La vérité sur le cancer (II)

Cruelle découverte

Dans cette série d’articles, Boris Sirbey aborde les nouvelles théories psychosomatiques sur le cancer. Son but est de montrer que, loin de se ramener à une simple affaire de génétique et de produits nocifs, cette maladie est toujours en relation étroite avec le vécu personnel du patient.

(…)
Très vite, les éléments se sont mis en place et, environ trois semaines plus tard, je me rendais à l’hôpital avec mon père pour exposer nos découvertes à un chef de service de médecine interne à l’hôpital Bichat, où Biserka était traitée. Armé de tout ce que j’avais appris, je lui ai alors expliqué pourquoi je pensais que ma mère n’était pas soignée de la façon qui convenait, en insistant notamment sur le fait que les nombreuses incohérences de son dossier devenaient beaucoup plus logiques si on envisageait le problème en tenant compte du rôle central joué par le psychisme.

Je lui ai cité les travaux de ces différents médecins et chercheurs, ceux que je connaissais alors, sur la question.
C’est à ce moment que j’ai vécu mon premier vrai choc concernant ce système. Cette doctoresse, en effet, m’a répondu qu’elle connaissait ces théories ! Toutefois, elle m’a aussi expliqué qu’elle doutait du fait que l’esprit puisse réellement jouer un rôle dans le déroulement de la maladie, et que, « même si elle le croyait, il lui était de toute façon impossible de cautionner une approche qui n’entrait pas dans le cadre du protocole ».
J’ai senti très clairement, lorsque nous avons parlé, qu’il s’agissait d’un sujet extrêmement sensible, et qu’elle soupesait soigneusement chacun des mots qu’elle prononçait, comme si le fait d’admettre un point de vue différent de celui de la médecine officielle représentait quelque chose de particulièrement dangereux pour elle. Mais j’ai également senti qu’elle ne croyait pas réellement à ce qu’elle disait, et qu’il y avait une différence entre le discours qu’elle tenait en tant que représentante attitrée du système et ce qu’elle pensait en tant qu’être humain.
Néanmoins, il était clair qu’elle n’allait faire aucun effort pour nous aider, et mon père, qui était sur le point d’exploser, est sorti de la pièce. Nous avons tous les deux quitté l’hôpital à la fois révoltés et atterrés par ce que nous venions d’entendre.

Un faux espoir

Le jour suivant, pourtant, nous avons eu une bonne surprise. Biserka nous a appelés de l’hôpital, avec dans la voix un enthousiasme qui semblait l’avoir abandonnée depuis plusieurs semaines. Elle nous a alors expliqué que, contre toute attente, le chef de service avec qui nous avions discuté la veille était venu la voir, et qu’elle était revenue sur ses positions. Tout ce que nous lui avions dit l’avait troublée, et elle avait consulté le dossier de ma mère, pour se rendre compte qu’il y avait un grand nombre d’éléments apparemment inexplicables qui prenaient effectivement un sens si on les interprétait selon l’angle que nous lui avions suggéré.
La joie que nous avons ressentie à ce moment-là était énorme, car nous percevions tout à coup une ouverture possible. Cette illusion fut de courte durée. Le cancérologue qui soignait ma mère, en effet, est passé l’examiner le jour suivant et a préconisé une nouvelle chimiothérapie, alors même que la première avait été un échec total. Nous espérions que le chef de service allait nous défendre ; au lieu de cela, elle s’est contentée de s’effacer devant sa hiérarchie. Nous avons alors compris qu’il n’y avait aucune aide à attendre de ce côté-là.
C’est à la suite de ces événements que j’ai pu voir à quel point le comportement de ces médecins était dicté par la peur. Ils avaient prêté serment de défendre la vérité et de faire passer l’intérêt de leur patient avant tout le reste, mais, en pratique, ils défendaient le système contre les gens qu’ils devaient soigner. Leur vision de la maladie s’arrêtait au corps et était devenue tellement spécialisée qu’ils étaient incapables d’envisager un être humain dans sa globalité. Le but de leur action consistait finalement à éliminer les symptômes par tous les moyens technologiques dont ils disposaient, sans se soucier de l’âme humaine, qui avait cessé d’exister à leurs yeux.
Toutefois, j’étais beaucoup moins en colère contre le système médical que contre moi-même. Pourquoi ? Parce que, dans toute cette histoire, j’avais fait l’erreur de renoncer à réfléchir par mes propres moyens. En dépit de tous les éléments qui étaient devant mes yeux, j’avais réussi à me convaincre que le système fonctionnait au mieux, et que les médecins ne pouvaient que la guérir. Je me suis laissé aveugler par ma peur, et quand j’ai finalement compris, c’était trop tard.
Deux semaines seulement après ces événements à l’hôpital, ma mère était devenue si faible qu’elle a fait une attaque. Elle est morte dans mes bras et ceux de mon père, sans que nous ne puissions rien faire. C’était fini.

