Sinusite, allergie oculaire & mycoses vaginales

Sophie est une amie (qui sait que j’ai une approche « spéciale » de la maladie puisque je recherche son sens) qui a déjà eu des résultats spectaculaires pour des migraines chroniques (guérie en une consultation). Un jour, elle me téléphone pour m’expliquer que, depuis son déménagement pour un village proche de son village d’enfance, des symptômes sont apparus. Elle me dit : « Chaque matin quand je me lève, j’ai les yeux qui coulent (allergie), j’ai une sinusite qui me fait souffrir et en plus, j’ai une mycose vaginale sanguinolente » Cela fait plus d’un mois que son médecin lui a disgnostiqué tout ça, mais les traitements restent inefficaces. Nous nous sommes alors retrouvés de façon informelle dans un parc pour discuter. Notre entretien commence par la recherche d’un éventuel conflit déclenchant : « Tes symptômes racontent une histoire et en décodant de façon basique, on pourrait dire que :
– les yeux qui pleurent le matin évoquent une séparation en relation avec la vision (allergie)
– ta sinusite te raconte une problématique autour de l’enfant (« Ça me pue au nez »donne «puer» en latin qui vaut dire « l’enfant)
– les mycoses vaginales sont en relation avec « la raconcoeur envers l’homme ».
Comme ces symptômes sont apparus depuis son déménagement, je lui demande ce qui la tracasse depuis son arrivée et qui peut être en relation avec une histoire de séparation impliquant la vue et où l’on en veut à un homme. Ce qui provoque immédiatement une réaction chez elle, c’est le mot « séparation ». Et elle raconte : « Depuis notre déménagement, mon mari passe chaque matin en voiture par le village de notre enfance, celui où nous nous sommes rencontrés quand j’avais 15 ans ». Après quelques mois de cette relation amoureuse qui comptait énomément pour moi, il m’a cependant quittée pour une autre fille du village. Ce fût terrible pour moi. Quelques semaines plus tard, il m’est revenu et nous avons fait notre vie ensemble. Mais aujourd’hui, tous les matins, j’ai peur qu’il la revoie et qu’il reparte avec elle ». Elle comprend alors son allergie aux yeux et je lui montre que sa peur est irrationnelle car 20 ans après, son mari aurait peu de chance de recon

naître sa rivale. Mais la petite rancœur envers son homme pour cette infidélité passée n’explique pas l’importance des symptômes de sa mycose vaginale et de sa sinusite. Je lui demande alors de me raconter ce qu’elle sait de l’histoire de ses parents dans les 18 mois qui ont précédé sa naissance (projet-sens). Elle me répond : « Tout ce que je sais, c’est que ma mère est partie de la maison alors qu’elle était enceinte de moi et que c’est sa belle-mère qui l’a ramenée dans le foyer familial». Afin de comprendre cette histoire, je lui demande alors pour quelle raison une femme enceinte s’enfuit-elle de sa maison : soit son mari la bat, soit il la trompe ! « Il ne l’a jamais battue, par contre il l’a trompée toute sa vie » La mère de Sophie en voulait terriblement à son mari de l’avoir trompée alors qu’elle était enceinte et pour éviter le scandale dans le village, la belle-mère a essuyé les pots cassés. Quand elle est dans le ventre de sa mère, le cerveau de Sophie enregistre tous les ressentis de celle-ci, et elle apprend inconsciemment ce que deviendront ses croyances : les hommes peuvent nous tromper n’importe quand, la sépararion est insupportable, ça ne se fait pas d’élever un enfant sans père . Et 35 ans plus tard, quand Sophie voit partir son mari tous les matins, c’est toute cette histoire qui revient inconsiemment à la surface. Son cerveau lui envoie les symptômes que sa mère aurait pû mettre en place 35 ans auparavant pour faire face à ce stress ingérable. Sophie nous montre donc que nous héritons bien du programme de nos parents. Tout cela est apparu évident pour Sophie (or, c’est l’évidence qui guérit, dit Gérard Athias). Elle a fait le lien avec son histoire présente (conflit déclenchant), son histoire passée (conflit programmant) et celle de ses parents (projet-sens). Elle a compris qu’elle n’avait pas de raison d’en vouloir à son mari et de craindre une séparation. Ce changement de regard a été salvateur.. Grâce à cette discussion dans un parc et à quelques prises de conscience, tous ses symptômes ont disparu rapidement les jours suivants et ne sont plus jamais revenus. Cela fait maintenant 3 ans.

Jean-Brice Thivent (France)

Partagez Néosanté !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire