Technique d’intégration neuro-structurelle (NST)

Je suis entièrement d’accord avec Edison, travaillant moi-même pleinement dans le sens de son témoignage, y compris au regard de son avis sur la nutrition, les causes des maladies et leur
prévention, sans négliger l’importance de l’aspect physique.


Beaucoup plus tôt, il y a 2500 ans,
Hippocrate, le père grec de la
Médecine, a expérimenté des approches et des pratiques similaires à la forme proposée par Edison. Ses quatre piliers de la santé sont un rappel sérieux du
fait que le corps humain possède un mécanisme d’autorégulation, basé sur des besoins organiques. Ces piliers intègrent la structure, la nutrition, la connaissance des
causes de la maladie et la prévention.
Hippocrate a été le premier dans l’
Histoire à proposer l’idée que le corps est capable d’auto-restauration.
Hippocrate a fait valoir que le corps possède une intelligence innée à restaurer son équilibre si  les conditions idéales sont remplies.

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Hippocrate a été le premier dans l’Histoire à proposer l’idée que le corps est capable d’auto-restauration.

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L’autorégulation des mouvements du sacrum, de la colonne vertébrale et du crâne en particulier, peut se résoudre par des moyens innés et automatiques.

Cette capacité intégrée du système, sa qualité intrinsèque de mobilité (par opposition à la fragmentation des fonctionnalités) , la connectivité de la membrane durale, l’intégration musculaire au rythme du sacrum  et du crâne participent à la restauration d’un équilibre des endroits affectés.

On commence à découvrir que les idées de Edison et Hippocrate

possèdent une grande similitude dans leurs approches. Ces connections expriment qu’il existe un concept d’auto-régulation de l’organisme.

Ces bases très concrètes appellent à la vigilance des êtres humains quant à leurs besoins nutritionnels et aux perturbations de l’équilibre de l’organisme dans le sens où cela peut développer un symptôme ou une maladie.

La philosophie de l’intégration neuro-structurelle utilise les principes qui sous-tendent ces réflexions et rend la recherche moins abstraite.

Principe de base

La technique d’intégration neuro-structurelle est née des concepts originaux que l’Australien Ambroise Thomas Bowen (1916-1982) a mis au point.

La structure et l’application de la NST se base sur le principe fondamental suivant: le corps est  doté d’un mécanisme auto-régulateur dans sa structure  physique et chimique, la technique intervient pour amener ce dernier à fonctionner librement.

La NST est souvent appelée « l’ostéopathie des tissus mous »

ou le principe ostéopathique repose sur l’aspect neuromusculaire.

Une philosophie naturelle en accord avec les principes précédemment décrits.

Elle diffère, cependant, par leur application unique, de toutes les autres formes de traitement.

L’importance du muscle

La NST est appliquée au système neuro-musculaire, afin de déplacer les muscles, d’en modifier la tonicité pour agir sur les os et non l’inverse.

Comme pour la chiropractie, l’ostéopathie, ou la thérapie

crâniosacrée, les traitements sont basés sur l’intégration du sacrum, de la colonne vertébrale et de la base du crâne pour l’élimination de presque toutes les tensions douloureuses ou symptômes.

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Déplacer les muscles, en modifier la tonicité pour agir sur les os et non l’inverse.

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En d’autres termes, si le sacrum, la colonne vertébrale et le crâne sont équilibrés, les systèmes qui vont avec sont en mesure de voir leur équilibre et leur fonction rétablis.

Les fonctions viscérales et la santé
Les muscles bloqués peuvent affecter le fonctionnement des fonctions organiques ou métaboliques directement par le biais d’une stagnation de l’énergie en créant un obstacle au fonctionnement de l’arc réflexe spinal associé. (voir la figure 2a-b)
Au cours d’une séance de NST, tout d’abord, une séquence prédéterminée, agissant sur des fuseaux neuromusculaires spécifiques est appliquée.
Tom Bowen à découvert qu’une réintégration systématique des tensions musculo-squelettiques permettait une élimination rapide des blocages dans le corps.
Il a souligné à plusieurs reprises que les tensions musculaires des deux côtés doivent être équilibrées en corrélation avec la théorie cranio-sacrée.
Ce fut là un de ses premiers objectifs dans l’application de sa technique.
Cela signifie non seulement que les muscles des jambes doivent avoir la même tension bilatéralement, il en est de même pour les extenseurs du dos et les muscles du haut du corps.
Même les muscles plus profonds, comme ceux de l’arc hyoïdien par exemple, peuvent, s’ils ne sont pas ramenés à l’équilibre, par l’intermédiaire des articulations temporo-mandibulaires et des systèmes connexes créer des ravages sur l’ensemble du système stomatognathique. (voir la figure 3a-c).
Les muscles représentent environ 80% du poids du corps, ce sont eux qui consomment également le plus d’énergie dans le corps.
Les compensations neuromusculaires dans le système musculaire peuvent avoir des conséquences graves pour notre santé et, en fait
être à l’origine de la prédisposition aux maladies.
Un muscle consomme d’autant plus d’énergie qu’il est bloqué dans son action. En outre, nous devons encore envisager les conséquences d’une subluxation ainsi entretenue sur l’obstruction de la circulation sanguine qui va négliger l’irrigation des autres muscles.
A ce stade, il faut observer un autre lien important entre le muscle bloqué et les fonctions viscérales et  l’impact sur la santé. cf la stagnation de l’énergie et  l’entrave du fonctionnement de l’arc réflexe spinal (voir la figure 2a-b).

