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Néosanté hebdo
mercredi 30 janvier 2013

Bonjour,

portrait de Yves RasirCette semaine,  je vous propose un  deuxième extrait du livre que nous venons de publier aux éditions Néosanté : « La vérité sur le cancer que la médecine ne vous dit pas encore ». Son auteur, Boris Sirbey, est un jeune philosophe des sciences qui  a écrit cet essai sur le cancer en hommage à sa mère. Il y raconte la tragédie qui s'est déroulée lorsqu'elle a été hospitalisée, démythifie la vision classique de la maladie,  explore la piste psychosomatique et  développe une série de réflexions sur l'avenir de la médecine. Son but est de montrer que, loin de se ramener à une simple affaire de génétique et de produits nocifs, le cancer est toujours en relation étroite avec le vécu personnel du patient. Dans l’extrait de la semaine dernière,  Boris Sirbey  mettait le doigt sur les failles et les contradictions de la théorie officielle, laquelle attribue au hasard un rôle prépondérant dans le processus cancéreux.  L’une des incohérences majeures de la vision classique, c’est qu’elle n’explique pas  l’omniprésence du cancer après des millions d’années d’évolution. L’approche psychobiologique répond à cette énigme en démontrant que le cancer joue un rôle utile pour la survie.   Je vous recommande chaudement la lecture  de ce livre d’ores et déjà disponible en libraire et sur notre site internet au prix modique de 20  € (hors frais de port).  Et je vous encourage vivement  à  faire suivre ce message à vos contacts.

Yves Rasir

Le rôle du cancer dans l’évolution

Inévitablement, une des questions que se posent les biologistes devant l’existence du cancer est de savoir pourquoi la nature a inventé un mode de division et de rendement cellulaire qui se traduit par une efficacité accrue, mais qui est, en même temps, si hostile à la vie.

Au sens même de la théorie de l’évolution, en effet, tout ce qui ne sert pas la survie doit être éliminé du patrimoine génétique : or, du fait qu’il représente un danger majeur pour l’organisme, le cancer aurait dû favoriser la reproduction des individus les moins sensibles à son emprise, et disparaître ainsi par la sélection naturelle. Pourtant, loin d’avoir été éradiqué, ce fléau a été conservé non seulement dans le patrimoine génétique humain, mais dans celui de l’ensemble du système biologique. Partout présent, il continue à exister aussi bien chez l’homme ou l’animal que chez la plante, presque aucune espèce ni aucun individu ne semblant en être exempt. Comment expliquer alors son omniprésence après des millions d’années d’évolution, si on pose par ailleurs qu’il est tellement préjudiciable à la survie ?

La réponse devient tout de suite logique si on considère que les cellules cancéreuses sont en réalité des cellules beaucoup plus fortes que les cellules ordinaires, et qu’elles sont donc un instrument utilisé par l’organisme. Le fait que le cancer serve en réalité la survie des individus explique qu’après des millions d’années il n’ait jamais été éliminé des gènes, contrairement à des phénomènes biologiques inutiles ou peu performants. Il est partout présent dans la nature parce qu’il est partout utile.

Bien sûr, on peut objecter que, à ce compte, toute personne qui subit un traumatisme psychologique produira un cancer. En réalité, pour que le cerveau enclenche un tel programme, il faut, d’une part, que le conflit soit très profond, ressenti comme vital par le sujet, et, d’autre part, qu’il soit vécu dans l’isolement, sans possibilité pour l’individu de se décharger de la pression qu’il fait peser sur le psychisme.

Le stress est une notion difficile à définir. On peut dire que, fondamentalement, il se produit un stress dans toute situation d’inadaptation, en particulier quand cette dernière met en jeu la survie de l’individu ou de l’espèce. Pour reprendre la définition de Hans Selye, le stress est le syndrome d’adaptation biologique du corps à toute situation dangereuse pour laquelle le cerveau n’a pas de réponse toute prête (par exemple, c’est grâce aux effets du stress que la gazelle peut mobiliser toutes ses ressources de fuite en face d’une lionne). Cette définition recouvre, chez la plante, chez l’animal ou chez l’homme tout cas de figure où l’harmonie avec le milieu est brisée par une menace extérieure, réelle ou imaginaire.

Or, le vivant n’a d’autre but que de réaliser et de prolonger le plus longtemps possible cet état d’équilibre. En termes de biologie, rien ne consomme plus d’énergie que le stress, puisqu’il n’est pas autre chose que l’expression d’un déséquilibre potentiellement mortel. Il est parfaitement envisageable que, faute d’autre moyen, l’organisme provoque ce qui nous apparaît comme une maladie pour y mettre fin. Il ne s’agit pas d’un dysfonctionnement, mais d’une simple stratégie d’adaptation, la seule différence entre l’homme et l’animal étant que l’homme est nettement plus enclin à développer des maladies en rapport avec des conflits psychologiques plutôt qu’avec de vraies situations de survie.

