Ça passe ou ça casse

Ne tournons pas autour du pot : la situation financière du mensuel Néosanté s’est tellement dégradée que le n° 124 de juillet-août est peut-être son dernier numéro. Depuis le début de l’année, nous déplorons en effet une baisse sensible des réabonnements et des nouveaux abonnements à notre revue internationale de santé globale. Ce n’est pas un effondrement – la diminution avoisine seulement les 15% -, mais ce recul suffit à nous plonger dans des difficultés quasi insurmontables.
 
La cause de ce reflux ? Il y en a certainement plusieurs, dont la plus évidente est la crise économique aggravée par la guerre en Ukraine. Lorsque la récession menace et que l’inflation galope, les ménages serrent les cordons de la bourse et ont tendance à supprimer les dépenses non-essentielles. La désaffection envers notre mensuel peut aussi s’expliquer par une grande lassitude après 30 mois de Corona Circus et de covidémence : comme nous en avons beaucoup parlé et que nous restons au taquet sur ce sujet, certains préfèrent ne plus nous lire. C’est humain et compréhensible, même s’il nous semble plus important que jamais de rester mobilisés et de faire face à l’intox avec de bonnes infos.
 
Nous pâtissons également d’un phénomène plutôt réjouissant : avec la grande mascarade, l’offre d’information alternative gratuite a littéralement explosé. Les lanceurs d’alerte drainent des foules d’internautes devant leurs vidéos, les blogueurs francs-tireurs sont très suivis et les associations de lutte y vont aussi de leurs efforts de ré-information. C’est une très bonne chose que le public soit abreuvé à de nouvelles sources informatives de qualité, mais ça ne fait pas les affaires des petits médias précurseurs dépendant financièrement de leurs lecteurs. Paradoxalement, la presse écrite souffre aussi de la concurrence audiovisuelle alors que la lecture d’un article est environ cinq fois moins chronophage pour un même contenu.
 
Soumis à ces différents vents contraires, Néosanté doit en outre affronter deux bourrasques particulières. La première, c’est la censure dont j’ai été victime à plusieurs reprises sur Facebook : mes publications sur ce réseau social profitaient à la notoriété du journal et les blocages répétés de ma page ont complètement asséché ce vivier de potentiels abonnés. La deuxième rafale qui pose problème, c’est que notre lectorat compte de nombreux soignants français (médecins, infirmières, paramédicaux…) non-vaccinés et que ceux-ci ont basculé dans la précarité depuis que le satrape élyséen les a « suspendus » sans aucun revenu. Quand ils nous font part de leur indigence, nous offrons systématiquement un abonnement solidaire à ces héros de la résistance, mais cela ajoute encore un peu de creux dans nos finances.Si nous trépassons, ce sera en partie par la faute de ce satané (satanique ?) Macron et de la guerre impitoyable qu’il mène au peuple de France pour le compte de ses commanditaires mondialistes.
 
Il est donc moins une pour notre frêle esquif. Si la barre n’est pas redressée avant fin juillet, il file droit vers les rochers et ce sera le naufrage. Ce n’est pas un drame car depuis plus d’un un an, la voilure a été réduite au maximum et je suis seul à bord de ma coquille de noix. Il n’y aura pas de salariés à licencier et les collaborateurs extérieurs trouveront facilement d’autres éditeurs pour monnayer leur talent. Je m’engage à les « recaser » et il n’y aura que moi qui devrai chercher un nouvel emploi. À moins que Néosanté soit miraculeusement sauvé de la noyade ?
 
 
Si vous voulez nous éviter de sombrer, il y a plusieurs solutions possibles :vous réabonner si le moment est venu ou vous abonner si vous ne l’êtes pas encore, offrir un abonnement-cadeau à ceux que vous aimez, participer au système d’abonnement solidaire ou encore nous signifier votre soutien par une contribution volontaire. Toutes ces possibilités sont en colonne de gauche des catégories dans la boutique du site.  Une autre manière de nous lancer une bouée de sauvetage, c’est d’acheter les livres que nous avons édités ou que nous diffusons. Vous les trouverez dans la catégorie « Nos livres » (version papier) ou « Nos livres-version numérique » de la boutique. J’ai fait le calcul que si 10% des abonnés actuels offraient un abonnement-cadeau, nous serions remis à flot pour au moins un an. J’ai calculé aussi que si seulement 1% des abonnés à la newsletter gratuite souscrivaient un abonnement au mensuel, la pérennité de ce dernier serait garantie pour une décennie !  
 
 
Bref, il est permis de rêver que « ça passe » même si le réalisme nous fait craindre que « ça casse ». En fonction de vos réactions, je déciderai avant fin juillet si c’est encore possible de continuer. Et si ça ne l’est pas, je vous adresserai mi-août une infolettre spéciale vous expliquant la suite des événements. Car il va de soi que j’aurai à cœur d’indemniser tous les abonnés actuels et ceux qui auront réagi à ce message de détresse. Je ne vais pas disparaître dans la nature et laisser en plan celles et ceux qui auront répondu à notre S.O.S. De toute façon et même si je dois me trouver un nouveau gagne-pain, je n’envisage pas de ranger ma plume. Je compte bien garder le contact en conservant mon billet Néosanté Hebdo. Serai-je toujours à la barre du mensuel sauvé des eaux ? Ça, je n’en sais fichtre rien car tout va dépendre des réactions à cet « appel du 30 juin ». C’est maintenant à vous de jouer….

PS : Comme si ça ne suffisait pas, la boutique de notre site manifeste des signes de vétusté et le payement en ligne est parfois malaisé. En général, il suffit de relancer l’ordinateur et/ou de surfer avec un autre navigateur pour débloquer les choses, mais il se peut que le problème persiste. À toute fin utile, je rappelle aux Français et aux Canadiens qu’ils peuvent aussi nous envoyer un chèque, aux titulaires d’un compte Paypal qu’ils peuvent procéder à un payement direct à l’adresse info@neosante.eu, et à tout le monde que le virement bancaire est la formule la plus intéressante pour un bénéficiaire. Notre IBAN : BE31 7310 1547 9555.

Biologique peut-être, iatrogénique sûrement

Si vous suivez à bonnes sources ce qui se passe en Ukraine, vous aurez appris que les Russes y ont débusqué des dizaines de laboratoires de « recherche biologique » financés par l’armée américaine, un programme secret qui a d’ailleurs été avoué par les autorités étasuniennes devant le Congrès. Selon la Russie, ces labos militaires déguisés en instituts sanitaires étudiaient la possibilité d’infecter des oiseaux migrateurs et des chauve-souris  avec des bactéries ou des virus tueurs et d’envoyer ces « armes biologiques » à l’assaut de l’ex-Union Soviétique ou d’autres ennemis de l’empire US. Si vous continuez à suivre la saga corona, vous aurez peut-être aussi visionné la vidéo où la généticienne Alexandra Henrion-Caude alerte sur la similitude génomique entre le virus sars-cov-2 et des séquences virales brevetées en 2016 par la firme Moderna. Interviewé par Fox News, son PDG Stéphane Bancel   a admis que ses équipes allaient devoir vérifier cela et que l’hypothèse d’une fuite accidentelle n’était pas à exclure. Voilà donc deux nouvelles « bombes » informatives qui accréditeraient le scénario du virus artificiel et de la pandémie provoquée – intentionnellement ou non – par la manipulation de matériel viral.
 
La bioguerre, c’est imaginaire
 
 Et si on gardait la tête froide ? Pour éviter de se l’échauffer inutilement, je rappellerai d’abord que les virus eux-mêmes, dans leur état naturel, n’ont jamais fait l’objet d’une démonstration convaincante de leur pouvoir pathogène. À ma connaissance, personne n’a jamais prouvé qu’une particule virale prélevée chez un malade puis isolée, purifiée, cultivée et testée dans les règles de l’art – les fameux protocoles de Koch – pouvait susciter la maladie chez un autre individu exposé naturellement (je ne parle pas des inoculations) à cet agent dit infectieux. À cet égard, je vous résume ce que j’ai raconté dans mon infolettre « Les expériences oubliées » : quand ils ont voulu induire la grippe espagnole chez des prisonniers volontaires, les pionniers de l’infectiologie n’y sont jamais parvenus. Même transfusés avec du sang de grippés, les cobayes humains ne développaient pas l’affreuse maladie si contagieuse ! Ensuite, je soulignerai que la « guerre biologique » et le « bioterrorisme » sont des notions toute théoriques. Elles alimentent énormément les ouvrages de fiction et le cinéma hollywoodien mais on n’a jamais vu qu’une arme de ce type existait et était employée avec succès. Certes, il est prouvé que la toxine de certaines bactéries impliquées dans certaines maladies  (peste,  anthrax, botulisme..) peut servir à empoisonner à petite échelle, mais  à ce que je sache, ce genre d’armement non-conventionnel n’a jamais décimé l’ennemi sur un champ de bataille et n’a jamais été mis au point à partir de virus. Bien sûr, Robert Kennedy et d’autres lanceurs d’alerte ont bien raison de s’alarmer que des chercheurs frapadingues tentent de trafiquer des agents infectieux et de les rendre plus dangereux en leur octroyant un « gain de fonction ». Pour autant, rien ne permet d’affirmer qu’ils y sont arrivés et que leurs jeux avec des allumettes virologiques a fait démarrer un feu épidémique, à Wuhan ou ailleurs. Car j’insisterai, enfin, sur ce point : les « patients zéro » du covid  n’ont toujours été trouvés nulle part au monde et aucun fait concret n’indique que la « terrible pandémie »  soit autre chose qu’une opération psychologique ayant transformé une grippe relativement banale en catastrophe mondiale. La surmortalité observée dans certains pays ? Comme je l’ai argumenté à maintes reprises, je pense que l’éphémère excès de décès enregistré en 2020 découle bien davantage de la panique irrationnelle qui s’est emparée de la planète, des mesures liberticides stupides qu’on lui a imposées et des mauvaises options thérapeutiques adoptées pour faire face à une menace plus fantasmée que véridique.  À mes yeux, on sous-estime beaucoup ce troisième facteur d’explication. C’est pourquoi j’ai souvent abordé les causes iatrogéniques d’un bilan humain (légèrement) plus lourd qu’avec la grippe classique. Aujourd’hui, je verse deux nouvelles pièces accablantes au dossier à charge de la médecine iatrogène.   
 
Le paracétamol favorise l’hypertension !
 
La première concerne encore une fois le paracétamol. On va dire que je m’acharne sur cette molécule mais ce n’est pas de ma faute si les produits pharmaceutiques la contenant (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan…) s’avèrent de plus en plus problématiques. Primo, l’acétaminophène (nom scientifique du paracétamol) a la redoutable propriété de faire diminuer la fièvre, réaction normale et salutaire du corps occupé à s’auto-guérir.  Secundo, elle est gloutonne en glutathion, un antioxydant majeur connu pour détoxifier l’organisme et renforcer le système immunitaire. Son hépatoxicité est bien documentée et elle affecte évidemment en priorité les patients affligés de comorbidités comme les obèses, les diabétiques et les hypertendus. Chez ces derniers,  le médoc peut même aggraver le symptôme !  Selon une étude qui vient de paraître  dans la revue Circulation, la consommation régulière de paracétamol (4g/jour pendant deux semaines) est en effet associée à une augmentation significative de la pression artérielle systolique. L’impact n’est pas spectaculaire, il est même assez modeste, mais il n’est pas douteux puisque l’essai clinique a été réalisé en double aveugle contre placebo. On peut donc en déduire que les personnes souffrant d’hypertension, plus vulnérables au covid  et plus susceptibles de développer une forme sévère, ont été lestées d’un handicap supplémentaire lorsque les autorités sanitaires  ont conseillé à tout le monde « de rester chez soi et de prendre du Doliprane ». Cette consigne criminelle a été largement suivie puisque les ventes de paracétamol ont connu un pic au premier trimestre 2020.  La faute aux gouvernements et aux toubibs qui ont « abandonné leurs patients » ? Pas seulement. De source sûre, il m’est revenu que même de valeureux médecins ayant continué de consulter et  engagés plus tard dans Covisoins (la branche «  soignants » de Réinfo Covid) prescrivaient l’acétaminophène en guise de fébrifuge et d’antalgique. Comme quoi, la plupart des disciples modernes d’Hippocrate ne peuvent pas s’empêcher de nuire par leur interventionnisme intempestif…

Massacre à l’hydroxychloroquine

Et que dire des afficionados du traitement précoce,  des prescripteurs qui ont d’emblée « repositionné » l’hydroxychloroquine comme solution pharmaceutique de grande valeur et thérapie toute indiquée de la grippe covid ? Je ne leur jette pas la pierre car ce réflexe était compréhensible : le remède antipaludéen fût déjà recommandé lors de la version un du Corona Circus  (la flambée de sars-cov-1 en 2003), les Chinois l’ont employé contre le « nouveau virus » dès la fin 2019 en revendiquant des résultats encourageants, et le très réputé  Pr Didier Raoult s’est rapidement prononcé en faveur du médicament. S’il vous en souvient, je n’ai jamais suivi le druide marseillais sur ce terrain-là. Je suis un grand supporter du Panoramix de la Canebière dont je visionne régulièrement les analyses et apprécie énormément les propos « rassuristes », mais je n’ai jamais été un chaud partisan de sa potion magique. Tout début 2020, j’ai pointé que cette molécule chimique entrainait de nombreux effets secondaires, notamment pour la sphère cardiaque  et le système pulmonaire. Et par la suite, j’ai toujours renvoyé dos à dos ceux qui lui trouvaient un bénéfice et ceux qui affirmaient l’inverse. Les études étant contradictoires et ma capacité à les décrypter étant limitée, je ne prends pas parti dans le débat. En revanche, je ne ferme pas les yeux quand des éléments viennent étayer la dangerosité de l’hydroxychloroquine. Très récemment, j’ai pris connaissance d’une étude très négative sur l’HCQ et son usage chez les covidés. Elle a été publiée dans la prestigieuse revue Nature, c’est une méta-analyse passant au crible beaucoup d’autres travaux, et ses conclusions sont que « le traitement à l’hydroxychloroquine  est associé à une mortalité accrue chez les patients atteints de covid-19 ». Ce qui m’a interpellé, c’est que le Pr John Ioannidis figure parmi les co-auteurs de cette  vaste recherche. Cet épidémiologiste américain très renommé n’est pas soupçonnable de rouler pour le covidisme puisque son équipe universitaire de Stanford a déjà produit des articles montrant que la létalité du virus est très inférieure à ce qu’on craignait  ou que les confinements sont nettement moins efficaces qu’on le croyait. En octobre 2021, Ioannidis a même  donné une conférence chez Didier Raoult, à l’IHU de Marseille, où il est revenu sur le scandale du Lancetgate et a dénoncé d’autre études-bidon dénigrant l’hydroxychloroquine  !  Un personnage à double langage ? Sa défiance envers l’HCQ est en tout cas réelle, il l’a notamment exprimée lors d’un entretien avec l’oncologue Vinay Prasad, figure de proue de la covidissidence aux States et bien connu des Américains pour ses virulentes critiques envers les médicaments toxiques. Au cours de  cette interview, Ioannidis soutient que la prescription débridée d’hydroxychloroquine  a pu causer  pas moins de 100.000 morts  en 2020 ! Son ami Raoult n’aurait pas subi de telles pertes et aurait même utilisé l’HCQ à bon escient parce que ses équipes connaissaient les risques et excluaient systématiquement les patients fragiles du cœur. Les médecins de bonne volonté  mais moins expérimentés auraient donc beaucoup tué en croyant bien faire ? C’est une  sérieuse probabilité  qui me renforce dans l’idée que la grippe covid serait passée inaperçue si un narratif délirant n’avait pas affolé les foules et si un tsunami de iatrogénie (n’oublions pas non plus les antiviraux, le Rivotril et le recours massif à la ventilation mécanique) n’avait pas aggravé le bilan. Avec ou sans protéine de pointe maléfiquement aiguisée en labo civil ou militaire, le virus n’a rien à voir là-dedans. 

Nommer le Mal avec Ariane Bilheran

Il y a dix mois, dans son numéro de novembre 2020, la revue Néosanté publiait une interview de la psychologue et philosophe Ariane Bilheran. Titre en couverture  de cet entretien : « La paranoïa pandémique mène au totalitarisme ». Avec des mots très forts, cette docteure en psychopathologie dénonçait la « déferlante totalitaire » orchestrée par les gouvernements sous couvert d’urgence sanitaire. Les propos d’Ariane Bilheran étaient tellement secouants que je les avais partagés en partie dans l’infolettre du 28 octobre.  Aujourd’hui, c’est une nouvelle et longue interview de l’écrivaine française que je reproduis gratuitement et intégralement ci-dessous. Si je vous l’offre sans la monétiser, c’est parce que la lecture de ce texte  m’a à nouveau ébranlé et  que je trouve important de le diffuser largement. Dans son analyse de la « crise », Ariane  Bilheran invite en effet à ne plus se bercer d’illusions et à prendre conscience d’une évidence : une bande de ploutocrates a pris le contrôle de la planète et se sert du covid  pour instaurer une domination totale des populations. C’est bien une guerre qui a lieu, mais une guerre contre les peuples ! Se référant souvent à Hannah Arendt, l’auteure de « Psychopathologie de la paranoïa » ose également la comparaison avec le nazisme  et souligne qu’il ne faut pas confondre « dictature » ou « tyrannie » avec « système  politique totalitaire ». Les deux premières sont généralement éphémères tandis que le totalitarisme transhumaniste peut s’installer  sournoisement dans la durée en supprimant progressivement les libertés et en faisant croire aux gens que c’est pour leur bien. Il est crucial, nous dit Ariane, de savoir discerner le Mal et de le nommer car c’est en nommant  l’« illusion délirante » des pervers au pouvoir que nous pourrons leur échapper. Sinon, nous sommes peut-être partis pour une période très sombre de l’Histoire qui pourrait durer des siècles ! Cette vision peut sembler pessimiste mais Ariane Bilheran conclut pourtant l’entretien par un message réjouissant: il n’est pas indispensable de comprendre pour combattre et il y a beaucoup d’individus qui ont le courage d’entrer en résistance par instinct du bien et simple bon sens  terrien. Si nous savons nous mettre en lien, nous organiser et nous préparer à « l’état de siège » (le paroxysme du harcèlement liberticide), elle nous voit bien gagner assez rapidement cette révolte décisive contre l’oppression covidiste. Comment ?  Elle distille quelques pistes et ponctue l’interview par une allusion au rôle des poètes engagés dans la lutte. Par curiosité, je suis allé voir quels étaient les artistes qu’elle cite et qui ont signé en 2015  la chanson « Para Cuando La Vida ?»    (C’est pour quand la vie ? ». Je vous le donne en mille : il s’agit de HK & les Saltimbanks, les mêmes qui nous ont aidés à « danser encore » et à « leur dire qu’on s’aime »  depuis le début de la mascarade plandémique. Il y a six ans,  ce groupe précurseur résistait déjà à la folie morbide et mortifère qui s’emparait du monde ! Bonne écoute de leurs chansons et bonne lecture des percutantes paroles d’Ariane. Leurs consignes se rejoignent, il est temps de désobéir,  se rebeller et  passer à autre chose !

Yves Rasir

Interview  d’Ariane Bilheran

On peut se demander si cette « guerre » contre le virus, annoncée par le président Macron, n’est pas devenue, à coups d’effondrement, une guerre psychologique vis-à-vis des peuples. Marion Bonny, ancienne femme médecin militaire formée aux maladies infectieuses et à la prise en charge de catastrophes sanitaires a même déposé une plainte à la Cour pénale internationale pour génocide économique, social, culturel[i]…  Vous avez une spécialisation dans l’analyse de l’art de la manipulation et les pathologies du pouvoir. Pouvez-vous nous présenter votre parcours et la façon dont vos études vous permettent de décrypter cette actualité ? 
 
Ariane Bilheran : J’ai depuis toujours été plongée dans des environnements d’abus de pouvoir, ce qui m’a menée dès l’adolescence à penser les dérives du pouvoir, d’abord au travers de la philosophie morale et politique (Hannah Arendt et Hegel en particulier, puis j’ai fait un master de philosophie morale et politique en Sorbonne sur la maladie de civilisation selon Nietzsche) et ensuite à partir de la psychologie (harcèlement, manipulation, perversion, paranoïa). Durant une dizaine d’années, j’ai audité dans des entreprises de différentes tailles, cultures, pays, secteurs de métier, des cas de plaintes pour harcèlement. Cela m’a permis d’observer les collectifs lorsqu’ils se déconnectent du réel et laissent la place à des discours paradoxaux et sadiques. Je m’intéresse tout particulièrement à décrypter le mécanisme de « contagion délirante » entre individus et au sein des collectifs, mécanisme qui peut expliquer dans l’Histoire l’adhésion des peuples au totalitarisme et à différents crimes contre l’humanité.  Par ailleurs, mes études à l’École Normale Supérieure de Paris, en Lettres Classiques, m’ont donné de l’assise pour analyser la sophistique dans les discours, c’est-à-dire la présence de « faux raisonnements », lorsqu’un raisonnement paraît vrai mais ne l’est pas. Cette corruption du raisonnement s’enracine dans une perte de sens du langage. Un exemple aujourd’hui est de qualifier de « non essentiel » ce qui n’est en réalité pas « utile » du point de vue de la production capitaliste. L’utile désigne un outil au service d’une production technique et/ou économique. Cela n’a rien à voir avec l’essentiel, qui parle de notre essence d’être humain. L’art et la culture en ce sens sont absolument essentiels pour notre humanité. L’on voit bien que le choix des mots vient pervertir ou non le raisonnement qui les emploie, et entraîne un nouveau rapport au monde, plus maltraitant. Je m’intéresse aussi depuis longtemps aux néologismes, c’est-à-dire à ces « mots nouveaux » qui sont souvent un marqueur de folie individuelle et collective, comme l’avait déjà repéré Lacan ; « Complotisme » en fait partie.
 
Vous avez été révélée aux yeux du grand public avec une interview réalisée pour le film Hold-Up. Quel est votre sentiment général sur ce que nous vivons aujourd’hui ? 
 
J’étais déjà intervenue pour NEXUS en 2016[ii], où j’y décrivais exactement, sans pourtant être devin, la pente glissante sur laquelle nous étions engagés. J’y avais dit ceci : « La paranoïa porte en elle un projet de mort et pour cela elle utilise la terreur, le totalitarisme de la pensée unique, celui de l’interchangeabilité humaine, celui du contrôle absolu. La parole dominante est une propagande, dans laquelle les victimes de la terreur sont désignées comme coupables, et les résistants à la soumission comme des traîtres. La paranoïa désire créer un « homme nouveau », en niant les racines, les origines, les traditions, l’histoire et toute forme d’altérité. Sous son influence, le peuple se divise entre « amis » et « ennemis », ouvrant ainsi la voie aux guerres fratricides, ce qui nourrit l’expansion du pouvoir paranoïaque (« diviser pour mieux régner »). Le peuple, victime de ce pouvoir pathologique, présente des symptômes de souffrance de plus en plus importants : perte des repères, confusion psychique, sentiment d’impuissance, sidération. Il ne comprend pas ce qui lui arrive, car il est englué dans cette manipulation de masse et cette sophistique paranoïaque. » Cela ne vous paraît-il pas décrire la situation actuelle ? Plus exactement, en 2010, j’avais déjà, dans un de mes livres, « Tous des harcelés ? » (Armand Colin) parlé de « totalitarisme rampant ». Aujourd’hui nous vivons un totalitarisme décomplexé, banalisé, et même revendiqué et souhaité par beaucoup, comme si le totalitarisme était un mode d’exercice du pouvoir justifiable et acceptable. Car, il faut poser la question : qu’est-ce qui justifie et autorise, pour l’humanité, sa soumission dans un régime totalitaire qui trace vraisemblablement des contours mondiaux (je renvoie au projet du Great Reset notamment) ? La réponse est simple : RIEN !
 
Vous évoquez le mode de gouvernance de la crise que certains nomment « dictature techno-sanitaire » ?
 
Certains parlent de « dictature sanitaire », mais le terme est absolument faux. La dictature en effet connaît une limitation dans le temps (6 mois maximum dans la Rome Antique), tandis que ce que nous vivons semble bel et bien être un « changement de paradigme politique », inattendu pour la majorité de la population. Ce changement est tout aussi violent qu’il a été soigneusement et cyniquement préparé par une petite ploutocratie mondiale sans scrupule.
 
Une ploutocratie ?
 
Ploutocratie est un terme de philosophie politique qui désigne un système de gouvernance où le pouvoir appartient aux riches (Ploutos était le dieu grec de la richesse). Curieusement, nous abandonnons l’analyse sous l’angle de la lutte des classes alors que nous atteignons un déséquilibre, jamais atteint à ce point dans l’Histoire, entre ceux, très minoritaires qui ont confisqué les richesses et les pauvres. Le régime totalitaire diffère des dictatures et des tyrannies en ce qu’il vise « la domination totale », c’est-à-dire s’immisce dans la totalité des sphères sociales, privées et intimes, jusqu’au psychisme des individus, et a pour « prétention idéologique » « la domination planétaire », je ne fais que reprendre l’analyse qu’en fait Hannah Arendt. Alors évidemment, ceux qui ont sorti la tête du guidon ont bien compris le programme à l’œuvre du « Great Reset », connu depuis longtemps par les chercheurs des coulisses du pouvoir, à savoir la suppression totale des libertés humaines, l’avènement sans limite du transhumanisme et du capitalisme marchand, tout ceci sous-tendu par des idéologies eugénistes et ségrégationnistes et une confiscation des ressources naturelles aux mains d’intérêts privés. Le « nouvel ordre mondial » a bien pour ambition la « domination planétaire » dont la surveillance de toutes les sphères sociales, privées et intimes de l’individu est un prérequis.
 
C’est une crise de quoi exactement ce que nous traversons ? Et d’ailleurs, est-ce que c’est une crise ?
 
Une crise, en grec ancien, c’est un moment où l’on discerne ce qui était caché. J’ai parlé, dans un article que j’ai écrit le 31 août 2020, de « déferlement totalitaire », et suis heureuse de voir que beaucoup se saisissent de mon expression pour désormais décrire la situation présente. C’est un déferlement totalitaire. Les gens qui pensent que j’exagère sont du même acabit que ceux qui nomment « avortement » l’infanticide d’un bébé de 9 mois (cf. projet de loi bioéthique). Ils sont des complices de la « banalité du mal », pour reprendre une expression qu’Hannah Arendt avait employée au sujet du haut fonctionnaire nazi Eichmann.
Le déferlement totalitaire représente « le moment du négatif » en Histoire, comme le nomme le philosophe Hegel. C’est le moment où une civilisation s’effondre. L’effondrement est d’abord moral, comme le disaient les Stoïciens. Selon eux d’ailleurs, la corruption du langage n’était que la manifestation de la corruption morale, et c’est par la corruption des mœurs que l’Empire Romain s’est effondré. Eh bien je pense que nous sommes à l’aube de l’effondrement de notre civilisation. Est-ce qu’il convient de le précipiter ? Je ne le pense pas. Est-ce qu’il sera de courte durée ? Je ne le pense pas non plus. L’Empire Romain a mis plusieurs siècles à s’effondrer, et les mœurs des gouvernants n’ont plus rien à envier à celles de Néron. 
 
