Quatre vérités cachées sur Wuhan

Yves Rasir

Labo or not labo ? Origine artificielle ou naturelle ? Depuis une quinzaine de jours, la thèse du coco couronné échappé du laboratoire P4 de Wuhan a repris pied dans l’actualité. Ce n’est pas Donald Trump qui a réactivé cette piste du « virus chinois » mais bien l’administration de son cher ennemi Joë Biden ! Le 26 février, le ministère américain de l’énergie a en effet créé la surprise en déclarant que ses experts penchaient désormais pour la fuite accidentelle. Et deux jours plus tard, le directeur du FBI en a rajouté une couche en révélant que ses agents estimaient « depuis un certain temps déjà » que l’origine de la pandémie est « très probablement liée à un accident de laboratoire à Wuhan. » Les fins limiers US auraient donc coincé les apprentis sorciers chinois et leur chimère virale ? Que nenni : les officiels américains n’apportent aucun élément nouveau et ne fournissent aucune preuve de leurs allégations. Il n’y a même pas un Colin Powell quelconque qui est venu agiter une fiole suspecte devant les caméras, ce qui n’a pas empêché les médias étasuniens de relayer les déclarations tambour battant. Vendredi dernier, le Congrès des États-Unis a adopté une loi qui ordonne aux services de renseignement de déclassifier leurs informations sur cette question. C’est à l’unanimité que les Républicains et les Démocrates ont, dans un rare moment d’union nationale, promulgué ce texte exigeant la levée du secret. Si vous voulez mon avis, cela ressemble à une manœuvre préméditée visant à faire croire que les infos confidentielles sont solides et vérifiées. Et je prends les paris que ces révélations à venir tiendront davantage de la spéculation et de l’insinuation que de l’explication. Dans le cadre de la guerre hybride que l’Oncle Sam mène à la Chine, tout est bon pour salir les « faces de citron », comme disaient les GI en parlant des Vietnamiens. Au moment où l’Empire du Milieu fortifie ses relations avec la Russie et réussit l’exploit diplomatique de réconcilier l’Iran et l’Arabie Saoudite, on peut comprendre que l’Amérique panique et cherche à construire un narratif négatif mouillant les chercheurs de Wuhan dans le déclenchement de la crise sanitaire. Pour ma part, vous savez que j’accorde peu de crédit à la théorie du virus trafiqué de sorte à lui octroyer un « gain de fonction ». J’attends toujours des indices probants attestant que des scientifiques quelque part dans le monde seraient parvenus à rendre des virus plus transmissibles ou plus pathogènes. Cela me paraît hautement improbable puisque leur rôle causal dans l’apparition des pathologies n’a jamais été démontré en respectant les postulats de Koch. Difficile, si pas impossible, de rendre plus pathogène ce qui n’est pas pathogène au départ. Mais je ne reviens pas là-dessus aujourd’hui. Il me paraît plus intéressant de vous rappeler  – ou peut-être de vous apprendre – ce que les journaux et télés subsidiés n’ont toujours pas dit à propos de Wuhan, prétendu épicentre d’une pseudo-pandémie soi-disant infectieuse.

Une mégapole hyperpolluée

Pourquoi chercher la petite bête quand il y a déjà tout ce qu’il faut pour que survienne une flambée de troubles respiratoires ? Comme d’autres mégapoles chinoises ceinturées d’usines et en proie à un trafic automobile dantesque, Wuhan est affligée d’une pollution atmosphérique chronique et parfois aiguë en certaines circonstances climatiques. Avec ses 11 millions d’habitants, elle n’est pas la plus affectée par le smog mais les alertes à la mauvaise qualité de l’air y sont fréquentes et ne datent pas d’hier. Dans cet article de 2012, par exemple, on raconte que la cité s’est brusquement retrouvée plongée dans un épais nuage jaunâtre. Durant l’année 2019, comme le souligne cet autre article de CNN, c’est un projet d’incinérateur qui inquiétait les habitants de Wuhan. Ils ont manifesté durant l’été car ils craignaient que cette installation industrielle n’aggrave encore la pollution habituelle. Leurs appréhensions étaient fondées puisqu’aux printemps 2018 et 2019, l’impact sanitaire de cette atmosphère viciée s’était traduit en nombre inédit de grippes carabinées, comme le révèle une troisième source. Cet article d’un journal cambodgien est particulièrement instructif car il explique que les « pneumonies de Wuhan » ont émergé au moment même où les autorités enregistraient un taux de particules fines très élevé. La coïncidence temporelle se double d’une synchronie spatiale puisque les pneumopathies atypiques ont décuplé en janvier dans les zones les plus polluées. Le quartier le plus touché ? Je vous le donne en mille : celui du marché aux poissons, considéré comme le foyer primal de l’épidémie virale. En l’occurrence, c’est plutôt le poison chimique qu’il eût fallu envisager comme suspect principal…

Des « covidés » au retour des JO militaires

Pour être honnête, cette information n’a pas été occultée par les médias de grand chemin. Début mai 2020, journaux et télé « mainstream » ont relayé que de nombreux athlètes ayant participé fin octobre 2019 aux jeux olympiques militaires de Wuhan étaient tombés malades après leur retour. Dans cet article notamment, FranceInfo relate que la pentathlonienne Elodie Clouvel et son partenaire Valentin Belaud pensaient « sans équivoque » avoir contracté le coronavirus lors de leur séjour en Chine. En Belgique aussi, des sportifs de l’armée ont rapporté avoir souffert de symptômes similaires à ceux du covid en revenant des olympiades. Très vite cependant, les médias subsidiés ont « factchèqué » l’info et interrogé des spécialistes en infectiologie assurant que la toux et les difficultés respiratoires  ramenées de Wuhan « n’avaient rien à voir » avec la pandémie. Sur quelles bases ? Il faudrait reposer la question à ces brillants experts car il ressort au contraire des témoignages recueillis auprès des militaires que leur tableau clinique était très ressemblant à celui d’un covidé-type. Petit échantillon glané dans cet article de La Libre Belgique : « J’avais l’impression d’avoir une forte grippe, telle que je n’en  jamais ressenti. J’avais du mal à marcher. Mon médecin de l’époque m’a dit que j’avais fini par avoir une broncho-pneumonie ». Avec d’autres, ce récit corrobore l’hypothèse selon laquelle les JO militaires ont été le théâtre d’une première traînée de poudre épidémique. Est-ce qu’on l’a mise prestement sous le tapis parce les Chinois s’en sont saisie pour insinuer que le coco avait été importé suite à la fuite d’un labo américain ? Je n’en sais rien et je n’entre pas dans ce débat. Je veux juste attirer l’attention sur le fait qu’il ne faisait pas bon séjourner à Wuhan durant l’automne 2019, soit avant le départ « officiel » de la pandémie. Et souligner que c’est au retour au pays que les symptômes infectieux se sont déclarés chez les athlètes, ce qui est très (bio)logique si leur système respiratoire avait trinqué pendant les jeux.

Ce n’était pas le premier foyer

Les olympiades automnales de Wuhan ne sont pas le seul cheveu dans la soupe de la doxa médiatico-médicale. Tout porte à croire que la « pandémie » n’a pas débuté en janvier 2020 et que la sévérité des syndromes grippaux était déjà en hausse ailleurs dans le monde bien avant ça. En Lombardie,  des médecins ont rapporté que les pneumonies atypiques les mobilisaient déjà en octobre et novembre 2019. Et une étude italienne a confirmé que le virus sars-cov-2 était déjà à l’œuvre à Milan début décembre. Certes, cette affirmation repose sur le très dubitable test PCR effectué sur un échantillon prélevé par écouvillonnage nasopharyngé. Mais justement ! Puisque cette méthode de dépistage est à l’origine de l’hystérie plandémique, la moindre des probités journalistiques serait de cesser de pointer Wuhan comme l’étincelle qui a mis le feu et de reconnaître que « le virus circulait déjà » en d’autres endroits du globe. En Espagne, l’agent infectieux a été repéré dans des eaux usées prélevées pour analyse en mars 2019. En Italie et aux États-Unis, ce sont des tests sérologiques qui ont mis en évidence que le corona traînait déjà  là-bas des mois avant son entrée en scène chinoise. En France et au Brésil, les  premiers « cas confirmés » remontent à novembre. Je ne suis pas allé rechercher  les sources car je fais confiance à la généticienne Alexandra Henrion Caude. Elle a fait ce petit récapitulatif le 13 février lors de sa conférence à Luxembourg pour montrer que le « nouveau » virus est moins jeune qu’on ne le dit et qu’il rôdait probablement depuis plus d’un an sans faire des ravages justifiant l’alarmisme et les délirantes mesures adoptées. Non sans une certaine dose d’incohérence, AHC soutient néanmoins que la particule virale a été génétiquement modifiée pour la rendre plus contagieuse et elle honore feu Luc Montagnier qui prétendait de son côté qu’elle était super dangereuse puisqu’il y avait retrouvé une séquence du HIV. J’ai beaucoup de respect pour l’auteure du livre « Les apprentis sorciers », qui s’est engagée corps et âme dans la résistance et qui se démène pour dénoncer le danger des vaccins à ARN messager. Nous publions d’ailleurs son interview dans la revue Néosanté d’avril. J’ai cependant du mal à suivre ses raisonnements pasteuriens sur la genèse et le déroulement du désastre covidien. Finalement, il est maousse costaud le coco manipulé en labo ? Ou bien c’est un banal agent viral qui ne s’est pas fait remarquer durant toute une année ? J’ai  parfois l’impression qu’Alexandra ne sait pas elle-même sur quel pied danser. Si elle quittait la théorie du germe pour épouser celle du terrain et du contexte environnemental, il me semble que sa jugeote s’en porterait mieux. Wuhan n’étant pas le premier foyer, il est pourtant clair que le récit virocentré est erroné.

Le paradis infernal de la 5G

Les habitants de Wuhan sont soumis au rayonnement de la 5G : ça aussi, c’est une information que les médias ne vous ont pas vraiment cachée. Ils ont admis que la capitale de la province de Hubeï, « épicentre » de la pandémie, était bien couverte par la cinquième génération de transmission sans fil, comme des dizaines d’autres villes chinoises. Ils ont cependant dissimulé à quel point la cité moderniste était impliquée dans le développement de la 5G. Non seulement Wuhan est une « smart city » très avancée mais c’est en quelque sorte la capitale mondiale de cette nouvelle technologie, sa vitrine planétaire. Via cet article, vous apprendrez probablement que la mégapole accueille chaque année en novembre l’Industrial Internet Conférence et que l’exhibition de 2020 s’étalait déjà sur 5.900 mètres carrés (9.100 m2 en 2021). Difficile de nier que cette grande foire de la 5G a coïncidé avec les prémisses de la future pandémie. Et facile de concevoir que la ville a certainement « poussé les manettes à fond » pour que l’expo annuelle bénéficie d’un maximum d’ondes. Au point de rendre malades les Wuhanais ? À cet égard, la presse occidentale s’est tristement illustrée dans la désinformation : quand a été évoqué le lien possible entre covid et 5G, elle s’est empressée de démentir la « rumeur » et de la cataloguer de « fake news ». Or il ne manque pas d’arguments scientifiques pour craindre que la technologie de 5ème génération exerce de funestes effets biologiques sur les êtres humains, notamment sur leur système immunitaire. C’est ce que le mensuel Néosanté exposait dans son numéro 105 de novembre 2020. Mieux, ou plutôt pire : une étude publiée en octobre 2021 suggère « l’évidence d’une connexion » entre l’exposition aux radiations et le covid-19 !  Ce travail scientifique explique notamment que le rayonnement non-ionisant peut favoriser l’hypercoagulation, doper l’inflammation, augmenter le stress oxydatif ou aggraver les troubles cardiaques. Tiens, ne sont-ce pas précisément les caractéristiques des covid sévères ? En tout cas, si j’étais citoyen de Wuhan, je protesterais aussi énergiquement contre les antennes 5G déjà installées que contre le projet d’incinérateur. Si ça se trouve, le smog électromagnétique a pu se conjuguer  au brouillard de pollution chimique, voire interagir avec lui, pour donner ce pic de troubles respiratoires en janvier 2020. Ce qui est sûr, et j’avais insisté là-dessus dans mes premières infolettres sur le sujet, c’est que les premiers malades ont été terrorisés (notamment par leur hospitalisation forcée dans les hôpitaux construits à la hâte), intubés à outrance et traités avec des molécules toxiques (Remdesivir et hydroxychloroquine, entre autres). Cette déferlante iatrogénique a également été passée sous silence, ou à tout le moins minimisée lorsque la légende virale de Wuhan a été élaborée par les marchands de peur et autres psycho-opérateurs. Il ne sera jamais trop tard pour renouer avec la vérité.

                                      Yves RASIR

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Offre de la semaine

Revue N°105

Le N°105 de Néosanté, avec son dossier sur la 5G, fait partie des numéros dont nos stocks sont épuisés. Mais je ne jurerais pas que c’est ce sujet qui a fait le succès de cette édition de novembre 2020.

Elle contient aussi une interview d’Ariane Bilheran et une autre de Philippe Guillemant, ce qui peut également expliquer la ruée. Bien évidemment, ce numéro est toujours disponible en version numérique. Cette semaine, je vous propose de l’acquérir au prix de 2 € au lieu de 4 €.

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