Trois lézardes majeures

Mercredi dernier, je vous quittais sur une métaphore polaire : l’idéologie covidiste et ses fondements pasteuriens me font l’effet d’un iceberg miné par les fissures et prêt à s’écrouler d’un jour à l’autre. Vu que j’attends ce moment avec une joie anticipée et non-dissimulée, je vais évidemment continuer à répertorier les failles et contribuer à leur élargissement. Cette semaine, focus sur trois lézardes majeures du narratif pandémique et de ses fondations allopathiques concernant la propagation des virus.
 
 Les masques ne servent décidément à rien
 
Cette fois, on nous l’assure : le virus se transmet très peu par le toucher  et beaucoup plus par voie aérienne. Au début du Corona Circus, on nous a pourtant raconté l’inverse :  l’assaillant se tapissait  surtout sur nos mains (qu’il fallait éviter par « gestes-barrières ») et sur toutes les surfaces  (qu’il fallait donc  soigneusement désinfecter).  Aujourd’hui, il n’y a plus que le Pr Didier Raoult  qui privilégie cette voie de contamination par les tissus humains et les objets. La mode épidémiologique du printemps 2021 est revenue à celle du printemps 2020  et il existe, paraît-il,  un « consensus scientifique » pour désigner  l’air comme principal danger. Comme d’habitude, l’unanimité se résume bien sûr à quelques études, le plus souvent américaines,  et aux directives adoptées par les CDC américains. Depuis le 5 avril, ceux-ci ont décrété que le risque d’infection par le toucher est très faible et qu’il est généralement inférieur à 1 pour 10 000, ce qui signifie que chaque contact avec une surface contaminée a moins de 1 chance sur 10 000 de provoquer une infection. L’inquisition covidiste se retourne dès lors vers l’atmosphère,  avec ses grosses gouttelettes expectorées ou éternuées par les porteurs  du virus et avec les fameux aérosols, c’est-à-dire les fines particules en suspension dans l’air et qui peuvent persister longtemps dans un espace clos.  Tout dernièrement, des chercheurs ont d’ailleurs alerté que les toilettes publiques étaient autant de clusters en puissance car les chasses d’eau provoqueraient une dissémination explosive d’aérosols chargés en sars-cov-2. Oui, et alors ?   On  va aussi verrouiller les W-C, tant qu’on y est ? Ce que les artisans de la terreur virocratique oublient de dire, c’est que ce mode de contamination supposé n’a rien d’original : il en va de même pour la  simple grippe saisonnière. Cela fait en effet des lustres que les infectiologues ont « découvert » que les bons vieux Influenzae se propageaient aussi de cette manière. Cette étude pointue remonte à 2006 et cet article de vulgarisation date de 2018, ce n’est donc pas nouveau. Et ce qui n’est pas neuf non plus, c’est que les masques sont notoirement inopérants face aux aérosols.  Pour que les muselières protègent, il faudrait  qu’elles soient totalement hermétiques et portées avec des précautions drastiques,  ce qui n’est jamais le cas dans la réalité. Dans une récente infolettre, le Dr Dominique Dupagne  souligne par exemple que «  si l’on porte son masque 90% du temps dans une pièce contaminée, on n’est pas protégé à 90% mais à 0% ». Il avertit aussi que « respirer longtemps un air faiblement contaminé expose au même risque que respirer brièvement un air fortement contaminé ». Bref, à part les astronautes et les scaphandriers, on ne voit pas trop qui peut échapper aux aérosols. Dans la vraie vie, aucun masque ne pourra jamais faire écran aux virus et c’est d’ailleurs ce que les études démontrent invariablement dans le cas de la grippe covid : leur port  généralisé n’a nullement influencé la dynamique épidémique. À la longue liste des travaux démontrant leur inutilité, permettez-moi d’ajouter une étude scientifique sortie en janvier et dont les médias n’ont absolument pas parlé. Ça se comprend car le pneumologue israélien qui en est l’auteur est formel dans ses conclusions : « Les preuves scientifiques existantes remettent en question la sécurité et l’efficacité du port du masque facial comme intervention préventive contre le COVID-19. Les données suggèrent que les masques faciaux médicaux et non médicaux sont inefficaces pour bloquer la transmission interhumaine de maladies virales et infectieuses telles que le SRAS-CoV-2. » Vous pouvez lire ici une traduction de cette étude donnant le coup de grâce à la fumisterie du masque protecteur et, au-delà, à  la fable pasteurienne de l’infection aéroportée. Si les virus contenus dans les aérosols étaient en soi vecteurs de la maladie, la pseudo-pandémie aurait été réellement dévastatrice au lieu de se limiter à une banale saison grippale.
 
