Lors du formidable week-end « La victoire des Fourmis », j’ai rencontré beaucoup de fidèles abonné(e)s de Néosanté et cela m’a fait grand plaisir de mettre des visages cordiaux et chaleureux sur les noms figurant froidement dans notre fichier. Parmi toutes ces belles rencontres, il en est une qui m’a particulièrement réjoui et honoré, celle du Dr Victor Alda-Cazaux. Ce nom ne vous dit rien ? Normal : ce médecin-homéopathe français aujourd’hui retraité n’est pas une célébrité. Il n’a pas écrit de livre, on ne le voit jamais à la télé ou sur les réseaux sociaux et il ne s’est pas illustré parmi les chefs de file de la résistance au covidisme. Bien qu’anonyme, cette « fourmi » travailleuse a pourtant fait sa part de colibri pour tenter d’arrêter le train fou du délire pandémique. Dès le 15 mai 2020, il avait adressé une lettre aux députés de l’Assemblée Nationale afin de leur ouvrir les yeux. Et en juillet 2021, il reprenait la plume pour s’adresser au président de l’Ordre des Médecins en l’adjurant, lui et ses confrères, de retrouver la raison. Mais le praticien à la retraite n’avait pas attendu l’ouverture du Corona Circus pour s’opposer à la dérive du système médical : en 2018 déjà, il avait écrit à la Haute Autorité de Santé pour alerter ses membres sur l’inefficacité flagrante du vaccin antigrippal et sur l’existence d’une alternative efficiente. Le Dr Alda-Cazaux m’a envoyé copie de ces trois courriers et leur fil rouge commun m’a convaincu que ce médecin intrépide menait un combat essentiel : il se bat pour faire connaître et promouvoir le plus puissant des médicaments ! Un médicament 100% naturel, qui ne coûte rien et que chacun possède en lui puisqu’il s’agit – vous l’aurez deviné – de la fièvre.

Un thermostat perfectionné

Dans notre mensuel, et encore dernièrement dans le numéro d’avril, nos chroniqueurs naturopathes ont maintes fois souligné le rôle bénéfique et capital de l’hyperthermie corporelle. Ce processus supervisé par le cerveau limbique est une composante très intelligente de l’immunité et une réponse particulièrement performante aux pathologies infectieuses. En s’élevant, la température du corps régule l’action positive des microbes et les élimine lorsque leur mission est accomplie. Si les bactéries ou les virus prolifèrent dangereusement, notre thermostat cérébral va également intervenir pour « brûler » les micro-organismes trop zélés. Ce mécanisme interne est tellement perfectionné qu’il adapte le nombre de degrés au type de germe bactérien ou viral opérant dans le corps humain. La fièvre n’est (presque) jamais le problème, c’est (presque) toujours la solution à une perte de santé. Ce n’est pas un symptôme à combattre, c’est au contraire un signe de vitalité à favoriser tant que l’organisme est apte à supporter son œuvre calorifique. Loin d’être une ennemie, la fébrilité est une précieuse alliée du corps dans ses efforts d’auto-guérison. Tout cela est archi-prouvé scientifiquement et a notamment été démontré par le Pr André Lwoff, prix Nobel de Médecine en 1965, qui a mis en évidence la fonction antivirale de la fièvre, ainsi que par les travaux d’André Kirn, un autre chercheur français, qui a démontré sur des lapins le rôle salutaire de la fièvre et l’impact délétère des médicaments fébrifuges. Rassemblées par le Dr Roger Fix, ces preuves et d’autres figurent dans le dossier que nous avons consacré à la fièvre, « cette grande guérisseuse oubliée », dans le numéro 62 (décembre 2016) de notre revue.

