Éditorial n°104

C’était une grippe ou LA grippe ?

Dans l’infolettre Néosanté Hebdo du 10 juin (1) intitulée « C’était bien une grippe », j’ai émis l’hypothèse que le Covid-19 n’était rien de plus qu’une banale affection grippale ayant suscité un émoi irrationnel. En me basant sur 8 points de comparaison (mortalité, saisonnalité, symptômes, complications, séquelles, virus impliqués, profil des victimes et enfin solutions prophylactiques), il me semble avoir montré que cette « terrifiante maladie » n’était guère plus sévère que la simple grippe saisonnière et qu’elle n’en différait pas non plus de manière claire. Ici, permettez-moi d’insister sur un point-clé, celui des agents infectieux associés au fléau. Comme l’a rappelé le médecin allemand Wolfgang Wodarg dès le début de l’épidémie, on sait de longue date que la famille des coronavirus intervient dans de nombreux syndromes grippaux. Selon la vision pasteurienne, ces derniers peuvent également être provoqués par le VRS (virus respiratoire syncytial), les virus para-influenza, les adénovirus, les rhinovirus, les entérovirus, et bien d’autres encore. Des bactéries et des mycobactéries aussi. Certes, la médecine virologique prétend que la « vraie grippe » est le privilège des influenzavirus, dont il existe trois types (A,B,C) et dont seule la variante A serait à l’origine de pandémies. Pour la pharmacratie mondiale, le rêve est d’imposer l’équation « un virus = une maladie = un médicament ou un vaccin. » Mais ça, c’est de la science-fiction : dans la réalité, c’est très compliqué de distinguer les « fausses grippes » de celles qui seraient authentiques. Dans une étude très révélatrice (2), le chercheur américain Peter Doshi a montré que 84% des diagnostics de grippe étaient erronés puisque le virus Influenza n’était retrouvé que dans 16% des échantillons. Autrement dit, le même tableau clinique peut s’écrire avec toutes sortes de craies virales différentes et bien malin le médecin qui peut deviner laquelle joue un rôle prépondérant. Ce qui est avéré, c’est que la smala corona intervient généralement dans la manifestation de simples rhinites, ainsi que dans la bronchiolite des nourrissons. Le Covid est une sorte de rhume qui peut tourner en grippe, laquelle peut à son tour dégénérer en pneumopathies diverses et variées.

Osons maintenant la question : cette virose synonyme de psychose est-elle autre chose que la version 2019-2020 des syndromes grippaux hivernaux ? En d’autres termes, cette grippe était-elle LA grippe annuelle rebaptisée à notre insu ? Dès le mois d’avril, nous avons signalé que cette dernière – que nous avons surnommée entre nous « la 7ème compagnie » – avait complètement disparu des statistiques. En France comme en Belgique, les autorités sanitaires ont même cessé de la surveiller tant sa présence était devenue anecdotique. Très curieusement, la bonne vieille « crève » semble avoir expiré dès les premiers assauts du virus concurrent. Explication ? Elle vaut son pesant de balivernes : selon l’OMS et les experts à sa solde, c’est l’adoption des gestes barrières, de la distanciation sociale et du confinement qui aurait permis d’éradiquer abruptement la grippe. Ce raisonnement ne tient pas debout un instant car ça voudrait dire que le coronavirus, lui, a continué à se propager malgré les mesures prises. Ça voudrait dire que nos mains hydro-alcoolisées, nos visages distanciés et nos orifices masqués auraient totalement stoppé Influenza et accordé des visas d’entrée au Corona alors que le mode de transmission est identique. Franchement, on se moque de qui ? Ne s’en laissant pas conter, notre journaliste Pryska Ducoeurjoly s’est remise en chasse de la 7ème Compagnie et a fini par retrouver sa trace… par défaut. Comme vous pouvez le constater dans son article (lire pages 13 à 15) les chiffres de surmortalité toutes causes jusqu’au mois de juillet ne sont pas évocateurs d’un désastre : ils ne s’écartent pas beaucoup de la norme et sont même stables en Suisse. En Belgique comme en France, le surplus de décès paraît lié la gestion de la crise. Sans ce pic printanier « artificiel », la saison grippale entière n’aurait pas été plus meurtrière que d’ordinaire.

La confusion entretenue entre Covid et grippe classique est d’autant plus probable que le fameux test PCR s’apparente à une colossale escroquerie. Comme déjà dit, cette méthode de dépistage génère un nombre très élevé de cas faussement positifs. Il suffit d’amplifier excessivement la séquence génétique recherchée pour la trouver dans tous les échantillons. Tout dépend du nombre de cycles programmé dans la machine photocopieuse. À Marseille, le Pr Didier Raoult a dévoilé que 20% des « cas confirmés » ailleurs ne l’étaient plus dans son laboratoire. Et selon une enquête du New-York Times, 90% des contaminations comptabilisées aux États-Unis n’auraient pas dû l’être ! L’hypersensibilité de la PCR n’a d’égale que son manque de spécificité : elle réagit à tout et n’importe quoi, notamment à la présence d’autres coronavirus inoffensifs et à la co-infection par… Influenza. Pour preuve, la firme Roche a annoncé il y a quelque semaines la mise au point d’un « nouveau test » capable de distinguer grippe et Covid, ce qui est l’aveu ahurissant que la distinction n’était pas possible jusqu’à présent. Bref, les indices s’accumulent permettant de soupçonner la substitution de la maladie annuelle par un sosie non moins habituel.

 

(1) Pour rappel, vous pouvez retrouver ces newsletters sur notre site (colonne de gauche à la page d’accueil).
(2) Peter Doshi : « Influenza : marketing vaccines by marketing disease » – British Medical Journal 2013 ; 346 :f3037)

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