De l’expérience à la théorie
La réponse non conventionnelle de Bowen à des questions posées sur la méthode a souvent été
que des «explications ne sont pas nécessaires lorsque les gens en bonne santé».
Il a préféré donner des instructions de traitement au lieu d’expliquer ce qu’il se passait en travaillant très près du contexte (ressemblant ainsi à l’approche d’Hippocrate).
Néanmoins, beaucoup de thérapeutes à travers le monde a essayé de comprendre non seulement sa façon de travailler mais aussi les conséquences de son action.

Une des explications les plus courantes concernant la réussite du traitement repose sur le phénomène que tous les composants d’un arc réflexe spinal
(Organes Muscles, nerfs, glandes et peau) réagissent dans le même temps, peu importe lequel d’entre eux est stimulé.
Bowen a pris le modèle de l’arc réflexe spinal et, comme un compositeur, a harmonisé les notes individuelles de façon à créer un nouveau morceau de musique !

L’application
Au cours d’un traitement de NST, une séquence prédéterminée d’interventions sur le système neuro-musculaire au niveau de la région lombaire, thoracique et cervicale est  effectuée.
A partir de la ligne médiane ou du « centre » (le sacrum, la colonne vertébrale et le crâne) les signaux transitent vers l’extérieur.

Dans cette périphérie ils sont intégrés et génèrent un feedback en direction d’où ils ont été émis.
On ne soulignera jamais assez l’importance de l’équilibre de la région centrale avant le traitement  des autres régions du corps.
La base du travail ainsi créée, d’autres interventions, plus périphériques peuvent être conduites.
Dans une autre séquence, adaptée aux besoins du patient en fonction des symptômes spécifiques existants, tels que problèmes à l’épaule, à la cheville, etc… d’autres actions seront effectuées.
Cette stratégie de traitement finement réglée, en liaison avec l’équilibrage du noyau central a le taux de réussite le plus élevé.
Les symptômes peuvent alors être éliminés efficacement et de façon durable.

Résultats
Les résultats de la NST sont complexes et à long terme.
Le traitement entraîne une auto-restauration profonde dans le sens où elle est  multidimensionnelle.
De profonds changements, non seulement dans le système squelettique, mais dans le muscle, le système nerveux et le système endocrinien s’expriment.
80-85% des patients suivants une thérapie NST, habituellement deux à trois séances au rythme d’ une fois par semaine peuvent résoudre leurs symptômes, qu’il s’agisse d’un symptôme aiguë ou d’installation chronique.

Les maux de dos, douleurs à l’épaule, douleur dans les genoux, céphalées ou problèmes menstruels sont ainsi améliorés.
En utilisant la NST, parce-que le contexte dans lequel les changements d’auto-restauration s’opèrent est considéré, il n’y a pas d’objections ou de contre indications à l’application de cette méthode.
Il en résulte une réduction rapide, voire une élimination des symptômes, suivie d’une augmentation de l’énergie et d’une sensation de bien être. Une séance de NST peut durer de 5 à 45 minutes, selon l’individu et les symptômes présentés.

Jean-Jacques Demarteau, Enseignant NST

« Jean-Jacques DEMARTEAU est thérapeute, enseignant et chercheur depuis 15 ans en France, Suisse et Irlande. Initialement formé à la biologie cellulaire, il se spécialise en kinésiologie, psycho-généalogie, NST et homéopathie.

Aujourd’hui il associe ces différentes méthodes de façon originale, pour accéder aux contextes d’installation des symptômes de ses patients, pour leur proposer des solutions, en favorisant leur accession à la liberté de changer ou de guérir. L’enthousiasme et la générosité de son engagement font de ses cours et séminaires
d’intenses moments de partage. »
Infos : www.homeogenium.com

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