Editorial n°102

L’urgence de (se) secouer

Retour à la normale ? Pas tout à fait.  La structure habituelle de notre mensuel est encore légèrement modifiée pour faire place à des articles d’actualité coronavirale. Déconfinement aidant, le Décod’Agenda fait son retour mais la reprise poussive des éditeurs nous pousse encore à postposer la réapparition de la rubrique « Espace Livres ». Rendez-vous en septembre pour un Néosanté plus complet et plus varié. En revanche, notre dossier du mois n’est plus consacré  à une thématique de type « Covid ». Quoique ! Vous allez voir que le sujet de ce dossier présente un intérêt certain dans le contexte de la pseudo-pandémie qui a traumatisé et terrifié tant d’êtres humains. Trembler pour sa santé ? Cela fait longtemps que nous nous intéressons à cette floraison de thérapies basées sur les tremblements du corps. Ces dernières années, nous vous en avons déjà présenté quelques-unes, comme la TRE, la Somatic Experiencing  ou la danse extatique. Mais comme il y a pléthore d’autres approches, nouvelles ou ancrées dans une tradition ancestrale, j’ai demandé à Carine Anselme de les recenser avec exhaustivité et d’expliquer plus avant pourquoi elles constituent un puissant outil de guérison : secouer l’enveloppe corporelle est un moyen incroyablement efficace de soigner l’esprit, d’en chasser le stress et d’effacer les traumatismes qui s’y sont imprimés. Et pourquoi pas de résoudre nos conflits psycho-émotionnels ? C’est l’hypothèse que je formule avec assiduité tant elle me paraît fondée : en se secouant physiquement, l’individu surstressé psychiquement sortirait automatiquement de l’ « inhibition d’action » décrite par Henri Laborit et déclencherait spontanément ce que le Dr Hamer appelait la « crise épileptoïde », autrement dit  le point de bascule entre un conflit actif et sa phase de résolution. Imitons la gazelle qui vient d’échapper au prédateur mais apprenons surtout à réveiller le tigre qui est en nous et qui ne se laisse pas terroriser par les marchands de paranoïa pasteurienne ! 

 

Dans le grand sac fourre-tout où les virophobes forcenés ont entassé une foultitude de maladies et symptômes différents en les étiquetant Covid, deux manifestations somatiques se sont clairement distinguées par leur fréquence et leurs potentielles conséquences : l’hypoxie silencieuse (manque d’oxygène dans le sang) et les troubles thrombotiques pouvant mener à l’embolie pulmonaire.  Le sens biologique de cette dernière est logiquement exploré par le Dr J.-C. B. dans son article de décodage des « messages du coronavirus » (lire pages 16 à 18). Quant à l’hypoxie latente, elle est éclairée par Yves Patte dans son deuxième article (page 24) sur la respiration : beaucoup d’entre nous sont hyperventilés sans le savoir et le déséquilibre gazeux qui en résulte est terriblement délétère ! En bref, c’est l’excès de stress conjugué  à l’insuffisance de mouvement  et à une mauvaise manière de respirer qui est à l’origine de ce fléau contemporain révélé par l’épidémie : notre corps réclame des efforts « à l’ancienne » pour évacuer la tension générée par la vie moderne et son cortège de facteurs anxiogènes. D’ailleurs, on dirait que beaucoup d’entre nous ont instinctivement compris la nécessité de compenser l’immobilité et la sédentarité infligées par le confinement : les ventes de vélos ont explosé et la pratique du running a décollé ! L’activité sportive intensive, et notamment ces deux disciplines, est aussi une façon de se secouer le corps et d’échapper à la sidération pathogène. Comme je l’ai plusieurs fois signalé à propos du cancer – une maladie qui n’est JAMAIS mortelle chez les sportifs professionnels, je souligne que le Covid-19 n’a fait, à ma connaissance,  aucune victime parmi les athlètes de métier en activité. Docteur Sport, quand donc vous décernera-t-on le prix Nobel de médecine ? 

 

Se secouer, c’est aussi un protocole thérapeutique à adopter au sens figuré : se réveiller, reprendre conscience, émerger d’un état d’apathie ou sortir de la prostration. Depuis le mois de janvier, j’ai personnellement l’impression d’assister à un spectacle d’hypnose à échelle planétaire : une grande majorité de la population mondiale s’est laissé subjuguer par des annonciateurs de faux cataclysmes et a obéi sans broncher à leurs suggestions démentielles, jusqu’à accepter des mesures dictatoriales et laisser s’installer une méga-crise économico-sociale. L’isolement des bien-portants, c’est un pur délire qui a transformé en quelques mois l’Occident en mélange d’Union Soviétique et de Chine populaire, mutation qui aura aussi un très lourd impact sanitaire. Va-t-on encore se laisser faire ? Va-t-on encore tolérer que nos libertés élémentaires soient bafouées et supporter d’être assignés à résidence lorsque la virose saisonnière va renaître en automne ?  Serons-nous assez fous pour nous laisser imposer un vaccin à hauts risques qui est déjà commandé par nos gouvernements avant même sa mise au point ? Vous, lecteurs de Néosanté, êtes probablement de ceux que ces perspectives révoltent. Alors il faut secouer le cocotier, remuer les moutons endormis et agir concrètement par des initiatives citoyennes, voire politiques. De notre côté, nous allons continuer à vous distribuer des armes informatives pour mener ce combat fatidique. Dans ce numéro, vous trouverez un article sur le bilan affligeant du confinement et sur la mascarade des masques, dont même l’OMS reconnaît qu’ils n’ont aucune utilité démontrée. C’est au tour des menteurs de trembler de peur. 

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