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Néosanté hebdo
mercredi 14 août 2013

portrait de Yves Rasir

  Vous le savez : avec le Dr Ryke Geerd Hamer, nous pensons que les maladies sont des « programmes spéciaux de la nature » offrant une solution de survie aux personnes soumises à un choc psycho-émotionnel intense.  Pour reprendre le titre de l’ouvrage du Dr Robert Guinée, meilleur connaisseur francophone des travaux du médecin allemand,  les maladies sont des « mémoires de l’évolution » activées par le cerveau archaïque lorsqu’il interprète le stress mental comme une menace vitale. C’est pourquoi nous parlons de « conflits biologiques » et non de conflits psychiques. Mais vous savez aussi que cette explication de la genèse des maladies est encore loin de faire l’unanimité.  Au contraire, la « médecine nouvelle » du  Dr Hamer est âprement combattue par une médecine classique très peu encline à se remettre en question. Sans le faire exprès, la science médicale est pourtant en train de vérifier les géniales intuitions hamériennes.  Dans la revue Néosanté,  nous avons pris l’habitude d’évoquer ces recherches et ces découvertes « officielles » qui donnent involontairement raison aux « 5 lois biologiques de la nature » formulées par le Dr Hamer.  Dans notre numéro de septembre, nous parlerons par exemple des études montrant le lien entre les troubles érectiles et les maladies coronariennes, ce qui n’a absolument rien d’étonnant lorsqu’on sait que les « conflits de territoire » en rapport avec la sexualité affectent particulièrement le système cardio-vasculaire. Dans ce même numéro, nous publierons aussi quelques autres bonnes feuilles du dernier livre de Gustave-Nicolas Fischer sur « La psychologie du cancer » (Editions Odile Jacob). Ces extraits choisis évoquent plusieurs études montrant clairement « l’impact des événements stressants » dans le développement des pathologies cancéreuses.  Dans le numéro de juillet-août, sous la plume de Michel Manset, nous avons évoqué des recherches encore plus éclairantes menées sur une affreuse bestiole , le rat-taupe glabre d’Ethiopie. La science ne comprend pas pourquoi ce petit rongeur  ne connaît pas le cancer, jouit d’une longévité exceptionnelle et est quasiment invulnérable aux substances toxiques. Or,  la vision hamérienne offre une explication toute simple à cette excellente santé :  vivant bien à l’abri des conflits, ce  bougre d’animal  n’a pas stocké dans sa mémoire les réponse adaptatives qu’on appelle maladies. Si Henri Laborit avait étudié le rat-taupe, il aurait encore mieux compris cette merveilleuse logique de vie !

Yves Rasir

PS :  je rappelle aux lecteurs de cette lettre hebdomadaire qui ne sont pas encore abonnés à notre revue mensuelle que notre offre spéciale d’été (l’abonnement numérique à 35 € au lieu de 40 €) se termine le 31 août.  Plus que 15 jours pour en profiter  en cliquant ici !

 

Ce rat-taupe qui méduse la science

le rat-taupe

Il est laid, et même très laid.  Le rat-taupe glabre est un  affreux petit rongeur dépourvu de pelage et doté de quatre incisives proéminentes qui lui servent à forer les galeries souterraines où il passe le plus clair de son temps, dans les régions chaudes et arides de l’Afrique de l’Est.  C’est en 1842 qu’il a été découvert en Ethiopie  et qu’on lui a donné le nom de  Heterocephalus ((tête différente) glaber (peau glabre). Malgré son physique hideux,  cette bestiole  au facies sorti tout droit d’un film d’épouvante est pourtant en passe de devenir une grande star de plus en plus médiatisée : des équipes de scientifiques du monde entier l’élèvent dans leurs laboratoires pour essayer d‘en percer les mystères !

Car ce bougre d’animal est vraiment phénoménal :  alors que l’ atmosphère de ses tunnels est très pauvre en oxygène  et très riche en dioxyde de carbone, il présente une exceptionnelle longévité couplée à une excellente santé.  Il peut vivre plus de dix-sept ans dans son milieu naturel et jusqu’à trente-deux ans en captivité, soit dix fois plus qu’une souris.  Il possède de surcroît la capacité à résister au cancer et aux pathologies liées au vieillissement.  Ce qui fascine les chercheurs,  c’est que la mortalité de ces  mammifères  à sang froid augmente très peu avec l’âge.  Ils ne tombent quasiment jamais malades et ils restent très jeunes   pendant  plus des  trois-quarts de leur impressionnante espérance de vie.  On a notamment observé que leur  composition corporelle,  leur densité minérale osseuse et leur absorption intestinale demeuraient presque inchangées.  Ce n’est qu’à un âge équivalant à 90 ans chez l’homme que les rats-taupes commencent à manifester les premiers signes de sénescence cutanée, une diminution de la masse musculaire et de l’arthrose.  Heterocephalus glaber serait-il un as de la production d’antioxydants ? Les recherches ont montré que les mécanismes  endogènes  de lutte contre le stress oxydatif ne sont pas plus performants chez lui que chez la souris et  ne pouvaient donc  justifier  sa résistance aux maladies.  Serait-il un champion en longueur  des télomères, ces séquences d’ADN situées en bout de chromosome et dont la structure allongée serait un indicateur de jouvence ? Bernique : on n’a trouvé  chez le rat-taupe nu aucune corrélation entre l’activité de la télomérase (l’enzyme qui permet la réparation des télomères) et la longévité de l’espèce.  Bref, ce mini rongeur est occupé à faire s’effondrer  les deux grandes théories actuelles du vieillissement !

