Comment échapper au piège ?

Merci d’abord à tous les lecteurs qui m’ont souhaité un prompt rétablissement mercredi dernier. Avec le repos et le jeûne,  ce flux de messages chaleureux a probablement boosté mon autoguérison  et j’étais déjà sur pied ce week-end pour rejouer au foot et manifester dans les rues de Bruxelles. Hormis une petite toux  et une légère fatigue résiduelles, ma petite grippe bronchiteuse n’est plus qu’un mauvais souvenir. Ce matin, le journal Le Soir m’a apporté une très mauvaise nouvelle : selon l’avis de l’Institut fédéral belge des droits humains (IFDH), la vaccination obligatoire n’est pas incompatible avec le respect des droits humains. L’avis de cet organisme rejoint ainsi un arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme rendu en avril et qui estimait aussi que l’obligation vaccinale n’était pas une atteinte aux libertés fondamentales. Certes, elle peut être considérée comme une restriction du droit à l’intégrité physique, mais celle-ci n’est pas absolue selon les hommes de loi. Le droit de disposer de son corps peut-être restreint lorsque la restriction est proportionnée à l’objectif poursuivi. Dans le cas présent, conclut l’IFDH, « cet objectif est le droit à la santé et à la vie de toute la société ».  Ne nous lamentons pas sur ce verdict qui n’a rien de surprenant – toute la jurisprudence va en effet dans ce sens depuis plusieurs décennies – et pensons plutôt à la meilleure manière de riposter. Le piège vaccinal est en train de se refermer et il s’agit de trouver rapidement les moyens  d’y échapper.
 
Mettre les enfants en avant
 
Pour moi, il faudrait tactiquement arrêter de revendiquer la liberté individuelle de refuser la piqûre. Il faudrait en tout cas mettre en sourdine ce type de plaidoyer qui passe pour un manque de solidarité, voire pour de l’égoïsme misanthropique. Il faut à mon sens se replier sur le terrain purement médico-scientifique et contester l’utilité même des vaccins en montrant que l’argument de proportionnalité ne tient pas la route. Pour ce faire, concentrons les efforts d’information sur la problématique des enfants. Ces dernières semaines, les plandémistes vaccinateurs ont fait avancer leur agenda de plusieurs pas en programmant la vaccination des 5-11 ans. L’Agence Européenne du Médicament a déjà donné le feu vert au vaccin pédiatrique Pfizer, l’Espagne va entamer les injections dès le 15 décembre et d’autres pays vont suivre. Dans ma Belgique surréaliste, le Ministre de la Santé a déjà précommandé les doses avant même que le débat commence au sein du gouvernement. Or rien ne justifie médicalement d’injecter les enfants !  Une récente étude allemande vient de confirmer que les moins de 12 ans n’étaient que marginalement concernés par la grippe covid. Dans la tranche des 5-11 ans, les chercheurs n’ont même trouvé aucune victime à déplorer dans toute l’Allemagne depuis le début de l’épidémie ! Zéro, nada, pas un seul petit Teuton n’est décédé de cette infection ! Cela signifie clairement que pour les enfants de cet âge, la balance bénéfices-risques du vaccin est forcément négative. Aux USA, le Dr Toby Rogers a calculé que l’hypothétique protection vaccinale contre la maladie pesait des peanuts : chez les 5-11ans, 117 enfants en bonne santé devront mourir d’effets secondaires liés aux vaccins pour qu’un seul enfant  malade du covid soit épargné. Il est donc manifeste qu’on va mettre la vie de mômes en péril au seul motif qu’ils peuvent contaminer les adultes. On va sacrifier des petites filles et des petits garçons au prétexte que le virus circulant pourrait mettre en danger leurs parents et grands-parents. Personne, pas même un juge obtus, ne peut appeler cela un « objectif proportionnel ». Passons-donc à l’offensive informative en soulignant que la vaccination des enfants est un non-sens médical doublé d’un énorme scandale moral. Dans une société civilisée, la vie des plus vieux ne devrait jamais primer sur celle des jeunes générations, c’est éthiquement  indéfendable.  Selon les termes employés par l’épidémiologiste Laurent Toubiana, Il s’agit d’ une « violence ultime » parfaitement intolérable.
 
Invoquer la virologie rassurante
 
Pour faire face à la menace imminente  de vaccination obligatoire, je préconise également d’en revenir aux bases de la science virologique, déjà maintes fois évoquées ici : plus un virus est contagieux, moins il est dangereux. Il n’existe pas et il n’a jamais existé d’agent infectieux qui combine à la fois haute virulence et forte incidence. C’est tout simplement contraire aux lois de la vie les plus élémentaires. Et dans toute épidémie virale, cela se vérifie : ce qu’on appelle des vagues n’est pas autre chose que l’apparition de variants de moins en moins redoutables. C’est ce que le Pr Didier Raoult avait prévu depuis le début et qui se traduit dans les faits : plus on avance dans l’alphabet grec, plus le supposé ennemi paraît affaibli. Le mutant Delta était déjà beaucoup moins  méchant que l’Alpha et l’Omicron n’a plus rien d’effrayant. Selon les rapports provenant d’Afrique du Sud, là où il est apparu,  le  nouveau « pathogène » ne donnerait rien de plus que des symptômes de rhume. Bien sûr, l’organisation terroriste appelée OMS continue d’agiter l’épouvantail et de crier au loup. Dans la même ligne, la Commission Européenne a exprimé son inquiétude et appelé à accélérer les injections expérimentales. Mais par bonheur, certains experts commencent à se souvenir de leurs syllabus et à faire valoir que le nouveau variant inoffensif  pourrait sonner le glas du fléau. En Belgique, c’est le cas de l’infectiologue Yves Van Laethem qui a déclaré que Omicron était probablement une chance (un « beau cadeau de St Nicolas » selon ses mots)  et que la fin naturelle de la pandémie était peut-être en vue grâce à l’immunité croisée. En France, c’est l’épidémiologiste Martin Blachier  qui est en train de retourner spectaculairement sa veste. Il y a trois semaines, ce modélisateur catastrophiste a d’abord admis que la grippe covid n’était guère plus terrifiante que la grippe ordinaire. Puis il a jeté un froid  chez ses collègues alarmistes en expliquant que la vague en cours n’était rien d’autre que le retour des syndromes grippaux hivernaux. Il y a quelques jours, le télétoubib invité plus de 500 fois sur les plateaux français estimait qu'il n'y avait aucune raison de s'affoler face au variant Omicron. Et maintenant, ce provax rabique fait un virage à 180° en jugeant que le coronavirus ne sera jamais éradiqué par la vaccination, d'où l'absurdité de la rendre obligatoire.  Pour lui, c’est aussi stupide que d’imposer le vaccin antigrippal à tout le monde. Ce champion du monde de l'opportunisme a au moins le mérite de changer d'avis devant les caméras de C-News, ce qui lui permettra de faire valoir qu'il n'est pas un imbécile. Personnellement, je n’ai jamais pensé qu’il l’était. Arrogant, méprisant, louvoyant, tout ce qu’on veut , mais pas décérébré. Je constate à présent qu’il est assez intelligent pour s’incliner devant les faits. En barrage à la vaccination obligatoire, je suggère de  brandir Blachier et les autres scientifiques fraîchement  convertis au « rassurisme ».

Dévoiler la vérité et lui donner un coup de pouce
 
Pour empêcher les piquouzeurs fanatiques de mettre en œuvre leur projet totalitaire, je prône surtout la dénonciation du mensonge selon lequel les hôpitaux  seraient remplis de non-vaxxés. En dépit des manipulations que je pointais dans ma lettre du  24 novembre, les chiffres globaux montrent au contraire que les vaccinés sont en train d’échouer  massivement à l’hosto.  Selon le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire de Sciensano  un total de 4 115 personnes ont été hospitalisées pour covid en Belgique entre le 15 et le 28 novembre. Parmi elles, 1 084 n’étaient pas vaccinées, 51 l’étaient partiellement, 2 447 l’étaient entièrement et le statut vaccinal n’a pas été rapporté pour 533 d’entre elles. Au cours de la même période, un total de 749 personnes ont été admises en soins intensifs . Parmi elles, 243 n’étaient pas vaccinées, 20 l’étaient partiellement, 401 l’étaient entièrement et le statut vaccinal n’a pas été rapporté pour 85 d’entre elles. Grosso modo,  et au bas mot, il y a donc 2/3 de vaccinés parmi ceux qui sont hospitalisés et soignés intensivement pour covid en Belgique, ce qui n’est pas loin de correspondre au pourcentage de la vaccination (76%) dans la population générale belge. Cette vérité, il faut la marteler et ne pas se laisser  embobiner par le calcul d’incidence cumulée ou le saucissonnage par tranche d’âge. L’important est que l’hôpital accueille proportionnellement  presque autant d’injectés volontaires que de réfractaires, ce qui réduit  quasiment à néant l’argument majeur de l’obligation vaccinale, à savoir le désengorgement des établissements de soin.  Selon toute vraisemblance, l’écart d’environ 10% au passif des non-vaccinés est également dû à l’étiquetage diagnostique. C’est facile de cataloguer covid les « méchants » récalcitrants et de classer  les « bons » vaccinés dans d’autres pathologies. Pour avoir une vue fiable de la situation, il faudrait recenser TOUS les patients  placés sous assistance respiratoire pour TOUT motif. Ceci dit, il y a urgence et il faudrait complètement dézinguer le mythe de la surcharge hospitalière qui serait de notre faute. Un moyen de le faire serait de gommer ce handicap de 10%, même s’il est frauduleux.  C’est possible en faisant en sorte de mieux prévenir  le covid et  de mieux réagir lorsqu’il survient. Ces dernières semaines, j’ai recueilli plusieurs récits de novaxs  qui avaient dégusté au point d’être admis en USI. À la manif de dimanche, j’ai même croisé un solide quadragénaire qui m’a confié avoir passé trois jours en réanimation. Ce n’est pas normal et c’est le signe que même des opposants au vaccin ne se soucient pas assez de leur  terrain et ne connaissent pas encore suffisamment les bons réflexes à adopter en cas de symptômes. Histoire de donner un coup de pouce à la vérité et de contribuer à contrer le traquenard qui se rapproche,  je vous proposerai la semaine prochaine un « protocole  anticovid »  labellisé Néosanté.

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