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Néosanté hebdo
mercredi 13 novembre 2013

portrait de Yves Rasir  Il y a quelques jours, j’ai reçu un mot de Christian Flèche,  collaborateur régulier de la revue Néosanté et auteur  bien connu de livres sur le décodage biologique des maladies. Dans ce message, il s’étonne que notre mensuel semble s’éloigner de son projet éditorial initial, à savoir mettre en exergue le sens des maladies et leur origine psycho-émotionnelle.  Je ne suis pas vraiment d’accord : nous gardons le cap et nous  nous  distinguons de tous les autres journaux de santé en osant divulguer les découvertes du Dr Hamer sur les causes conflictuelles des pathologies.  Nous restons fermement convaincus que toutes les maladies, du  rhume banal au plus grave des cancers,  sont en relation avec le vécu personnel des patients et  avec leurs difficultés existentielles.  Pas de maladie sans conflit,  ou peu s’en faut,  ça reste notre credo !  Au centre de la revue, le « Cahier Décodages » reflète cette volonté de décrypter « le sens des maux » à lueur de la médecine nouvelle, de la biologie totale et/ou du biodécodage.  Mais dès le départ, nous avons dit que notre approche serait holistique et qu’une conception globale de la santé implique aussi d’évoquer les facteurs de risque favorisant le déclenchement des maladies, ainsi que les facteurs naturels de santé favorisant leur guérison. Dès le début, par exemple, nous avons prévu une rubrique de « paléonutrition », la voie diététique qui nous semble la plus apte à soutenir la vitalité du corps et le bon fonctionnement du cerveau. Dans le même esprit, nous avons déjà publié des articles sur la cure du foie, la vitamine E, les pouvoirs de l’argile  ou les bienfaits du jeûne. En parfaite cohérence, nous consacrons également beaucoup d’espace rédactionnel à mettre en garde contre les méfaits d’une médecine sans âme dont l’arsenal guerrier  - armes chimiques (médicaments biocides), nucléaires (radiothérapie) et bactériologiques (vaccins) – est à nos yeux une lamentable erreur qu’il faudrait démanteler. Ce qui a pu dérouter Christian Flèche, c’est que nous avons récemment créé plusieurs nouvelles rubriques : les deux pages « Santéchos »,  la demi-page « Nutri-infos »  et la page « Naturopratique » assortie des « Conseils du Furet » pour aider nos lecteurs à se soigner naturellement. Ce n’est pas là un reniement de notre vocation psychosomatique, mais la mise en valeur  du versant « somatopsychique » de la santé : on peut  aussi prévenir et traiter  les maux par le soin du terrain, ce que les thérapeutes « hamériens » ont tendance à perdre de vue ! Ce que nous ne voulons absolument pas faire, c’est faire croire que l’hygiène vitale dispense d’un travail intérieur, ni que l’être humain a besoin de se gaver de remèdes extérieurs pour se maintenir en équilibre. En revanche, nous allons continuer à souligner l’intérêt de substances et de techniques  éprouvées, simples et peu coûteuses, pour aider nos enveloppes corporelles à surmonter les chocs psycho-émotionnels pathogènes.  Dans la rubrique « Naturopratique », nous avons  notamment  publié un article soulignant les vertus insoupçonnées du chlorure magnésium.  Pour quelques sous, vous pouvez disposer dans votre pharmacie naturelle d’un excellent allié de santé ! J’ai le plaisir de partager  ce texte avec les lecteurs de Néosanté Hebdo qui ne sont pas (encore) abonnés à la revue mensuelle.

 

Yves Rasir

PS :   Il y a trois semaines, j’ai lancé une offre promotionnelle permettant  de s’abonner à l’essai pour 3 mois à la revue Néosanté, sous format numérique (10 € ) ou en version papier (15 €). Plusieurs d’entre vous sont arrivés hors délai et m’ont demandé de rétablir cette possibilité. J’accède volontiers à cette demande et je prolonge la promotion jusqu’au 15 novembre. Vous pouvez  vous abonner pour les 3 prochains numéros en  cliquant ici !

LE CHLORURE DE MAGNESIUM,
panacée bon marché

Méconnu du grand public,  le chlorure de magnésium est un remède naturel  très efficace et peu coûteux doté de nombreuses propriétés et de multiples indications.  C’est l’avènement de la vaccination qui l’a injustement rejeté dans l’ombre.

Le magnésium (Mg) est un élément essentiel des organismes, qu’ils soient animaux ou végétaux. C’est notamment le constituant principal de la chlorophylle des plantes. Chez l’homme, le Mg est l’activateur de plus de 300 systèmes enzymatiques et  il est impliqué dans la plupart des voies métaboliques. Il joue également un rôle fondamental dans la régulation des autres éléments minéraux essentiels que sont le sodium, le potassium et le calcium.