La victoire de Victor

Dans ses missives, le Dr Alda-Cazaux insiste tout particulièrement sur les recherches édifiantes de Kirn et ses collègues car elles démontrent indubitablement que la France avait une bonne longueur d’avance dans la compréhension de l’état fiévreux. Il est honteux et scandaleux que les découvertes du virologue strasbourgeois et celles d’André Lwoff dans les années 60 ne soient pas aujourd’hui enseignées, ni même évoquées,  dans les facultés de médecine hexagonales et, par « contagion », dans toutes les universités du monde. Dans la patrie de Descartes, la religion pasteurienne a clairement  pris l’ascendant sur la science et sur la sagesse hippocratique qui recommandait déjà de ne pas (trop) contrecarrer les manifestations fébriles chez un malade. Via ses lettres, l’ami Victor ne s’est pas contenté d’apporter des références scientifiques à l’appui de ses suppliques, il a aussi témoigné de son expérience personnelle de patient fébricitant : depuis qu’il a pris conscience du rôle bienfaisant de la fièvre, il lui a toujours laissé le champ libre et a toujours guéri de ses propres somatisations infectieuses sans recourir aux médicaments antipyrétiques. Dans sa lettre au conseil de l’Ordre, que je reproduis ci-dessous avec l’accord de son auteur, le toubib raconte qu’il n’a pas eu peur du covid et qu’il n’a pas dérogé à sa règle de vie lorsqu’il a lui-même été infecté au printemps 2020. Il lui a fallu deux semaines pour triompher du coco, mais il s’en est sorti avec ce seul remède, hormis un traitement symptomatique de la toux. Non sans pertinence, le septuagénaire note que sa fièvre élevée et de longue durée n’a pas dégénéré en tempête de cytokines et il fait l’hypothèse que cette évolution péjorative serait plutôt le lot des personnes médicamentées. Ce soupçon est à nos yeux fondé et nous avons plusieurs fois suggéré que l’abaissement artificiel de la fièvre était lié à la complication des infections et aux orages cytokiniques. Le conseil de rester chez soi et de prendre du paracétamol était donc le plus stupide qui soit. Ou le plus adéquat s’il s’agissait de saboter les systèmes immunitaires et de créer un vrai problème iatrogénique pour donner la fausse illusion d’un péril pandémique…

Ils n’avaient pas d’excuses

En lisant les différents courriers du Dr Alda-Cazaux, je me suis fait la réflexion qu’il s’agissait de documents importants : ils illustrent qu’avant même la « crise sanitaire », les pouvoirs impliqués dans sa gestion ne pouvaient pas ignorer le rôle bienfaisant de la fièvre et la contre-productivité du conseil consistant à la freiner. Ni les instances académiques, ni les autorités de santé, ni la classe politique ne peuvent invoquer leur ignorance pour justifier leur criminelle omerta sur le caractère thérapeutique du mécanisme pyrétique. À défaut d’être formés au respect du processus fiévreux,  tous les acteurs concernés avaient reçu les informations sur ce moyen prodigieux d’affronter les fléaux infectieux. Au demeurant, les leaders de la résistance issus du monde médical n’ont pas non plus d’alibi lorsqu’ils vantent des « traitements précoces » toxiques et inopérants au lieu de militer pour la fièvre, le plus sain et le plus souverain des remèdes contre les grippes et les pneumopathies en tous genres. Les lettres de notre abonné Victor, dont je publie ci-dessous celle adressée à l’Ordre des Médecins, sont des éléments à charge et des pièces à conviction lorsqu’il faudra trainer tout ce beau monde au tribunal et l’inviter à plaider coupable, a minima par omission. Au premier rang dans le box des futurs condamnés, il ne faudra évidemment pas oublier d’aligner les boss de la pharmafia, les patrons des labos pharmaceutiques qui vendent et continuent de promouvoir les médicaments anti-fièvre. Hier, en voulant visionner une vidéo, je suis tombé sur une publicité pour une marque de paracétamol ciblant les enfants et promettant aux parents que ce médoc allait résoudre les douleurs et la fièvre de leurs marmots. En 2023, ce type de propagande peut selon moi être qualifiée de complicité d’assassinat. S’ils courent toujours, les assassins ne doivent pas croire qu’ils échapperont éternellement à la justice, celle des hommes ou celle des lois supérieures.  Et au jour du grand jugement, le donquichottesque docteur Alda-Cazaux pourra se féliciter d’avoir mené sa discrète mais courageuse croisade.

                                       Yves RASIR

Ps : Aux dernières nouvelles, le Dr Alda-Cazaux a pris langue avec un avocat et il  s’apprête à déposer plainte contre les autorités sanitaires et les ministres (in)compétents en la matière pour avoir préconisé le paracétamol et mis ainsi en danger la vie d’autrui. Si cette démarche aboutit à quelque chose, je vous tiendrai bien sûr informés.


