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Néosanté hebdo
mercredi 15 janvier 2014

portrait de Yves RasirComme vous le savez, la revue mensuelle Néosanté est rédigée par quelques journalistes, mais surtout par une équipe de thérapeutes et de médecins formés à la médecine nouvelle, à la biologie totale et/ou au décodage biologique des maladies.  Comprendre le sens des maux qui viennent compenser le manque de mots, c’est l’objectif principal de notre projet éditorial. Malheureusement, nous comptons peu de docteurs en médecine  parmi nos collaborateurs. Soit les médecins craignent d’avoir des ennuis et préfèrent travailler dans l’ombre, soit ils n’ont pas le temps de se consacrer à l’écriture d’articles. Il est un fait que les praticiens de santé capables à la fois de diagnostiquer les maladies, d’envisager leur traitement adéquat  et d’en interpréter le langage psychosomatique ne courent pas les rues. Puisque leurs cabinets ne désemplissent pas, je ne peux pas leur reprocher de donner priorité à leurs patients et d’être peu enclins à prendre la plume.  En revanche,  je peux me réjouir lorsque l’un d’entre eux prend quand même la peine de partager ses connaissances et ses expériences avec les lecteurs de Néosanté.  Ce début d’année 2014 est particulièrement réjouissant puisque le Dr Olivier Soulier, pionnier et acteur emblématique de la nouvelle « médecine du sens » (titre du film que vient de lui consacrer Jean-Yves Bilien) nous a annoncé son intention d’être régulièrement présent dans nos pages. J’espère qu’il tiendra promesse et que vous aurez le plaisir de lire de nombreuses et passionnantes chroniques. Car, pour le connaître de longue date et pour avoir suivi plusieurs de ses séminaires,  je peux vous assurer  que le Dr Soulier marche sur des pistes peu explorées par ses confrères et qu’il a plein d’idées intéressantes à semer sur sa route. Formé par la psychanalyste jungienne Annick de Souzenelle et initié personnellement à la médecine nouvelle par le Dr Hamer, il est probablement le médecin qui conjugue le mieux les approches symbolique et biologique de la maladie (1). Dans Néosanté, il nous avait déjà  gratifié de sa réflexion puissante sur l’embryogenèse de l’être humain (Néosanté N° 3).  Dans une interview à l’occasion d’un congrès qu’il organisait sur la sclérose en plaques (Néosanté N°9), il nous avait également proposé un regard neuf et plein d’espoir sur cette pathologie prétendument incurable.  Dans le numéro à venir (février 2014), le médecin lillois va nous dévoiler le résultat d’un de ses dadas, à savoir le décodage du « sens des désirs alimentaires ».  Vous verrez, c’est à la fois très amusant et très instructif  d’apprendre pourquoi on mange ce qu’on mange ! En attendant, je ne résiste pas au plaisir de vous offrir en lecture  l’article qu’il a signé dans notre numéro de janvier (Néosanté n° 30) et qui aborde le sens des  maladies infectieuses de l’enfance . Pour Olivier, qui dresse sans cesse des ponts entre les mondes physique et psycho-spirituel, il faut bien prendre conscience que la construction de l’immunité est indissociable de l’élaboration de l’identité. Et que pour ses deux aspects de son développement, l’enfant a  véritablement besoin de se confronter aux maladies infantiles, sans l'interférence de vaccins ou de médicaments chimiques.  Pour ceux que cela intéresse, le Dr Soulier a aussi sorti un DVD sur sa vision des microbes et de leur rôle méconnu dans la résolution des conflits existentiels.  C’est passionnant, vous dis-je !

Yves Rasir

(1) Je vous invite à découvrir ses activités et à vous abonner à sa newsletter en visitant son site www.lessymboles.com

LES MALADIES INFECTIEUSES DE l’ENFANT 

« Il faut 75 maladies pour faire l’immunité d’un enfant » me disait naguère un vieux médecin de famille peu enclin à recourir aux médicaments.  Aujourd’hui, ce praticien serait sans doute étonné de voir autant de jeunes parents tellement préoccupés par la santé de leur petites têtes blondes, tellement inquiets et même parfois totalement paniqués à la moindre alerte infectieuse. Car dans sa grande sagesse, le brave docteur avait  compris que les maladies infantiles avaient toutes leur utilité. C’est en forgeant son immunité que le petit d’homme jette également les bases de sa personnalité.

Un parcours initiatique

Au départ, l’enfant qui vient de naître est vierge de toute connaissance. Il va rencontrer le monde pour forger son immunité et cela se fera par le contact avec les antigènes, ces molécules différentes de lui, le « non soi » qui permet par réaction de définir le « soi ». Dans ce parcours, et à chaque fois que ces rencontres seront un  peu difficiles, l’enfant fera une petite infection. Ce sera le plus souvent une maladie de la région O.R.L., rhume, rhino, otite, pharyngite, angine. Ce sont  essentiellement ces régions qui sont chargées de rencontrer l’extérieur et ce sont logiquement elles qui  seront mises à contribution par ces maladies de découverte et de constitution du soi.  Parents, essayez donc de vivre ces épisodes avec sérénité et d’aider les enfants à accomplir leur mission sans traitements intempestifs,  même si cela doit occasionner quelques petits problèmes d’organisation et de garde.

Les maladies obligatoires

Si les  affections de la sphère O.R.L  jouent un rôle dans l’acquisition de connaissances générales, d’autres maladies infantiles ont un rôle spécifique et interviennent à des étapes cruciales du développement de l’enfant . Elle semblent tellement indispensables à son évolution  qu’on n’hésitera pas à les qualifier de « maladies obligatoires ».

