Quel week-end, mes aïeux ! Que d’émotions positives, de belles énergies et de mémorables rencontres concentrées en un même lieu ! Organisé les 14,15 et 16 avril à Namur par les collectifs Initiative Citoyenne et Les Belges se réveillent, l’événement international « La Victoire des fourmis » a drainé plus de 1500 participants et tenu toutes ses promesses durant deux journées et trois soirées. Entamé vendredi soir par la projection de Miracles, le dernier documentaire déconcertant mais passionnant de Pierre Barnérias, et conclu le dimanche par l’étincelante conférence du physicien Philippe Bobola, tout content d’être là pour partager ses immenses connaissances, ce week-end aura aussi été marqué par la stimulante causerie de Jean-Jacques Crèvecœur (sa première en « présentiel » depuis 11 ans), la présentation pleine d’humour du Dr Alain Colignon, la désopilante prestation de l’avocat Jean-Pierre Joseph, l’exposé très instructif de Chloé Frammery, les nombreux témoignages émouvants (soignants suspendus, victimes du vaccin, enseignants mis à pied, policiers en lutte pour la vérité…) ou encore la convaincante démonstration du Dr Benoît Ochs. Observations personnelles et travaux scientifiques à l’appui, ce dernier a expliqué que les injections expérimentales généraient un ensemble d’effets secondaires dont la récurrence et la convergence pouvaient aboutir à la définition d’une nouvelle pathologie qu’il a baptisée la « covid vaccinale ». À défaut d’avoir existé, la pseudo-pandémie aura donc entraîné, via sa « seule solution », l’apparition d’une nouvelle maladie bien réelle ! Pour ma part, j’ai pu partager avec le public les raisons de se réjouir du Corona Circus : qu’il existe ou non, le virus couronné a révélé toutes les incohérences du paradigme médical pasteurien dont l’obsolescence peut désormais être programmée. Le microbe n’est vraiment rien et le terrain est vraiment tout.
Sale temps pour les fausses potions magiques
Durant ce magnifique rassemblement de résistants, j’ai cependant fait un constat navrant : trop de gens sont encore persuadés que la Coque-Vide-19 était pleine et qu’un nouveau fléau infectieux a déferlé sur la planète au début de l’année 2020. Beaucoup croient encore à la réalité de la virose ravageuse et n’ont pas encore compris qu’il s’agissait d’une opération purement psychologique savamment orchestrée par des experts en ingénierie sociale ayant profité de quelques années à faible mortalité grippale pour imposer le récit fictif d’une hécatombe anormale l’année suivante. Contaminées par le narratif officiel, ces personnes tiennent encore des discours qui ne s’en écartent pas suffisamment à mes yeux. Par exemple, j’ai entendu plusieurs orateurs soutenir sans preuve que le virus était forcément artificiel et qu’il s’agissait sûrement d’une arme biologique. D’autres intervenants, souvent les mêmes, ont vanté les vertus des « traitements précoces » qui auraient, selon eux, permis de sauver beaucoup de vies. Ah bon ? Pour échapper à un désastre sanitaire inexistant, il fallait donc recourir à des remèdes exceptionnels ? Pour soigner la grippe covid, on avait besoin d’un arsenal thérapeutique jamais employé jusque-là pour les affections grippales ? Personnellement, je n’ai jamais chanté les louanges de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine. J’ai au contraire toujours dénoncé leur dangerosité en suggérant que ces deux molécules chimiques avaient probablement contribué à « auto-réaliser » les légers excès de mortalité enregistrés dans seulement 7 pays européens sur 35 en 2020. Confirmant en quelque sorte cette intuition, l’Agence française de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient de publier un avis avertissant d’un risque accru de malformation à la naissance chez les enfants exposés in utero à l’hydroxychloroquine. En plus de ses 70 effets secondaires déjà connus, ce médicament serait donc tératogène, à l’image de la thalidomide et du distilbène de sinistre mémoire ou, plus récemment, de la Dépakine ! Les afficionados de Didier Raoult hurlent déjà à la cabale antichloroquine mais on ne voit pas très bien pourquoi ni comment l’ANSM aurait bidonné l’étude américaine qui a justifié sa mise en garde. Quant à l’ivermectine, c’est le Pr Raoult lui-même qui vient de la torpiller (*) : selon les derniers résultats de l’IHU-Méditerranée, le groupe de patients traités avec cet antiparasitaire a enregistré une énorme mortalité de 9,2%, onze fois supérieure à celle (0,8%) du groupe soumis au protocole hydroxychloroquine-azithromycine ! Le groupe qui n’a reçu aucun de ces deux médocs s’en sort plutôt bien avec une mortalité globale de 2%, mais on peut supposer que les soignants marseillais leur ont prescrit du paracétamol. Selon une autre étude récemment publiée dans le JAMA, l’ivermectine n’est pas si toxique que ça mais son manque d’efficacité est évident puisque le « remède » n’a pas fait mieux que le placebo dans ce vaste essai clinique contrôlé. Difficile d’imaginer que cette étude méthodologiquement irréprochable ait également été téléguidée pour nuire au vermifuge. N’en déplaise à leurs partisans, les deux « remèdes miracles » contre le covid n’ont donc rien d’une potion magique. Et c’est bien logique puisqu’il n’y a pas de féroces et invincibles légions romaines à combattre…
SPI comme un autre, le covid long tourne court
Quitte à me fâcher avec ceux qui continuent à trouver des mérites aux deux médicaments, je persiste quant à moi à proposer une lecture « rassuriste » de la grande mascarade covidiste : les syndromes grippaux de 2020 étaient simplement un peu plus secouants que d’habitude et c’est sur ce fond de vérité qu’a été construit le récit mensonger. Comme l’a dit et répété l’épidémiologiste Laurent Toubiana, l’épidémie n’a été « ni grave ni importante ». Et comme l’a magistralement démontré le statisticien Pierre Chaillot, il ne s’est rien passé de particulier sur le plan sanitaire puisque le virus n’a saturé ni les hôpitaux ni les cimetières. Pour appuyer ma position anti-alarmiste, j’ai souvent fait remarquer qu’aucun symptôme de la grippe covid ne permet de la distinguer d’une grippe ordinaire pouvant parfois dégénérer en pneumopathie atypique, laquelle catégorie n’est elle-même pas nouvelle puisqu’on y range classiquement les affections pulmonaires d’étiologie inconnue. Certaines manifestations cliniques ont probablement été plus fréquentes (dyspnée, anosmie et agueusie, micro-thromboses vasculaires disséminées…) mais aucune n’était l’apanage de la maladie prétendument en train d’émerger. Et le « covid long », alors, m’a-t-on parfois rétorqué ? Eh bien, lui non plus n’est pas une exclusivité covidienne ! Identifié depuis des lustres comme une complication de nombreuses infections (mononucléose, fièvre Q, giardiase…) et appelé « syndrome post-infectieux » (SPI), cet ensemble de symptômes désagréables (fatigue, brouillard mental, céphalées, douleurs thoraciques…) peut également persister des mois après un épisode grippal estampillé Influenza. Le covid long est un SPI comme un autre et c’est ce que vient d’illustrer une étude norvégienne dont les médias de masse ont évidemment peu parlé car elle ne cadre pas avec la doxa. Les chercheurs ont examiné la prévalence du covid long après 6 mois chez 383 personnes dont le test PCR était positif et chez 85 personnes négatives. Résultat : prévalence de 48,5% dans le premier groupe et de 47,1% dans le second. Autrement dit, le SPI « post-covid » n’est pas plus fréquent chez les « cas confirmés » que chez les autres ! En considérant chaque symptôme séparément, pas non plus de différence de prévalence significative. Selon une autre étude effectuée sur 270.000 dossiers médicaux et peu commentée à sa sortie en 2021, 42% des patients atteints du covid et 30% des patients naguère atteints de la grippe ont présenté au moins un symptôme persistant entre trois et six mois après leur infection. Parmi les malades catalogués « grippe longue », plus de 14% ont souffert d’anxiété et de dépression, 5% ont présenté une respiration anormale et des maux de tête, un peu moins de 7% avaient des troubles intestinaux et 2% ont connu des problèmes cognitifs affectant leur mémoire et leur concentration, ce qui rappelle furieusement les effets à long terme du covid. La différence de 12 % ? Dans le contexte d’hystérie collective et de matraquage médiatique anxiogène, il est compréhensible que les « covidés longs » aient été plus nombreux que les grippés au long cours. Mais l’écart n’est pas très grand et le tableau clinique est clairement très ressemblant. Encore une prétendue spécificité qui n’en est pas une et dont l’évacuation laisse la coque quasiment vide : la grippe covid, c’était la grippe annuelle rebaptisée !
Il est temps d’enquêter sur les écouvillons
À l’encontre de cette analyse, l’étude norvégienne fournit cependant un élément spectaculairement énigmatique : les « testés positifs » ont été les seuls à souffrir longtemps d’altération du goût (18%) et de l’odorat (26%), contre 0% dans le groupe contrôle. L’agueusie et l’anosmie persistantes sont indéniablement la « marque de fabrique » de la grippe covidienne dûment diagnostiquée. Perso, je connais plusieurs personnes qui n’avaient toujours pas retrouvé leur sens olfactif six mois ou même un an après leur infection. Mais je les ai systématiquement interrogées et toutes avaient au moins une fois fait un test PCR, c’est-à-dire subi à au moins une reprise le pénible prélèvement par écouvillonnage nasopharyngé. Mon hypothèse est que les pertes d’odorat, et en tout cas leur prévalence élevée, ont été provoquées par ce dépistage intrusif et inédit, et non par la maladie elle-même. Dans l’enquête sur les écouvillons que nous avons publiée dans Néosanté en décembre 2020, nous ne pouvions pas affirmer que les longues tiges étaient effectivement les vecteurs du mal. Sans sources crédibles et recoupées, impossible de se prononcer. Dans son article, notre journaliste Pryska Ducœurjoly pointait cependant plusieurs faits avérés de contamination des bâtonnets par des bactéries et des champignons. Et elle listait plusieurs raisons de penser que les fibres ramasse-morve pouvaient également contenir des nanoparticules (argent, graphène..) ajoutées pour leurs qualités virucides. Plus troublant encore : Pryska révélait l’existence de deux études, l’une indienne et l’autre hongroise, sur « l’administration intranasale de médicaments nanoparticulaires », preuves s’il en est que l’industrie pharmaceutique planche depuis longtemps sur de nouvelles façons de faire pénétrer ses produits. Datant de 2019, l’étude hongroise précise qu’ « une attention potentielle a été concentrée sur le ciblage du cerveau et l’administration de vaccins » faisant appel aux nanotechnologies et utilisant le nez comme voie d’entrée. Les écouvillons auraient donc servi à introduire des nanoparticules suspectes et à susciter des symptômes inhabituels pour préparer le terrain aux injections vaccinales ? Pour « complotiste » qu’elle soit, la question mérite d’être posée et justifierait de plus amples investigations qu’un petit journal comme le nôtre n’est malheureusement pas en mesure de mener. Il serait opportun de revenir au point de départ et de chercher à comprendre pourquoi le triffouillage des fosses nasales à proximité de la barrière hémato-encéphalique s’est imposé partout dans le monde alors qu’un prélèvement dans la gorge ou à l’entrée des narines pouvait suffire. Même si leur usage s’est raréfié et si le scandale des vaccins les a effacés de l’actualité, il serait temps d’enquêter sur les écouvillons et leur exacte composition !
Yves RASIR
(*) C’est le scientifique Jeremy Anso qui dévoile cette affaire sur son blog « Dur à avaler ». Je vous communique le lien vers son article, mais sachez que l’accès à la totalité est réservé à ses abonnés.
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Offre de la semaine
Si vous voulez lire l’enquête de Pryska Ducoeurjoly, je vous propose d’acquérir ce numéro de Néosanté en version numérique au prix bradé de 2 €.
Cette édition de décembre 2020 contient également un dossier sur la « Gestion des épidémies » par le chercheur indépendant François Jortay, une brillante analyse « anticovidiste » que les faits ultérieurs n’ont fait que confirmer.
Soi-disant, un nouveau symptôme arriverait avec un nouveau variant :
https://www.cnews.fr/sante/2023-04-19/covid-19-tout-savoir-sur-le-nouveau-variant-xbb116-qui-provoquerait-des
J’ai bien lu votre exposé qui manque de renseignements sourcés fiables .Pae ex :< trop de gens sont encore persuadés que la Coque-Vide-19 était pleine < je comprend que le virus n’exite pas .Taubiana n’a jamais crié sur les toits que ce virus n’existait pas En cherchant ( un peu ) je trouve ceci : https://hal.science/hal-00901331/document ——une 2eme —https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32342724/ Il me semble que se soit des études sérieuses ,le virus est bien isolé . Ensuite je cite vous sortez des chiffres annoncés par BFM-TV Ces deux molécules ont parfaitement soignées les malades dans une centaine de pays ,l’Inde en premier . Je poursuis ; encore des chiffres sortis de BFM ..L’étude de cohorte menée à l’IHU sur près de 30.000 patients donne en conclusion : Le directeur actuel interrogé par un journaliste précise ; Il existe bien un virus qui changera de nom chaque année puisque sa durée de vie ne dépasse pas le mois. Quand on cherche sérieusement on trouve des renseignement qui tiennent la route ———– https://www.laprovence.com/article/region/1445789382530115/on-sera-attendu-sur-la-science-linterview-exclusive-de-pierre-edouard-fournier-successeur-de-didier-raoult-a-la-tete-de-lihu-mediterranee-infection
Bonjour, concernant le rôle des tests PCR nasopharyngés dans les troubles de l’odorat, j’ai malheureusement un contre-exemple à opposer à votre hypothèse: mon fils est le seul membre de la famille à ne pas avoir subi un tel test…et pourtant, c’est le seul à avoir connu des troubles de l’odorat pendant presque 1 an après avoir été malade et testé positif (test salivaire). Je sais qu’on ne fait pas de généralités à partir d’un cas unique, mais je tenais à vous préciser ce fait pour nourrir votre réflexion. Bien cordialement.