LES LOIS BIOLOGIQUES DE HAMER (III)

LA 3ème LOI BIOLOGIQUE : LES MODIFICATIONS DES ORGANES dans chacune des deux phases de la maladie

Brièvement résumées dans le N°1 de Néosanté, les cinq « lois biologiques de la nature » sont les cinq piliers sur lesquels repose la « Médecine Nouvelle » du Dr Ryke Geerd Hamer. Appelée par son auteur « le système ontogénétique des tumeurs et équivalents », la troisième loi permet de comprendre que les différents tissus de l’organisme réagissent à des conflits très précis en fonction du feuillet embryonnaire dont ils sont issus.

Et qu’ils vont évoluer de trois manières différentes (prolifération, nécrose, altération fonctionnelle) selon la zone du cerveau concernée et selon le stade de la maladie. Cette découverte a permis au Dr Hamer d’affirmer qu’une prolifération cellulaire peut être un signe de régénération et non de dégradation !

Cette troisième loi biologique a été appelée par son auteur le «Le système ontogénétique des tumeurs et équivalents». C’était six ans après les deux premières lois, en 1987. Ontogénétique car les critères de compréhension s’appuient sur le développement embryonnaire de l’organisme, ce qu’on nomme l’ontogenèse, et sur laquelle nous reviendrons dans la dernière partie de ce chapitre. Tumeurs et équivalents par allusion aux diverses pathologies que l’on rencontre au niveau des organes mais on peut tout aussi bien parler de système ontogénétique des maladies. On peut faire la même remarque sur l’origine historique de ces termes que pour la loi d’airain. Hamer avait commencé ses recherches surtout sur les cancers, et ce qui n’y ressemblait pas était alors « équivalents ». Système car cette référence à l’embryologie apporte enfin une classification cohérente au phénomène tumoral dont nous avons déjà eu un aperçu en les distinguant suivant leur développement en 1ère ou 2ème phase, ainsi qu’aux autres affections. Malgré le grand nombre d’organes de notre corps, les tissus qui les composent se ramènent seulement à quelques grands types, ayant chacun son mode de détérioration pendant la première phase conflictuelle, et son mode de réparation pendant la deuxième phase réparatrice. En simplifiant quelque peu, une maladie complète peut présenter trois cas de figure. La première phase verra un tissu proliférer, se détruire ou se mettre en panne, et la deuxième phase verra respectivement ce tissu être détruit ou enkysté, se reconstruire, ou se remettre à fonctionner. Beaucoup d’organes sont composés de tissus réagissant suivant un mode différent mais chaque tissu suit toujours le même cas de figure. Cette constante de réaction est due à son origine embryonnaire. Ces modifications biologiques dans les deux phases sont encodées dans notre patrimoine génétique depuis des millions d’années et sont universelles.
Nous avançant davantage dans le domaine des symptômes et des lésions, je rappelle une fois de plus, que dans le fonctionnement de la triade, les perturbations sont proportionnelles à la masse conflictuelle. Et que dans le domaine des maladies, ce n’est pas l’étiquette qui compte, mais l’importance et les conséquences concrètes pour la personne. Cette répétition a pour but de mettre un bémol à l’anxiété que peut générer dans notre culture médicale tout diagnostic, au prorata de la connotation péjorative qu’il contient.

1er cas de figure

La phase conflictuelle amène une prolifération des cellules. La modification est donc ce qu’on appelle une « tumeur », encore un terme générique et qui, dans notre approche, ne préjuge en rien sur sa nature bénigne ou maligne ; ni même sur sa gravité, car son évolution est proportionnelle à l’intensité et à la durée du conflit. La distinction classique entre tumeur bénigne et maligne (« cancer ») est seulement descriptive. Rappelons que la première serait plus modérée, tout en restant toujours sur son site d’origine, tandis que la seconde serait plus rapide et avec une tendance à se généraliser par essaimage. En réalité, cette tumeur concerne seulement l’organe dont la zone directrice du cerveau est perturbée, et la notion classique de « métastase » n’est qu’une des nombreuses hypothèses destinées à combler l’incompréhension dans l’origine de ce qu’on appelle cancer : si un patient présente plusieurs localisations tumorales, cela signifie qu’il a eu plusieurs conflits et donc plusieurs atteintes cérébrales. Nous reviendrons d’ailleurs plus tard sur la notion de cancer, qui mérite d’être approfondie .
Après la solution du conflit, il y a deux possibilités. Comme nous le verrons dans la quatrième loi, si l’organisme dispose des microbes adéquats, il y aura réduction de la tumeur avec tous les signes d’inflammation et d’infection que cela comporte, y compris les nombreuses modifications sanguines qui témoignent simplement de cette destruction. Sinon, la partie saine de l’organe procédera à un enkystement de la tumeur qui restera à jamais inactive, sauf si le conflit est à nouveau restimulé. L’enkystement est la formation d’une coque tissulaire par des cellules de type conjonctif qui ont un rôle de soutien, de nutrition et de réparation dans l’ensemble de l’organisme. En l’isolant ainsi, cette tumeur désormais au repos est comme mise en quarantaine, « rangée ».
Quelques exemples: la plupart des muqueuses digestives, la couche moyenne de la peau qu’est le derme, les alvéoles pulmonaires, la partie glandulaire du sein et d’autres glande.

2ème cas de figure

On se trouve devant un schéma quasiment inversé. Pendant la phase conflictuelle, l’organe subit une destruction, ulcération, nécrose, perte de substance. Ici, la réparation va entraîner une prolifération cellulaire destinée à combler ces pertes de substance. Cette prolifération peut consister en une simple cicatrisation, ce qui est généralement le cas pour les ulcérations des muqueuses. Elle peut aussi avoir l’aspect d’une véritable tumeur parfois très volumineuse. Nous verrons que cela dépend de l’origine embryonnaire du tissu concerné. Les microbes, qui

sont le sujet de la quatrième loi, interviennent également pour déblayer les lésions préalablement à la reconstruction et pour optimaliser cette reconstruction.
Dans ce 2ème cas de figure, la tumeur a donc une signification tout à fait différente puisqu’elle témoigne d’une réparation et ne se développe qu’après la solution du conflit. Elle peut être tout aussi petite et d’évolution lente, ou importante et rapide que dans le premier cas de figure. La grande différence est que son évolution est programmée par la 1ère phase et donc limitée dans le temps. Par contre, dans une conception médicale selon laquelle toutes les tumeurs sont pathologiques, la « tumeur de réparation » sera appréciée comme peu grave si la tumeur est jugée bénigne, ou grave si son ampleur amène le diagnostic de cancer. Même si la tumeur de réparation dépasse souvent en proportion la destruction préalable de l’organe, elle est toujours à terme. Sans récidive du conflit, elle est toujours destinée à s’arrêter puisque les deux phases ont une durée équivalente. Ceci contrairement à la tumeur qui se développe en phase conflictuelle et ne s’arrête qu’avec la solution du conflit. Elle s’accompagne également de phénomènes inflammatoires, et notamment d’adhérences aux tissus voisins, qui s’estompent complètement quand le processus est terminé.
Une remarque importante sur l’éventualité de la nécrose, valable aussi dans le 1er cas de figure. Les symptômes de cette nécrose peuvent ne pas être supportables, notamment pour des raisons de complications ou d’esthétique. Dans ce cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire, avec ablation complète de l’organe en cause.
Quelques exemples : l’os et la moelle osseuse, la couche superficielle de la peau qu’est l’épiderme, la partie supérieure de l’estomac, les ganglions, les conduits excréteurs des glandes
(y compris le sein où il est donc important de savoir à quel type de tumeur on a affaire), les bronches.
Au vu de ces deux premiers cas de figure, on peut déjà saisir les tragiques conséquences que peut avoir la prise en considération des seules modifications organiques, en dehors de toute compréhension du phénomène. Ainsi, annoncer au patient qu’il est envahi par un cancer dans le cas où il serait en fait dans la phase, souvent pénible, de réparation et encore moralement fragile après la solution de son conflit, c’est risquer de le voir plonger dans un vécu encore bien plus dramatique que celui qui était à l’origine de l’atteinte initiale.

Le 3ème cas de figure

Il n’y a ni prolifération ni destruction pendant la phase conflictuelle, mais seulement diminution ou arrêt de fonctionnement, réversible après la solution du conflit. Ce mode concerne surtout les tissus ayant une activité nerveuse, comme les tissus corticaux responsables de la sensibilité et de la motricité, les organes des sens. Mais également dans la partie sécrétante de plusieurs glandes, en plus du 1er cas de figure.
La reprise fonctionnelle après la solution du conflit commence souvent par une aggravation des symptômes. Ceci est dû à l’œdème du foyer cérébral, auquel peut s’ajouter, suivant les tissus, un œdème dans l’organe. Les deux phénomènes sont responsables de cette aggravation, mais celle-ci est tout à fait transitoire. Prenons deux exemples : un conflit de peur provoquant une myopie où pendant le conflit, la myopie progressera au prorata de l’ampleur du conflit. Dès sa solution, outre l’œdème dans la région occipitale du cortex hémisphérique, il y aura un décollement passager des tissus concernés entraînant une chute encore plus forte de la vue avant que celle-ci redevienne normale. De même, dans les paralysies de la sclérose en plaques, la conflictolyse s’accompagnera d’une augmentation du handicap, suivie d’une restitution fonctionnelle.
Ajoutons que dans ce troisième cas de figure, si le conflit a duré très longtemps ou a plusieurs fois récidivé, la réparation peut ne pas être complète. C’est par exemple le cas d’un diabète datant de nombreuses années où les cellules sécrétantes ne retrouvent pas tout leur potentiel. Ou d’une myopie s’étant répétée trop de fois car il reste un épaississement cicatriciel de la paroi oculaire, nécessitant alors le port de lunettes. Ces trois premières lois donnent une toute autre dimension au concept de maladie. Jusqu’à présent on entendait par ce terme un ensemble de modifications concomitantes et qui étaient toujours jugées défavorablement. En d’autres mots, être malade, c’était présenter des anomalies objectives comme proliférations, nécroses, inflammations et/ou subjectives comme des douleurs, troubles fonctionnels, sensations inhabituelles et désagréables. Toutes anomalies qui n’avaient que des origines floues, incertaines, hypothétiques, inconnues, hasardeuses ou statistiques, et qu’il fallait combattre pour guérir. Il s’agit maintenant d’interpréter correctement le sens de tous les symptômes et lésions en les rattachant à l’une des deux phases de la maladie complète et en fonction du tissu atteint. Outre le malaise psychique propre à chaque phase, celui ressenti physiquement se verra plus souvent dans la 2ème phase réparatrice, toutes affections confondues, et de l’ordre des trois quarts des cas. Le patient consultera alors en état de réparation, mais avec le risque déjà évoqué plus haut. Celui-ci sera d’autant plus grand que le diagnostic aura une connotation péjorative : gravité de son affection, difficulté de le soulager sans effets secondaires importants, « verdicts » d’une maladie réputée difficilement curable et avec une espérance de vie impossible à préciser.
Cet inconfort physique dans la première phase est dû à trois phénomènes : les ulcérations des muqueuses dont les douleurs sont au prorata de leur innervation (ulcère de l’estomac et des muqueuses superficielles, des voies urinaires et vasculaires…), les complications par compressions des proliférations (compressions de nerfs, de conduits respiratoires, de vaisseaux…) et les diminutions de fonctionnement (glandes, organes des sens, de la motricité…). L’inconfort de l’autoguérison s’explique quant à lui par quatre processus : les mêmes complications par compression des proliférations (dans ce cas-ci réparatrices), tous les processus d’inflammations qu’on y retrouve plus fréquemment, l’intervention du travail microbien que nous étudierons dans la 4ème loi et qui ajoute encore de l’infection, et enfin la congestions cérébrale que nous avons vue dans la 2ème loi. La présence plus fréquente de l’inconfort physique en 2ème phase est pourtant un atout majeur dans le mécanisme de la maladie. Le déclenchement d’un conflit majeur est en somme celui d’un sursis et d’un compte à rebours, car l’indivividu doit résoudre son conflit pour survivre. S’il avait toujours la perception de la souffrance physique de ses organes en plus de la douleur psychique de son ressassement où il cherche la solution, il aurait beaucoup moins de chance de s’en sortir. Quand il est par contre soulagé de son conflit, il peut alors mieux se consacrer à la réparation laborieuse.

Quelques précisions sur ce qu’on appelle l’ontogenèse et l’embryologie

Ces considérations sur l’embryologie ont souvent été une pierre d’achoppement dans la compréhension de l’approche en général. Sans doute parce qu’elles sont inhabituelles quand on parle de maladie, et qu’on y trouve beaucoup de termes appartenant à un jargon particulièrement spécialisé et méconnu du public. Elles ne sont nullement indispensables pour comprendre les relations entre les conflits et les maladies, mais elles apportent un éclairage très intéressant. D’ailleurs, pour Hamer, l’embryologie fut un des fils conducteurs essentiels dans la mise au point de ses lois biologiques, et il y fait de nombreuses références. Je voudrais donc « faire passer » le peu que je sais dans ce domaine. Ce qui est bien connu, c’est le phénomène intense de multiplication cellulaire par division dès la fécondation. Et qui continuera pendant toute la grossesse puisqu’on passe d’une seule cellule fécondée à plusieurs milliards après neuf mois. Ce qui l’est moins, c’est le processus de différenciation entre les cellules au tout début de la grossesse. Endéans environ les deux premières semaines du développement embryonnaire, les cellules se sont différenciées en trois grands ensembles que sont les «feuillets embryonnaires». Cette différentiation est décisive pour la compréhension des maladies. D’abord, chacun de ces feuillets embryonnaires donnera naissance à une série d’organes, ou plus précisément, à une série de tissus organiques, car un organe peut comporter des tissus matures d’origines embryonnaires différentes. Ensuite, pendant tout le reste de l’ontogenèse, les relations entre chaque tissu « dérivé » et une zone précise du cerveau vont se mettre en place, et rester durant toute la vie. Nous pouvons maintenant compléter les explications sur les trois cas de figure dans les modifications biologiques de la 1ère phase, en fonction des différents feuillets car chaque tissu mature réagit pendant la phase conflictuelle suivant son tissu embryonnaire d’origine. Et en reliant ces feuillets aux grandes parties du cerveau, la synthèse deviendra encore plus remarquable.

Voici les trois feuillets :

L’endoderme (encore appelé endoblaste) : c’est le feuillet le plus interne ou ventral. Il produira une grande part du système digestif et les alvéoles pulmonaires. Les tissus dérivés de l’endoderme obéissent au 1er cas de figure: prolifération pendant le conflit. Ils ont leurs relais dans le tronc cérébral, partie la plus archaïque du cerveau, qui gère des conflits basiques tournant surtout autour du morceau.

L’ectoderme (encore appelé ectoblaste) : c’est le feuillet le plus externe ou dorsal. Il produira le système nerveux, une grande part des organes sensoriels, l’épiderme, la plupart des muqueuses et des canaux intraglandulaires. Les tissus dérivés de l’ectoderme obéissent au 2ème ou 3ème cas de figure, selon la localisation des relais dans le cortex hémisphérique, dont l’origine est la plus récente . On y trouve notamment les conflits de sensibilité, de séparation, de territoire.

Le mésoderme (encore appelé le mésoblaste) : c’est le feuillet situé entre les deux autres. Mais ici, les choses sont un peu plus compliquées car ce mésoderme se divise en deux, le mésoderme cérébelleux et le mésoderme cérébral. Le mésoderme cérébelleux réagit comme l’endoderme en suivant le 1er cas de figure. Il produira surtout le derme et les tissus de protection. Les conflits correspondent à un ressenti d’être attaqué. Les relais sont situés au cervelet, encore ancien dans l’évolution du cerveau. Le mésoderme cérébral réagit comme l’ectoderme et les tissus qui en dérivent suivent le 2ème cas de figure. Il produira le système locomoteur et une partie du système circulatoire, urinaire et génital. Les relais sont situés dans la moelle cérébrale, partie déjà plus récente. Les conflits y sont trop divers pour être regroupés.

( à suivre )

Pendant les 15 premières années de sa pratique de médecin généraliste à Bruxelles, le Dr Michel Henrard a étudié les approches alternatives du cancer. Il a rencontré le Dr Hamer en 1989 et longuement vérifié la validité de ses théories . Basé sur 20 années d’expérience, son ouvrage « Comprendre sa maladie d’après les découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer » (éditions Amyris) est une présentation à la fois abordable et rigoureuse de la Médecine Nouvelle.
Pour accéder aux pages de Michel Henrard<:strong> sur Internet : http://membres.multimania.fr/biologie

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