Plus surprenant encore : ses fonctions cognitives ne diminuent nullement avec le temps et il ne développe pas la maladie d’Alzheimer alors que son cerveau renferme une importante quantité de protéine bêta-amyloïde, celle-là même qui s’accumule dans la tête des patients souffrant de cette pathologie. Mais la particularité physiologique qui étonne  le plus les biologistes est le fait que le rat-taupe glabre ne développe jamais de cancer malgré  sa très longue vie.  Bien qu’ils soient soumis à des substances toxiques, aucun des rongeurs en captivité ne déclare la maladie et aucune tumeur n’a jamais été observée lors des autopsies pratiquées sur des milliers d’animaux.  En comparaison, 70% des souris et des rats élevés en laboratoire finissent par mourir du cancer.  Même des expériences utilisant un cocktail d’oncogènes (gènes du cancer) ont échoué à transformer des cellules de  rat-taupe glabre en cellules cancéreuses. Et même greffées à d’autres espèces, ces cellules transformées n’y provoquent pas de développement tumoral, contrairement  ce qu’on observe toujours dans ces cas là.  Heterocephalus glaber est un  véritable mystère « anticancer » sur pattes !

Evidemment,  les chercheurs ne se tiennent plus : ils pensent qu’en perçant le secret de cette invulnérabilité,  ils finiront par trouver LA manière de prévenir ou de soigner la maladie cancéreuse. Peut-on aimablement les informer que l’énigme s’explique déjà facilement par la médecine nouvelle du Dr Hamer ?  Ce dernier a en effet découvert que la maladie est une solution de survie forgée au cours de l’évolution.  En cas de stress majeur, le cerveau  archaïque fait appel au programme « cancer » pour donner à l’organisme le répit nécessaire à la résolution du conflit  vital.  Et pourquoi voulez-vous que le rat-taupe glabre somatise quoi que ce soit ?  Vivant sous terre de racines et de tubercules,  l’animal  évolue dans un biotope pratiquement dépourvu de menace.  Il est insensible à la douleur, n’a pas besoin d’air pur et mange trois fois moins que les autres rongeurs. En outre,  ce  Quasimodo sans poils est le seul mammifère à avoir un comportement « eusocial », c’est-à-dire qu’il vit en colonies à la manière des fourmis ou des abeilles.  La population des serviteurs est au service d’une reine qui assure, seule, la reproduction.  Gîte à l’abri des prédateurs,  couvert assuré, contacts sociaux,  job garanti,  pas de souci de progéniture,  difficile de trouver existence moins stressante ! Le rat-taupe glabre ne fait pas de cancer parce cette réponse adaptative ne fait pas partie de sa mémoire cellulaire, tout simplement !

Les particularités de ce vilain rongeur  rappellent une expérience relatée  par  le Dr Claude Sabbah dans son enseignement de « biologie totale » :  destinée à prouver les méfaits du tabac, cette recherche  fut menée sur des musaraignes des champs  et sur des souris  de ville. Bien qu’exposée aux mêmes fumigations, la deuxième espèce  s’est avérée beaucoup plus stressée par l’expérience. Motif ? Chez les souris urbaines,  la fumée est probablement encodée  comme un signal de danger lié aux incendies,  tandis que  les souris rurales n’ont pas de raison d’avoir peur de mourir brûlées.  Selon Claude Sabbah, il ne fallait  pas s’étonner non plus que la sensibilité aux produits cancérigènes diverge !  En  Malaisie, Il existe aussi une sorte de musaraigne qui consomme du nectar de palmier très riche en alcool  et qui ne manifeste pourtant ni signes d‘ébriété ni symptômes de souffrance hépatique.   De manière encore beaucoup plus spectaculaire, le rat-taupe qui méduse la science  vient démontrer  que la maladie est une option biologique retenue par la nature pour résister à un  « surstress ».  En son absence,  vigueur et santé restent au programme.

Michel Manset

disponible sur www.neosante.eu :
Le  numéro 25 (juillet - août 2013) de  Néosanté,   revue internationale de santé globale.
couverture du numéro 25
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