C’est-à-dire ?
 
Dans l’effondrement moral les quatre piliers qui tiennent la maison d’une civilisation ne sont plus opérants : interdiction du meurtre, interdiction de l’inceste, différence des générations et différence des sexes. Ces quatre piliers sont à entendre aussi dans leur complexité et leurs dérivés : l’interdiction du meurtre, c’est aussi celle du meurtre social (calomnie, diffamation, ostracisme…) ; l’interdiction de l’inceste, c’est aussi l’interdiction plus générale de sexualiser les enfants et de se les approprier sexuellement ; la différence des générations, c’est l’inscription d’une temporalité avant/après, qui empêche le déni des origines que revendique le totalitarisme (il s’auto-engendre et « après lui le déluge », c’est-à-dire que la responsabilité d’être articulé dans le temps passé/présent/futur d’une civilisation n’est pas inscrite) ; la différence des sexes, c’est la castration primordiale, et l’apprentissage de l’altérité : l’autre est autre, car il m’est profondément et structurellement différent, et c’est ce chemin vers l’autre que je dois déployer en moi, parce que, de par sa différence, il est aussi ma part manquante et complémentaire. Il faut bien comprendre que sans ces quatre piliers structurants du psychisme, la régression vers le délire et le passage à l’acte (meurtre, inceste, transgressions en tout genre) est certaine. Et je pense que notre civilisation est mûre pour ce niveau d’effondrement.
 
Quels sont les différents mécanismes à l’œuvre dans l’effondrement identitaire auquel nous assistons ?
 
Je ne sais pas s’il s’agit d’un effondrement identitaire. Il s’agit à mon sens d’un long processus de perte de la transmission, qu’avait déjà mise en lumière Hannah Arendt, concernant la crise de l’autorité. Je renvoie à mon livre Psychopathologie de l’autorité. Il n’y a que l’autorité (à ne pas confondre avec autoritarisme ou laxisme) qui permet de transformer, en ramenant l’être humain à une posture d’humilité, les pulsions humaines en des œuvres humanisantes et des idéaux structurants qui font barrage au chaos. Ce qui n’est pas autorité est destruction de la civilisation. La perversion et la paranoïa sont deux pathologies qui n’ont précisément pas accédé au complexe d’Œdipe, étape fondamentale qui permet l’ouverture à la temporalité (origine, filiation), à la moralité, à l’éthique, à l’altérité, à la dimension de l’universel. En même temps que nous sommes les enfants de nos parents, nous sommes les enfants d’une généalogie, d’une histoire, d’une culture, d’une identité. Parce qu’il y a transcendance envers nos ancêtres, mais aussi transcendance envers l’idée d’un infini qui serait parfaitement bon, bien, juste et beau, nous sommes en quête de nous dépasser pour ne pas décevoir les premiers, et nous perfectionner au regard du second.
Mais je ne suis pas surprise. La crise est apparue clairement en 2020 au travers d’une idéologie politique pseudo-sanitaire et  a dévoilé beaucoup de choses, en particulier le rôle des médias de masse dans le lavage de cerveau, et leur passion du sensationnel au détriment du rationnel. Ces médias ont une immense responsabilité dans le renoncement à l’esprit critique ; l’exposition d’opinions tient le haut du pavé, en lieu et place de véritables raisonnements. Pour cela, il aurait fallu que nos sociétés ne renoncent pas si facilement à la recherche de la vérité, et à ses conditions. Tout ceci est le fruit d’un renoncement d’abord moral, qui s’enracine selon moi dans le « il est interdit d’interdire », le règne de la consommation immédiate et de la jouissance sans freins. Ceci est le règne pervers, et en psychologie, nous savons que la perversion est la reine mère des paradoxes qui sidèrent la pensée et empêchent la construction d’un lien social. La perversion est ce qui corrompt le lien, par nature. La paranoïa peut lui emboîter le pas pour créer de « nouveaux liens », une « nouvelle normalité », « un homme nouveau », et ces liens sont fondés sur l’illusion délirante.
 
Cette « illusion délirante » a-t-elle été encouragée par le confinement dont le mécanisme aurait permis de « diviser pour mieux régner » ?
 
Cette illusion délirante peut surtout proliférer à la faveur de la destruction perverse du lien social et de nos valeurs ancestrales. Regardons le texte en cours sur la loi bioéthique : il autorise l’infanticide (9 mois) mais le nomme « avortement ». Le texte a voulu même supprimer le droit pour les médecins à la « clause de conscience », en clair il a été question d’exiger des médecins de tuer des bébés de 9 mois et de ne pas pouvoir y déroger. Le planning familial, il continue à ne pas vouloir poser un âge minimum pour le consentement sexuel. Ce même planning familial, comme d’autres associations et enseignements idéologiques à l’Université ou encore l’OMS, promeuvent les « droits sexuels » et « l’éducation sexuelle » issue de l’idéologie criminelle de Kinsey, un violeur psychopathe d’enfants qui s’est suicidé en s’émasculant et dont les travaux ont été financés par Rockefeller. Je renvoie à mon livre L'imposture des droits sexuels : Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial (Create Space Independent Publishing Platform, 4ème édition 2020), à celui du pédiatre et pédopsychiatre Régis Brunod Préserver l’innocence des enfants (Les Éditions du Bien Commun, 2020), et aux nombreux ouvrages de la professeur d’Université américaine Judith Reisman[iii]. En 1991, le Lancet a exposé la méthodologie d’abus sexuels des enfants de Kinsey, en indiquant qu’il s’agissait de faire la promotion de la « normalisation » de la pédophilie (vol. 337, mars 2, 1991, p. 547). The German Medical Tribune, the British Medical Journal et The Lancet ont demandé que l’Institut Kinsey fasse l’objet d’investigation pour avoir couvert des crimes sexuels massifs contre les enfants et avoir promu une science frauduleuse. Cette investigation n’a malheureusement pas été faite, et Kinsey est abondamment enseigné dans les Universités aujourd’hui pour justifier de la sexualisation précoce des enfants, tandis que SIECUS, l’organisme de « pédagogie sexuelle » de l’institut Kinsey est promu activement par l’OMS qui en fait sa référence « scientifique » principale. Et l’on nous prétend que c’est de la « science », et que sexualiser l’enfant va le libérer et l’émanciper. Ceux qui croient qu’il s’agit de « prévention » sont bien naïfs, ou n’ont rien compris, ou sont bien compromis. La perversion transgresse et jouit de la transgression tandis que la paranoïa en recueille les fruits pour enrégimenter les esprits. Tout est lié : sans perversion, le pouvoir ne peut parvenir à devenir totalitaire. Dans la loi bioéthique, on envisage des chimères hommes/animaux. Dans le même temps on réalise des expériences folles avec des dizaines de milliers de satellites autour de la terre[iv], l’implantation d’une clé USB dans le cerveau d’un cochon[v] ou la création en laboratoire de viande à base d’un sérum fœtal de veau [vi], tandis qu’un autre ploutocrate fait des déclarations sur son désir d’« obscurcir le soleil »[vii]
 
Parfois, j’ai l’impression de vivre dans un hôpital psychiatrique à ciel ouvert !
 
Nous nageons en effet en pleine démesure ! Les valeurs de notre civilisation se sont effondrées, laissant place à la marchandisation des corps, leur prostitution (que l’on nous vend comme une « liberté » et une « émancipation », « le droit à disposer de son corps », un corps exploité par le capitalisme et les relations de prédation…), leur location (location des ventres des femmes pauvres dans la GPA), la vente et l’achat d’organes (notamment chez le fœtus) mais aussi d’humains en entier (bébés)[viii], la destruction du vivant et l’appropriation prédatrice de ses ressources. Politiquement, la gauche a trahi le peuple et ses enfants, en ne les protégeant pas de ce capitalisme marchand sur leurs corps et leur intime, et en promouvant, sous couvert de « liberté », de « progrès » et « d’émancipation » des idéologies telles que les « droits sexuels et reproductifs », qui sont pour le coup la manifestation d’un patriarcat des plus archaïques sur les femmes, les enfants, les handicapés, les autistes et les personnes âgées en particulier, mais également une mainmise des riches sur les corps des pauvres, il suffit de remonter à l’origine des concepteurs de ces idéologies pour le comprendre, et rien n’est aujourd’hui caché ni de leurs ambitions politiques ni de leurs déclarations publiques pour qui fait l’effort d’investiguer un tant soit peu. A mes yeux, la liste des crimes contre l’humanité aujourd’hui est interminable.
 
La corruption est à la fois systémique et endémique. Le fait même d’octroyer 55 euros aux médecins pour chaque déclaration de Covid-19 ou suspicion de cas est effarant !
 
Oui c’est une tentative de corruption. La même chose a été faite dans certains pays pour les déclarations de décès sous COVID. Le silence massif des intellectuels, voire leur collaboration, est un scandale moral en même temps qu’un symptôme de maladie de civilisation. (Soupir).
 
Nous sommes face à la suppression totale de ce qui humanise : la respiration, le toucher, la culture, les funérailles. Est-ce une faillite totale du lien social, symbolique, imaginaire… Comment réensemencer les imaginaires ?
 
Lorsque nous sommes pris dans une néo-réalité délirante, qui ne correspond plus à un rapport raisonnable et raisonné à une réalité partagée, il faut d’abord comprendre ce dans quoi nous sommes pris. Cela implique une prise de distance par rapport à ses propres émotions, et pour cela je recommande un retour aux Stoïciens, qui nous ont donné bien des clés pour nous tenir droits dans un monde chaotique. Que s’est-il passé ? Comment cela a-t-il opéré ? Comment les discours ont-ils ont évolué ? Quels sont les événements qui justifient ou non les discours et les prises de décision politiques ? Quelles sont leurs conséquences ? Sont-elles acceptables ? C’est un travail rétrospectif qui, aujourd’hui, fait clairement partie du sujet secret, interdit, que personne ne doit toucher. Il faut lever ce tabou et que des penseurs vertueux et honnêtes, retroussent leurs manches pour opérer ce travail. Qu’est-ce qui, à l’origine, a fondé toutes ces décisions ? C’est une question majeure, car une décision politique crée un précédent qui est ensuite dupliqué. Il faut revenir à la racine. Donc, avant de parler d’imaginaire, qui peut être une fuite eu égard à la violence de la réalité, il faut aborder le traumatisme collectif avec les outils de la raison, pour faire un travail d’historien et de philosophe, mais aussi de psychologue qui analyse les mécanismes déployés sur les populations. On ne s’en sortira pas avec du déni, ni avec des mécanismes de défense tels que la banalisation de la violence, l’illusion du « nouveau monde » qui arrive et vient nous sauver, et encore moins avec de l’amnésie traumatique !
 
Le langage est perverti, des mots étiquettes et des néologismes tels que « rassuristes », « covidosceptiques » agissent comme des massues pour écraser la pensée. Que dire de la manipulation du langage ?
 
Le langage paradoxal relève des processus pervers. Il peut ainsi être utilisé pour sidérer la pensée et la vider de son sens. La présence de nombreux néologismes peut être la marque d’un délire psychotique, et ce dernier lorsqu’il est paranoïaque, peut être collectif. C’est exactement ce que l’on voit à l’œuvre dans la mécanique des sectes.
La science médiatisée est devenue le domaine du dogme inquisitorial et de la croyance. Einstein rappelait l’importance essentielle de l’expérience pour acquérir de la connaissance, tout le reste n’est que de l’information. Il faut donc toujours confronter les faits avec le discours officiel. Hannah Arendt écrit que dans le totalitarisme les faits ne concordent plus avec la fiction officielle et sont traités comme irréels. Cela s’appelle en psychopathologie : un délire. Pourquoi n’avons-nous pas pu entendre, sans hurlements de harpies, les retours d’expérience des médecins de terrain ? Pourquoi leur a-t-on supprimé même le droit à l’expérience (notamment pour le droit de prescrire en conscience) ? Tout est organisé autour de la croyance religieuse que l’humanité est en grave danger. Ce grave danger, posé en premier principe affirmatif non contestable, n’est jamais interrogé, et il justifie un tas de mesures liberticides d’exception.  La science peut délirer, lorsqu’elle est coupée du terrain et de tout bon sens, et se retrouve sous le joug de conflits d’intérêts, d’opportunismes politiques et d’emballements médiatiques. Déni d’experts et délit d’opinion sont deux marques de fabrique de la pathologie paranoïaque dont je parle. Paranoïa, perversion et psychopathie sont les champions du système totalitaire, aidés dans leur réalisation par beaucoup de gens qui régressent en névrose obsessionnelle grave (la névrose obsessionnelle est une névrose qui, dans sa forme sévère, tend à se soumettre par croyance religieuse et rétrécissement du champ de conscience à « j’ai obéi aux ordres », sans aucune critique de ces ordres, avec peu d’affect et avec d’ailleurs souvent des traits hypocondriaques) et « fonctionnent ».
De même qu’il existe un psychisme individuel, où « le Moi n’est pas maître dans sa propre maison » (Freud), il existe un psychisme des groupes, et un psychisme des peuples, en ce sens qu’il existe des régressions psychiques de groupes (ex. : sectes), et de peuples (phénomène totalitaire) où la folie envahit l’espace social. Cela fonctionnera selon les mêmes processus psychopathologiques.
 
Comment sortir de ce processus sectaire ?
 
Quand quelqu’un est entré dans une secte, il n’est plus accessible aux arguments logiques. Victor Klemperer qui a étudié la langue du IIIème Reich mentionnait un jeune Nazi qui, suite à l’effondrement du nazisme, demeurait dans l’idéologie. Il l’était notamment parce qu’il utilisait encore la langue trafiquée du nazisme. Je pensais jusqu’à récemment que c’est parce que la langue devenait corrompue qu’elle corrompait les esprits, mais les Stoïciens disent l’inverse, à savoir qu’une langue corrompue est le marqueur de la corruption morale des esprits. Il est stupéfiant de voir que ces néologismes sont également repris et adoptés par la résistance. Je suis en train de référencer ce nouveau vocabulaire entré dans le champ social, j’en suis déjà à environ 50 nouveaux mots ou expressions. Lorsque l’on sait que quelqu’un en France qui a un vocabulaire pauvre, détient environ 400 à 500 mots pour parler, 50 nouveaux mots c’est énorme (rassuristes, complotistes, conspirationnistes, révisionnistes, covidosceptiques, covidofriendly, skypero, coronapero, distanciel, etc.). J’ai relevé essentiellement trois champs lexicaux majoritaires : la guerre et la persécution (couvre-feu…), le sanitaire-hygiéniste (cas contact, foyer infectieux…) avec des accents parfois religieux, où la santé est définie en creux comme absence totale de potentielle maladie (ce qui est impossible par définition) et le numérique (skypéro, coronapero, distanciel…). Si l’on accepte la langue du colonisateur, on s’est déjà laissé coloniser. Il faut refuser ces néologismes, ces expressions toutes faites, les questionner et ne pas les employer, car ce faisant l’on contribue à renforcer le délire qui, pour s’imposer, a besoin de déstructurer et de coloniser notre langue, qui est notre patrimoine commun.
 
Comme le dit Hannah Arendt, le risque n’est-il pas que « quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez à ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien ? […] Et un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et l’on peut faire ce que l’on veut d’un tel peuple. »[ix]
 
Oui, c’est vrai. L’écrivain et théoricien Guy Debord [1931-1994] disait : « le vrai est un moment du faux », cela désigne une société folle où la vérité est relative, on la retrouve dans quelques interstices du discours, mais sa recherche n’est plus fondamentale. Ce renoncement à la vérité pour lui préférer le spectacle, nous en sommes tous responsables. Combien de pseudo-malades vrais acteurs à la télévision ? A qui cela importe que l’on nous vende de la fiction pour de la réalité ? Par exemple, la confusion est savamment entretenue dans les décès entre les morts du coronavirus (dont le coronavirus est la cause du décès) et des morts avec le coronavirus (le coronavirus était présent sans être la cause du décès).
La confusion est là depuis le départ : sur les « cas positifs » (amalgame entre des gens qui ont des symptômes et des gens simplement porteurs du virus, et encore, dans quelle mesure) ; sur les « patients » pour des gens qui sont bien portants et viennent se faire vacciner ; et lorsque l’on ne dit pas un mot des sérologies des gens que l’on veut vacciner, etc.
Le mathématicien et maître de conférences Vincent Pavan a mis en lumière le problème de départ qui est le suivant : quand, à l’origine des décisions politiques, l’épidémiologie se veut une réponse totalisante aux problèmes du réel, sans autocritique ni confrontation à l’expérience, avec une seule lecture qui tient moins du pronostic que de l’oracle et s’improvise en certitude absolue. Donc la situation actuelle n’est pas fondée sur une recherche de vérité, laquelle doit toujours se confronter à l’expérience. Aucune science n’a le degré de certitude des mathématiques, et l’épidémiologie, parce qu’elle parle du réel de l’expérience humaine, et est donc de ce fait une science opérative, ne peut avoir le degré de certitude des sciences spéculatives C’est l’expérience, notre lien au réel, qui nous permet également de ne pas créer un discours délirant totalisant qui s’affranchit du réel !
 
Or par une multitude de subterfuges, nous avons perdu ce lien au réel…
 
Oui ! Dans le réel depuis un an, les gens souffrent considérablement des mesures politiques, et cette donnée devrait être prise en compte. Je ne veux pas réfléchir selon une logique bénéfices/risques qui, selon moins, fait également fi de ce principe moral intangible : l’être humain n’est pas un moyen. Il est une fin. En clair : RIEN, absolument RIEN, ne justifie la maltraitance d’un être humain. Et autrement dit : la fin ne doit pas justifier les moyens !
Dans le réel, les chiffres oraculaires annoncés par un épidémiologiste mondial, Ferguson, ne se sont pas réalisés[x]. Donc le modèle et le paradigme ne sont pas opérants. En fait, le paradigme n’est pas opérant comme tout paradigme scientifique qui prétend régir la vie humaine en lieu et place du paradigme philosophique du libre-arbitre humain, à savoir : l’être humain est un être de liberté et de transcendance ; il n’est pas un moyen ; il est politique au sens où ce qui l’humanise est de faire société.  Concernant la politique vaccinale elle-même, nul n’ignore qu’elle est en soi une expérimentation à grande échelle[xi]. En clair, nous êtres humains servons d’objets d’expérimentation. Comment l’être humain, qui est en soi un sujet et une fin, pourrait-il « consentir » à devenir un objet et un moyen ? Le paradoxe est dans la proposition, et il n’est pas tenable.
 
De plus, il n’y a aucun consentement éclairé puisque les populations ne savent pas qu’elles sont l’objet du stade 3 de l’évaluation du vaccin. Cela renvoie au code de Nuremberg qui protège les populations d’expérimentations à grande échelle.
 
C’est l’avènement du capitalisme marchand pour seul horizon. La confusion est totale. Même lorsque les propos de certains spécialistes sont très clairs, des influences sur les réseaux sociaux viennent les rendre confus et les embuer. L’OMS paie des influenceurs, le cabinet Hill+Knowlton Strategies9, et les gouvernements paient des cabinets de consulting privés, c’est un glissement à l’œuvre depuis des années… très loin du Bien Commun.
 
Effectivement,  le cabinet McKinsey, l’un des cabinets qui orientent l’État français sur sa politique vaccinale, vient d’être contraint de payer  une amende de 573 millions de dollars aux autorités américaines pour avoir contribué à la crise des opiacés, qui a rendu plus de deux millions de personnes dépendantes en 2018 et entraîné 400 000 décès en moins de vingt ans[xii]….
 
La corruption ne trouve de limites que celles qu’on lui met ! C’est pour cela que la priorité est d’analyser ce qui s’est passé, de reprendre les événements et les discours dans leur chronologie, et de revenir au premier principe. Par exemple pourquoi la décision de confiner la population a-t-elle été prise ? Qu’est-ce qui justifiait une telle décision ? Qui avait dit que le confinement était pertinent et sur quelles études, sachant les dommages collatéraux immenses sur une population ? Quelle était la légitimité et cela a-t-il fait l’objet d’une analyse prudente et d’un débat entre experts sans conflits d’intérêt ? Quels sont les réseaux d’influence à l’œuvre au niveau mondial, sur le plan idéologique, politique et financier ?

Il faut réintroduire du doute sur ce que l’on nous assène comme des évidences et comme une certitude délirante. La France est le pays de Descartes ; elle doit réclamer cet héritage du doute nécessaire à la remise en cause du dogme ! Car au fond, aujourd’hui, pour beaucoup, peu importe que le mensonge soit le ciment de la « nouvelle normalité » depuis un an. Peu importent les promesses non tenues, les discours déconnectés de la réalité, la croyance délirante qu’il « faut éradiquer le virus », ou encore que « l’humanité est en grave danger ». Il s’agit, sur la base du mensonge dominant, d’éradiquer le sujet humain interagissant avec le monde, un sujet créatif, imprévisible, désirant, parlant, possédant un corps vivant ; il s’agit de le réduire à une conception mécanique du corps : un corps potentiellement malade sous l’attaque d’un virus qui lui est étranger. Rien n’est plus faux, sur le plan biologique, que de considérer un « virus » comme un corps « étranger » à soi-même, sans embrasser une pensée complexe d’interactions du virus (non-soi) avec son terrain et son système immunitaire. L’humain est alors réduit à un corps mécanique inerte, à des fonctions vitales minimalistes, qui se corrompt par un ennemi invisible extérieur à soi, telle est la conception politique actuelle agissant sur nos forces vives et notre humanité. Cette haine et cette phobie du vivant s’illustrent dans la prohibition de nos mouvements, mais aussi désormais de nos paroles et de nos chants.  Je renvoie à l’interdiction de chanter dans les crèches, à l’encouragement à se taire dans le métro, à l’interdiction d’accéder à des espaces de nature avec les confinements et couvre-feux. C’est sans précédent dans l’Histoire de l’humanité (sauf dans le nazisme, pour une grande partie des mesures sanitaires actuelles, au prétexte d’éradiquer l’épidémie de typhus[xiii]) ! Le premier délire de toute-puissance consiste à avoir l’illusion que nous allons pouvoir contrôler la propagation d’un virus. Chaque jour nous entrons en contact avec des millions de bactéries, de virus et de parasites. Pour le professeur Rob Knight, de l’Université de Californie à San Diego, 57% des cellules composant le corps humain sont l’ensemble des micro-organismes vivants en nous.
 
Concrètement, comment cela fonctionne ? C’est un système ?
 
Un système est un ensemble dont le tout crée autre chose que la somme des parties. La paranoïa collective est un système. Je veux dire par là que l’expliquer par des dirigeants fous n’est pas suffisant. Il faut bien qu’ils soient relayés. Par exemple, Emmanuel Macron s’est revendiqué d’un pouvoir de type jupitérien, avec une idéologie délirante et totalisante d’essence messianique (« la Bête de l’événement est là, et elle arrive »). Il a le sentiment de représenter plus que lui-même : « Il faut être disponible pour le destin » dit-il ! Ce délire collectif a comme finalité la jouissance illimitée. Et il expose, pour racheter une « faute » supposée originaire, au sacrifice expiatoire de tous.
 
Les gens sont perdus face aux injonctions paradoxales du gouvernement et aux informations contradictoires. Mais cette crise ne serait-elle pas aussi le fruit de notre ignorance, et d’une tendance à la soumission largement étudiée par les psychologues après-guerre, qui nous pousse à accepter la violation de la majorité de nos droits fondamentaux (droit au travail, au déplacement, liberté d’opinion) ?
 
C’est l’éternelle question du psychisme des masses, de même que celle, encore bien obscure, des mécanismes d’entrée dans la contagion délirante ou encore des conditions de sortie du déni. Le traumatisme est un choc à l’intégrité, qui entraîne une blessure psychique et émotionnelle. Tant que cette blessure n’est pas soignée avec un pansement qui tient la route, on se cogne de nouveau au même endroit. C’est la répétition traumatique.
La majorité de la population est prise dans le narratif délirant des médias, qui raconte une histoire d’angoisse généralisée, qui ne correspond d’ailleurs pas à ce que nous vivons dans notre quotidien. Ce film d’horreur fonctionne par suggestions hypnotiques et répétitions incessantes. Chaque fois, la partie est prise pour le tout, avec un effet loupe sur l’une des composantes qui remplit désormais le champ entier de la vie des gens. Tout cela manque gravement de rationalité et de mesure.
 
Quels sont les profils qui sont « mieux armés » que d’autres pour faire face à ces manipulations ?
 
Je constate que ne sont pas nécessairement perdus, entre autres : ceux qui ont eu des parents maltraitants voire délirants et qui ont travaillé sur leur enfance, eux n’ont pas perdu leur lucidité ; la majorité des pauvres qui n’ont aucune naïveté sur le fait que des très riches et puissants leur voudraient du bien, et n’ont aucun mécanisme d’identification à ces décideurs politiques et économiques ; ceux qui ont la nécessité d’être ancrés dans la réalité (ex. : le paysan qui travaille la terre). Ces derniers ne s’identifient pas aux décideurs politiques, et l’absence de ces mécanismes d’identification les empêche d’être sujets au syndrome de Stockholm qui est la défense de son propre bourreau ; et enfin ceux qui ont une vie morale et spirituelle réelle de valorisation de la vie (je ne parle pas d’une fausse spiritualité de groupes avec des canalisations destinées à fuir le réel), par exemple certains artistes, poètes, philosophes, penseurs et créateurs, qui savent qu’ils sont toujours les cibles premières des pouvoirs totalitaires, parce qu’ils manifestent dans leurs créations artistiques et leurs réflexions l’aspiration à la liberté humaine. Ce qu’il faut comprendre c’est que, lorsque l’on a été manipulé, il est très difficile d’en prendre conscience et de revenir en arrière. Il nous faut tous ce courage et cette humilité, et je souhaite que des experts neutres, indépendants, issus du peuple et sans conflits d’intérêt se penchent sur un bilan de l’année écoulée. Mais lorsque j’entends même des philosophes adhérer à des termes comme « complotisme », ou dire que les complotistes sont des paranoïaques sans jamais définir ni le premier ni le second terme, je me dis que ce n’est pas gagné ! Ne s’en sortent pas ceux qui ont des mécanismes d’identification avec les gouvernants. Personnellement j’ai grandi dans une banlieue ouvrière dans laquelle le peuple se méfiait des ambitions des puissants, de ceux qui veulent toujours plus de privilèges. Les pauvres savent que le pouvoir ne se préoccupe jamais de leur sort, et que les Robins des bois, c’est surtout dans la fiction que cela existe. Cette ligne de fracture est fondamentale. Combien de pauvres en plus en 2020 ? Contre combien de riches ? On reconnaît l’arbre à ces fruits !
 
À vous entendre parler, il y aurait donc une préméditation et une instrumentalisation ?
 
L’hypothèse la plus plausible est que cette crise a été orchestrée par des ploutocrates et que c’est un complot contre les peuples. Beaucoup de gens au sein des peuples ont rapidement abdiqué, par confort, usure, lassitude ou manipulation, mais aussi soumission les entraînant dans la défense de leurs bourreaux. Les gouvernants sont encore et toujours vus comme des bons parents, malgré les incohérences, les contradictions et les manifestations d’absence totale d’empathie envers les peuples. Mais quand un pouvoir veut imposer une version officielle, en ridiculisant ou condamnant toute autre version alternative, cela s’appelle de la propagande, de la pensée unique, et de la mise au pas. Évidemment, pouvoir et conspiration ont toujours fonctionné ensemble : l’incendie du Reichstag attribué aux communistes par les nazis, etc.
 
En clair, les complots sont nombreux et sont orchestrés par ceux-là mêmes qui crient au complot ?
 
Les paranoïaques étant souvent à des postes de pouvoir, ils complotent, et adorent ces complots de secrets et d’arcanes, tout en accusant autrui de comploter à leur place, car la paranoïa fonctionne sur la projection (accuser l’autre de ce que l’on fait soi). Cela n’empêche pas qu’il puisse y avoir aussi de grands délirants paranoïaques chez ceux qui investiguent les coulisses des premiers, les choses ne sont pas binaires, à l’inverse de la pensée monolithique paranoïaque. En revanche, ce qui a évolué, et pas dans le bon sens, c’est d’une part l’impossibilité de nommer et de penser ces complots, une criminalisation de la pensée qui montre bien qu’investiguer sur ces complots est devenu interdit car sans doute dangereux pour les comploteurs ! Et d’autre part, c’est aussi ce que Soljenitsyne nommait « la docilité » des citoyens. Il note que la réaction majoritaire de ses concitoyens était : « pusillanimité, impuissance, fatalisme. » De plus, les temps totalitaires sont toujours propices à laisser émerger la part sombre que l’on refoule en temps ordinaire. Par exemple, parmi les « bons citoyens », ceux qui soutiennent la certitude délirante de l’objet fétiche du « vaccin sauveur », pourraient se croire légitimés à incriminer et persécuter les « mauvais » citoyens, et devenir tout à la fois juges, policiers et vengeurs du pouvoir en place.
Dans L’Archipel du goulag, Soljenitsyne précise « à mouton docile, loup glouton ». Le manque de résistance chez les peuples, s’il perdure, entraînera un totalitarisme d’une violence inouïe et d’un arbitraire démesuré, puisque non freiné. Il est donc indispensable de résister. Et il convient de se rappeler que le pouvoir totalitaire frappe toujours de façon arbitraire, en clair, même si vous vous êtes fait tout petit dans un coin en pensant que l’on ne vous verrait pas, vous deviendrez une cible. Résister n’est pas une option facultative pour l’avenir de l’humanité.
 
Droit de respirer, de se déplacer, de travailler… Allons-nous vers un système de crédit social à la chinoise ?
 
Ce droit à la vie est confisqué jusque dans les moindres recoins de nos vies, laissant transparaître une confusion entre vie intime, vie privée, vie sociale et vie publique. L’individu est désormais seul masqué devant un pouvoir tentaculaire qui, lui, dévoile en revanche son vrai visage ! La politique en cours, au-delà d’être répressive, intrusive, transgressive, s’autorisant du mensonge pour persécuter la population, et y introduire division, haine et clivage, est aussi une politique ségrégationniste. La ligne de fracture est désormais une ligne entre « les bons citoyens », et « les mauvais citoyens ». Avec le « passeport sanitaire », les « bons citoyens » sont ceux qui acceptent d’échanger leur droit à la vie contre un ticket d’entrée (la vaccination) dans le monde des initiés, celui de la consommation et de la protection de quelques droits de l’homme. Bien sûr, ces droits antérieurement inaliénables sont désormais monnayables et parcellisés. Au pays du capitalisme, tout s’achète et se vend, la dignité humaine aussi. Privilèges de voyager, d’aller au restaurant… autant de privilèges accordés aux « bons citoyens » qui pourront être supprimés selon l’arbitraire des Princes, mais de ceci, le « bon citoyen » n’a pas encore conscience… Lorsque ce qui fonde le contrat social n’est plus l’égalité en droit des citoyens, mais une inégalité de droits par principe, fondée sur les obéissants et les autres, il n’y a plus de liberté civile. Le contrat social est donc caduc, et perdant sa liberté civile, le citoyen perd la protection de sa vie intime et de tout ce qui le constitue. Dès lors, la fameuse « guerre » dont on nous a tant parlé est celle du tous contre tous, orchestrée de toutes pièces par une manipulation politique, le « diviser pour mieux régner ». Sans contrat social valable, surgit le Léviathan. N’est-ce pas en temps de crise que nous aurions le plus besoin de nous rapprocher, de penser et de consolider notre lien social ? Le pouvoir totalitaire déroule désormais le catalogue : outre les obéissants (qui consomment) et les désobéissants (qui refusent d’être réduits au statut de consommateurs), il y a désormais les utiles (capacité de travail productive) et les inutiles. Voilà ce à quoi nous sommes rendus !
Et nous voyons se dessiner derrière cette stigmatisation entre les « bons » et les « mauvais » citoyens, une autre stigmatisation, celle du capitalisme sauvage, pour qui l’être humain est réduit à un corps marchand : corps qui produit de la marchandise ou corps qui coûte de l’argent, corps travaillant ou corps oisif. 
 
L’idéologie de l’oisiveté et de la paresse est en filigrane : a-t-on le droit d’être essentiels mais non utiles au système capitaliste marchand ? Le pouvoir confond délibérément les termes. 
 
Les artistes, les restaurateurs, les gens de la culture seraient inessentiels. Or, ils nous parlent de notre essence, et précisément, un plat mangé au restaurant n’est pas un plat mangé chez soi, il y a ce « supplément d’âme » qui nous humanise. Une pièce de théâtre ne sert à rien, mais elle nous renvoie au tragique ou au comique de la vie humaine, et nous ramène toujours à des questions métaphysiques. Pourquoi donc ceci serait-il désormais de seconde zone ? Avec cette confusion idéologique, où les valeurs du contrat social sont cassées, c’est la maltraitance qui prime.  Peu à peu la rue, qui appartenait au peuple, est désertée. Elle est devenue la propriété de l’État policier !
 
État policier qui légifère à coups de décrets et assure sa pérennité au travers d’une loi de sécurité globale.
 
C’est la démonstration que la légalité totalitaire n’est plus la protection des citoyens par la Loi, mais au contraire leur exposition à l’arbitraire de l’idéologie. En clair, la Loi ne protège plus les plus vulnérables, mais les expose, et devient un outil supplémentaire de « la domination totale ». Les glissements opérés dans la Loi la font passer de colonne vertébrale protégeant les libertés à un instrument de persécution des libertés.
 
Que penser de cette centralisation mondiale du pouvoir… De votre point de vue de psychologue, aura-t-on assez de liberté intérieure pour y échapper ?
 
Il faut résister par des actions d’autonomie et de solidarité locales. Ma posture est d’encourager à éviter tout déni quant à ce qui s’en vient, et qui n’est encore une fois que le prolongement de la perversion qui s’emploie à détruire notre lien social depuis des années. La solution n’est pas dans un parti politique, au sens où tous les partis politiques font aujourd’hui le jeu de la globalisation, quelles que soient leurs déclarations de principes. Éviter le populisme, éviter les fausses illusions naïves consistant à dire que ça va aller mieux bientôt. Or, non, cela ne va pas aller mieux bientôt ! Je ne le prophétise pas, je l’analyse à partir des symptômes de la maladie de civilisation présente. Il faut résister au phénomène totalitaire, résister physiquement, psychologiquement, émotionnellement, intellectuellement et spirituellement. Concrètement, toutes les actions d’autonomisation locale doivent être développées, en particulier sur le plan de l’indépendance alimentaire, dans ces temps d’instabilité économique et politique que nous promet la Fondation Rockefeller dans ses « scenarii du futur » publiés en 2010[xiv]. Il faut donc diminuer ses besoins, apprendre à savourer une certaine frugalité en toute chose, devenir résilients localement, plus autonomes et plus indépendants du système marchand, et développer de nouvelles solidarités. J’ai souvent cette image qui me vient, je ne sais pas si elle est juste, mais peut-être parlera-t-elle à quelques-uns de vos lecteurs : dans le bras de fer entre les ploutocrates et les peuples, il faut se préparer à l’état de siège face au harcèlement. En guerre, on prépare son siège, et l’idée c’est de tenir. N’oublions pas que Paris a emporté la victoire face aux Vikings Normands grâce à sa capacité de tenir un long siège ! Donc faire des réserves alimentaires, organiser le déploiement de son autonomie, de solutions alternatives et indépendantes en eau et électricité, et de la résilience locale, c’est simplement aujourd’hui faire preuve de bon sens. Gouverner, c’est prévoir. Commençons par nous gouverner nous-mêmes, dans nos foyers et avec nos voisins. C’est beaucoup moins facile en ville qu’à la campagne. Chacun doit réfléchir non pas à un idéal tyrannique insurmontable, mais à ce qu’il peut faire en petits pas, à partir des moyens et des contraintes qui sont les siens. Le cumul des petits pas peut précisément être la clé du succès. En tout cas, il est important de transformer la peur en courage et en action, et d’aider autour de soi les plus vulnérables aussi. Ce sont eux qui en ont le plus besoin.
Il faut aussi se renforcer moralement et spirituellement, quand bien même plus personne ne résisterait. Comment ne pas devenir fou lorsque tout devient fou autour de soi ? Comment rester malgré tout relié à une transcendance ? Comment accepter les pertes auxquelles nous allons être confrontés ? Comment éviter de basculer dans la violence du désespoir ? Comment incarner un idéal élevé d’humanité, dans un chaos bestial autour de soi, et maintenir la charité envers le plus vulnérable ? Les Stoïciens, mais aussi les témoignages de rescapés de la folie totalitaire peuvent apporter des réponses, et nous aider à nous renforcer psychiquement.
 
La culture aussi, pour sauver notre peau ?
 
Ma posture personnelle est d’analyser et d’encourager à contribuer à la conservation et à la transmission du passé, pour maintenir le lien humain précisément, et éviter ce qui est recherché dans la plupart des phénomènes totalitaires : la suppression totale de notre Histoire et de notre langage, l’éradication de nos racines. Conserver les livres, conserver le savoir et les connaissances des Anciens … et cela vaut tout autant pour les semences anciennes non-hybrides que pour les livres anciens ! (Rires) Un arbre qui nie ses racines a toutes les chances de s’effondrer, mais c’est à partir de ces racines que sans doute un futur pourra repartir. Il faut donc des gardiens des racines. Je pense que l’humanité est régie par des lois, et que nous traversons quelque chose d’inévitable, qui correspond à la loi terrestre de la vie (naissance, croissance, maturité, destruction, mort), et que plus tard naîtra quelque chose de nouveau, de plus équilibré et harmonieux, mais au prix d’une très grande destruction préalable.
 
Quand cette renaissance aura-t-elle enfin lieu ?
 
Il est difficile de le pronostiquer. De Néron à Charlemagne, il y a eu sept siècles obscurs.
 
Comment réveiller en nous le courage d’entre en résistance ?
 
Tout d’abord, il faut sortir de la sidération, c’est-à-dire du choc initial et de la terreur. Heureusement, Hannah Arendt nous avait bien spécifié qu’il n’est pas utile de comprendre le totalitarisme pour le combattre : « Bien des gens affirment qu’on ne saurait combattre le totalitarisme sans le comprendre. Ce n’est heureusement pas vrai car, autrement, notre situation serait sans espoir. »  Ce qui lui fit rajouter simplement ceci : « Pour combattre le totalitarisme, il suffit de comprendre ceci : il représente la négation la plus absolue de la liberté. » Comprendre qu’il existe un harcèlement de fond, de mise sous terreur des psychismes individuels est essentiel. Admettre sans le dénier que ceux qui sont des passionnés du pouvoir, en l’occurrence cette petite ploutocratie mondiale, ne veut pas notre bien, est fondamental. 
 
Pourquoi le voudraient-ils d’ailleurs ? 
 
C’est sûr ! La démesure concernant les fortunes possédées, à coup de milliards de dollars tandis que des centaines de millions de personnes sont réduites à la pauvreté extrême et à la famine, est un marqueur de la folie. Cette démesure, les Grecs Anciens la nommaient « hybris » et elle désignait clairement ce dont il en retourne : se prendre pour un dieu à la place d’un dieu. C’est quelque chose de très grave, et que l’on retrouve dans le délire paranoïaque. Le délire paranoïaque présente des idées mégalomanes, de toute-puissance ; le paranoïaque se prend pour le tout-puissant, nie la castration de la différence des sexes, il est homme et femme à la fois, fait table rase de l’origine, et vise l’immortalité. Mais il vise l’immortalité matérielle, qui évidemment n’a rien à voir avec l’éternité spirituelle. Savez-vous par exemple, et je remercie la personne qui me l’a signalé et qui se reconnaîtra, que dans le livre « Derniers témoins » (Presse de la Renaissance) de Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de Littérature 2015, un livre qui rassemble des témoignages de personnes qui avaient entre 3 et 12 ans lors de l’opération Barbarossa, les « médecins » allemands pensaient que le sang des enfants de moins de 5 ans favorisait un prompt rétablissement des blessés et avait un effet « rajeunissant » ? Des camps spécialisés dans l’URSS occupée par les Nazis étaient consacrés à vider de leur sang les enfants de moins de 5 ans. Les rituels de captation de l’adrénaline dans le sang des enfants terrorisés (dit adrénochrome[xv]) seraient présents aujourd’hui, dans des sectes rituelles présentes dans les lieux du pouvoir, je renvoie par exemple aux investigations d’Alexandre Lebreton[xvi], de pedopolis.com, de la journaliste Ceri (http://dondevamos.canalblog.com), de la teamfsociety (teamfsociety.com).
 
Il y a des gens de pouvoir qui font cela ?
 