Pourquoi le système doit changer

Dans les mois qui ont suivi, mon amertume a été immense, et s’est traduite par une franche hostilité vis-à-vis de la médecine institutionnelle. Lorsque je suis entré la première fois en contact avec le système hospitalier, j’avais relativement confiance en lui, car je me disais qu’en ce début de vingt-et-unième siècle, c’était un des domaines où la science avait fait le plus de progrès.
Pourtant, au fur et à mesure que j’ai compris ce qui se passait réellement dans les hôpitaux, ma vision des choses a complètement changé. Ma mère, en effet, avait été traitée pour un cancer, et, faute d’avoir le moindre élément scientifique à opposer aux médecins, nous avons dû accepter qu’elle subisse un traitement qui l’a laissée mourir à petit feu. Pourtant, la façon dont sa maladie était apparue et dont elle a évolué était en contradiction avec la théorie censée l’expliquer. Je n’attendais pas des médecins un miracle, mais une chose très simple : qu’ils disent à ma mère que sa maladie pouvait aussi découler de ce qu’elle avait vécu. Je suis profondément convaincu que le simple fait de lui permettre de parler l’aurait aidée : une « maladie » est d’abord un « mal dit » (et plus encore, un « mal à dire »).
Mais aujourd’hui, combien de médecins ont encore cet art de l’écoute humaine ? Combien savent soigner l’âme autant que le corps ? Lors de leurs études, cette notion n’est plus du tout enseignée. Elle se résume dans l’acquisition d’une somme de connaissances spécialisées qui ont pour principale caractéristique d’occulter presque complètement le rôle de l’esprit.
Et quand bien même les médecins auraient une plus grande ouverture sur la question, cela ne changerait sans doute pas grand-chose au problème. Le système de santé français et européen, en effet, s’est progressivement américanisé et, à présent, de plus en plus de patients se mettent à attaquer en justice les médecins, ce qui a considérablement entamé la relation de confiance entre le malade et son thérapeute, surtout en milieu hospitalier. Ensuite, il y a l’ordre des médecins, qui doit théoriquement défendre l’éthique médicale, mais qui contribue en réalité à installer une forme de pensée unique dans cette discipline. Enfin, il y a la pression économique formidable de l’industrie pharmaceutique, qui fait tout pour maintenir au maximum le niveau de consommation des médicaments. Pris entre ces différents feux, c’est un miracle que les médecins arrivent encore à tenir et à exercer leur profession avec un minimum d’humanité et de dignité.
A ce propos, je veux souligner également que, si je ressens une profonde révolte vis-à-vis de ce système, je ne condamne pas les médecins en tant qu’individus. La plupart de ceux que j’ai eu l’occasion de rencontrer à l’hôpital étaient des gens intelligents, humains et soucieux d’aider leurs semblables. Simplement, le fait est qu’ils ont perdu les moyens concrets de le faire.

