L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ou quand le cerveau survient dans un petit vase

La maladie

L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est un accident neurologique localisé, de durée inférieure à 24 heures, causé par une lésion vasculaire cérébrale. Le risque augmente avec l’âge, 75 % des cas ayant lieu après 65 ans. Il en existe de deux types. Les AVC ischémiques sont les plus fréquents. On les appelle aussi infarctus cérébraux. Ils sont consécutifs à un caillot dans une artère ou un rétrécissement de l’artère favorisé par l’artériosclérose. Les AVC hémorragiques, plus rares, sont dus à un épanchement de sang dans le tissu cérébral, lequel est du à l’hypertension ou à une malformation cérébrale.
Un AVC provoque un déficit neurologique brutal pendant quelques secondes, minutes ou heures, ainsi que des symptômes divers d’une personne à l’autre qui dépendent de l’endroit du cerveau qui est touché et de l’étendue de l’AVC : hémiplégie, paralysie, troubles de sensibilité, troubles visuels, aphasie,… Après cette phase aiguë, c’est la phase de récupération, progressive et plus ou moins complète suivant les cas, avec l’aide de la rééducation.

L’étymologie

Le mot accident vient du latin « accidere » = survenir. Le mot vasculaire vient du latin « vasculum » = petit vase, vaisseau. Le mot cérébral vient du latin « cerebrum » = cerveau. Selon l’étymologie, l’AVC arrive donc lorsque le cerveau survient dans un petit vase. Comme s’il voulait quitter le fleuve du clan familial de sang sur son petit vaisseau, mais celui-ci se retrouve bloqué dans un petit vase.

L’écoute du verbe

AV = Ave Maria = la salutation angélique, la prière que l’on adresse à la Sainte-Vierge. Recherchez dans la mémoire familiale ou dans l’enfance quelle prière a été adressée à la mère ou à la femme vierge et qui n’a pas reçu de réponse.
AVC = Ave Caesar, morituri te salutant = ceux qui vont mourir te saluent, formule que les gladiateurs romains prononçaient avant le combat en défilant devant l’empereur. Recherchez le programme de mort venant du père. Le père ne voulait pas de l’enfant, mais il n’a pas pu le tuer. La vie de l’enfant sera un long combat contre la mort, à la vie ou à la mort, il n’y a pas de troisième choix, pour vivre il faut lutter contre la mort tout le temps. Pour honorer son père et avoir sa place à ses yeux, il faut lutter tout le temps contre la mort.

Le sens biologique

Un AVC pouvant être associé à un anévrisme cérébral, nous renvoyons à l’article relatif à cette deuxième pathologie(*), qui dit que l’anévrisme est sensible au grand stress de dévalorisation impuissante de soi, par rapport à la filiation, dans une notion de devoir vivifier, fortifier, nourrir le clan et lorsqu’on doit lutter contre la pression du clan.
D’autres pistes propres à l’AVC sont reprises dans le dictionnaire d’Eduard Van Den Bogaert(**):
ressenti conflictuel de dévalorisation distale de ne pas pouvoir compter sur les solutions intellectuelles de mon clan aux problèmes que je n’arrive pas à percer ;
peur de ne pas arriver intellectuellement à percer dans la vie faute d’avoir percé le mystère ;
mémoire dramatique d’accidents de la circulation en ville, et particulièrement dans ou près de la capitale (caput = tête) ;
stress de ne pas pouvoir tenir tête intellectuellement ;
en cas d’AVC hémorragique, la maladie est la solution parfaite pour rompre avec le clan familial de sang dans l’espoir (vain, forcément vain) de trouver de l’aide à l’extérieur du clan ;
se regrouper pour exprimer sa pensée face aux autres, en opposition aux autres.

Comment vas-tu, Claude ?

Claude Sabbah ayant été victime, d’après ce que nous en savons, d’un AVC il y a maintenant plusieurs années, ce qui nous prive de son enseignement, nous voudrions avoir de ses nouvelles et nous espérons que sa revalidation est en bonne voie. Ce serait formidable aussi qu’il nous en parle, qu’il nous raconte, avec sa précision habituelle, d’où vient chez lui cette « mal a dit ».
En attendant, voici ce qu’il donnait auparavant comme pistes de décodage de l’AVC :
un énorme stress, qui confine à la vie ou à la mort, dans une tonalité de territorialité, de conflit de perte de territoire, dans une sous-tonalité de dévalorisation intellectuelle, d’avoir mal pensé, mal réfléchi, mal décidé, mal déduit, et une sous-sous-tonalité de problématique pour le clan, les membres du clan familial de sang ou assimilés ;
désir et peur de donner des ordres, de diriger son destin, son monde, son clan, son corps, son pays,…avec dévalorisation d’avoir mal pensé, d’avoir été surpris et de ne plus arriver à diriger, qui ronge de l’intérieur et fait perdre la tête.

Bernard Tihon

(*) in « Le Sens des Maux », Tome II, Néosanté Editions
(**) « Dictionnaire des codes biologiques des maladies », Editions Téligaté

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7 commentaires

  1. Bonjour, suite à votre section d’article « comment vas-tu Claude », je me demandais seulement si vous aviez eu de ses nouvelles et comment il va. Merci

  2. Je viens d avoir une hémorragie avc méningee..et j aimerais pouvoir témoigner sur le contexte psychologique de mon histoire qui n intéresse personne..vos commentaires me parlent…bien a vous . J habite Orléans mais je peux me déplacer pour témoigner…bien à vous et merci d avance

    • Bonjour !
      Je m’occupe de l’infolettre de l’ICBT (Institut canadien de Biologie totale – https://icbt.ca/) et je suis à la recherche de témoignages. Accepteriez-vous de me raconter ? Je vous garantis que votre histoire peut intéresser beaucoup de monde et qu’elle risque bien d’en éclairer plus d’un !
      Merci…
      Vous pouvez écrire directement à l’ICBT (info@icbt.ca). On ne manquera pas de me tenir au courant.

  3. Besoin de comprendre l’AVC … ma grand mère a fait un AVC très important il y a quelques mois depuis elle n’a plus du tout d’autonomie et la rééducation possible est très limitée.
    Je me questionne du coup sur le sens de cet événement.
    Quand ma grand mère parlais de sa vie elle évoquais les choses difficiles, le sacrifice pour sa famille, la dureté de la vie.
    A t elle trouvé un moyens d’inversé le sens de sa vie en devenant dépendante des autres pour enfin que l’on s’occupe d’elle?

    • J’aime beaucoup votre dernière phrase. Selon moi, même si elle simplifie sans doute beaucoup le parcours de votre grand-mère, elle dit tout !

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