LE CANCER DU POUMON ou la peur panique de la mort

Le dipneuste est un poisson extraordinaire, car il a des poumons. C’est un poisson pulmoneux primitif qui a survécu jusqu’à nos jours. Il est caractérisé par la présence de poumons fonctionnels en plus des branchies habituelles aux poissons, ce qui montre que les vertébrés ont été capables d’utiliser de l’oxygène atmosphérique avant la conquête de la terre ferme. En quoi cette floraison pulmonaire est-elle pour lui une solution de survie ? Tout simplement parce que ce poisson d’eau douce, qui survit tant bien que mal dans des eaux peu oxygénées, dans des conditions extrêmes de vie, réussit de la sorte, en venant régulièrement à la surface pour y prendre de l’air, à trouver assez d’oxygène vital. L’oxygène, c’est la vie pour tous : celui qui ne peut pas l’avoir dans l’eau, se construit des poumons pour l’avoir dans l’air.

La maladie

Il y a plusieurs sortes de cancer du poumon. Celui qui nous intéresse ici touche précisément les alvéoles pulmonaires. Pour les autres cancers du poumon, ce qui est dit ici devra être nuancé ou précisé, le conflit biologique ayant des sous-tonalités différentes. Celui-ci est matérialisé sur les radiographies par des taches rondes représentant des masses sphériques, soit isolées, une seule dans un poumon, ou qui ressemblent à un lâcher de ballons (plusieurs par poumon). Le cancer du poumon est la première cause de décès par le cancer chez l’homme et aussi chez la femme. Autrement dit, une femme guérit plus facilement d’un cancer du sein que d’un cancer du poumon.

L’étymologie

Le mot « poumon » et les mots français dérivés (pneumonie, pneumothorax, …) ont pour origine les mots grecs « pneumôn » et « pneuma », ce dernier signifiant le « souffle ». Le poumon, c’est le souffle de la vie, la vie et la mort étant associées à la notion de respir : à la naissance, le bébé pousse son premier cri en inspirant/expirant pour la première fois ; et quand on meurt, ne dit-on pas « il a poussé son dernier soupir » ?

L’écoute du verbe

Poumon = pou / me / non = je m’époumone à dire que je ne suis pas un pou, qu’on écrase si facilement ; et quand on s’époumone, ce serait une solution d’avoir un troisième poumon, d’ailleurs c’est ainsi qu’on appelle le joueur qui court tout le temps du début à la fin du match : l’homme aux trois poumons.

Le sens biologique

La fonction principale du poumon est de fournir de l’oxygène à nos organes. Lorsqu’une personne ressent la mort imminente posée sur elle et qu’elle ne peut pas adapter son comportement pour y faire face, tel est le conflit de peur de la mort qui peut être à l’origine du déclenchement d’un cancer du poumon. Il s’agit bien de la mort présente à l’instant, relative à une situation très concrète, non d’une peur ou angoisse de la mort dans le futur, ce qui n’est pas le même conflit et donnera des pathologies moins lourdes (on a encore le temps de s’y préparer, si elle n’est pas encore là). Ce sont les alvéoles pulmonaires qui sont codées dans le cerveau comme étant l’organe précis qui peut le mieux sortir une solution de survie dans le cas d’une peur de la mort imminente. C’est comme s’il fallait faire rentrer de manière plus efficace de l’oxygène dans l’organisme pour pouvoir rester en vie. Quand la peur est ressentie pour sa propre personne, la masse conflictuelle est la plus forte et cela donnera plusieurs tumeurs par poumon (image en lâcher de ballons). Par contre, quand la peur est ressentie pour quelqu’un d’autre, le conflit est moins fort dans la logique de survie personnelle et il n’y aura qu’une seule tache.

Les fumeurs constituent pour la médecine une population à risque pour le cancer du poumon. Mais, bien plus que ce qui est dans le paquet (qui intoxique certes leur corps), c’est ce qui est écrit sur le paquet qui a le plus grand pouvoir maladisant : « le tabac tue, le tabac peut provoquer la mort, »… Bonjour l’angoisse, à chaque fois qu’on prend une cigarette ! Mais cela n’empêche qu’il est opportun de répondre à la question « pourquoi plus de cancers du poumon chez les fumeurs ? », car c’était déjà le cas avant l’apparition des messages alarmants sur les paquets. Nous pouvons faire l’hypothèse suivante : beaucoup de fumeurs ont un conflit programmant de peur panique de la mort vécu dans leur enfance (exemple: suite à une pneumonie peu après la naissance), ce qui pourra déclencher plus tard à la fois le tabagisme (pour s’envelopper d’un halo et respirer un air rassurant face à la menace de la mort), et aussi le cancer des alvéoles pulmonaires chez ceux qui vivront un nouveau grand stress de peur de la mort imminente.

La guérison

Léo avait vu la mort de près dans son enfance, à l’occasion d’une chute d’un toit. Au cours de sa vie d’adulte, suite à un conflit important dans son travail qu’il ressent dans une totale impuissance et avec une grande dévalorisation, il développe une tumeur cancéreuse, assez rare, à l’épaule. Ce diagnostic, comme dans beaucoup d’autres cas, sera le conflit déclenchant de son second cancer, aux poumons cette fois : quand on lui dit qu’il a le « cancer » à l’épaule, il se voit mort, il voit la mort qui fond sur lui, or pour se protéger de la mort, il vaut mieux avoir un super poumon. C’est pourquoi le cancer du poumon est fréquent comme cancer secondaire, faisant suite à un premier cancer diagnostiqué dans un autre organe. Et le nouveau diagnostic de « cancer du poumon » constituera lui aussi un nouveau conflit, verrouillant le malade dans une grande peur de la mort, ce qui explique la difficulté d’en guérir.

Lorsque la personne atteinte d’un cancer du poumon solutionne le conflit qui est à l’origine de sa maladie, il y a basculage en guérison et arrêt immédiat de production de cellules cancéreuses. Alors commence la phase de déblayage de la tumeur, les cellules spécialisées, tel le bacille de la tuberculose, se chargeant du travail, pour que le poumon revienne à la normotonie, c’est-à-dire son fonctionnement normal dans un corps humain sain, car nous ne sommes pas des dipneustes !

Bernard Tihon

Partagez Néosanté !

Un commentaire

  1. Je suis à l’écoute de la cause psychosomatique dans un cancer du poumon, mais ici l’analyse se perd dans sa mono-vision de la maladie.
    Dire que les fumeurs déclenchent un cancer uniquement par la peur de la mort n’a pas de sens pour deux raisons :
    . l’auteur se contredit en disant « Il s’agit bien de la mort présente à l’instant, (…), non d’une peur ou angoisse de la mort dans le futur… » pour dire ensuite « …ont un conflit programmant de peur panique de la mort vécu dans leur enfance. » or « l’angoisse du futur » contredit bien « à l’instant »
    . l’auteur donne une seule explication psychosomatique ignorant entièrement les nombreux produits toxiques du tabac, comme le goudron qui encrasse les alvéoles et explique de manière simple et direct le cancer.
    Conclusion : il n’est pas bon de vouloir absolument caler sa vision « psy » sans avoir une approche holistique corps-esprit.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire