Éditorial – revue N°8

Le 16 décembre dernier,  la Fondation belge contre le Cancer a organisé une journée d’information sur les médecines non conventionnelles (MNC).  L’événement  allait-il marquer un tournant des mentalités dans l’establishment médical ? Les médias nous ont en tout cas vendu la manifestation comme une belle preuve d’ouverture inaugurant  une volonté d’intégrer certaines thérapies alternatives dans le traitement des cancers. C’était malheureusement du vent. On a eu droit aux habituels constats sociologiques (30% des cancéreux en moyenne s’adressent à elles), on y  a entendu quelques flatteries envers l’homéopathie qui ne fait pas de mal et les massages qui font du bien, on a trompé le public en déclarant que la chimiothérapie était au fond de la phytothérapie  puisque certains principes actifs proviennent de plantes, on y a vanté l’aide diététique et le soutien psychologique, mais le but était clairement d’affirmer la suprématie de  l’oncologie classique.
Car pour les organisateurs de cette farce, il n’y  a bien sûr point de salut en dehors de la voie officielle. Qualifiées hautainement de « complémentaires », les MNC ont encore été rabaissées  lorsque des orateurs ont parlé de « petits plus » qui améliorent la qualité de vie du patient mais ne contribuent certainement pas à la guérison.  L’hypnose ? Utile pour encaisser le diagnostic.  La sophrologie ? Commode pour diminuer l’angoisse et retrouver le sommeil.  La massothérapie ? Pratique pour atténuer le calvaire des chimios et des rayons. La psychothérapie ? Très bénéfique … pour accepter son sort et garder le moral durant l’épreuve. Grâce à tout ça, le malade peut espérer mieux supporter son martyre mais ne doit surtout pas espérer augmenter ses chances de guérir . « Tout ce qui les augmente en médecine, on l’appelle traitement classique »  a d’ailleurs plastronné un intervenant.  Sous-entendu : les méthodes douces ne servent à rien.
Pire : certaines d’entre elles diminueraient les chances de guérison en encourageant les patients à abandonner les méthodes dures. Et  bien évidemment, cette journée a offert une nouvelle occasion de casser du sucre sur la biologie totale  du Dr Sabbah et la médecine nouvelle du Dr Hamer.  A force, je commence à me faire à cette façon d’ «informer» qui consiste à décrier  sans vérifier et  à  dénigrer en l’absence de toute contradiction. Mais je ne m’habituerai jamais  aux mensonges et aux déformations de la vérité qui accompagnent généralement ce genre d’attaques. Exemple : ses contempteurs vitupèrent volontiers contre la « méthode Hamer », mais il n’y a jamais eu de « méthode Hamer » pour soigner le cancer !  Le  sulfureux médecin allemand a fondé ce qu’il appelle la « Médecine Nouvelle » et défini ce qu’il a baptisé les « lois biologiques de la nature », mais  il n’a jamais créé une quelconque méthode portant son nom.  Cette expression est une invention de ses tout premiers  détracteurs. Ce n’est pas  lui non plus  qui a appelé « foyers de Hamer »  les impacts cérébraux des chocs psychologiques visibles au scanner. On lui a prêté ce vocabulaire mégalo pour mieux le calomnier.  Il est vrai que son patronyme apparaît dans l’acronyme  DHS (Dirk Hamer Syndrome), qui sert, selon sa théorie,  à désigner les traumatismes émotionnels pathogènes . Mais il l’a fait seulement en mémoire de son fils Dirk, dont la mort tragique lui a permis de comprendre que son cancer des testicules n’était pas  étranger à son drame familial. Et, partant, de mettre à jour l’origine psychique des maladies.
J’insiste sur ces détails sémantiques, car il sont importants : on peut reprocher beaucoup de choses au Docteur Ryke Geerd Hamer  – on y reviendra – mais pas de s’être mis spontanément au ban de la science en s’autoglorifiant. Au contraire, le personnage s’est  toujours effacé derrière son travail, pourtant  original et colossal.  A mon sens,  cette attitude est  l’apanage des grands découvreurs. Tout comme l’héliocentrisme copernicien,  la révolution hamérienne finira par triompher par sa seule valeur scientifique, et non par la minable ambition que ses critiques lui attribuent à tort. Dans Néosanté, nous allons continuer à vous informer correctement sur ce que nous qualifions crânement de « nouveau paradigme médical ».  Dans ce numéro, débute notamment la série d’articles du Dr Michel Henrard sur les fameuses « lois biologiques » formulées par le Dr Hamer. Nous évoquons également leur appréciation positive par un article méconnu  du  Scientific  World Journal. Bientôt, nous vous parlerons aussi  d’un livre qui fait beaucoup de bruit au Canada et qui est l’œuvre d’un oncologue. Son titre ? « Le pouvoir anticancer des émotions » ! Les prochains mois, je vous raconterai aussi comment j’ai  personnellement vérifié la validité des  découvertes du Dr Hamer. D’ici là,  je vous souhaite d’entrer avec confiance dans  cette passionnante année 2012.

                                 Yves Rasir

Revue disponible à la pièce dans la boutique:

Version numérique – Version papier

Partagez Néosanté !

Partagez cet article!

Facebook
Pinterest
Twitter
WhatsApp

D'autres articles dans cette catégorie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire