LE LYMPHOME ou comment se défendre face à une information

Si vous êtes cinéphile, vous connaissez sans doute le film Journal intime de Nanni Moretti, dans lequel le cinéaste raconte notamment ses déboires avec les médecins au sujet du traitement de démangeaisons nocturnes, qui se révèleront finalement être le signe d’un lymphome. Le diagnostic de cette maladie n’est en effet pas toujours aisé et, comme il dit en conclusion, il vaut mieux savoir écouter le patient pour rechercher l’origine d’un trouble.

La maladie

Un lymphome désigne toute prolifération cancéreuse prenant naissance dans le tissu lymphoïde et en particulier les ganglions lymphatiques. La maladie de Hodgkin est caractérisée par la présence de cellules anormales dans les ganglions, les cellules de Sternberg. On appelle lymphome malin non hodgkinien toute autre affection maligne du tissu lymphoïde (dans ou hors des ganglions, la maladie pouvant atteindre la rate ainsi que d’autres organes). Les symptômes sont un gonflement douloureux d’un ou plusieurs ganglions lymphatiques superficiels, et dans certains cas de la fièvre, des démangeaisons et un amaigrissement. Le diagnostic se fait par biopsie après prélèvement. Le traitement fait appel à la chimiothérapie, et la radiothérapie dans certains cas, avec de bonnes chances de guérison.
La lymphe est un liquide organique incolore ou ambré provenant du sang, dont le rôle est d’informer et de nourrir les cellules, d’évacuer les déchets (élimination et drainage) et de pourvoir à la défense de l’organisme (protection).

L’étymologie

Le mot lymphome vient du latin « lympha » = eau. L’eau nous amène aux poissons, et les poissons aux branchies, qui sont leur système de respiration aquatique. Or, il se fait que nous avons gardé dans certains ganglions du haut du corps (au-dessus du diaphragme) les vestiges de ces branchies, qui datent du temps où, dans l’évolution des espèces, nous avons été poissons. L’homme, comme la plupart des animaux, a gardé des programmes de survie qui remontent à la vie aquatique. La présence de ces vestiges de branchies représente une source d’erreur de diagnostic potentielle de la médecine. Dans ce cas, le conflit biologique a une connotation différente de celui qui est exposé ci-dessous :
la peur frontale d’un danger, dont on a conscience et qui se situe à une certaine distance devant soi ;
l’impression d’être sans cesse noyé(e), les raisons pouvant être variées : sous les difficultés, les tracasseries de la vie courante, les problèmes affectifs, le boulot,…
Durant la phase de conflit actif, les ulcérations dans les fentes branchiales bouchées ont pour but de remettre en route l’ancienne respiration aquatique, pour pouvoir respirer aussi dans l’eau.
D’autre part, le qualificatif « lymphatique », synonyme de flegmatique, apathique, désigne un des quatre principaux tempéraments dans l’ancienne médecine humorale, caractérisé par le peu d’aptitude à l’action, la lenteur, la mollesse et des formes alourdies et graisseuses. C’est le contraire d’un tempérament sanguin, nerveux. Recherchez la source d’une culpabilité d’avoir été trop sérieux, appliqué, actif, dur, qui a induit un programme lymphatique dans le clan familial.

L’écoute du verbe

Lymphe = lin / feu. Le lin est un symbole de pureté. Le feu aussi, d’une certaine manière, mais après être passé par la destruction, par la mort. On brûle les choses sales pour les purifier. On recherchera donc les histoires de crasses liées à la mort et à la pureté. La mort symbolique de la pureté. A cause de cette saloperie subie, c’est comme si j’avais perdu toute pureté dans mon action, dans ma vie. Cela touche des personnes prises de culpabilité qui veulent sans cesse purifier tout ce qu’elles font, dans une recherche incessante d’une extrême pureté, finalement vouée à l’échec. La seule façon d’être pur, c’est d’être soi-même, tout le temps, avec tout le monde et en toute circonstance. Les êtres les plus respectés, sans être craints, sont ceux qui savent être purement eux-mêmes, acceptant toutes les composantes de leur personnalité.

Le sens biologique

Une atteinte des ganglions lymphatiques correspond à un sentiment de peur impuissante suite à une information reçue, alors qu’on a perdu une protection et/ou qu’on n’arrive pas à se protéger, à se défendre et à se débarrasser de cette information. Une peur anticipative, orientée vers le futur : il faut se préparer à mieux se protéger contre la prochaine attaque. Cette peur induit une dévalorisation, en terme d’attaque / défense, qui est moins importante que celle qui atteint les os. Cette dévalorisation est aussi plus spécifique, moins générale (c’est sur un truc précis, rien que pour ça, par exemple un certain type d’études qu’on n’a pas pu faire), et le décodage fin dépendra de la localisation du lymphome (exemples : lié à une question d’identité, de prendre sa place, si c’est à l’anus ; lié à la sexualité ou la paternité / maternité si c’est à l’intérieur des cuisses). D’autre part, si on couple ce décodage avec celui des branchies évoqué ci-avant, cela donne la phrase suivante : j’ai pris une information (un avis, un jugement, une critique,…), alors que je n’arrive pas à l’éliminer ou à éliminer son impact dans un sentiment de peur qui m’empêche de faire face efficacement. J’ai réagi, mais ma réaction a été contrariée ou inefficace.
En phase de conflit actif, des nécroses se forment dans les ganglions, donnant un aspect de fromage suisse, dont le sens est de couper la transmission de l’information qui est source du sentiment négatif. Je n’ai pas le droit de me défendre pour rester en vie, donc autant détruire mes ganglions. Après la solution du conflit, il y a multiplication cellulaire avec remplissage des zones nécrosées, c’est la reconstruction avec son corollaire d’inflammation et de gonflement. Le diagnostic de la maladie se fait généralement à ce moment. Le sens de ces manifestations est de renforcer la structure et les fonctions du ganglion et de pouvoir disposer d’emblée, pour la prochaine fois, d’un ganglion plus performant. Lors des conflits répétitifs en balance, alternant phases actives et phases de solution, l’élasticité du ganglion peut-être diminuée au point qu’il ne se réduit plus : il reste gonflé en permanence.

Bernard Tihon

Exerçant la profession de juriste, Bernard Tihon s’est intéressé au sens des maladies pour des raisons de santé personnelle. Formé à la biologie totale et au décodage des maux, il a collaboré plusieurs années au mensuel belge BIOINFO avant d’intégrer l’équipe de NéOSANTé. Il est l’auteur de l’ouvrage «Le sens des maux», Tomes 1 et 2, publiés aux éditions Néosanté.
www.bernard-tihon.be
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2 commentaires

  1. Maman avait un lymphome depuis mai 2017 (un gros ganglion claviculaire) elle avait 87 ans et on a choisi de laisser courir pour lui éviter des souffrances car atteinte de démence avec epanchement pleural. La noyade… elle est partie avec une détresse respiratoire le 23 janvier 2018 à l’hôpital dans d atroces souffrances. Ce fut une tristesse pour nous des enfants. De quoi avait elle peur? De la mort?
    Elle manque

  2. merci ! je pense comprendre pourquoi mon fils de 16 ans fait cancer de la lymphe.
    La crasse : A 14 ans, son meilleur ami l’a accusé à tort d’être un menteur devant tout le monde et mon fils a perdu tous ses amis ou presque d’un coup, harcéement scolaire. Il a commencé à être malade 15 semaines /an depuis 3 ans et ça se termine par ce cancer découvert par hasard

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