du XVIème siècle quand la médecine va croiser une autre tradition férocement misogyne, celle du catholicisme. Du coup, c’est  à un préjugé  féministe majeur qu’il s’attaque frontalement  en posant la question qui fâche: en basant leur émancipation sur une médicalisation à outrance (la pilule, notamment) qui s’est constituée dans l’horreur de leur corps, les femmes ne se sont-elles pas contentées  de changer d’oppresseurs ?  Qu’on soit homme ou femme, il faut lire ce livre démystifiant  pour se forger un opinion  expurgée des récits enjoliveurs et débarrassée de cette idolâtrie ambiante envers la docte blouse blanche. Néosanté est fier d’accueillir cette œuvre salutaire  dans les rayons de sa médiathèque  : 15 € seulement (+ frais de port) pour s’ouvrir les yeux !

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couverture du numéro 19
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