Il y a des sectes occultes qui ont des pratiques totalement hors contrôle, et elles sont souvent liées aux gens de pouvoir. Nous avons des témoignages aussi, des chercheurs de l’anti-secte qui ont des gros dossiers sur le sujet. Les délires d’immortalité matérielle ne sont pas nouveaux ; ils étaient présents dans l’occultisme nazi, et ils sont très visibles aujourd’hui à travers le transhumanisme. Hannah Arendt avait prévenu que le nazisme n’était pas mort[1] : Libérés de tout lien national et des inévitables préoccupations extérieures qui les accompagnent, les nazis peuvent tenter une fois encore de s’organiser dans le monde de l’après-guerre sous la forme de cette véritable et pure société secrète, dispersée partout dans le monde, qui a toujours été le modèle d’organisation auquel ils aspiraient. […] à En Europe même, les opportunités pour une organisation fasciste internationale délivrée des problèmes d’Etat et de territoire sont encore plus grandes. » Elle ajoute : « Le danger existe que le nazisme parvienne à se poser comme l’héritier du mouvement de résistance européen, en reprenant son slogan d’une fédération européenne et en l’exploitant à ses propres fins. […] Tels sont, de façon générale, les périls de demain. » Il nous faut impérativement revenir à la compréhension de ce que fut le nazisme, et pour cela je renvoie notamment au magnifique travail de Johann Chapoutot, notamment à son livre La loi du sang. Penser et agir en nazi. Nous sommes prévenus. C’est souvent la légende juive du Golem qui me revient, cette création de l’homme qui lui échappe totalement. On vise l’homme « augmenté », mais « augmenté » de quoi ? Sachant que l’homme trouve la paix et la sérénité dans l’humilité, et non l’orgueil ? L’homme doit se contenter de sa finitude et vivre avec. Vivre c’est apprendre à mourir, tout simplement.
 
Pour pouvoir résister il faut avoir renoncé à ce désir d’immortalité matérielle ?
 
Il est impératif de remettre en pensée la question de notre rapport métaphysique à l’existence, pour nous structurer dans une verticalité face à la réduction de notre humanité à des fonctions biologiques, des organes, des besoins primaires, avec une utopie hygiéniste délirante et mortifère. L’être humain est un être de désir, c’est-à-dire, étymologiquement, qu’il a la tête dans les étoiles, tout en étant un être qui doit éviter la démesure et tendre à l’humilité, c’est-à-dire, étymologiquement, rester les pieds sur terre, en lien avec l’humus (le sol, la terre). Le totalitarisme propose un monde global qui annule le temps (pas d’avant, pas d’après) et l’espace (il est en perpétuelle expansion et nie le droit à l’intime, à tout espace qui échappe à sa conquête). C’est un monde pseudo-rassurant, qui nous « prend en charge ». Restez chez vous, regardez passivement des séries de fiction, vos dessins animés d’adultes, et commandez, vous serez livrés à domicile, le biberon arrive directement au berceau. Ce qui nous est supprimé, c’est l’investissement de l’espace social, ainsi qu’un développement psychomoteur adéquat puisque l’accès à l’extérieur est considérablement réduit, mais aussi tout ce qui opère comme socialisation, dans le travail, la fête, les jeux, le sport. La socialisation en psychologie c’est la fonction paternelle, celle qui aide le psychisme de l’enfant à sortir de la toute-puissance maternelle vécue. 
 
Pernicieusement nous régressons ?
 
Oui. Car le totalitarisme c’est une mère archaïque toute-puissante qui nous incite à la régression, qui voit tout, entend tout, perçoit tout, séquestre, distribue les bons points aux enfants obéissants et punit les autres, manie l’arbitraire mais qui, de par sa toute-puissance, ne saurait se limiter ni être limitée. Tout cela entraîne une régression collective des psychismes vers la perversion et la psychose, avec une augmentation des passages à l’acte suicidaires et hétéro-agressifs (sur autrui), pervers (transgressifs, par exemple pédophiles) et meurtriers (paranoïaques et psychopathiques). Il est très facile de détruire les piliers humains universels d’une civilisation. Car ils sont très fragiles, et si nous ne faisons pas tout pour les maintenir, la maison s’écroule. Il faut faire attention aussi, car les gens, lorsqu’ils sont perdus, vont chercher du côté des ennemis des ennemis. Or, les ennemis des ennemis ne sont pas forcément nos amis. Beaucoup de sectes œuvrent sur la toile du côté de la dénonciation des politiques liberticides, mais elles font du racolage, elles ne sont pas davantage en faveur de la liberté, sinon qu’elles profitent d’un moment de déstabilisation et viennent offrir une forme de réassurance factice. Il faut conserver son esprit critique. Personnellement, je me méfie de ceux qui nous disent que cela va aller bien bientôt, qu’il suffit d’une pensée magique positive pour résoudre un problème de fond. Visualisons ensemble que cela va bien aller, c’est de l’hypnose !  Beaucoup de méditations et de canalisations coupent du lien au réel, opèrent comme des drogues paralysantes qui empêchent les gens de se mettre à l’action, et cela aussi cautionne la mondialisation néo-libérale, je renvoie à un excellent article intitulé « New Age et mondialisation néo-libérale » du sociologue Luc-Michel Mazenc[xvii]. Il y démontre que le New Age fait aussi le jeu de l’atomisation sociale, d’un identitarisme religieux et sectaire qui est le socle de l’utopie néolibérale, permettant le contrôle des individus. « Les spiritualités sectaires et New Age acquièrent donc une fonction politique en vue de légitimer la domination des esprits et l’administration des âmes, préalable au gouvernement des hommes. » Les termes « Nouveau Monde » ou « Nouvelle Terre » appelés de tous les vœux par différents courants spirituels sur internet ont été employés par Christophe Colomb lors du génocide des Indiens en Amérique du Sud, les employer revient à se relier inconsciemment à cet épisode tragique de l’Histoire de l’humanité, qu’on le veuille ou non. Et c’est aussi en substance une politique de table rase de l’ancien, d’incitation à l’effondrement économique, car ensuite viendrait le paradis sur terre ; c’est une logique sectaire. L’utopie présentée comme résistance au totalitarisme peut facilement devenir elle aussi totalitaire.
 
Si la maison brûle et s’écroule, et que des faux prophètes s’en emparent, n’est-ce pas déjà trop tard ?
 
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de philosophie morale et politique et d’Histoire. Qu’est-ce qu’un être humain ? Est-ce qu’un être humain a des droits ? Est-ce que ces droits sont inaliénables ? Oui. Le philosophe italien Giorgio Agamben parle du droit « à la vie nue », qui désigne « le simple fait de vivre », commun à tous les êtres vivants. Cela signifie que nos droits ne sauraient être aliénés sous aucun prétexte, quand bien même ce dernier pourrait paraître légitime. Il n’existe rien de plus grave que de transgresser nos droits humains ; c’est un fondement ! Je suis de l’ancienne école qui pense que l’être humain est caractérisé par son appel à la liberté, par un Esprit libre (Hegel) qui se nourrit dans l’intime, et par sa capacité de se battre pour sa liberté. De ce fait, l’être humain n’est pas une marchandise, ni un moyen pour obtenir une fin. Lorsque l’on condamne des êtres humains, par exemple dans l’impossibilité de travailler pour certaines professions artistiques ou de restauration (et l’on sait bien que les petits ne s’en sortiront pas nécessairement), pour en sauver supposément d’autres, nous avons transgressé le sacré de l’être humain qui se résume en : l’être humain n’est pas un moyen pour atteindre une fin. Il est une fin en soi. Chaque vie humaine est sacrée, mais une vie, une vie qui assume le risque de la vie, à savoir la maladie, la souffrance et la mort.
 
Vivre en effet est risqué ; c’est même une maladie mortelle !…
 
Je pense que nous sommes dans un tel effondrement moral que beaucoup ne souhaitent plus affronter ces risques. Or ces risques sont la contrepartie de la joie, du désir, de l’amour, de l’élan vital. C’est parce que nous sommes des êtres qui allons mourir, devenir malades et souffrir, que nous vivons pleinement et valorisons la vie. Et ce déni majeur ne nous exonèrera pas de nos responsabilités face à nos enfants. Désobéir, c’est rappeler la métaphysique de nos existences, notre dimension transcendante, c’est aussi s’appuyer sur des hautes figures héroïques dans l’Histoire de l’humanité (Antigone et les rituels aux défunts, Saint-François d’Assise et l’assistance aux lépreux, etc.), qui ont rendu sacrée la vie humaine dans sa profondeur. Ne pas accepter d’être réduits ainsi, donner une haute valeur morale à ce qui nous humanise, faire preuve de compassion et de charité envers les plus vulnérables, tenter de rester solidaires au-delà des différences, dire et nommer ce qui se passe, et quoi qu’il en coûte au fond, c’est fondamental que quelques Justes s’en chargent. Il nous faut faire témoignage. Comme dans la légende du Golem, c’est d’abord par le Verbe, c’est-à-dire par la parole qui nomme la vérité de ce qui est, que nous pourrons envisager de faire s’effondrer le monstre un jour. Et aussi, puisque l’on doit mourir demain ou un autre jour, « para cuando la vida ? » exigera le poète ![xviii] (Rires).

Propos recueillis par Caroline Escartefigues

 

 


[1] Voir en particulier son article « les germes d’une Internationale fasciste. »
 


[i] Plainte pénale pour génocide des Français contre Macron, ses ministres et son administration », France Soir, 2 décembre 2020, [https://www.francesoir.fr/politique-france/plainte-penale-pour-genocide-des-francais-contre-macron-ses-ministres-et-son].
[ii] Interview d’Ariane Bilheran par Edouard Ballot, « L’heure est au harcèlement des peuples », Nexus, n°105, juillet-août 2016.
[iii] Reisman Judith, La subversion sexuelle, comment un savant fou isolé a soumis l’Amérique à une épidémie de corruption (Français) Relié – 1 janvier 2017, trad. : François Thouvenin.
[iv] Cannat Guillaume, « Le projet Starlink d’Elon Musk menace la recherche astronomique », Le Monde, 6 février 2020, [https://www.lemonde.fr/blog/autourduciel/2020/02/06/le-projet-starlink-delon-musk-menace-la-recherche-astronomique/] [NDR].
[v] « Neuralink : Elon Musk fait une démonstration de l’implant sur des cochons », Futura Sciences, 1er septembre 2020, [https://www.futura- sciences.com/tech/actualites/intelligence- artificielle-neuralink-elon-musk-fait-demonstration- implant-cochons-66830/] [NDR].
[vi] Thieme Nick, « La vérité répugnante sur la viande synthétique », Slate, 17 juillet 2017, [http://www. slate.fr/story/148500/cache-viande-synthetique] [NDR].
[ix] Une archive exceptionnelle : Entretien avec Hannah Arendt – Un Certain Regard (1973), [https://www.les-crises.fr/une-archive- exceptionnelle-un-certain-regard-entretien-avec- hannah-arendt-1973/].
[xii] « Covid : entre le gouvernement et des cabinets de conseil, 11,3 millions d’euros de contrats », HuffPost, 10 février 2021, [https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-gouvernement-cabinets-de-conseil-113-millions-euros-contrats_fr_60244593c5b6ddb3581574f9].
[xv] Dans les années 1940, des études menées par A. Hoffer et H. Osmond ont prouvé l’effet hallucinogène de l’adrénochrome qui est similaire au LSD (l’adrénochrome est formée dans le corps humain comme un sous-produit de l’adrénaline). Un ancien officier de renseignement de haut rang de la CIA, Robert David Steele, a parlé d’enfants torturés ou sacrifiés afin d’augmenter un niveau d’adrénaline dans le sang, ce sang serait bu pour se droguer et on lui prêterait, comme les Nazis de l’époque, des effets d’élixir de jouvence. Les témoignages et déclarations mériteraient une très sérieuse investigation.
[xvi] Lebreton Alexandre, MK – Abus Rituels & Contrôle Mental, Omnia Veritas Ltd (2016).
[xviii] Kaddour Hadadi, dans la chanson Para cuando la vida du groupe français HK et Les Saltimbanks. Originaire de la métropole lilloise, ce groupe se distingue pour ses textes engagés traitant des luttes sociales, des inégalités et de l’environnement [NDR].

Editorial n°114

Triple moment de vérité

Nous y sommes. Nous sommes arrivés à la croisée des chemins et à un triple moment de vérité pour le vaccin. D’abord, on va bien voir si l’efficacité promise par ses promoteurs est confirmée par la réalité. Rien n’est moins sûr car eux-mêmes sont obligés de se rendre à l’évidence : la vaccination contre le covid n’empêche pas d’être contaminé par le virus et de le propager. De l’Islande à Israël en passant par les Seychelles, Gibraltar ou la Grande-Bretagne, on a assisté pendant l’été à une reprise épidémique dans les pays ayant le plus vacciné. Il y a neuf mois, les prélats de l’église de vaccinologie psalmodiaient en chœur que l’immunité collective serait atteinte avec 70% d’injectés et que l’agent viral circulerait beaucoup moins une fois ce cap franchi. Aujourd’hui, les mêmes ecclésiastiques déguisés en scientifiques énoncent doctement que la protection de troupeau est un mythe et qu’elle est impossible à atteindre avec ce genre d’infection. Cherchez l’incohérence ! Bien sûr, ces piètres devins s’amnistient de leurs prédictions foireuses en incriminant les variants et en accusant toujours les récalcitrants à la piquouze. Classique fuite en avant des « experts » à qui les faits infligent démenti sur démenti. Pour camoufler l’échec, ils invoquent aussi une prétendue immunisation des vaccinés contre les formes graves du covid. Or à l’heure d’écrire ces lignes, il s’avère qu’au moins un tiers des hospitalisés ont reçu leurs deux doses, ce qui est très gênant pour la narration officielle. Les semaines qui viennent vont être cruciales pour juger des performances vaccinales.

 

Le proche avenir va également permettre d’évaluer à leur juste mesure les effets secondaires des injections. Jusqu’à présent, les autorités dites sanitaires et la presse subventionnée ont plus ou moins réussi à dissimuler l’ampleur du désastre. Elles ont reconnu du bout des lèvres les thromboses provoquées par l’AstraZeneca et les myocardites entraînées par le Pfizer tout en qualifiant ces accidents post-vaccinaux de rarissimes et en cachant tout le reste de l’iceberg (AVC, crises cardiaques, paralysies, troubles neurologiques…). Mais pourront-elles éternellement nier que les « événements indésirables » sont terriblement nombreux ? Mi-août, on recensait déjà près de 22.000 morts et plus de 2 millions d’effets secondaires signalés en Europe, dont la moitié considérés comme graves, c’est-à-dire mettant la vie en danger ou causant une invalidité. Vu que les dommages sont au minimum dix fois plus fréquents que ces cas notifiés à la pharmacovigilance, cette campagne vaccinale prend les allures de véritable boucherie. Pour avoir parlé d’une mortalité « inédite » et « historique », un collectif d’auteurs dont nous reproduisons l’article (lire page 27) a été impitoyablement censuré. Mais ce n’est là qu’une manœuvre dilatoire et la vérité finira par se savoir sur la dangerosité à court terme des injections géniques. Si les grands scandales médicaux peuvent être masqués un certain temps, ils finissent toujours par être révélés au bout d’un moment et ce moment est probablement en train d’arriver. Quand les premiers enfants récemment vaccinés mourront, leurs parents se mettront à hurler et l’omerta ne résistera pas à l’indignation des familles endeuillées. 

 

Enfin, et c’est ici que l’heure devient franchement fatidique, l’automne 2021 va permettre de trancher entre deux scénarios divergents : celui de l’hécatombe parmi les non-vaccinés ou celui du carnage parmi les vaccinés. Avec l’arrogance qui les caractérise, les virocrates qui nous gouvernent par politiciens interposés se sont en effet risqués à prédire que les réfractaires à la piqûre allaient bientôt payer le prix de leur réticence en encombrant les hôpitaux et les morgues dès la rentrée. À l’inverse, certains scientifiques « dissidents » craignent que les inoculés commencent maintenant à subir l’effet le plus négatif du vaccin, à savoir l’ADE (Antibody-Dependent Enhancement) ou la facilitation de l’infection par des anticorps. C’est une notion que nous avons abordée plus d’une fois dans Néosanté pour expliquer que l’immunisation artificielle interférait parfois dramatiquement avec les mécanismes de l’immunité naturelle. Les anticorps facilitants prennent alors le dessus sur les anticorps neutralisants et le pseudo-bouclier vaccinal se transforme en cheval de Troie viral. Il y a tout juste un an, dans le Néosanté de septembre 2020, nous rappelions que ce phénomène avait coûté la vie à des centaines d’enfants vaccinés contre la dengue aux Philippines. Et dans ce même numéro 103, nous insistions sur notre suspicion envers la vaccination antigrippale liée aux courbes épidémiques « corona ». Que se passera-t-il lorsque les vaccinés covid vont se coltiner le virus naturel ou vaccinal de la grippe ? Et si le sars-cov-2 ou un variant s’invite dans leur organisme malgré le vaccin, va-t-on assister à une explosion de ADE ? Qui survivra verra mais il sera alors trop tard pour réparer les dégâts. Ce qui est sûr, c’est qu’on saura dans les mois qui viennent si les non-vaccinés auront eu raison de se méfier et si les vaccinés auront eu tort d’offrir leur corps aux apprentis-sorciers. L’empathie et l’humanisme imposent évidemment de ne pas souhaiter que les « bénéficiaires » de l’injection en soient les victimes involontaires. Mais si le pire se produit, il ne sera pas indécent de souligner qu’elles avaient le choix et que les avertissements n’ont pas manqué.

Yves Rasir

Psychosomatique et diathèses homéopathiques
La PSYCHOSOMATIQUE ou MÉDECINE NOUVELLE

Il est clair que les cinq lois biologiques découvertes et mises en avant par le Dr Hamer se vérifient jour après jour ! Il faudra bien que les mérites et l’intelligence de cet homme étonnant soient reconnus un jour ou l’autre. La loi ontogénétique différencie l’évolution des somatisations en fonction de l’origine embryologique de l’organe touché. Elle mérite par contre certains aménagements mineurs pour être confirmée à 100% !
Selon le Dr Hamer :

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Manifeste pour la Désobéissance Civique à l’Oppression du Masque et à l’Obligation Vaccinale

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Editorial n°86

Pas de « psycho » sans « bio »

C’est la chaîne américaine CNN qui rapporte cette triste histoire : lorsque la petite Bailey Sheehan, 7 ans, est arrivée dans un hôpital de l’Oregon partiellement paralysée, le médecin qui l’a examinée a décrété que ses symptômes étaient inventés et qu’ils visaient à attirer l’attention de ses parents parce qu’elle était jalouse de sa nouvelle petite sœur. Mais une IRM demandée par un autre médecin a montré que la fillette souffrait d’une myélite flasque aiguë, une maladie semblable à la polio qui sévit actuellement aux États-Unis. De ce côté-ci de l’Atlantique, en France, le CHU de Nancy vient de dévoiler les résultats de la première année d’activité de son centre spécialisé dans la prise en charge de la maladie de Lyme : le diagnostic de la borréliose n’a été confirmé que chez 15% des patients et dans 25% des cas, la piste infectieuse a été écartée sans autre proposition explicative, façon d’insinuer que les plaintes somatiques relevaient d’une problématique purement mentale. Ces deux informations médicales illustrent très bien le désarroi actuel de la médecine, écartelée entre le causalisme matérialiste et une tendance à « psychiatriser » ce qui lui échappe. Lorsqu’elle trouve un facteur objectif et mesurable (un microbe, un toxique, une molécule en excès ou en carence…), l’allopathie se débarrasse prestement du postulat psychique. Et quand elle ne trouve rien, elle conclut à des désordres mentaux, voire à des fabulations hypocondriaques. Les uns déclenchent la guerre antibiotique, les autres prescrivent des psychotropes à tour de bras. Ces deux dérives sont à renvoyer dos à dos car elles témoignent d’un même déni psychosomatique.

Vieille d’environ un siècle, la psychosomatique n’est pourtant pas l’apanage des psychologues et des psychanalystes : c’est une discipline de la médecine qui explore l’influence de l’esprit sur le corps. De fil en aiguille, cette branche médicale a même reconnu que diverses affections fonctionnelles ou organiques étaient principalement causées par le stress : l’asthme, l’hypertension, les troubles coronariens, l’ulcère gastroduodénal, les colopathies, le psoriasis et l’eczéma. Seulement voilà : cette liste famélique n’a pas évolué depuis des lustres et elle a même été amputée de l’ulcère gastrique depuis l’identification de la bactérie Helicobacter pylori, hâtivement clouée au pilori. Oubliées, les découvertes freudiennes et surtout celles de Georg Groddeck. Escamotés, les travaux pionniers d’Hans Selye et d’Henri Laborit. Et bien sûr ignorées, les fantastiques trouvailles du Dr Ryke Geerd Hamer. À l’université, les futurs médecins reçoivent à peine quelques heures de cours consacrées aux relations entre la psyché et le soma. Ils n’y connaissent plus rien et ils sont formatés pour devenir les mécaniciens d’un corps-machine isolé de l’esprit. Le stress ? Un simple facteur aggravant et un obstacle à la réussite des traitements. Son rôle causal est complètement passé à l’arrière-plan. Si bien qu’aujourd’hui, les vrais psychosomaticiens ne sont plus médecins ou sont condamnés à exercer en dehors de la médecine officielle, comme le Dr Alain Scohy, le Dr Jean-Claude Fajeau ou le Dr Julien Drouin. Leur marginalisation est d’autant plus regrettable que ces praticiens n’ont pas seulement perpétué la connaissance que la détresse psycho-émotionnelle pouvait se somatiser : ils envisagent qu’il en est ainsi pour la grande majorité des maladies et que celles-ci ont une finalité biologique, autrement dit, que le cerveau les active pour aider leurs porteurs à s’adapter et à survivre. Il n’y a pas de « psycho » qui tienne si on omet cette fonction « bio » de la pathogenèse. Il y a donc un gouffre entre la psychosomatique de papa et le nouveau paradigme hamérien.

Illustration avec cette étude dont je vous parle deux pages plus loin : des chercheurs suédois ont découvert que les infarctus du myocarde se produisaient très souvent la veille et le jour de Noël, avec un pic le soir du réveillon vers 22 heures. Le phénomène est tellement déroutant que les auteurs ont émis l’hypothèse que les crises cardiaques étaient favorisées par l’anxiété de se retrouver en famille et de se confronter à des contentieux excessivement stressants. La faiblesse de cette vision psychosomatique classique, c’est qu’elle nie totalement l’évidence inverse, à savoir que la fête de Noël est le plus souvent synonyme de retrouvailles heureuses, de réconciliations ou d’apaisement des tensions. Seule la nouvelle psychosomatique, consciente des origines conflictuelles des maladies et de leur sens biologique, permet de comprendre pourquoi les cœurs flanchent préférentiellement les 24 et 25 décembre : ils succombent au cap épileptoïde marquant le passage en guérison ! Certes, c’est déjà bien que les scientifiques scandinaves n’aient pas tout mis sur le dos des excès de table et de boisson. Mais avec leur explication farfelue, ils ne font qu’enfoncer une psychosomatique aveugle au fonctionnement du vivant. Si un « psycho-bio-somaticien » officiait dans la clinique américaine, il aurait perçu que la petite Bailey ne simulait pas sa paralysie, même si la naissance de la sœur cadette en était peut-être le choc déclenchant. Et si un autre expert en décodage bossait au CHU de Nancy, les faux malades de Lyme ne seraient pas non plus catalogués comme cas psychiatriques. L’esprit agit biologiquement sur le corps, est-ce que c’est clair ?

Yves RASIR

Sous l’émotion, la sensation

Si la médecine néglige encore tellement le pouvoir pathogène du stress, c’est parce qu’elle se focalise sur les événements qui en génèrent,  par exemple  le décès d’un proche, un divorce ou  la perte d’un travail. Et comme les études ne révèlent qu’un lien ténu, voire non-significatif, elle en déduit que ce facteur pèse peu dans l’éclosion des maladies. C’est une erreur grossière qui équivaut, comme nous l’avons déjà écrit, à chercher des clés perdues sous un réverbère parce qu’il diffuse de la lumière alors que le trousseau est égaré dans la pénombre. La pénombre, c’est le monde des émotions. Ce sont elles  les vraies causes de l’entrée en maladie, et non les événements stressants. C’est parce qu’ils ressentent de la peur, de la honte, de la tristesse, de la rancœur, du dégoût ou une autre émotion négative que certains individus – pas tous – vont développer une pathologie en rapport avec leur ressenti émotionnel. Et encore : c’est seulement si le traumatisme les désempare, qu’elles sont socialement isolées et/ou qu’elles se privent d’exprimer leur ressenti que ces personnes vont subir les effets délétères des « mauvaises » émotions. Comment savoir si c’est le cas ?  C’est très simple : toute perturbation émotionnelle s’accompagne de changements physiologiques et de signaux physiques comme l’accélération du rythme cardiaque, la sudation,  les frissons, la pâleur, les tensions musculaires ou les maux de ventre. Certains vont avoir de la peine à respirer, d’autres vont sentir leur gorge se nouer, d’autres encore que leur nuque se raidit et se bloque. C’est le monde des sensations corporelles. Sous chaque émotion « maladisante », il y a des sensations inconfortables, désagréables et parfois insupportables.   
 
Ces réactions du corps procèdent du système nerveux autonome et sont donc  largement inconscientes. En outre, à force de valoriser les pensées et l’intellect, notre culture occidentale nous pousse  à négliger les informations sensorielles aboutissant au cerveau primitif, celui que nous avons en commun avec les animaux. Or comme la maladie découle d’un instinct de survie, c’est pourtant dans cet espace cérébral « animal » que se situe l’issue : tout l’enjeu du décodage biologique consiste à désactiver ces programmes archaïques, nommés « mémoires de l’évolution » par le  Dr Robert Guinée. Mais pour être bien conduit, ce travail thérapeutique peut-il se borner à l’introspection psychique et au repérage des émotions conflictuelles ? À Néosanté, ce n’est pas notre avis et c’est pourquoi nous accordons grand intérêt aux approches corporelles. Nous sommes également séduits par les méthodes de santé ayant pour principe d’écouter les sensations du corps et de les conscientiser pour mieux les « métaboliser » et débloquer ainsi les émotions indésirables. L’une de ces  méthodes, la technique TIPI (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes) a déjà fait l’objet de plusieurs articles dans notre mensuel. Et pour débuter l’année 2019, la neuvième de notre existence, nous publions encore un dossier  dans le Néosanté de janvier rédigé par deux thérapeutes français engagés sur cette voie avant-gardiste. Dans deux autres rubriques (« Bon plan bien-être » et « Espaces livres »),  nous recensons des ouvrages allant dans la même direction puisque leurs auteurs – médecins ou thérapeutes –  encouragent la gestion des émotions par l’apaisement des sensations. En sous-titre de son livre « L’intelligence autonome du corps », le psychopraticien et journaliste scientifique Stéphane Drouet énonce pertinemment que « notre corps est notre principal cerveau ». En lisant ce bouquin explorant les nouvelles connaissances en neurosciences et physique quantique, j’ai vraiment eu le sentiment d’assister à l’accouchement d’une médecine psychosomatique innovante, celle qui parvient enfin à intégrer l’unicité de la triade « pensées-émotions-sensations » et  à placer ces dernières au sommet du triangle. Désormais, des outils existent pour amadouer nos réflexes sensoriels et atteindre l’équilibre émotionnel sans lequel la prévention et la guérison des maladies ne peuvent être effectives et durables.
 