Le courage de dire non

J’aimerais, à ce propos, raconter une étonnante coïncidence, qui s’est produite une semaine seulement après l’enterrement de ma mère.
Ce jour-là, je marchais dans la rue en bas de chez moi, sans trop savoir où j’allais. C’est alors que je suis tombé sur un ancien camarade de classe, Fabien. Ce dernier avait entrepris des études de médecine, et il venait de faire un an d’internat à l’Hôpital Georges Pompidou. Je lui ai expliqué que ma mère venait de mourir après avoir été traitée pour un cancer.
Au début, j’ai hésité à lui dire franchement ce que je ressentais, car j’avais peur de le blesser, mais il a suffi que nous discutions quelques minutes pour que je comprenne qu’il avait également eu une très mauvaise expérience du système hospitalier. Finalement, je lui ai dit tout ce que m’avait laissé sur le cœur cette année de cauchemar, et c’est alors qu’il m’a annoncé qu’il venait de quitter l’hôpital pour ouvrir un cabinet d’ostéopathe. Lui aussi avait eu l’occasion de voir à quel point la médecine officielle avait fini par se transformer en une gigantesque mécanique insensible aux individus, et, dégoûté par ce qu’elle était devenue, il avait pris la décision de s’en éloigner le plus possible.
Il m’a aussi expliqué que ses collègues médecins lui avaient presque unanimement conseillé de ne pas suivre cette voie, car, en ouvrant un cabinet d’ostéopathie, il prenait un risque économique énorme. La seule façon de rentabiliser l’activité de médecin, à leurs yeux, était de faire son internat en hôpital pour apprendre les ficelles du métier, d’ouvrir un cabinet de médecine générale, puis de prendre un maximum de patients et de leur prescrire autant de médicaments que possible pour amortir l’achat du matériel médical et des locaux.
Toutefois, il avait bien vu où menait cette logique infernale et, plutôt que de se transformer, selon sa propre expression, en « épicier de la médecine », il avait purement et simplement renoncé à prescrire le moindre médicament. Désormais, il prenait le temps d’écouter chaque patient, et de le soigner en le considérant réellement en tant qu’individu.
Le plus ironique dans cette histoire, c’est qu’il m’a expliqué que, bien que la médecine officielle condamne l’ostéopathie (et de façon générale toutes les médecines dite « alternatives »), une bonne partie de sa clientèle était composée… de médecins. Ces derniers déconseillaient à leurs clients d’aller voir ailleurs, mais, lorsqu’ils étaient souffrants, cela ne semblait par les déranger d’aller voir un ostéopathe pour éviter d’avoir à prendre des médicaments. Il faut dire qu’ils sont les mieux placer pour mesurer à quel point leurs effets secondaires peuvent être dangereux !

