La règle de LA LATÉRALITÉ BIOLOGIQUE

Article N°26

On naît droitier ou gaucher. Et cette latéralité est fixée pour toute la vie. Pour la Médecine Nouvelle du Dr Hamer, cette donnée génétique est importante car elle permet aussi de comprendre et de prévoir l’évolution des modifications biologiques qu’on appelle maladies.

En prolongement de sa série de 5 articles sur les 5 lois de Hamer (voir numéros précédents), le Dr Michel Henrard nous explique en quoi le fait qu’il soit droitier ou gaucher va conditionner l’approche du patient .

Il existe quatre règles biologiques, complétant les cinq lois que nous avons déjà vues. J’ai choisi de vous parler des deux qui ont le plus de conséquences , celle de la latéralité biologique et celle de la latéralité anatomique. Je commencerai par la latéralité biologique, ou le fait d’être droitier ou gaucher. C’est le motif le plus fréquent d’inversion du côté du corps où devrait se situer la modification biologique. Elle est importante à retenir, étant donné le nombre des gaucher(e)s et le fait que cette latéralité est génétique et fixée pour toute la vie au moment de la fécondation. On naît droitier ou gaucher, sans mélange ou combinaison variable de ces deux seules possibilités, et il n’y a pas d’ambidextres. Avant de l’étudier, je voudrais faire deux remarques, une sur sa répartition statistique, l’autre sur la manière de l’identifier.

Débat gauche-droite

On a l’habitude de croire que les hommes et les femmes gauchers sont une petite minorité de 10-15 %, mais en réalité, c’est au moins le double. Si beaucoup passent inaperçus, c’est parce qu’on se réfère à leur gestuelle. Or, cela n’est nullement une preuve de latéralité biologique que, par exemple, d’écrire ou de tenir des objets d’une main. Aujourd’hui, l’obligation éducative et culturelle d’écrire de la main droite n’existe plus. Mais cela n’empêche pas le processus général de modélisation de l’enfant sur ses parents. Par exemple, un parent qui est gaucher contrarié, et donc qui écrit de la main droite, laisse libre son enfant. Mais celui-ci veut faire comme papa ou maman, et il apprend à privilégier sa main droite alors qu’il est peut-être un gaucher qui s’ignore. Quant aux ambidextres, ce sont souvent des gauchers qui n’ont pas développé une priorité générale pour un côté, se servant d’une main ou d’une autre selon le geste à effectuer.

Le test de l’applaudissement

Pour pouvoir appliquer la règle, nécessaire pour toute question de latéralité dans les lésions, il faut pouvoir identifier les gauchers, ce qui n’est pas si évident vu les commentaires qui précèdent. Le meilleur test est de demander à quelqu’un d’applaudir, car ce geste spontané échappe aussi bien aux anciennes bienséances parentales qu’au processus de modélisation. Le principe est le suivant : la main correspondant à la latéralité est celle qui frappe l’autre tout en étant au-dessus. Mais cela ne marche pas toujours aussi facilement, car il y a des personnes qui applaudissent en joignant symétriquement les deux mains, comme pour un salut ou une prière. Dans ces cas, je demande de mettre chaque main sur un genou, la paume tournée vers le haut, puis d’applaudir en ne bougeant qu’une seule main. Il faut souvent recommencer plusieurs fois car la manœuvre déconcerte un peu. Et quand finalement la personne y arrive, c’est une question d’observation à la seconde près. Il suffit qu’une main ou même un doigt se mette légèrement à bouger. Il y a aussi le test de la visée oculaire qui consiste à distinguer l’œil avec lequel on mémorise un spectacle et celui avec lequel on contrôle le mouvement. Je l’utilise peu parce qu’il est long et moins fiable que l’applaudissement. En dernier recours, il reste toujours la lecture du corps car si l’interrogatoire a été bien mené et que la modification biologique n’est pas du côté attendu, la personne est probablement gauchère. Mais vu les diverses règles qui inversent le côté, il vaut mieux vérifier sur plusieurs affections.

Exemples types

Venons-en aux conséquences pratiques de cette règle assez simple. Le gaucher inverse systématiquement, mais de façon symétrique, c.-à-d. au même niveau du même étage cérébral, le relais concerné et donc le côté du corps où devrait avoir lieu la modification biologique. Cette inversion se fait sans rien changer à la coloration du DHS (*) . Elle s’applique à l’ensemble du cerveau, excepté le tronc cérébral.
J’illustrerai cette règle par quelques exemples, et tenant compte que les relais cérébraux sont généralement croisés par rapport aux organes. A noter aussi que dans ces exemples, je suis forcé d’anticiper sur la règle suivante qui aborde les notions d’enfant, de parent et de partenaire.
1) Un homme fait un conflit de dévalorisation dans sa relation avec sa partenaire. S’il est droitier, le relais qui est croisé se situe dans la partie gauche de la moelle cérébrale, et l’atteinte organique sera une destruction de l’épaule droite. S’il est gaucher, il ciblera le relais symétrique du côté droit et ce sera l’épaule gauche qui sera touchée.
2) Une femme fait un conflit mère/enfant ou un conflit du nid. Droitière, le relais concerné est dans la partie latérale droite du cervelet, correspondant au sein gauche. Si elle est gauchère, le relais cérébral sera symétrique à gauche avec une atteinte du sein droit.
3) Le conflit de marquage de territoire d’un homme droitier. Il devrait perturber le relais de l’estomac supérieur, des voies biliaires ou pancréatiques au niveau de la partie pariétale de l’hémisphère cortical droit. S’il est gaucher, le relais sera celui de la muqueuse rectale, situé symétriquement à gauche.
4) Une femme fait un conflit de territoire avec frustration sexuelle. Droitière, le relais sera dans l’hémisphère cortical gauche, avec atteinte du col de l’utérus et elle n’ovulera plus. Eventuellement aussi une atteinte de la partie droite du cœur dont le relais est juste à côté. Gauchère, elle ciblera le relais symétrique à droite, celui de l’hémicoeur gauche. Non seulement elle ovulera toujours mais après conflictolyse, elle fera un infarctus de la partie gauche du cœur.
à noter que cet exemple montre que le symbolisme ou la psychologie ne sont d’aucune utilité pour comprendre la maladie. Une atteinte de l’utérus pourrait « symboliquement » se concevoir, mais pas l’infarctus classique sans aucune atteinte aux organes génitaux. C’est l’occasion de répéter que si le conflit est bien la conséquence d’un choc d’ordre psychique, il suit une dynamique dont le processus obéit aux lois et règles biologiques.

Exemples vécus

Voici maintenant trois exemples vécus :
– Un patient et ami de longue date vient pour une douleur récente à sa hanche gauche. Parmi les pistes à explorer, il y en avait trois, avec sa fille, son divorce et des problèmes professionnels. Celle avec sa fille ne collait pas, car cela faisait partie des problèmes de la vie quotidienne, ni celle avec un parent car il était orphelin depuis longtemps. Celle du divorce non plus, car celui-ci se passait sans encombre particulier. Restait celle de ses ennuis professionnels dont il me parlait à maintes reprises depuis deux ans et qui le préoccupaient beaucoup mais pendant lesquels il ne souffrait pas physiquement. Il était fonctionnaire et un jour, s’est disputé avec son directeur et d’autres collègues, lesquels se sont ligués pour le remplacer par une personne pistonnée. Je me rappelais ses paroles significatives « Ils ne me débouleront pas. Je resterai et c’est lui qui partira. Je tiendrai jusqu’au bout. J’irai jusqu’au Conseil d’Etat. ». Au terme d’une longue procédure juridique, il obtint définitivement gain de cause et quelques semaines après, la douleur commençait à se faire sentir. Je lui présente un tableau d’ensemble de son cas, avec le conflit typique de devoir résister en maintenant sa position. Mais il y avait un élément que je ne pouvais expliquer : pourquoi la hanche gauche alors que ce devait être la droite ? Dans ma mémoire, il était droitier, et le conflit était avec des partenaires, d’où une atteinte qui devrait être du côté droit. La semaine suivante, je le revois avec les radiographies où la hanche droite était parfaite mais la gauche, après deux années de conflit, était dans un état qui justifiait une prothèse. Il était en effet quasi impossible de disposer des conditions nécessaires à la réparation, l’articulation étant soumise à la position debout trop longtemps. Cette fois, sa femme l’accompagnait, et la consultation étant terminée, nous continuions à discuter et je faisais allusion à la question de la latéralité. Le patient m’interrompit en racontant que récemment, à un stand de tir, il n’arrivait à de bons résultats qu’en visant avec l’œil gauche. Pressentant le résultat, je lui demande d’applaudir et le test montra clairement qu’il était gaucher.
– Une femme gauchère a une tumeur au sein gauche, conflit de couple mais non sexuel. Elle explique que son drame avait été de ne plus pouvoir allaiter son enfant. A ce stade de l’entretien, je ne pouvais comprendre pourquoi le sein gauche était touché, car si le thème du conflit était l’enfant, ce devrait être le sein droit. Dans cette apparente impasse, il faut continuer à réfléchir et à creuser le nœud réel, le « centre de gravité » du conflit. D’où la question subsidiaire de savoir pourquoi elle avait cessé d’allaiter. Etait-ce parce qu’elle n’avait plus de lait et dans ce cas, somme toute assez banal, quel pouvait être le DHS (*) ? La réponse fut édifiante « Parce que mon mari me l’a brusquement interdit. ». S’il y avait la souffrance psychique bien compréhensible de ne plus pouvoir allaiter son enfant, le conflit était avec le partenaire, d’où le sein gauche chez une gauchère qui inverse le côté.
-Une femme dans la quarantaine consulte pour une nouvelle hépatite. Durant les quinze années précédentes, je l’avais déjà traitée pour les autres, mais sans connaître la Médecine Nouvelle. Le test de l’applaudissement démontrant sa latéralité de gauchère, je fis le lien avec un de ses problèmes qui revenait depuis longtemps. Elle avait renoncé à son métier en Belgique, pour suivre son mari dont le travail l’amenait à se déplacer régulièrement en Afrique, une situation parfois difficile à vivre. Elle confirma son ressenti pour chacune des hépatites, de ne plus trouver sa place dans le territoire. Je pus lui expliquer cette atteinte plutôt qu’une affection au rectum, et en reprenant les détails de son dossier, toutes les maladies significatives qu’elle avait présentées. Comme une bronchite, une gastrite, le côté d’un kyste ovarien qu’il a fallu opérer ainsi qu’une vésicule biliaire enflammée par une lithiase. Pour ses hépatites, elle n’a plus fait de récidives et les bilans sanguins réalisés à l’Institut tropical montrèrent toujours des tests hépatiques normaux.

Dr Michel Henrard

(*) DHS = Dirk Hamer Syndrome (voir articles précédents)

Pendant les 15 premières années de sa pratique de médecin généraliste à Bruxelles, le Dr Michel Henrard a étudié les approches alternatives du cancer. Il a rencontré le Dr Hamer en 1989 et longuement vérifié la validité de ses théories . Basé sur 20 années d’expérience, son ouvrage «Comprendre sa maladie d’après les découvertes du Dr Ryke Geerd Hamer» (Editions Amyris) est une présentation à la fois abordable et rigoureuse de la Médecine Nouvelle. Pour accéder aux pages de Michel Henrard sur Internet : http://membres.multimania.fr/biologie
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