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Néosanté hebdo
mercredi 06 février 2013

L’heure de changer d’ère

Comme vous l’aurez probablement remarqué, la fin du monde n’a pas eu lieu le 21 décembre dernier. Ceux qui ont fait leurs choux gras du fameux calendrier maya se sont donc  joyeusement plantés.  Evidemment, comme tous les prophètes de malheur avant eux, ils avaient déjà préparé un alibi : l’apocalypse n’a pas eu lieu parce qu’on les a mal compris !  Ils n’auraient jamais annoncé un cataclysme sonnant le glas du globe, mais bien un cap crucial de son histoire. Non pas la fin du monde, mais la fin d’un monde et la pondaison d’un neuf.  La manœuvre est habile, car elle permet de faire oublier sa crédulité pour se raccrocher à une réalité qui, elle,  n’a rien d’une croyance, à savoir l’avènement de l’ère astrologique du verseau.

Celle-ci a t-elle commencé le 21 décembre ?  Rien n’est moins sûr.  Fin 2012, Il y  avait  bien un alignement assez rare de cinq  planètes, une  singulière conjonction Jupiter / lune noire et une dissonance des nœuds lunaires avec Pluton, mais rien de vraiment exceptionnel dans ce paysage astral.  En fait, la corporation des astrologues est loin d’être unanime sur la date exacte du changement d’ère.  Pour les uns, elle a déjà débuté depuis deux siècles, pour d’autres il ne faut pas l’attendre avant l’an 2160. Entre ces deux extrêmes, de nombreux « jours J » ont été avancés. Ce qui est certain,  c’est que l’aventure humaine se déroule en phases cycliques calquées sur le zodiaque et d’une durée approximative de deux millénaires. Il y a grosso modo 4 000 ans, on passait du gémeau au taureau, lequel a été détrôné par le bélier deux mille ans avant  la naissance du Christ. Qu’on le veuille ou non, celle-ci  a inauguré  l’ère du poisson puisque la religion chrétienne est clairement placée sous la symbolique de cet animal aquatique. Que l’on songe, par exemple, au rôle majeur des disciples pêcheurs, aux miracles de Jésus ou encore au signe de ralliement des premiers Chrétiens. Aujourd’hui encore,  les évêques catholiques portent un chapeau en tête de poisson et  les adeptes du renouveau charismatique arborent un logo pisciforme. Il faut vraiment être aveugle de naissance ou rationaliste obtus - ce qui revient au même -, pour ne pas voir que les vingt siècles passés ont été marqués par la constellation du poisson.

Il est non moins évident que les énergies du verseau  sont à l’œuvre depuis un certain temps. Pour s’en convaincre, il suffit d’examiner rapidement les influences attribuées à cette portion du ciel. Traditionnellement, ce signe d’air est celui de la connaissance qui éveille et qui libère.   L’eau du savoir versée par l’ange est  une promesse de transformation pour l’ensemble de  l’humanité car ce signe est aussi celui de l’universel, de la fraternité, de l’émancipation et de la sagesse.  La voie du Verseau est celle de forces innovatrices, voire révolutionnaires, et en tout cas fort peu conventionnelles . Dans l’histoire récente et dans l’actualité, il y a des myriades d’indices montrant que le verseur d’eau a déjà montré le bout de son amphore.  Le progrès fulgurant des sciences, la société de l’informa(tisa)tion, le besoin pressant de justice sociale et le désir croissant  d’évolution spirituelle  en sont, à mes yeux de natif du signe,  les plus manifestes. Le nouveau paradigme  psychosomatique qui prend forme en est un autre puisqu’il  bouleverse les connaissances médicales et nous invite à une vision globale de la santé. Oui, Il est bien l’heure de changer d’ère.

Yves Rasir

disponible sur www.neosante.eu :
le numéro 20 (mars 2013) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 19
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