Le Dr Hamer, ou comment sauver l’invention de son inventeur

Pendant les mois qui ont suivi la mort de ma mère, j’ai beaucoup réfléchi à tout ce qui s’était passé. J’avais alors développé une véritable phobie des hôpitaux. Je considérais que le système de santé avait contribué à me faire perdre l’une des personnes que j’aimais le plus au monde, et j’entendais bien faire tout mon possible pour que cela n’arrive pas à d’autres.
J’ai alors milité activement pour faire connaître la psychosomatique. Auprès de mes proches, d’abord, mais également auprès du grand public. Cela a été une période très riche en expériences, où j’ai eu l’occasion de rencontrer aussi bien des personnes qui ont survécu à des cancers que des médecins appartenant à l’institution ou des thérapeutes pratiquant des médecines alternatives.
C’est dans cet esprit que j’ai monté, avec l’un de mes meilleurs amis, une maison d’édition qui a publié la première version de ce présent ouvrage. Nous avions peu de moyens, mais nous étions portés par une grande ferveur, car nous avions le sentiment de défendre une cause juste.
Toutefois, mon élan s’est vu progressivement refroidi quand j’ai commencé à réaliser ce qu’était réellement le monde des médecines psychosomatiques. Quand je me suis lancé dans ce combat, je pensais – naïvement – trouver des gens désintéressés, qui avaient mis de côté leur ego pour servir une connaissance qui pouvait se révéler utile à tous.
Or, à la place de cela, j’ai découvert que d’être un mouvement uni, le terme de psychosomatique renvoyait à un ensemble d’école et de mouvements fondés par des penseurs qui pouvaient parfois présenter un dogmatisme tout aussi préjudiciable que celui que j’avais constaté dans le système institutionnel.
Pour expliquer ce que je veux dire, il me faut revenir ici sur l’histoire de Ryke Geerd Hamer, qui me semble essentielle pour comprendre la situation de la psychosomatique aujourd’hui.
J’ai expliqué comment le docteur Hamer avait découvert la relation entre le psychisme et le cerveau, et comment il a, dans le prolongement de cette découverte, examiné des milliers de dossiers auxquels il avait accès pour mettre son modèle à l’épreuve. Ayant constaté que ce dernier se vérifiait dans une majorité significative de cas, il a alors, en octobre 1981, déposé une thèse à l’université de Tubingen pour valider sa théorie. Il espérait ainsi pouvoir la diffuser rapidement auprès du corps médical allemand afin d’aider un maximum de patients. Mais le comité universitaire, sans doute effrayé par l’énormité des conséquences, a refusé de donner suite à son travail. Peu après, le docteur Hamer recevait un ultimatum qui l’enjoignait de récuser ses découvertes, sous peine de perdre son travail à l’hôpital. La suite de son histoire, malheureusement, tient plus de l’épopée judiciaire que de la révolution scientifique : interdit de pratique de la médecine suite à un jugement prononcé par un tribunal en 1986, il a fait l’objet d’un véritable lynchage médiatique, où on l’a accusé d’être un chef de secte et d’envoyer des patients à la mort en les poussant à arrêter tout traitement. Certains médias vont alors jusqu’à le traiter d’aliéné et réclament à la justice qu’il fasse l’objet d’un examen psychiatrique. Ce dernier est d’ailleurs effectué, mais sans résultats.
Continuant, en dépit de ces attaques constantes, à rassembler des preuves pour prouver sa théorie, le docteur Hamer est finalement arrêté et condamné à une peine de 19 mois d’emprisonnement pour complicité dans l’exercice illégal de la médecine. Cette accusation se justifie par le fait que le docteur Hamer a monté en France, avec une infirmière, un centre dont le nom était « centre de médecine du docteur Hamer », ce qui supposait qu’il s’y trouvait des médecins pour exercer légalement, ce qui n’était pas le cas, puisque le docteur Hamer avait été déclaré interdit de pratique en 1986.(1)
Après avoir été libéré, le docteur Hamer a alors quitté la France pour l’Espagne, où il a continué à pratiquer sa méthode de lecture des scanners auprès de patients atteints d’un cancer.
L’histoire, néanmoins, ne s’arrête pas là, puisque le 9 septembre 2004, le docteur Hamer est arrêté en Espagne à la demande des autorités françaises. Incarcéré à l’âge de 69 ans, il reste un an et demi à la prison de Fleury-Mérogis dans des conditions très éprouvantes, et subit à nouveau des examens psychiatriques destinés à prouver qu’il est fou.
Mais, comme précédemment, les preuves à son encontre ne sont pas concluantes, et il est finalement libéré en février 2006.
Quelles conclusions tirer de cette histoire ? Sur le plan des points positifs, la première chose d’importance à noter est que, à travers tous ces rebondissements judiciaires, les découvertes du docteur Hamer n’ont jamais été réfutées en tant que telles. Lors de son premier procès, le Procureur du Ministère Public du Tribunal de Wiener Neustadt (Allemagne) avait consigné le résultat de ses recherches, qui montrait que plus de 90 % (6000) des patients traités par lui avaient survécu. L’incapacité de la justice à réfuter, en dépit de trois procès, la relation entre le psychisme et la maladie laisse donc la question entièrement ouverte aujourd’hui.
Sur le plan des points négatifs, c’est un fait que le docteur Hamer, en dépit de l’écoute dont il peut par ailleurs faire preuve auprès de ses patients quand il les amène à prendre conscience de la relation entre leur vécu et leur maladie, a toujours témoigné d’une grande rigidité d’esprit dès qu’il s’est agi de défendre sa doctrine. Lorsqu’il a cherché à publier sa thèse, il n’a pas pris une seconde en compte le risque de résistance du monde de la médecine à ses découvertes, et dès le départ, il s’est placé dans une logique de confrontation ouverte avec le système.
Ensuite, concernant l’application de ses méthodes de guérison, il n’a jamais évalué le problème qu’il y avait à conseiller à ses patients l’arrêt de tout traitement classique. Les effets nocifs de la surconsommation de médicaments, d’ailleurs largement encouragée par l’industrie et les médecins, sont un fait, mais la position radicale du docteur Hamer sur ce point a contribué à alimenter l’incompréhension des médias à son encontre.
Enfin, bien qu’un certain nombre de chercheurs aient été intéressés par sa théorie, il a toujours eu tendance à rejeter tout ce qui pouvait contribuer à l’enrichir et à la faire évoluer. Tout comme la déesse Athéna sortant toute armée de la cuisse de Jupiter, la médecine nouvelle a toujours été présentée par le docteur Hamer comme une vérité gravée dans le marbre.
Cette intransigeance s’est traduite de deux façons. En premier lieu, par une hostilité marquée envers la psychologie et la psychanalyse : sans doute par désir de démontrer son caractère scientifique, le docteur Hamer a constamment affirmé que son approche est avant tout biologique et non psychologique ; en second lieu, par un reniement pur et simple de tous les travaux des médecins qui se sont inspirés de ses découvertes.
Or, sur ces deux points, la position du docteur Hamer me semble discutable. Concernant la distinction entre biologie et psychologie, elle n’a pas de sens, puisque tout l’intérêt de son modèle est, précisément, de montrer comment le rapport entre le corps et l’esprit est articulé. Quant à sa façon de considérer la médecine nouvelle comme une sorte de vérité révélée, elle néglige le fait que toute découverte, aussi géniale qu’elle puisse être, a des prédécesseurs. Ainsi, bien que Groddeck soit le véritable fondateur historique de la psychosomatique et qu’il ait le premier établi le lien entre les conflits psychologiques et le cancer, le docteur Hamer ne le cite jamais dans ses travaux.
Le Docteur Eric Ancelet cite également le Docteur Michel Moirot comme précurseur de la médecine nouvelle. Il s’agit d’un médecin français qui a écrit un ouvrage nommé Origine des cancers, paru aux éditions Les Lettres Libres en 1985, où il prouve que les origines du cancer sont psychosomatiques.(2)
La rigidité de Hamer et de ses partisans, couplée à la résistance que montre naturellement la médecine d’Etat a intégrer des approches qui remettent en question ses fondements, a malheureusement abouti aujourd’hui à une situation bloquée, dont les malades sont les premières victimes.
J’appelle pour ma part à la mise en place d’une étude scientifique d’envergure menée par un organisme neutre, seule façon que je vois de donner à la communauté scientifique des éléments vérifiables pour faire évoluer ses positions concernant la psychosomatique.

