Itinéraire de guérison d’un burn out sévère

“Du burn out au light in “, le chemin de guérison d’Estelle
Estelle a 28 ans quand elle se retrouve clouée au lit presque  du jour au lendemain. Après une batterie de tests, le diagnostic tombe, elle souffre d’un burn out sévère. Sacrée quelques mois auparavant  «  entrepreneuse de l’année » dans la Silicone Valley de Rio de Janeiro, Estelle ne se doutait pas  que les multiples défis professionnels relevés  avec enthousiasme  la détruisaient à petit feu.

Pendant plus de deux ans, par son manque d’énergie vitale, Estelle  ressemble aux patients des soins palliatifs ou sortie d’un long séjour en réanimation. La médecine classique est impuissante et l’aide chimique proposée ne fait qu’aggraver son état léthargique. Elle sait qu’attendre de l’aide d’une médecine qui compte le plus haut taux de suicide parmi son personnel pour cause de burn out est une aberration mais où et comment trouver de l’aide dans un tel état ?
Suspendue entre la vie et la mort, seuls les  soins et les paroles de sa mère l’aident à  persévérer et à  ne pas sombrer. Jeune adolescente, elle était loin d’imaginer que les séminaires de médecines nouvelles auxquels sa mère l’avait emmenée lui sauveraient un jour la peau.

C’est par la porte d’entrée des thermes de Montegrotto, concomitants à ceux d’Abano, où Hercule est venu se ressourcer après avoir réalisé le plus fatiguant de ses 12 travaux, qu’Estelle entreprend sa reconstruction à nos côtés. Elle s’est inscrite à notre retraite bio médicale «  L’envie guérisseuse dans tous ces états ».

Même si suivre  3 jours de théorie et de pratique lui parait encore insurmontable, le désir de trouver les clés d’un nouveau départ l’emporte sur son inquiétude. Terrorisée à l’idée d’une rechute, elle a besoin de comprendre le but, le sens et la sagesse de son burn out.

Le post trauma que ces deux années cauchemardesques ont  engendré la rend incapable d’aller de l’avant, elle a besoin de comprendre pourquoi elle a failli se retrouver six pieds sous terre alors que tout dans sa vie lui semblait sous contrôle.

Les premières pistes de recherche proposées lui font l’effet d’un électrochoc :
« Le burn out est un suicide du corps. Lorsqu’une personne ne peut pas poser l’acte de se suicider parce que ce n’est pas dans son tempérament ou que poser un tel acte lui est impossible au sein  de  son entourage, son corps le fait à sa place. Donc, Estelle, pourquoi as-tu voulu te suicider ? ». N’ayant pas un caractère suicidaire, Estelle est déstabilisée par cette question inattendue et n’a pas de réponse. Elle réalise cependant que son burn out la poussée à faire émerger une quantité de souffrance refoulée insoupçonnée.

« Lorsque  la mort  rode, le cerveau déclenche une maladie pour nous  signaler que «  L’âme hors du corps est » comme  dirait maitre Yoda.  Alors Estelle, qu’as-tu subi ou posé comme acte la mort dans l’âme ? Et Comment as-tu traversé ta nuit noir de l’âme et gagné assez d’énergie pour venir jusqu’ici ? » Estelle résonne avec l’idée  que le défi du Burn Out consiste à passer du stade de « l’âme hors » « l’âme OR ». Elle a d’ailleurs nommé ce processus de guérison  « du burn out au light in ».  Son expérience professionnelle l’a fait passer de l’autre côté du miroir, son âme sensible a été mise à dure épreuve dans le monde commercial et économique sans foi ni loi de la Silicone Valley. Elle a déployé une énergie folle pour veiller à ne pas perdre sa grandeur d’âme au sein d’un milieu où nombreux sont ceux qui vendent leur au diable en échange de gloire, d’argent et de toute puissance. Estelle ne croie plus en une vie qui pourrait être facilitée grâce à la technologie. En ce qui concerne sa maladie, aucune technologie ne l’a d’ailleurs aidée, la  puissance de guérison a consisté à trouver comment s’unir à la nature pour réveiller sa vraie nature. La puissance de résurrection qu’elle a dû déployer pour  sortir du trou noir dans laquelle elle s’est retrouvée aspirée, lui a permis de réaliser combien ressentir la biologie et laisser  rayonner la vie, ou son Esprit ou son âme dans la matière rend puissant.

« Le mot OR vient du latin AURUM. AUR en hébreux signifie la Lumière. Le métal OR, AURUM METALICUM ,qui en est la représentation symbolique, est le premier remède homéopathique créé par  Moïse. Ce remède est un remède de libération et d’éveil au leadership intérieur.  Alors que les Hébreux apeurés de ne pas être capable de traverser le désert pour rejoindre la Terre promise vénèrent un veau  en or et espèrent être aidés par lui, Moïse le pulvérise. Il le fond, le mélange à de l’eau , leur fait boire et les oblige ensuite à méditer.  Par cet acte, Moïse  invite les Hébreux à trouver leur leadership, à se tourner et de suivre  la seule lumière porteuse de vie, celle qui se trouve en eux. Il les aide à se sentir divin et non plus esclave, à devenir auteur d’eux-mêmes. Estelle de qui et de quoi étais-tu l’esclave ? Quelle fausse lumière extérieure as-tu suivie ? Pour traverser quelle désert et atteindre quelle Terre promise ?»

Alors qu’elle a été reconnue sur le plan  professionnel comme une trouveuse de solution hors pair, une neutraliseuse de catastrophe courageuse à souhait, Estelle freine soudainement son élan de recherche bio médicale face à ce questionnement, la peur d’exploser en plein vol l’assaille à nouveau.

Estelle réalise qu’elle est encore trop fragile pour plonger à pic et sondé ses déserts intérieurs grâce à nos différents outils de décryptage bio médical. Elle sait que c’est la sur exploitation de son hyper intelligence et la non écoute de sa sensibilité qui l’ont transformée en esclave . Les comportements obsessionnelles mis en place pour frayer sa route et atteindre des objectifs  malsains tout en respectant ses valeurs l’ont épuisée. Elle sent que répondre à ces questions  vont lui faire découvrir  dans son histoire personnelle et généalogique ce qui la prédisposait à devenir une parfaite esclave du système et voir la vérité en face lui fait peur.

Consciente de s’être laissée pressée comme un citron par une société hyper technologique, Estelle n’a pas de mal à bannir de ses choix  de soin toute approche contaminée par cette même folie de toute puissance. Agir en pensant que « ce qui ne tue pas rend plus fort » ne fait plus partie de ses options de vie. Elle sait que c’est cette attitude qui n’a fait que provoquer l’attraction de scénarios répétitifs de plus en plus lourds à résoudre et ont failli la tuer.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle aime nous entendre dire qu’ il n’est nécessaire de souffrir pour grandir .
Estelle, du fond de son lit, en ayant plus eu d’autre choix que de s’en remettre à ce qui lui coûtait le moins d’énergie, a découvert le pouvoir de son prénom, dont l’étymologie signifie étoile. Elle a ainsi fait le vœu de devenir la star de sa vie. Inconsciemment en décidant de devenir sa priorité elle est sortie de l’esclavage, et est passé du  «  je suis » du verbe « suivre » à «  je suis » du  verbe «  être ».

Estelle n’a  pas  besoin d’études neuroscientifiques pour être convaincue de l’effet placebo qu’engendrent le plaisir et l’envie sur la santé. C’est en effet en s’appuyant sur cette dynamique de soin qu’elle est parvenue à redevenir fonctionnelle et à arriver jusqu’à nous.

Ayant expérimenté le cercle vertueux des envies et la cascade des bienfaits qui en découle, elle est d’ailleurs désireuse de comprendre en profondeur ce mécanisme bio logique de guérison pour mieux encore en bénéficier.
Elle a compris que lorsqu’on arrive à entendre et suivre ses envies d’âme une multitudes de synchronicités soutenantes et guérisseuses s’enchaînent. Estelle cherche à  s’ouvrir à une nouvelle attitude qui va au-delà de la guérison de son burn out, elle désire trouver comment avoir foi en la magie, en l’âme qui agit.

Cette attitude lui a permis de traverser de nombreux déserts dont celui qui l’a conduite sur le lieu du séminaire qui se trouve non loin de Padoue, ville sacrée par St Antoine, le seul Saint à avoir su ressusciter un mort, alors pourquoi pas une humaine en burn out ? Estelle réalise aussi, que le lieu de séminaire se trouve non loin de Venise, ville flottante de l’amour. Après deux années de fatigue intense passées majoritairement dans son lit, telles les princesses de conte de fée, elle pose un acte d’amour envers elle-même et s’offre les meilleures conditions de guérison, à défaut du baiser du prince charmant, pour poursuivre «  sa réanimation ». Et n’est-ce pas  aussi la magie qui l’a poussée vers le fief des thermes d’Albano qui a reçu ce nom pour les vertus guérisseuses de ses eaux thermales ? L’étymologie du nom vient  du grec a-ponos, qui signifie « qui élimine la douleur ».

Que pouvait-elle rêver de mieux alors que l’ensemble de ses symptômes lui donne la sensation de s’être fait passée dessus par un rouleau compresseur. Estelle n’a pas non plus besoin d’être convaincue par les  pouvoir curatifs de l’eau, le premier remède qui a su apaiser la surchauffe de son cerveau prêt à exploser est l’eau du lac du domaine de Capoue, un lieu préservé de la nature, que sa mère, peu de temps avant son burn out, avait acquis dans l’idée d’en faire un centre de soin et de régénération. Ce seront aussi des cours d’apnée au cœur de l’océan et la qualité du silence de ses profondeurs, qui aideront Estelle a rassembler ses esprits. Aussi pour elle, s’abandonner à l’eau thermale chauffée géo thermiquement de la Terre Mère et se laisser pénétrer par les sons et musiques subaquatiques que nous utilisons dans les séances pratiques, est une bénédiction.

Sa sensibilité  qui hier encore lui paraissait un fléau, la maintient à présent en contact avec le langage de son corps et l’aide à traduire ses envies d’âme. Contre toute attente, son corps meurtri devient son premier outil de pouvoir de guérison. Elle a la sensation de ressentir ce que les shamans recherchent pour faciliter la guérison, l’état d’unité, la sensation d’appartenance à l’univers. Alors qu’elle avait perdu confiance en lui, elle lui rend à nouveau grâce.
L’alternance entre les sessions théorique bio médicale d’exercices de pleine conscience, autant que les massages relaxants lui permettent de  comprendre le sens de la maladie au niveau psychique et spirituel, d’entendre ce que l’âme a dit …. de faire pour aller de l’avant.

Tout au long de ce séminaire, Estelle acquière la capacité de cerner ses modes de survie et apprend à se brancher sur la fréquence de la vie grâce à sa biologie. Dans ses conditions d’immersion intenses, Estelle découvre  la manière de dissoudre les barrières qu’elle a placées entre elle et la création de ses rêves dans les différents domaines de son existence.
Alors que le séminaire à une cadence soutenue, elle parvient à suivre sans forcer, au fil des trois jours ses angoisses s’estompent et  les ailes de son cœur se déploient à l’idée de nouveaux projets.  Elle repart portée par différentes envies : mener à bien  l’écriture d’un livre qu’elle nomme « Du burn out au light in », planter une forêt nourricière et aider sa mère à faire du domaine de Capoue, un lieu de ressourcement.

Par la suite, de manière concomitante à la mise en place de ses projets,  Estelle plongera dans les profondeurs de sa psyché pour ressusciter pleinement. Grâce à nos différents outils de décryptage biomédical telles que la psycho généalogie, la périnatalité, l’HoMShaM ou encore la Light Sensitive Danse, elle trouvera le but et le sens de son burn out. Elle cernera comment s’inscrire dans l’histoire de son arbre généalogique en arrêtant d’alimenter les endoctrinements transgénérationnels, périnataux et sociétaux qui l’ont poussée à un auto suicide.

Au long de cette quête de guérison alchimique, nous avons été témoins de la succession impressionnante de renaissances à elle-même qu’Estelle a vécu et dont elle a eu besoin pour la libérer définitivement du besoin d’alitement régulier. A l’image des centaines arbres qu’elle a plantés, Estelle, s’enracinent à présent pleinement dans sa vie redessinée, les yeux à nouveau pleins d’étoiles.

Son livre «  De burn out au light in », véritable thèse sur le burn out, riche de son expérience, paraîtra au éditions souffle d’Or en septembre 2022.

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