                LA LETTRE DU Dr ALDA-CAZAUX

Docteur Victor ALDA-CAZAUX                                                 

Créteil, le 26 juillet 2021,

À

Monsieur le Président du conseil de l’Ordre des Médecins

Monsieur le Président, et Cher Confrère,

Dans la crise sanitaire que nous traversons, le contenu de cette lettre revêt une importance particulière, que, je l’espère, vous jugerez à sa juste valeur.  Je souhaiterais attirer votre attention sur une habitude, non seulement française mais mondiale, qui est de « traiter la fièvre », dès que celle-ci dépasse 38°. Je pense, comme l’ont démontré les études scientifiques sur ce sujet, que cette funeste habitude est responsable de la grande majorité des décès qui sont à déplorer dans toutes les maladies virales et dans les plus courantes d’entre elles que sont la grippe, et depuis 18 mois maintenant, la nouvelle maladie du Covid- 19.

La démonstration de ce fait a été apportée il y a 55 ans, en 1965, par l’équipe du professeur André Kirn, de l’Institut de Virologie de Strasbourg : cette équipe a inoculé à 72 lapins, par voie intratrachéale, un broyat de virus de la vaccine, qui n’est autre que la pneumonie du bœuf. Tous les lapins ont fait de la fièvre, après une incubation de quelques jours. Il a alors divisé les lapins en 2 lots de nombre égal : un lot auquel il a été administré du Pyramidon, l’antipyrétique de l’époque, équivalent de notre Paracétamol actuel, de manière répétée, de façon à maintenir la température,  à des hauteurs physiologiques , et un 2° lot, appelé Lot témoin, qui n’a reçu aucun traitement, et que l’on a laissé se débrouiller avec sa fièvre, sans aucune intervention particulière. Au bout de quelques jours, on a compté les morts dans les 2 lots : Le lot qui avait effectivement baissé sa température, est mort dans une proportion de 100%. Dans ce lot-là, les seuls lapins qui ont échappé à la mort, sont ceux qui ont été réfractaires au Pyramidon, et qui, malgré celui-ci ,ont conservé leur fièvre élevée. Dans le lot qui n’avait reçu aucun traitement, seuls 22% des lapins sont morts, c’est-à-dire que 78% des lapins, sans aucun traitement, ont réussi à guérir grâce précisément à cette fièvre.

Si l’on transpose ces observations en médecine humaine, en mettant ces chiffres en parallèle voici le problème arithmétique que l’on pourrait poser : Sachant qu’une maladie fébrile à virus est mortelle pour un mammifère inférieur à 100% quand on fait baisser la fièvre, et n’est mortelle qu’à 22%, quand on respecte cette fièvre, quelle serait la mortalité d’un mammifère supérieur, l’homme, qui est au sommet de la pyramide des mammifères, dans une maladie virale qui n’est mortelle chez l’homme, en utilisant des antipyrétiques systématiquement, qu’à 1,93% des cas, si l’on respectait la fièvre ? Comment je trouve ce chiffre de 1,93% ? c’est le rapport du chiffre des décès par covid officiellement comptabilisés en France  sur le nombre total de cas : à l’heure où j’écris cette lettre, 112.000 morts pour 5,8 millions de cas positifs.

On peut raisonnablement penser que sans antipyrétique, et sans aucune molécule, en respectant simplement l’évolution naturelle de cette maladie, la mortalité serait quasiment insignifiante, de quelques centaines peut être, et encore !

J’en vois pour preuve mon cas personnel : j’ai commencé la maladie du covid 19 le 16 mars. Je n’ai jamais pris le moindre comprimé d’antipyrétique ; j’ai seulement pris des antitussifs, car j’avais une toux continuelle, très pénible, aggravée en position couchée et à partir de la tombée de la nuit. Les 10 premiers jours, j’avais une fièvre très modérée, entre 38° et 38°5, qui, à ces hauteurs-là, ne pouvait venir à bout du virus. Mais à partir du 10° jour et jusqu’au 15°, la fièvre est enfin montée entre 39° le matin et 40° le soir pendant 5 jours, et c’est cela qui a enfin liquidé le virus.

L’exemple contraire à mon cas, est apporté par un homme que je connaissais, Pierre, tombé malade au même moment que moi. Lui, a voulu prendre du Paracétamol, comme on le conseillait sur les médias télévisuels. Au bout de 5 jours de ce traitement, ce monsieur suffoquait. Il a été conduit en réanimation, et 15 jours plus tard, il a succombé à l’Hôpital Henri Mondor de Créteil.

Vous trouverez ci-joint le compte rendu à l’académie des sciences des expériences du Professeur André Kirn de 1965. Je pense qu’elles sont assez explicites pour que la médecine française et mondiale révise sa position vis-à-vis de la fièvre, en admettant enfin que la fièvre est l’élément essentiel de nos défenses immunitaires contre les virus, et contre toute infection en général, et qu’elle conditionne tous les autres mécanismes de défense, en particulier la production d’interféron, l’activation des lymphocytes B et T, et la production d’anticorps. Si on la fait baisser, toutes ces bonnes réactions en cascade ne se produisent pas, et c’est l’aggravation assurée. Vous remarquerez aussi dans les expériences du Pr Kirn, que le dosage de la virémie chez les animaux traités par le Pyramidon était 100 fois plus important que chez les animaux témoins : L’usage d’antipyrétiques multiplie la quantité de virus actifs par 100. Comment voulez-vous ne pas avoir d’aggravation jusqu’à la mort, si vous aggravez la maladie par un facteur 100 ?

Vous remarquerez également que sans antipyrétiques, le fameux orage de cytokines dangereux du 10° jour ne s’est pas produit dans mon cas. Je soupçonne fortement les antipyrétiques d’être responsables de cet orage-là. Car la majorité des médecins n’ont toujours pas compris que notre corps a une intelligence naturelle régulatrice, et que celle-ci évite les excès de toute sorte : Les évènements arrivent en leur temps et au moment opportun, si on ne les contrarie pas !

Monsieur le président de l’ordre, je sais que ma démarche va beaucoup vous surprendre. Certains de mes amis, qui partagent mes idées sur la question, voulaient m’en dissuader, en me disant que je me jetais dans la gueule du loup. Bien que je comprenne que pour arriver dans la position qui est la vôtre, vous avez dû vous limiter à des idées très consensuelles et normatives de la profession médicale, il est vrai que je suis un original, puisque je me suis dirigé vers la science homéopathique, après avoir fait mon cursus normal, en 1978, après mon titre de Docteur en médecine. Je n’ai jamais regretté cette orientation, qui est extrêmement respectueuse de la nature, des défenses naturelles , et des mécanismes de guérison, qu’elle se contente d’activer.

Il serait bon que les instances médicales officielles, dont fait partie l’Ordre que vous présidez, respectent les différentes sensibilités de la profession. Leur diversité, constitue non pas un obstacle, ou un appauvrissement de notre art de guérir, mais au contraire une richesse. Ne parle- t-on pas du respect de la diversité, en écologie ? Pourquoi alors faudrait- il des médecins tous formatés sur le même modèle ?

J’espère, monsieur le président, et cher confrère, que cette lettre vous aura ouvert les yeux sur la nécessité de respecter la fièvre, non seulement dans l’épidémie que nous sommes en train de vivre, mais également dans toutes les maladies virales, telles que la grippe, les fièvres à VRS chez les enfants, ou les maladies infantiles.

Si vous êtes convaincu, je vous remercie de bien vouloir faire connaitre les expériences du Pr André Kirn à l’ensemble de la profession médicale, en en faisant part aux sociétés savantes telles l’Académie de médecine, aux infectiologues hospitaliers, et aux organismes tels que l’HAS, l’ANSEM, les ARS etc… Venant de moi, cela passerait probablement inaperçu, mais de votre part, cela aurait bien plus de poids ; je n’ai jamais compris cette tâche aveugle de la profession médicale sur l’intérêt de la fièvre. Son respect pourrait sauver des dizaines de milliers de vie chaque année. L’utilisation des antipyrétiques, est à mon avis, la plus grave erreur thérapeutique de notre profession.

En espérant avoir éveillé votre intérêt, veuillez agréer, monsieur le président et cher confrère, l’expression de mes respectueuses salutations.

                                                                                      Dr Victor ALDA-CAZAUX

PS : document joint : photocopie du compte rendu à l’académie des sciences des expériences du Professeur André Kirn (t.261, p.1923-1925) du 23 août 1965. 


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