Les asymptomatiques courent les rues
 
Non contente de rétropédaler sur le mode de contamination, la science pédale dans la semoule quant au nombre de porteurs asymptomatiques. Depuis un an, la littérature médicale avance des chiffres extrêmement divergents qui vont de 17%   à 86 %, c’est dire si elle voit clair ! Perso, c’est le pourcentage le plus élevé qui me semble le plus conforme à la réalité. Il a été obtenu par des chercheurs britanniques qui ont travaillé sur les données officielles de l’Office for National Statistics Coronavirus  créé au Royaume-Uni et qui ont publié leur étude  dans le journal spécialisé Clinical Epidemiology.  Sur 36.061 personnes testées du 26 avril au 27 juin 2020, 115 (0,32%) présentaient une PCR positive. Et parmi ces 115 personnes positives, seuls 16 (13,9%) ont signalé des symptômes. Vous me direz  à juste titre que la technique d’analyse génétique ne vaut pas tripette et qu’elle  peut détecter n’importe quoi chez n’importe qui. Vous aurez raison mais il y a une manière plus fiable d’évaluer le nombre de porteurs sains, à savoir les tests sérologiques permettant de mesurer la présence d’anticorps dirigés contre le présumé agresseur. C’est la méthode privilégiée depuis le début par le Pr John  Ioannidis, qui – je vous le rappelle, est considéré par ses pairs comme le meilleur épidémiologiste du monde, avec près de 500 publications à son actif. Non seulement ce brillant scientifique  et son équipe de la prestigieuse Université de Stanford ont produit l’étude montrant que les confinements ne servaient à rien, mais ils ont récemment publié une autre étude fracassante révélant que la séroprévalence dans la population  dépassait très largement toutes les estimations préalables. Tenez-vous bien : les chercheurs ont calculé qu’entre 1,5 et 2 milliards de Terriens  avaient déjà hébergé le sars-cov-2 en février 2021  alors que les statistiques officielles, au jour d’aujourd’hui, font état de 143 millions de contaminations. Ipso facto, Ioannidis déduit que le taux de létalité de la grippe covid est encore bien plus bas que redouté et qu’il doit avoisiner les 0,15% . Il y a donc 99,85% de ses « victimes » qui survivent à la présence éphémère du terrifiant envahisseur viral ! Le moins qu’on puisse dire,  c’est que la relation causale entre la particule et  la  pathologie qu’elle est censée générer ne relève pas de l’évidence. Comme je l’avais pointé dès février 2020, la multitude de « covidés » asymptomatiques est une gigantesque faille dans le  paradigme pasteurien négligeant le terrain et attribuant le rôle principal à l’agent infectieux. À elle seule, cette lézarde géante devrait suffire à faire s’effondrer l’iceberg si les adeptes de Pasteur  ne colmataient pas désespérément  la brèche en dissimulant les études qui les dérangent. 
 