 

-La rougeole  est la maladie principale de l’autonomisation, celle qui permet de prendre la maîtrise de sa connaissance du monde. Petit, l’enfant est dans les bras de sa mère. Elle bouge, il bouge avec elle et par elle. Sa maman est « médiatrice » de toutes ses découvertes et de toutes ses relations au monde.  Quand il commence à marcher et à explorer seul le monde, il apprend à se faire par lui-même une idée de la vie. La rougeole l’aide à prendre son autonomie dans ce nouvel état de perception.  Il commence à voir le monde « par ses propres moyens » et non plus « comme on lui a présenté ».  La rougeole s’accompagne souvent d’un grand bond en avant sur le plan de la maturité émotionnelle. Avec les mêmes symptômes atténués, la roséole et la 5e maladie (érythème infectieux) sont des « repassages » de la rougeole. Comme si l’accès à l’autonomie méritait  d’être  vécu plusieurs fois pour être totalement accompli.

 

- La varicelle  sert à dépasser les flux et les reflux émotionnels . C’est la maladie des « Jean qui rit et Jean qui pleure »  que sont les tout petits.  C’est un apprentissage qui permet d’acquérir des processus de réaction aux situations et de constituer toute une gamme de réponses émotionnelles. La « récompense » de la varicelle est donc une plus grande souplesse d’adaptation. Mais il arrive qu’une émotion particulière ne puisse être gérée et digérée. Il y a blocage et enkystement.  Cela se transforme en  une croyance (c’est-à-dire en attitude mentale compensatoire pour pouvoir accepter la vie avec cette difficulté) qui gouverne alors une partie de nos réactions.  Mais au fond de nous, l’émotion persiste, comme un lieu de douleur indicible.  Elle pourra un jour resurgir dans une maladie qui utilise le même microbe que la varicelle, le zona. En cas de zona,  il faut effet se demander : « quelle est cette émotion très ancienne que je n’ai jamais pu affronter ni évacuer et qui remonte ainsi à l’occasion d’un stress important, même parfois 50 ans plus tard ? » . La médecine sait depuis toujours qu’un zona doit faire rechercher une maladie plus grave,  laquelle sera étroitement liée à cette vieille émotion non réglée.  

 

- La coqueluche renvoie à  la problématique de « l’amour qui sauve de la mort ». La vie est vécue par les enfants comme une succession de nouveautés et à ce titre comme une source de nombreux dangers.  Face à la crainte de mourir, l’enfant sait bien que seul l’amour peut le sauver.  Heureusement, il sait qu’il a l’amour de ses parents. Enfin, il devrait le savoir et l’avoir. Parfois, il n’en bénéficie pas ou ne le ressent pas assez.  Pour survivre, il lui faut alors attirer l’attention sur lui. Sa devise devient « être la coqueluche » (attirer l’amour qui permet d’exister)  ou « avoir la coqueluche ». La solution de cette maladie, c’est évidemment de se sentir aimé.

 

La rubéole  véhicule un sens très différent.  C’est la maladie qui aide à se libérer et à libérer son entourage d’une trop grande possession souffrante. Quand une petite fille joue à la poupée, celle-ci peut-être totalement son objet, le lieu de projection qui doit être absolument conforme à ce qu’elle veut. Sa poupée est aussi son instrument de compensation sur lequel elle va déverser ses tristesses, ses peurs et ses colères. Le jouet va porter ses espoirs, ses souffrances et ses attentes.  Pendant la grossesse et durant la petite enfance, un enfant a besoin d’être totalement accepté pour lui-même. Sans désir de possession et sans besoin de compensation étouffant.  La rubéole permet précisément de passer de la vision de l’enfant-objet à une vision de l’enfant-sujet : acceuilli comme ils est. Lorsqu’elle survient chez la femme pendant la grossesse, la maladie pourrait traduire une situation de possessivité pathologique, qui empêche gravement l’autre d’exister et l’handicape de nombreuses malformations. Vécue par l’enfant, la rubéole est une manière d’apprendre que « nos enfants ne sont pas nos enfants mais l’appel de la vie à elle-même » Que nous ne possédons ni leur corps ni leur devenir.  Nous sommes juste là pour les porter vers la vie avec amour.

Encore une fois, la vie nous montre son génie en mettant à notre disposition les outils nécessaires à notre croissance et à notre accomplissement. Il nous reste juste à accueillir.

 

Dr Olivier Soulier

Médecin homéopathe et acupuncteur,  Olivier Soulier travaille depuis 25 ans sur le sens de la vie, du corps humain et des maladies.  Conjuguant vision symbolique et connaissances scientifiques,  il a plus particulièrement exploré le domaine des microbes, des hormones et de l’embryologie. Conférencier international et animateur de séminaires, il a  publié deux livres (« Histoires de vie, messages du corps » et « La digestion ») , ainsi que 3 DVD  (« Les microbes » « Sortir de la sclérose en plaques », « Le sens des désirs alimentaires) aux Editions Sens & Symboles. Jean-Yves Bilien lui a par ailleurs consacré le film « Médecine du sens, comprendre pour guérir » (BigBangBoum Films).

Vous pouvez vous procurer ces livres et DVD dans la boutique de notre site : www.neosanté.eu

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Le  numéro 30 (janvier 2014) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 30
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