Carence généralisée

Un régime équilibré devrait nous apporter 300 mg de Mg quotidiennement (pour un adulte). Ces besoins sont malheureusement rarement couverts. Les produits proposés dans le commerce sont en effet, pour la plupart, pauvres en Mg (en particulier les aliments issus de l'agriculture intensive, les farines et le sel raffinés). La carence concernerait environ 60 % de la population française. Or cet élément est si  ubiquitaire qu'un déficit peut avoir des répercussions graves dans tout l’organisme. Il engendre notamment des troubles hépatiques, rénaux, cardiovasculaires, musculo-squelettiques, nerveux, et perturbe le métabolisme des glucides et des lipides. De plus, le magnésium est indispensable au bon fonctionnement et à l'efficacité du système immunitaire. On observe ainsi des niveaux de Mg bas dans les cas d’immunodépression, de cancers, d’allergies ou de dégénérescence cellulaire.


L’implication de la carence en magnésium dans de multiples pathologies humaines, des plus courantes aux plus graves, est de plus en plus prise au sérieux par les scientifiques. Il est presque temps ! Les nombreuses propriétés préventives et curatives du Mg, particulièrement sous la forme de sels halogénés (chlorure, bromure, iodure de magnésium…), ont en effet été étudiées et constatées pendant la première moitié du siècle dernier par plusieurs médecins reconnus. Étrangement, leurs travaux sont tombés dans l’oubli en même temps que se développait la médecine pasteurienne.

Stimuler les défenses

Le chirurgien Pierre Delbet fut sans doute le premier d'entre eux. Mobilisé pendant la guerre  14-18, il se posa des questions sur l'efficacité des antiseptiques et leurs effets secondaires. S'ils étaient toxiques pour les microbes, ils l'étaient peut-être pour les cellules humaines ? Les recherches qu’il fit sur les principaux antiseptiques de l’époque lui donnèrent raison : ils nécrosaient les tissus, détruisaient les globules blancs et favorisaient le développement ultérieur de l’infection. Le Pr Delbet chercha alors une substance capable, à l'inverse, d'augmenter la résistance et l'efficacité des défenses naturelles de l'organisme. Il découvrit que le chlorure de magnésium avait la propriété de stimuler fortement la multiplication des globules blancs et d'améliorer leur pouvoir phagocytaire, c'est-à-dire leur capacité à digérer et éliminer les microbes. Il expérimenta le chlorure de magnésium sur les plaies, puis en interne dans différentes affections et obtint à chaque fois des résultats remarquables.

Plusieurs médecins testèrent à sa suite le chlorure de magnésium avec succès. Il était prescrit pour augmenter et maintenir la résistance globale de l'organisme contre les infections, la fatigue, les avitaminoses, l’anaphylaxie, le vieillissement, les affections des systèmes digestif, osseux, musculaire et nerveux, ainsi que la cancérisation. Des guérisons rapides, voire spectaculaires, furent obtenues dans des cas de maladies infectieuses graves qui faisaient des ravages à cette époque, comme le tétanos, la grippe, la poliomyélite ou la diphtérie. Paradoxalement, c’est cette efficacité qui est responsable de l’oubli de ce remède par la médecine.

Une efficacité qui dérange

En 1944, enthousiasmé par les guérisons obtenues sur ses patients atteints de diphtérie et face à la pénurie de vaccins, le Dr Neveu tenta de présenter une communication sur le sujet à l'Académie de médecine française. Elle refusa de publier la communication. Dans une lettre adressée au Dr Neveu, le Pr Delbet lui expliqua que l'Académie s'était justifiée par le fait que « la diffusion d’un nouveau traitement contre la diphtérie empêcherait les vaccinations, alors que l’intérêt commun est de les généraliser. » C’est ainsi que ce remède remarquable, mais s’écartant de la voie officielle choisie par les autorités médicales, fut oublié, rapidement supplanté par les vaccins et les antibiotiques. Il permet pourtant de soutenir l'organisme dans de nombreuses circonstances et de prévenir ou traiter des maux courants comme les blessures et brûlures, les problèmes de peau, les rhumes et infections, la fatigue, les migraines, la dépression, les calculs rénaux, l’arthrose, l’asthme et les allergies, les crampes et la spasmophilie,  les problèmes de dents et de gencives, l’insomnie,  etc. Le chlorure de magnésium, associé ou non à d'autres sels magnésiens, se trouve dans toutes les pharmacies, sans ordonnance,  et à un prix dérisoire. C'est également le constituant principal du  nigari, sel naturel extrait de l’eau de mer  et vendu dans les magasins bio. Au Japon, le nigari sert de coagulant pour la préparation du tofu à partir du lait de soja.

Conseils

Le chlorure de magnésium est sans danger pour les enfants et est particulièrement recommandé aux femmes enceintes. Il est cependant très amer, peut provoquer des diarrhées et est contre-indiqué en cas de problème rénaux. Dosage recommandé : un à trois verres par jour d'une solution de 20g dans 1 litre d'eau.  Les cures se font généralement pendant 3 semaines, à renouveler au besoin en faisant une pause d’une semaine entre les cures. Le Pr Delbet, qui en consomma chaque jour pendant la majeure partie de sa vie, vécut…96 ans.

Dina Turelle

A lire :
-  «  Le chlorure de magnésium, un remède miracle méconnu »,  Marie-France  Muller -  Editions Jouvence.
-  «  Le chlorure de magnésium, vertus, secrets et bienfaits »,  Jean-Luc Darrigol-   Editions Dangles.

disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 28 (novembre 2013) de Néosanté, revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 28
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