portrait de Yves Rasir Promesse non tenue : je continue à suivre le dossier « Covid-19 » et à vous faire part de mes réflexions à contre-courant de la folie ambiante. D’abord parce qu’un certain nombre d’entre vous m’y ont encouragé en me qualifiant de « phare dans la tempête » ou  « d’ilot de bon sens dans un océan d’hystérie ». Ces métaphores marines me semblent très excessives mais elles me laissent penser que je réponds quand même à un besoin peu assouvi d’informations alternatives. Ensuite parce que les développements récents de l’épidémie paraissent me donner tort et que les prophètes de malheur monopolisent l’attention médiatique. Ainsi, selon plusieurs spécialistes entendus ces derniers jours, la coronavirose en cours serait 10 à 100 fois plus meurtrière que la grippe saisonnière. Plus contagieuse que cette dernière, elle serait également plus dangereuse au point de rivaliser avec la grippe espagnole de 1918 dans le remplissage des cimetières. Les lois fondamentales de la virologie seraient donc bafouées ? Il serait donc là, le virus du Loch Ness combinant puissance létale et transmissibilité fulgurante ? Concernant le taux de mortalité (nombre de morts par rapport à la population générale), il suffit de mentionner un seul chiffre pour relativiser : en Chine, où la flambée épidémique est déjà quasiment terminée, le SARS-Cov-2   a fait un peu plus de 3.000 victimes, ce qui représente… 2 morts par million d’habitants. On est donc loin, très loin du cataclysme sanitaire annoncé. S’agissant du taux de létalité (nombre de morts par rapport aux personnes infectées), je vous rappelle  que l’estimation variant de 2% à 4% est certainement surestimée en raison des très nombreux  cas asymptomatiques. Et quand bien même ce pourcentage ne serait pas exagéré, peut-on vraiment s’y fier ?  Je vois au moins trois raisons d’émettre de sérieux doutes.
 
La première, c’est que le « nouvel » agent infectieux est utilisé, si je puis dire, à toutes les sauces : on le voit partout et on lui colle tout sur le dos. C’est un peu comme un tueur en série quand il est arrêté par la police : dans un premier temps, celle-ci le soupçonne d’être impliqué dans toutes les affaires  criminelles non résolues. Ce n’est qu’au bout de longues investigations que les enquêteurs peuvent « fermer des portes » et identifier les quelques morts supplémentaires imputables au serial killer. Pour le Covid-19, ce sont les services hospitaliers qui font office de policiers enclins à charger la barque du virus. À la différence que personne ne contrôle les certificats de décès et que leurs signataires ont le plein pouvoir de désigner la cause qui les arrange. Un exemple : de source sûre, j’ai appris que la première victime française de l’épidémie, le sexagénaire de l’Oise, souffrait de plusieurs pathologies graves et potentiellement mortelles. Secret médical oblige, son médecin traitant ne les pas nommées mais il a certifié à ma source que ces maladies non infectieuses avaient motivé l’envoi du patient à l’hôpital. C’est seulement peu avant, ou même peut-être après son trépas, que les toubibs de La Salpétrière ont décidé de faire le test et qu’ils ont découvert la présence (supposée)  de l’agent viral. Attention, je ne suis pas en train de dire qu’il y a forcément erreur judiciaire. Il est tout à fait possible qu’une infection par le coronavirus ait donné le coup de grâce à un être fragilisé par ses affections préalables. Ce que je souligne, c’est que la cause officielle de ce décès – et de tous les autres décès attribué au SARS-CoV-2 – mériterait un examen plus approfondi. D’ailleurs, les autorités sanitaires elles-mêmes le reconnaissent : l’écrasante majorité des victimes présentait une « comorbidité » importante, c’est-à-dire qu’elles étaient déjà très mal en point avant de succomber à une pneumonie étiquetée coronavirale.  On lui a beaucoup fait porter le chapeau, mais le tueur devrait avoir droit à un procès plus équitable. Comment ? Il suffira, dans quelques mois, de vérifier si les mois de février et mars ont coïncidé avec un pic de la mortalité globale.  Si ce n’est pas le cas, ça signifiera clairement qu’on nous a leurrés et que l’ennemi numéro un n’était pas un multirécidiviste. S’ils font ce travail de vérification, les épidémiologistes devraient également  se pencher sur une autre statistique, celle des plaintes pour erreur médicale.  Personnellement, je ne serais pas étonné que ces  fréquentes réclamations (plusieurs milliers par an en France et plusieurs centaines de dossiers d’indemnisation ouverts annuellement) aient sensiblement reflué depuis la fin janvier. Pour maquiller ses propres fautes, rien de plus commode qu’un bon petit coupable de substitution.
 
La deuxième raison de prendre les chiffres de létalité avec des pincettes, c’est qu’il règne une véritable omerta sur les risques encourus par les patients traités en hôpital, autrement dit sur  les aspects iatrogéniques de cette épidémie. À en croire les médecins,  crus sur parole par les journaux et les télés, ils ne font que sauver des vies et ne les mettent jamais en danger. Comme disait déjà Goebbels, le mensonge passe d’autant mieux qu’il est gros !  Dans mes précédentes infolettres, je vous ai signalé que la prise en charge hospitalière était, en soi,  très périlleuse puisque une étude conduite en Chine a révélé que 41% des infections étaient contractées dans les établissements de soin. Je vous ai aussi fait part que tous les médicaments « anti » administrés aux malades avaient des effets secondaires pervers pouvant aggraver, voir susciter des pneumopathies sévères. Enfin, j’ai attiré votre attention sur le fait que la chloroquine, présentée comme un remède efficace, n’était pas sans danger et qu’elle était testée sans contrôle placebo.  Mais j’ai oublié un « détail » importantissime : en hôpital, les patients présentant une détresse respiratoire sont systématiquement « placés sous oxygène » à l’aide de masques reliés à une bonbonne ou d’un appareillage plus sophistiqué appelé respirateur artificiel.  Vous pensez que cette  technique de ventilation est inoffensive ou qu’elle apporte obligatoirement plus de bénéfices que de risques ? Détrompez-vous : elle peut faire beaucoup plus de mal que de bien. C’est un secret bien gardé,  mais ce geste médical  courant est potentiellement létal. Au lieu de réanimer le moribond, il peut facilement l’expédier dans l’au-delà ou détériorer  irrémédiablement son état. La suroxygénation qu’il provoque peut notamment se traduire par des lésions pulmonaires, des pneumothorax ou des arrêts cardiaques.  Ça commence cependant à se savoir et on trouve sur le net quelques sites mentionnant les graves inconvénients de l’oxygénothérapie, comme celui-ci, tenu par  la Revue Médicale Suisse.  Même une page du très médicalement correct Doctissimo ne fait pas mystère de la toxicité de l’oxygène dans les soins aigus. Si ça se trouve, nombre de victimes du CoVid-19 sont en réalité des gens brutalement aérés par un gaz ambivalent, parfois salutaire mais souvent à l’origine d’accidents fatals. Pour se convaincre que l’interventionnisme médical n’est pas pour rien dans le taux de létalité, il suffit de regarder la carte de l’épidémie : aucun mort encore  en Belgique et en Suède, deux seulement en Allemagne. Contrairement à l’Italie et à la France, ces pays ont anticipé l’engorgement des hôpitaux et ont encouragé le filtrage des patients par les généralistes. En Belgique, ceux-ci sont même invités à donner leurs consultations au téléphone. Comme quoi, la psychose peut avoir du bon en protégeant les gens des tueurs en blouse blanche. Et quand ce n’est pas la hantise qui protège, c’est la mise en quarantaine forcée. Remember le Diamond Princess, ce bateau de croisière dont les 3711 passagers ont été confinés à bord par le Japon début février. Seulement 6 d’entre eux  sont décédés et ils avaient tous plus de 70 ans. Au sein de cette tranche d’âge, le taux de létalité n’a pourtant pas dépassé 0,48%, ce qui est incompréhensiblement bas compte tenu que les vacanciers n’ont pas été soignés . Quand je dis « incompréhensiblement », c’est évidemment par ironie : l’absence de iatrogénie suffit à expliquer que si peu de croisiéristes  ont débarqué entre quatre planches.
 
Las but not least, il y a une troisième raison de suspecter que le pouvoir de nuisance du coronavirus est grossièrement exagéré :  ses victimes alléguées sont précisément, dans leur très forte majorité,  des individus très âgés. Des septuagénaires, des octogénaires, voire des nonagénaires. Bien sûr, leur faiblesse générale et leur immunité déclinante peuvent partiellement expliquer le phénomène. Mais pourquoi sont-ils des cibles pratiquement exclusives ?  Et comment se fait-il que les bébés et les jeunes enfants soient épargnés ? D’où vient qu’un « nouveau virus » inconnu des globules blancs humains ne frappe  quasiment que les  vieux et se détourne de proies sans défenses comme les nourrissons et les bambins ? Ce tri sélectif est tellement étrange qu’il désarçonne complètement les experts. J’ai même entendu l’un d’entre eux soutenir que l’absence d’immunité  acquise chez les bébés pouvait expliquer leur robustesse face à l’agresseur. Ah bon, y a jamais besoin de vaccins infantiles, alors ? Cette histoire de création d’anticorps, c’est du pipeau ?  Pour sauver la face et sauver le soldat Pasteur,  le clergé de l’église pasteurienne est décidément prêt à tout,  prêt à raconter n’importe quoi et à sombrer dans l’incohérence la plus totale. Pour moi, cette épidémie  est vraiment une bénédiction, une apocalypse au sens étymologique du terme (apocalypsis en latin signifie « révélation », « dévoilement »),  car le profil extrêmement étroit des infectés exprime lumineusement l’inanité de la théorie infectieuse. La contagion n’existe pas et c’est bien le terrain qui crée la maladie et non le microbe. On peut être dépisté positivement mais on reste en bonne santé si l’on ne panique pas et qu’on ne fait pas partie des catégories de population concernées par la problématique sous-jacente. Laquelle ? Dans un premier temps, j’ai pensé que le conflit catégoriel se situait  dans des événements « environnementaux »  survenus à Wuhan, point de départ du fléau. À présent que le virus sévit dans le monde entier, je penche davantage pour un mal-être psychosocial commun aux séniors des pays industrialisés et somatisé par les plus fragiles d’’entre eux.  J’ai ma petite idée mais je dois encore peaufiner mon hypothèse avant de vous la soumettre. En amorce de ce prochain éditorial, je vous communique toutefois un élément intrigant, à savoir que l’épidémie affecte bizarrement  très peu l’Afrique et l’Amérique latine. Dans ces pays médicalement colonisés par l’Occident, on dispose pourtant des kits de dépistage et les élites ne se priveraient pas de verser dans l’alarmisme, ne fût-ce que pour se donner de l’importance. Pour moi,  la clé de l’énigme réside peut-être dans ce contraste Nord/Sud. Ma piste de décodage  aura trait à ce qui différencie  biologiquement les pays riches des pays pauvres, j’ai nommé le grand écart démographique. En attendant de développer ce raisonnement, je compte sur  vous pour rester zen, pour relativiser les chiffres officiels de létalité et pour partager ma vision des coulisses.
 

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