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Néosanté hebdo
mercredi 31 décembre 2014

portrait de Yves Rasir     Bonjour à tous !

Cette semaine aussi,  je me permets de faire relâche.   En guise de lettre hebdomadaire,  je vous envoie en primeur mon éditorial de la  revue Néosanté  de janvier 2015, qui arrivera dans les boîtes aux lettres ou les boîtes mail de ses abonné(e)s la semaine prochaine.   Avantage de cette version électronique : j’ai pu rajouter trois liens qui vous permettent de consulter les trois études évoquées à l’appui de mes propos.  Je sais que ceux-ci sont cinglants et que je les ai déjà tenus à plusieurs reprises,  mais je tape sur le clou car  le sujet en vaut la peine : avec la pseudo-épidémie Ebola, on a eu droit en 2014  à un nouveau festival  de bourrage de crânes qu’il me tenait à cœur de fustiger.  Non pas pour le plaisir de ruer dans les brancards, mais dans l’espoir de jouer un rôle de grain de sable dans la mécanique de la désinformation généralisée.  Et si on prenait, en 2015, la bonne résolution de ne plus avaler les sornettes médico-médiatiques du grand péril viral ?  Bien sûr, je sais que les lecteurs de Néosanté sont une élite qui ne verse guère dans la crédulité grégaire. Mais le deuxième avantage  de cette newsletter, c’est que vous pouvez la partager sur les réseaux sociaux et la faire suivre à vos amis.  Nous sommes encore trop peu nombreux à être conscients que la vielle médecine pasteurienne a fait son temps et qu’il est l’heure de passer à autre chose.

 Je forme le vœu que l’année qui vient tourne à la confusion pour les menteurs qui nous gouvernent et qu’elle marque  - enfin - l’avènement de la compréhension biologique des maladies.  Et  pour les douze prochains mois, je vous adresse chaleureusement mes meilleurs vœux de bonheur, de réussite  et de santé naturelle.

Yves Rasir

La grande Ebolarnaque

À l’heure d’écrire ces lignes (*),  l’épidémie de fièvre Ebola en Afrique de l’Ouest approcherait le cap des  7.000 victimes. C’est beaucoup.  C’est trop. C’est beaucoup trop.  Mais au risque de choquer les belles âmes solidaires, je trouve pour ma part  ce bilan très rassurant : comme je l’avais prédit dès le mois d’août  dans Néosanté Hebdo , la catastrophe  annoncée n’a pas eu lieu  et n’aura sans doute  pas lieu.  Dès mi-novembre, des pays comme le Nigéria ou le Sénégal étaient déclarés indemnes  tandis que la contagion ralentissait dans les trois pays les plus touchés, avec même un recul  des nouveaux cas au Libéria. Contrairement aux prédictions des experts en pessimisme, le mois de décembre a confirmé que le fléau refluait également en Guinée et en Sierra Leone.  Signes qui ne trompent pas,  la couverture médiatique  de la « tragédie » est devenue sporadique et les grands discours  emphatiques ont fait place à des communiqués laconiques.  Or rappelez-vous :  en septembre, le CDC américain  pronostiquait  un développement « exponentiel » de la maladie, avec un million  et demi  d’infections  et des centaines de milliers de victimes en janvier 2015.  On nous a une nouvelle fois raconté  n’importe quoi ! Certes, dans l’absolu, ces milliers de morts justifient l’inquiétude. Mais il faut relativiser pour juger la crise  Ebola à sa juste ampleur. Par exemple,  la seule diarrhée tue  environ 3.000 personnes par jour dans le monde.  Ceci expliquant cela, plus de deux milliards de Terriens n’ont pas accès à l’eau propre et un milliard d’entre eux ne disposent pas de toilettes  pour faire leurs besoins. Ce n’est pas plus dramatique, ça ? Dans le dossier que je vous propose ce mois-ci (lire page 6 et suivantes), j’énonce et je  dénonce 10 fables  qui ont transformé  une  mini-épidémie en méga-manipulation de l’opinion publique.

À mes yeux, la réalité même de cette épidémie  est sujette à caution. Selon une étude  publiée fin octobre dans le New England Journal of Medicine, une petite moitié (51%) des malades pris en charge en Sierra Leone  a souffert de diarrhées,  guère plus d’un tiers (34 %) était en proie aux vomissements,  et à peine 1% - vous avez bien lu, 1% seulement  -  présentait le symptôme de saignements, c’est-à-dire le signe clinique typique des fièvres hémorragiques à filovirus.  Les seuls indices que les chercheurs ont trouvé plus souvent  dans les dossiers analysés, ce sont la fièvre (89 %), les céphalées (80%), la faiblesse (66%) et les étourdissements (60%).  Bref, le tableau  très imprécis de très nombreuses autres maladies endémiques en Afrique.  Pourquoi les médias nous ont-ils caché ça ?  Pourquoi nous dissimule-t-on qu’au lieu d’être sous-évaluée, la responsabilité d’Ebola dans le pic de mortalité enregistré depuis un an  est très certainement exagérée ?  Vous verrez dans le dossier qu’il y a encore bien d’autres raisons de penser que les méfaits du virus ont été amplifiés à tort. Et je ne m’arrête pas là : j’affirme que ce microbe est innocent des crimes dont on l’accuse. Il participe peut-être aux dégâts, mais il n’est pas la cause première des effroyables souffrances estampillées Ebola. De un,  une étude parue dans le The Lancet le 14 octobre dernier montre que lors des épidémies précédentes qui ont frappé l’Afrique Centrale,   71 % des personnes positives au test sont restées asymptomatiques. C’est la preuve édifiante que la séropositivité est un critère très peu fiable d’évolution pathologique. De deux,  les chercheurs de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) ont récemment découvert que des millions d’Africains étaient porteurs sains du virus Ebola. Au Gabon, par exemple, 15% de la population possède des anticorps  sans avoir jamais développé la maladie. Quel est donc ce tueur sanguinaire  qui se balade sans coup férir dans des millions de corps humains ?  De toute évidence, le virus n’est rien en comparaison du terrain où il éclot. 

Si on nous baratine à ce point, c’est à mon avis parce que  l’enjeu est colossal : de telles incohérences  trahissent l’inanité de la médecine pasteurienne, et menacent donc par extension l’empire des fabricants de vaccins. N’en déplaise à l’image d’Epinal,  ces géants pharmaceutiques n’obéissent plus qu’à leur soif de profits. Une firme comme GSK, par exemple, a été condamnée en Chine et aux Etats-Unis pour des pratiques de corruption authentiquement mafieuses.  Dans différentes affaires (vaccination hépatite B, fausse pandémie H1N1, scandale Gardasil…),  les multinationales du vaccin ont démontré qu’elles avaient le bras très long. Avec leurs méthodes de gangsters, de telles entreprises  sont parfaitement capables de fomenter  des alertes de santé qui ne reposent sur rien mais  qui vont décupler leurs gains.  Et de fait,  la « guerre à Ebola » représente une véritable poule aux œufs d’or. L’Europe a débloqué un milliard d’euros et Barak Obama réclame six milliards de dollars pour renforcer la lutte.  De ces pactoles,  une portion a déjà filé dans les caisses des labos pour financer leurs travaux, et la plus grosse partie  sera à coup sûr consacrée à l’achat de doses vaccinales.  Et qui c’est qui paie ? Vous et moi, bien entendu. L’argent public que l’Europe et les états déversent généreusement  dans des poches privées provient des nôtres.  Au-delà de la foire aux foutaises et du bêtisier de balivernes,  la pseudo-tragédie Ebola est avant tout une gigantesque arnaque.

Yves Rasir

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Le  numéro 40 (décembre 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 40