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Néosanté hebdo
mercredi 17 décembre 2014

Sida : autopsie d’une tromperie.

portrait de Yves RasirMon rhume va mieux, et merci à tous ceux qui m’ont filé des conseils en me souhaitant bon rétablissement.  En fait, c’était pas un rhume, mais un truc plus sérieux, genre broncho-pneumonie.  Je ne sais pas, j’ai pas consulté, mais ce serait logique dans mon cycle biologique  cellulaire mémorisé. Si vous ne comprenez pas ce que je raconte, tant pis pour vous, vous n’avez qu’à être abonné(e) à Néosanté :-), car on a déjà expliqué ce concept dans notre revue mensuelle .  Allez, je vous rappelle quand même de quoi il s’agit : découvert par le psychologue Marc Fréchet, le CBCM est un cycle de vie qui débute à la naissance et se termine au moment où l’individu prend son autonomie, c’est-à-dire généralement vers 18-19 ans.  Avec un peu d’habitude, on peut facilement trouver des correspondances entre une maladie et un événement vécu lors d’une période précédente.  En l’occurrence, j’ai 54 ans, soit 3 x 18 ans.  Mes cellules ont mémorisé qu’en décembre 1960, à 10 mois,  j’ai frôlé la mort suite à une broncho-pneumonie qui m’a valu un mois d’hosto.  Pourquoi je recommence le scénario ?  Je ne sais pas trop, mais j’imagine que je dois intégrer une info supplémentaire car c’est ma fille cadette qui a accueilli  le microbe la première et l’a partagé avec moi.  Les enfants ont la manie de ramener les problèmes non réglés par leurs parents. Pour désamorcer une vieille mémoire cellulaire, quand on ne connaît pas le conflit causal,  le mieux est encore  de laisser le corps trouver la solution.  J’avoue que ce n’était pas très confortable, et même un peu flippant puisque j’ai  passé deux nuits péniblement  blanches à chercher ma respiration. Mais j’ai fini par la retrouver et ma toux asthmatique commence à s’estomper.  En principe,  cette petite victoire de médecine naturelle devrait m’épargner le même épisode broncho-plumonaire au prochain cycle,  soit  à l’âge de 72 ans.  Qui vivra verra.

Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire au sujet que j’ai reporté la semaine dernière pour cause de « rhume » intempestif : le sida. Non, je ne vais pas vous répéter ici tout ce que nous avons déjà  publié dans Néosanté (n° 2, n° 4,  n°17  et  n° 28) à propos de cette maladie.  Je ne vais pas non plus recommencer à  justifier pourquoi je me range résolument parmi  les « dissidents » ou les « repenseurs » du sida qui en contestent la causalité infectieuse. Je vous donne plutôt rendez-vous dans le Néosanté de janvier 2015,  car je vais y imprimer ma petite analyse  de la pseudo-épidémie Ebola.  Entre ce virus et le HIV, il y a en effet de grandes similitudes car on les accuse tous les deux, à mon avis à tort,  d’être à l’origine d’un fléau très largement surestimé dans les médias.  C’est  sur ce dernier point – l’exagération médiatique du sida – que j’exprime aujourd’hui mon exaspération colérique : on se fout vraiment  de notre gueule !   L’objet de mon courroux, c’est la dernière campagne d’ « information » déployée en Belgique francophone par   la plate-forme prévention sida.
Je vous laisse la découvrir en cliquant ici et je vous pose ensuite la question : rien ne vous a frappé ? 

Moi bien : cette campagne est intitulée « vivre avec le VIH » et elle nous présente 16 témoins  qui « osent » parler de la « terrible maladie ». Or, sur ces 16 personnes, il y en a seulement 7  séropositives.  Et sur ces 7 personnes ,  5 sont des visages bien connus puisque ça fait des années, - trente ans pour certaines d’entre elles – qu’on  les met en vedette à travers de multiples interviews et reportages.  Autrement dit, cette campagne est une tromperie : son message est que beaucoup de gens sont concernés par le VIH/sida alors que c’est très clairement une toute petite minorité.  Une frange de la population tellement restreinte que les associations de prévention peinent à recruter de nouveaux témoins et  qu’elles mélangent  les « anciens » rescapés avec des figurants séronégatifs chargés de faire la promo vidéo du dépistage et du préservatif.  Sur son site, à la rubrique  des témoignages pourtant anonymes, la plate-forme ne propose que … 4 récits, dont deux visiblement de la même plume !  La vérité cachée, c’est que l’épidémie de sida n’en est pas une et n’en a jamais été une.  La vérité, c’est que cette maladie très rare ne représente nullement une urgence sanitaire.  A l’heure actuelle,  il y a  environ 14.000 patients considérés comme infectés par le VIH et  suivis médicalement en Belgique. Depuis 1985, 27.000 personnes  y ont reçu le diagnostic d’infection et 4.460 celui de sida déclaré. Parmi elles, 2.054 sont décédées.  C’est beaucoup sur le plan humain, mais c’est ridiculement peu sur un plan statistique.  Chaque année, en Belgique, plus de  27.000 personnes décèdent du cancer.  Si vous faites le calcul, vous constaterez que le sida a   fait 400  fois moins de victimes  depuis son apparition sur la scène médico-médiatique.  Dérision dérisoire, chanterait Souchon.  Ne serait-il pas temps de corriger la fausse perception de cette si faible menace ?

Retournez voir les 16 brillants militants de la cause sidéenne : vous ne remarquez rien d’autre ? Bien vu : il y a dans ce panel un quasi équilibre entre les sexes,  et même une représentation légèrement supérieure de la gent féminine. Neuf femmes et sept hommes se succèdent devant la caméra. Le but est évidemment de nous faire accroire que le virus frappe au hasard et que les corps où il prospère sont aussi bien féminins que masculins.  Et ça, c’est vraiment de la duplicité, voire de la manipulation.  Car que disent les chiffres officiels belges  ?  Depuis 1985,  il y a eu 9.781 femmes infectées contre 16.941 hommes. Donc environ deux fois plus de séropositifs que de séropositives.   Mais c’est encore une présentation très  trompeuse de la réalité : dans leur écrasante majorité, les femmes infectées sont des hétérosexuelles en provenance d’Afrique Sub-Saharienne. Si l’on faisait abstraction  des cas « importés »,  on  constaterait que les Belges concernés par le HIV sont pour l’essentiel mâles et homosexuels. Je parle au conditionnel car,  bien sûr,  les rapports officiels dissimulent cette réalité politiquement  peu correcte. Tout ce qu’on nous dit, c’est que 70% des hommes nouvellement infectés ont eu des rapports sexuels  avec des hommes.  Il faut croiser des données et superposer plusieurs tableaux  pour découvrir que le sida « occidental » est toujours ce qu’il a été dès le départ, c’est-à-dire une maladie très préférentiellement « homo ».  Plus de 90% des cas « autochtones » relèvent de la communauté gay.  Mélanger le sida africain avec le sida européen permet de travestir cette vérité et d’escamoter le seul débat qui vaille la peine d’être tenu : pourquoi le VIH demeure-t-il à ce point homophile ?

Seuls les scientifiques « repenseurs » du sida apportent des réponses crédibles à cette question. S’il existe – ce que certains d’entre eux nient - , le VIH ne serait pas le fauteur mais seulement le révélateur des troubles immunitaires.  Or, la communauté homosexuelle a la particularité de compter parmi elle de grands consommateurs de poppers, une drogue psychostimulante qui, selon  Peter Duesberg,  est puissamment immunosuppressive. Cette toxicomanie particulière pourrait à elle seule expliquer la naissance de la maladie et sa non évolution en épidémie.  Je pense que le  virologue américain a raison de défendre son « hypothèse chimique » contre vents et marées.  Et je pense aussi que le mode de vie peut à lui seul provoquer l’écroulement de l’immunité.  D’ailleurs, les deux symptômes principaux  du sida « blanc » - le sarcome de Kaposi et la pneumocystose -  étaient naguère très répandus  parmi les patients en attente de greffe, avant que les médicaments anti-rejets perdent en toxicité.  C’est bien la preuve qu’un agent infectieux n’est pas indispensable pour faire chuter les défenses d’un individu !  Il manque cependant aux thèses alternatives tout ce que la nouvelle médecine psychosomatique pourrait leur apporter.  En amont de l’immunodéficience, des addictions et de l’éventuelle contagion, il  y a  forcément un grave  conflit existentiel qui conduit au sida.   Un traumatisme psycho-émotionnel qui touche profondément à l’identité et qui a rapport au sang, c’est-à-dire au lignage familial. 

Faudra qu’on en reparle.  Comptez sur moi. Mais dans l’immédiat, je me contente de vous mettre en garde contre les messages trompeurs véhiculés par les campagnes antisida.  Cette maladie n’a rien de la ravageuse épidémie que nous ont vendue les médias pendant des décennies.  Et elle n’a rien non plus d’une épée de Damoclès démocratique qui surplomberait n’importe qui n’importe quand.  Dans sa version occidentale, cette pathologie est  très peu fréquente, beaucoup plus masculine que féminine, et beaucoup plus homo qu’hétéro.  Honni soit qui pense nous induire encore longtemps en erreur en maquillant ces faits incontestables.

Yves Rasir

PS : La cave de Néosanté commence tout doucement à être moins encombrée, mais il y a encore trop de bazar et je poursuis mon opération de déstockage jusqu’à la fin de l’année(*). Vous pouvez encore commander les ouvrages ci-dessous avec  réductions substantielles et  frais de port gratuits.  Je vous rappelle également que nous ouvrons nos bureaux bruxellois ce samedi 20 décembre  pour vous permettre de faire des derniers achats de Noël utiles et instructifs : tous les livres et DVD de notre médiathèque à prix réduit !

(*)Désolé pour tous les lecteurs québécois, mais je suis  bien obligé de les exclure de cette offre, car ça me coûte trop cher d’envoyer des livres au Canada sous enveloppes individuelles. Je leur rappelle toutefois que cet ouvrage, comme les six autres de notre collection, sont disponibles dans les (meilleures)  librairies du Québec. Si vous ne les trouvez pas, appelez notre diffuseur sur place, la société La Canopée Diffusion (Tél : 1 45 024 890 84). J’ajoute que tous nos titres sont également disponibles sur notre site en versions numériques.

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disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 40 (décembre 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 40