Le virus aime le boulot et le dodo, pas le métro
 
La semaine dernière, j’évoquais l’étude des chemins de fer allemands disculpant leur entreprise dans la propagation du coronavirus.  Elle est loin  d’être la seule et il  y a une flopée d’autres recherches ayant conclu à l’absence de risque dans les transports publics. Vous pouvez accéder à un échantillon en cliquant ici et ici . Il est donc acquis que voyager en commun dans des bus, rames ou wagons n’expose pas au danger de contracter la grippe covid. Il faut par conséquent arrêter de se moquer des autorités qui autorisent trains et métros et ferment bars et restos. Elles n’ont pas tort de prétexter un risque  de transmission  quasiment inexistant dans les transports. En revanche, de qui se moquent-elles quand elles arguent que le port du masque suffit à expliquer cette singularité ? Entassés comme ils le sont dans une promiscuité parfois totale,  les navetteurs sont exposés à un bouillon de culture théoriquement sans merci. Beaucoup restent lèvres closes mais il suffit de les emprunter pour constater que les trains ou les tramways résonnent également de conversations et, souvent, de grands éclats de rire. Pas mal de voyageurs ne répugnent pas non plus à  se restaurer ou se désaltérer. En principe, les contaminations dans le métro ne devraient pas être proches de zéro, cela défie la logique pasteurienne. Mais délaissons provisoirement ce mystère pour consulter  la dernière version de l’étude COMCOR, c’est-à-dire l’étude menée en France par l’Institut Pasteur  sur les « facteurs sociodémographiques, comportements et pratiques associés à l’infection par le sars-cov-2 ». Cette vaste enquête est vraiment très intéressante car elle décrit les lieux et les circonstances de contamination tels que rapportés par les personnes infectées.  Elle disculpe à son tour les transports en commun  –  à l’exception notable du co-voiturage –  et révèle que c’est au sein de la famille proche (42%) et de la famille élargie (21%) que se produit une grosse majorité des « transmissions ». Suivent le milieu professionnel (15%) et les relations d’amitié (11%) . En résumé, on peut dire que le virus couronné adore le dodo (notre domicile et celui de nos proches) et le boulot, mais pas le métro. Tant en milieu privé que professionnel, ce sont les repas qui sont le plus fréquemment rapportés comme circonstances de contamination.  Pourquoi à table et pas au salon ? Pourquoi à la maison et pas dans le tram ?  Pourquoi au travail et pas sur le chemin du travail ? Quand elle cherche à expliquer l’inexplicable, la science pasteurienne se rabat sur  un argument simpliste : plus on ouvre la bouche, plus on court le risque de refiler le virus. Et si on s’intéressait un peu aux mots que la sphère orale permet aussi de prononcer ? Et si l’on tenait compte du vécu émotionnel résultant de discussions potentiellement conflictuelles ? Ce que la médecine conventionnelle peine à expliquer, la médecine nouvelle  du Dr Hamer l’éclaire sans difficulté : les conflits de territoire et les orages relationnels sont les vraies causes des affections respiratoires.  Et comme ces événements se produisent le plus souvent en lieu clos – à domicile, en bagnole ou au boulot – les résultats de l’étude  COMCOR n’ont plus rien de mystérieux.  D’ailleurs, cette même étude confirme ce que les confineurs cinglés s’obstinent encore à cacher : « Les cours en amphithéâtre ou en salle pour la formation continue, le sport en extérieur, et la fréquentation des lieux de culte, des commerces et des salons de coiffure, n’ont pas été associés à un sur-risque d’infection ».  Rien de plus normal que la particule virale  soit discrète dans ces lieux-là puisqu’il y a très peu de chances qu’on s’y dispute et qu’on y encaisse des émotions négatives ! Dans les trains, on décompresse et on tape la carte en se marrant. Dans un resto ou un bistrot,  chez son coiffeur ou son esthéticienne, on prend  généralement du bon temps sans se prendre la tête. Mais dans une voiture partagée ou lors d’un repas de famille envenimé, on peut facilement « se choper » un mal-être intérieur qui sera quelques jours plus tard résolu par la visite ou la production endogène d’un micro-organisme réparateur  faussement qualifié de pathogène.  En trahissant l’incohérence du pasteurisme covidiste,  le virus à couronne va nous en débarrasser et nous pourrons enfin passer à la meilleure approche de santé qui soit : la  compréhension psychobiologique des maladies.

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