La rationalité de la médecine psychosomatique

Car pour peu que l’on mette de côté la question de la personnalité de ses fondateurs, la psychosomatique me semble être la voie royale pour la médecine de demain.
Aujourd’hui, la médecine d’Etat continue à appliquer des traitements mutilants à ses patients. Pourtant, à l’heure actuelle, il existe d’autres façons d’envisager la maladie, d’autres approches pour guérir, et la plupart des médecins le savent très bien. Ils savent à quel point les souffrances de l’âme humaine ont un impact profond sur le corps, et à quel point les résoudre compte pour guérir de la maladie. Mais ils ont peur et, plutôt que de prendre le risque de remettre en question les principes sur lesquels le système est construit, ils choisissent d’ignorer tout ce qui pourrait remettre en cause l’appareil médical.
Depuis la mort de ma mère, j’ai eu l’occasion de rencontrer un certain nombre de thérapeutes, mais aussi de malades, et j’ai pu vérifier par moi-même en quoi le lien entre le corps et l’esprit était structuré selon des règles bien précises. J’ai ainsi eu l’occasion d’assister à ce que la médecine appelle des « miracles », et qui n’est en réalité que le processus de guérison naturelle du corps lorsque l’esprit a surmonté ses conflits.
De ce point de vue, ce que je défends ici, ce n’est pas une école ou un mouvement en particulier, mais une approche différente, beaucoup plus complète et humaine de la médecine, qui ne se réduit pas à une vision matérialiste.

(à suivre)

NOTE

(1) Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il ait perdu son statut de médecin. l. C’est pourquoi j’utilise le titre de docteur en parlant de Hamer.
(2) Un résumé du travail de ce médecin est visible sur http ://www.ibbtev.be/?Michel-MOIROT

Cette série d’articles est largement empruntée au contenu du livre « La vérité sur le cancer que la médecine ne nous dit pas encore », premier ouvrage de Boris Sirbey et cinquième livre publié aux Editions Néosanté. En vente dans toutes les bonnes librairies et sur le site neosante.eu
Boris SIRBEY est l’auteur d’une thèse de philosophie sur la théorie des sciences à l’université de Paris X. Il y aborde la science du XXIème siècle par une approche finaliste et systémique. Il a écrit cet essai sur le cancer en hommage à sa mère. Il y raconte la tragédie qui s’est déroulée lorsqu’elle a été hospitalisée, démythifie la vision officielle de la maladie, explore la piste psychosomatique et développe une série de réflexions sur l’avenir de la médecine. (www.sirbey.com)
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