Au moment où nous sommes soumis à un stress particulièrement intense et continu, qui nous place dans une situation de conflit prolongée, l’organisme interprète la situation comme si sa survie même était menacée. Il enclenche alors, pour faire face à la menace à laquelle il se croit confronté, un certain nombre de programmes de survie archaïques, comme par exemple le cancer de l’estomac, destiné à accélérer les capacités digestives devant un « trop gros morceau » à avaler ; le fait que le « morceau » en question soit à prendre au sens propre ou figuré importe peu. Le corps provoque alors un court-circuit cérébral, tout à fait à la manière d’un disjoncteur, la nature même — précisément le ressenti biologique — du conflit décidant alors de l’aire cérébrale atteinte, qui va, à son tour, déterminer l’organe-cible. A ce moment-là, le codage des cellules change, et le cancer, qui représente un mode d’organisation cellulaire de crise, apparaît. Dès lors, l’organisme présente un certain nombre de symptômes bien précis, qui ne vont disparaître qu’au moment où le conflit psychobiologique sera résolu. A ce moment-là, l’aire du cerveau dans laquelle le court-circuit avait enclenché le programme biologique de survie interrompt le programme et se répare.

Nous touchons ici à l’un des points les plus intéressants de la psychobiologie : au moment où le conflit atteint un seuil critique et que l’organisme lance le programme de production des cellules cancéreuses, le cerveau est affecté physiquement. Et si la rupture du champ électrique n’est pas repérable immédiatement, elle est parfaitement observable au moment où l’organisme récupère du conflit.

A ce moment-là, l’aire cérébrale qui a commandé l’apparition du cancer est parfaitement visible au scanner, mais aussi de façon palpable, l’intensité de l’activité métabolique de réparation du circuit cérébral se traduisant par une chaleur perceptible au toucher.

C’est d’ailleurs ainsi que le modèle que Georg Groddeck a élaboré au début du siècle a pu être vérifié. Groddeck, en effet, avait postulé que c’est le cerveau qui déclenchait le cancer, mais il ne pouvait pas le prouver. Avec l’invention du scanner, des médecins comme le Dr. Ryke Geerd Hamer ont pu démontrer à quelle aire cérébrale correspondait chaque type de cancer, et même dire avec précision si le conflit qui se trouvait à l’origine du cancer était encore actif ou pas. En dépit du fort dogmatisme dont a fait preuve le Dr. Hamer quand il a fait la promotion de sa découverte, cette dernière représentait bien une révolution médicale, puisque ses observations démontrent de façon rigoureuse que c’est bien le psychisme qui déclenche la maladie (qui est donc, en réalité, un programme biologique de survie), et que, par conséquent, tant que l’on ne traite pas le conflit qui l’a provoqué, on ne fait que traiter des symptômes.

 C’est ainsi que le cancer des testicules se rapporte à un conflit de perte (souvent lié à l’enfant), et survient dans le lieu symbolique de la paternité. De la même manière, le cancer du col de l’utérus chez la femme se développe généralement après une relation sexuelle perçue comme malsaine ou coupable et demandant donc un « nettoyage efficace ». Même une simple infection de la vessie a un sens biologique, puisqu’elle répond à un conflit symbolique de territoire : tout comme l’animal marque son territoire par l’urine, le cerveau d’une personne qui a le sentiment qu’on « marche sur ses plates-bandes » réagira en ordonnant à la vessie de produire plus de liquide pour marquer les limites symboliques du territoire. Toutes ces affections ont un sens à la fois psychologique et biologique, et entrent dans le cadre des stratégies de survie archaïques.

L’évolution de l’humanité, en effet, s’est déroulée pendant des millions d’années. Par rapport à cette période, la civilisation telle que nous la connaissons ne représente que quelques millénaires. Il n’y a donc rien d’étonnant que, en réponse aux messages que nous lui envoyons, le cerveau réagisse par des programmes biologiques qui se sont révélés efficaces sur des périodes de temps quasi géologiques. Si on juge ces maladies selon les critères de la civilisation moderne, il est évident qu’elles vont apparaître comme des aberrations ; mais, si on les replace dans un contexte plus large, leur utilité biologique devient claire.

Boris Syrbey

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couverture de La vérité sur le cancer
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