Ich bin ein camionneur

Qui l’eût cru ? En tout cas pas moi : lorsque les camionneurs canadiens ont annoncé qu’ils formaient un « convoi de la liberté »  pour s’opposer à l’obligation de se vacciner, je n’imaginais pas que ce mouvement allait connaître un tel succès et que le monde entier – du moins celui des défenseurs du libre choix vaccinal – aurait aujourd’hui les yeux rivés vers Ottawa.  Depuis 10 jours, la capitale du Canada est bloquée par des centaines de bahuts qui paralysent littéralement la ville et qui se font entendre à grands coups de klaxons. Et depuis lundi, les chauffeurs de poids lourds ont également établi un barrage sur le pont Ambassador, point de passage le plus emprunté vers les États-Unis et par lequel transitent normalement plus de 10.000 véhicules par jour.  Rendez-vous compte : c’est un peu comme si les routiers français bloquaient le tunnel sous la Manche et empêchaient une bonne part du commerce avec l’Angleterre ! Jusqu’à présent, rien n’a pu briser cette insurrection motorisée. Les températures polaires  n’ont pas dissuadé les habitants  d’apporter leur soutien aux camionneurs et  les autorités ont échoué à les discréditer en les faisant passer pour un ramassis de Trumpistes et de néonazis. Les 9 millions de dollars offerts par les citoyens pour soutenir les truckers ont été saisis par la plateforme  de crowdfunding qui va les renvoyer aux donateurs mais  ce sale coup financier  ne semble toujours pas décourager les insurgés du volant. La tension et le suspense sont à son comble !
 
Un bras de fer capital
 
Car ne nous y trompons pas : ce qui se passe à Ottawa est un bras de fer décisif qui oppose deux camps, celui d’un gouvernement qui veut absolument vacciner l’entièreté de la population et celui d’une large minorité qui s’oppose fermement à l’injection forcée. Les conducteurs de trucks sont la proue symbolique de cette résistance résolue au totalitarisme covidiste. Le Canada est ainsi devenu le théâtre d’une bataille cruciale dont l’issue influencera la suite des événements sur la planète entière. Depuis des mois, des lanceurs d’alerte catalogués « complotistes » mettent en garde contre le risque de basculer dans la violence et de donner ainsi le prétexte à une répression accrue. Or, malgré le caractère pacifique du mouvement, le maire d’Ottawa a décrété dimanche l’état d’urgence, ce qui lui permet de faire arrêter les protestataires et leurs supporters. Ces derniers n’ont même plus le droit d’apporter de la nourriture et du carburant aux valeureux manifestants !Dans son communiqué dominical, la mairie a déclaré que cette mesure exceptionnelle « reflétait le grave danger ainsi que la menace à la sûreté  et la sécurité des résidents », préparant ainsi psychologiquement le terrain à une intervention musclée des forces de l’ordre. Lundi soir, lors d’une réunion d’urgence au parlement, le premier ministre Justin Trudeau a dit pour sa part que le blocage de la capitale « devait cesser », suggérant ainsi que le pouvoir central n’envisageait nullement de dialoguer et qu’il pouvait envisager une option encore plus radicale. Alors, l’armée bientôt dans les rues ?Des blindés pour dégager les camions ?Nous vivons une époque tellement folle que plus rien n’est à exclure. Ce qui est sûr, c’est que l’affrontement en cours ne peut plus déboucher sur un compromis :soit le gouvernement canadien renonce à l’obligation vaccinale en vigueurpour les camionneurs depuis la mi-janvier, soit il persiste dans sa rigidité liberticide. On voit en effet très mal les rebelles abandonner le combat sans avoir obtenu satisfaction. L’antagonisme est tel que cette lutte sociale ne peut déboucher que sur une victoire ou une défaite. Haut les cœurs, amis truckers, nous sommes très nombreux à vous regarder admirativement et à souhaiter que vous alliez jusqu’au bout !!
 
Un convoi à Bruxelles?
 
Grâce aux réseaux sociaux, vous savez sûrement que la mutinerie canadienne a fait tache d’huile et qu’un convoi de la liberté est également organisé en Europe.Selon le calendrier prévu, les camions doivent converger vers le Sud de la France samedi et monter sur Paris dimanche avant de mettre le cap sur Bruxelles le lundi 14 février. Je ne voudrais pas doucher l’enthousiasme car je peux me tromper, mais je crains que cette belle initiative fasse chou blanc, pour la bonne et simple raison que les camionneurs européens ne sont pas dans la même situation que leurs collègues canadiens. À part les ressortissants d’Autriche, pays où l’obligation généralisée a été votée, cette corporation n’est pas (encore) concernée par la vaccination imposée. Il n’est pas (encore) exigé des chauffeurs belges ou français qu’ils exhibent leur passeport sanitaire pour franchir les frontières. Il est dès lors prévisible que la mobilisation sera nettement moindre et que la noria de camions n’aura pas lieu, du moins pas avec l’ampleur que certains espèrent. Chez les résistants bruxellois, il n’est cependant pas nécessaire d’espérer pour entreprendre : je sais de bonne source que des familles s’organisent pour héberger et/ou ravitailler les camionneurs qui viendraient manifester en Belgique. Je sais aussi que des militants de la liberté motorisés comptent témoigner de leur solidarité en joignant leur voiture au cortège, comme cela se passe au Canada. Aux dernières nouvelles, la police de Bruxelles ne s’attend pourtant pas à des perturbations notoires, et en tout cas pas à un blocus de la ville comme à Ottawa. Or le maire de notre capitale est très probablement tenu au courant par Interpol et par ses agents épiant les milieux « antivax ». Je suis donc sceptique sur les chances de voir le bras de fer se dupliquer sur notre vieux continent. Mais je croise en même temps les doigts pour être agréablement surpris et constater lundi que beaucoup de routiers sympas auront mis les roues chez nous. Ce serait une chouette Saint-valentin pour les amoureux de la liberté !
 
Nos héros à nous
 
Quoi qu’il en soit, il ne faudra pas baisser les bras si l’invasion des camions ne se produit pas. N’oublions pas surtout que dans nos pays, ce sont les soignants qui montrent la voie et donnent l’exemple ! Ils n’ont pas des tonnes d’acier en armure mais ils résistent vaillamment à la campagne d’injections expérimentales ! En France, le personnel de soin refusant le faux vaccin est même carrément privé de tout revenu, ce qui est un scandale phénoménal et une manière ignominieuse d’arracher leur consentement. Vendredi dernier, j’ai reçu l’appel émouvant d’une ancienne employée graphiste reconvertie comme ergothérapeute dans une maison de repos. Pendant la « première vague », elle a continué à soigner ses vieux patients alors que ses confrères et consoeurs n’osaient plus les toucher, ni même les approcher. Et maintenant, c’est elle qui est menacée de perdre son emploi tandis que les vaxxé(e)s sont récompensé(e)s de leur couardise ! En l’écoutant me confier sa détresse et son ressenti d’injustice, mais aussi en l’entendant me dire qu’il n’était pas question pour elle de céder à l’injonction de l’injection, j’ai réalisé que l’authentique héroïsme était là, dans cette volonté farouche de dire non à la piqûre quoi qu’il en coûte, quitte à sacrifier sa vocation et à risquer la paupérisation. Comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois, les blouses blanches n’ont pas payé un lourd tribut à l’épidémie. Cette légende pasteurienne a été construite de toutes pièces pour servir le récit officiel et justifier les mesures coercitives. Dorénavant, il y a cependant des soignants qui méritent hommages et applaudissements, à savoir ceux qui refusent obstinément de se plier à la tyrannie. Le lendemain de ma conversation poignante avec mon ex-salariée, les autorités belges annonçaient que l’obligation vaccinale pour les soignants était repoussée d’avril à juillet, certains commentateurs parlant même d’un renvoi aux calendes grecques. Cette reculade est bien sûr attribuée « au-variant-omicron-qui change-la-donne » en infectant tout ce qui bouge. On peut néanmoins penser que la bravoure a payé et que les gouvernements sont soulagés de pouvoir rétropédaler. A la libération, il faudra ériger un monument à celles et ceux qui les auront défiés au péril de leur carrière et de leur santé financière.
 
Ceci n’est plus une crise sanitaire
 
Héroïque aussi dans son genre, le cinéaste belge Bernard Crutzen en a pris plein la tronche lorsqu’il a sorti il y a un an son film « Ceci n’est pas un complot ».  Avec un acharnement écoeurant et une mauvaise foi pitoyable, les médias subsidiés ont incendié ce documentaire en pointant quelques erreurs vénielles et en passant complètement à côté de son message essentiel, celui d’une interrogation à propos de la dramatisation outrancière d’une épidémie somme toute banale, et en définitive peu meurtrière. À l’une ou l’autre exception près, la meute médiatique n’a même pas jugé bon de lui donner la parole pour défendre son travail. Et les chaînes de télévision, avec lesquelles il entretenait des liens de coproduction, ont exercé des représailles en faisant savoir  – via les bruits de couloir, c’est plus sournois – , que tous ses projets seraient désormais refusés. N’ayant pas le choix mais aussi et surtout parce qu’il persiste dans sa lecture critique des événements, Bernard Crutzen a décidé d’autoproduire un second film financé par ses futurs spectateurs. Son titre ? « Ceci n’est plus une crise sanitaire ». Au-delà du nouveau clin d’œil à Magritte, on devine que le journaliste-réalisateur veut aller plus loin dans l’analyse : il va s’attacher à montrer que sous couvert de santé publique, la gestion désastreuse de la pandémie dissimule des enjeux économiques et politiques inavoués. Attendons-nous encore à un docu percutant qui exprimera un point de vue très éloigné du narratif dominant admis sur les écrans !  Vous pouvez cliquer ici pour accéder à la bande-annonce de ce deuxième film. Beaucoup de lecteurs de Néosanté avaient contribué au financement du premier et j’ose espérer que mon ami Bernard recevra une nouvelle fois l’appui qu’il mérite. 

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