La simplicité des outils proposés va certainement susciter l’incrédulité.  Je suis sûr qu’à la lecture du dossier, certains lecteurs dubitatifs vont sans doute penser que « c’est trop beau pour être vrai » ou que « si c’était vrai, ça se saurait ».  Le fonctionnement d’un être humain est tellement complexe qu’il est difficile d’imaginer que ses dysfonctionnements puissent disparaître par enchantement, en quelques minutes seulement. Mais je ne peux que suggérer aux sceptiques d’essayer avant de juger car rien ne vaut l’expérimentation personnelle. Je leur dis aussi qu’il faut se garder d’une autre erreur  courante à notre époque, celle  de faire rimer  le substantif « complexité » avec l’adjectif « compliqué ».  Ce qui est complexe n’est pas nécessairement compliqué. Un problème peut être complexe mais sa solution étonnement simple. La vie est complexe mais ses grandes lois sont assez faciles à comprendre. C’est tout le mérite du Dr Hamer d’avoir résumé la maladie en une seule loi limpide, celle de sa genèse psycho-émotionnelle et de sa finalité biologique naturelle. En amont des pensées et des émotions, il y a les sensations et le pouvoir que nous avons de les apprivoiser aisément pour progresser en santé. Je suis convaincu que cette orientation thérapeutique est appelée à faire…. sensation. 

En finir avec le diabète et les maladies métaboliques

INFOS

Titre:En finir avec le diabète et les maladies métaboliques
Auteur: Jean-Brice THIVENT
Edition: Néosanté Edition & Résurgence

SYNOPSIS

Ce livre est avant tout un partage de connaissances et d’expériences cliniques : celles de patients qui ont fait confiance à l’auteur en appliquant un protocole de santé globale à la suite duquel ils ont amélioré leur état jusqu’à ce que leur diabète soit stabilisé et jugulé (analyses à l’appui). Si vous êtes atteint de diabète de type 2, sachez donc qu’il est tout à fait possible de revenir à un niveau de santé optimal. Jean-Brice Thivent ne prétend pas détenir toutes les clefs de la guérison, mais le protocole qu’il propose à la fin de ce livre a permis à des sujets diagnostiqués diabétiques depuis plusieurs années de retrouver un niveau de glycémie normal, sans l’aide de médicaments.

Oui, il est possible de guérir le diabète !

En finir avec la perte de vos dents

INFOS

Titre:En finir avec la perte de vos dents
Auteur: Dr Jean-Michel Pelé
Edition: Néosanté Edition & Résurgence

SYNOPSIS

Ouvrez grand les yeux,vous allez rester bouche bée : contre toute attente, vous perdez vos dents… parce que vous êtes en bonne santé !
Dans les pages qui suivent, je vais vous raconter une histoire (vraie) qui, je l’espère, vous mettra du baume aux DENTS et vous tiendra en haleine…
Sachez que c’est, ici, mon premier ouvrage, vraisemblablement le dernier. Mais si je prends la plume, c’est qu’il me tient à cœur de vous partager une vérité qui va à contre-courant de tout ce que l’on raconte sur les dents et leur traitement, menant plus qu’à son tour à leur arrachement.
En fait, je ne conçois pas cet ouvrage comme un livre au sens classique, mais plutôt comme l’espace d’expression libre – le manifeste – d’un « homme-dentiste », dont la profession, par nature, est certes incontournable, mais fait grincer, voire même claquer des dents ! Craint par la plupart, il est d’ordinaire ce professionnel à la gâchette… ou plutôt à la fraise facile. Un arracheur de dents avant tout, mensonges compris. Or, toute personne qui se rend dans un cabinet dentaire vient (normalement) dans l’espoir de sauver ses dents. C’est ce que je m’engage à faire depuis plus de trente ans, envers et contre tous.
Je vais donc vous partager, sans langue de bois, une expérience. Mon expérience. Un peu comme si nous passions du fauteuil (du dentiste) au divan… Car je vais vous livrer, à travers mon itinéraire personnel nourri de la rencontre des patients, un plaidoyer, un combat même, pour une médecine dentaire globale reliée au TOUT. Une enquête aussi, une quête. La quête d’une vie. Comme toute quête, elle a ses bonnes fées, ses écueils et ses « dragons ». Mais à l’image d’Alexis Zorba, mon héros de papier, récit fondateur dans mon parcours : « Je n’espère rien, je ne crains rien, je suis libre ! »
Je vous invite donc à être à l’écoute… de toutes vos dents, et peut-être parviendrons-nous à sauver un grand nombre d’entre elles. Ainsi, redonner confiance à ceux et celles qui l’ont perdue dans les méandres des cabinets dentaires.

Le Biodico

INFOS

Titre:Le Biodico
Auteur: Bernard Tihon
Edition: Néosanté Edition

SYNOPSIS

Dans sa partie inconsciente animale, le cerveau humain est un super ordina- teur programmé en terme biologique de survie. Pour la plupart, les maladies sont des programmes spéciaux de la nature qui évacuent vers le corps un stress psychique devenu ingérable.
Ni hasard ni fatalité, une « mal-a-dit » apparaît dans un organe précis en fonction du type de conflit psycho-émotionnel qui est à son origine et de la manière donc les événements traumatisants sont ressentis subjectivement.
En décodant ce ressenti conflictuel et en apportant une solution concrète aux situations pathogènes, il est possible d’arrêter le processus psychosoma- tique et de basculer en guérison sans médicaments ni thérapie fastidieuse.
Mise en application, cette « nouvelle médecine du sens » donne des outils pour prendre conscience de ses conditionnements archaïques, désactiver les programmes pathologiques et évoluer vers la santé globale.
Synthèse des découvertes des pionniers du décodage psychobiologique et fruit de l’expérience personnelle de son auteur, LE BIODICO est un manuel pratique qui permettra aux patients et aux praticiens de santé d’aller à l’essentiel et de traduire rapidement en mots le langage des maux. Pas moins de 550 maladies et organes y sont éclairés à la lumière de la nouvelle compréhension du vivant initiée par le Dr Ryke Geerd Hamer et le neurobiologiste Henri Laborit.

Un médecin qui va faire du bien

L’été 2016 restera gravé dans ma mémoire. Il y a trois mois, un lecteur m’a fait découvrir le livre « Le cancer : pour qui, pourquoi, comment » du Dr Georges Ceulemans. Comme je vous l’ai raconté dans de précédentes infolettres, ce chirurgien belge a devancé le Dr Hamer dans la découverte de la cause psycho-émotionnelle du cancer et dans celle du rôle des glandes surrénales. Bien que passé inaperçu à l’époque, son ouvrage est une contribution précieuse à la « nouvelle médecine du sens » dont nous cherchons à favoriser l’avènement. Et voici quelques semaines, une autre lectrice m’a fait découvrir un autre médecin, toujours vivant celui-là, qui apporte lui aussi une grosse pierre à l’édifice. Son nom ? Julien Drouin. Si le nom de ce généraliste marseillais ne vous dit rien, c’est bien normal car il n’a pas (encore) écrit de livre et il ne bénéficie d’aucune aura médiatique. Loin des feux de la rampe, ce discret docteur en médecine accomplit pourtant un remarquable travail.

Ce travail commence lorsque le Dr Drouin apprend que son père est atteint d’un cancer du foie et d’un cancer du côlon, tous deux à un stade avancé. Comme cet homme pas très âgé possède une belle santé, qu’il est sportif et qu’il mène une vie très saine, il ne possède aucun des facteurs de risques classiques pour ce genre de pathologies. Son fils commence donc à s’interroger et à chercher une explication à l’inexplicable. Le médecin français se souvient alors que son papa avait subi un stress très important quelques mois auparavant. C’était un stress survenu par surprise, devant lequel il s’était senti impuissant et sur lequel il ne s’était jamais exprimé. À la même période, le grand-oncle et la grand-tante de Julien Drouin développent tous deux une tumeur au cerveau, à quelques semaines d’intervalle. Là aussi, les facteurs de risques pour ce type de cancer étaient absents. Par contre, ils avaient connu tous les deux un choc émotionnel intense. « Cela devenait donc difficile pour moi d’occulter cette variable et de faire comme si elle n’existait pas » se souvient le Dr Drouin.

Intrigué par ces trois cas survenus en peu de temps dans sa famille, le médecin a fait le rapprochement entre la maladie de ses proches, leur façon de gérer leurs émotions et les stress psycho-émotionnels qu’ils avaient subis avant le diagnostic. Il s’est plongé dans la littérature médicale et il y a trouvé bon nombre de recherches accréditant l’association entre traumatismes psychiques et pathologies cancéreuses. « Il est vrai que les études scientifiques ne permettent pas de trancher et que le lien de cause à effet n’est pas établi » admet-t-il avec prudence. Mais lors de conférences, il épingle une série d’études qui donnent sérieusement à réfléchir. Quelques exemples ? À l’école de santé publique d’Harvard, des chercheurs ont suivi 729 individus pendant douze ans et ont découvert que les personnes qui n’expriment pas leurs émotions ont un risque de décès par cancer augmenté de 70 %. En Grande-Bretagne, une étude a montré que les femmes présentant une tumeur mammaire avaient connu plus d’événements de vie traumatisants, tel qu’un décès d’un conjoint ou d’un enfant, dans les deux années précédant le diagnostic. En Chine, l’analyse de l’histoire clinique de 99.000 femmes a mis en évidence un lien significatif entre un épisode de grand stress et l’incidence du cancer du sein. Si vous en voulez d’autres, voici un lien https://www.youtube.com/user/thePelikaners vers une vidéo d’une heure trente postée par Julien Drouin sur Youtube. Et voici un autre lien
http://www.eftmarseille.com/blog/emotion-et-cancer-quel-rapport-docteur conduisant à un texte mis en ligne par le médecin marseillais sur son site personnel. Non content d’examiner les données de la science sur le thème « cancer & émotions », il aborde les travaux actuels sur l’épigénétique, la reprogrammation tumorale, la régulation des cellules souches ou le rôle central du nerf vague. C’est très instructif, scrupuleusement objectif et absolument passionnant.

Mais pour faire plus ample connaissance, allez voir sa notice biographique http://www.ifpec.org/professionnels/les-formateurs/ sur le site de l’IFPEC, l’Institut Français de Psychologie Energétique Clinique. Car le Dr Drouin explore aussi de nouvelles voies thérapeutiques. Il exerce désormais la psychologie énergétique et il accompagne ses patients cancéreux en leur prescrivant de la méditation et des séances de libération émotionnelle EFT (Emotional Freedom Technique). Une étude récente rapporte que cette méthode modifierait favorablement l’expression de 72 gènes et qu’elle activerait 4 gènes suppresseurs de tumeurs ! Comme de bien entendu, ce changement de cap professionnel vaut actuellement au Dr Drouin des ennuis de la part de l’Ordre des médecins. Il va devoir se défendre et montrer à ses accusateurs qu’il exerce l’art de guérir en conformité avec le serment d’Hippocrate.

Dans un courriel, Julien Drouin m’a confié qu’il était très confiant quant à l’issue de cette procédure disciplinaire. Et je partage assez bien son optimisme. Contrairement à d’autres, le médecin ne peut pas être soupçonné de dérive sectaire ni de pratique dangereuse. Il ne détourne pas ses patients de la médecine conventionnelle mais les oriente vers des traitements complémentaires fondés sur des recherches de pointe en cancérologie. Il ne peut pas être taxé de « gourou » ou de « guérisseur » en marge de la médecine d’école. Mieux que ça : le médecin de Marseille n’a aucune connaissance de la « médecine nouvelle » du Dr Hamer ni aucune accointance avec la « biologie totale » des docteurs Sabbah et Athias, tous deux pourtant concitoyens de la cité phocéenne ! Il est donc arrivé à la même conclusion – le rapport étroit entre cancer et émotions – en suivant son chemin à lui et en glanant en route de nombreux éléments de preuve scientifiques. En vue d’écrire un livre, il se documente actuellement sur les rémissions spontanées de cancer, de plus en plus étudiées aux Etats-Unis. De ce côté-ci de l’Atlantique, je pense que Julien Droin va faire énormément de bien à la médecine en éclairant les aspects psychosomatiques de la maladie et de la santé. Et c’est avec une légitime fierté que je vous invite à lire dans le Néosanté d’octobre l’interview qu’il nous a accordée. Une première pour lui, mais certainement pas la dernière !

Yves Rasir

Sommaire revue n° 52

éditorial p 3
Santéchos p 4
EXTRAITS: la peur, ce poison émotionnel p 6
Interview : Thierry Gaillard p 12
Article 90: Les virus : mythe ou réalité ? p 16
CAHIER DÉCODAGES
La chorée p 19
La hernie discale p 20
L’autisme p 21
Rubrique « Le plein de sens » p 22
Décodagendap 23
L’ÉVIDENCE DU SENS p 24
La rubrique de Jean-Philippe Brébion
PRENDRE SOIN DE SA VIE  : La chronique de Jean-Jacques Crèvecoeurp 25
CAHIER RESSOURCES :
Avantage nature : la camomille p 27
Naturo pratique : test du pouls p 28
Bon plan bien-être : la pensée sauvage p 29
Espace livres p 30
Paléonutrition : l’alimentation des enfants (II) p 32
Nutri-infos p 33
Outils p 34
Article n° 91 : Ne tirez plus sur les nitrates p 36
Abonnement : 8 formules au choix p 39

LES RELATIONS HUMAINES (2) : le couple et les relations extraconjugales

« Mon mari m’a trompée… Elle a une aventure extraconjugale… Je suis la maîtresse d’un homme marié… » Nous avons tous rencontré un jour, de près ou de loin, ce genre de situations qui sont source de grandes souffrances ou de commentaires plus ou moins acerbes suivant qu’on est directement concerné ou non. Lire la suite

un test sans cdata

hello sans cdata

REVIVRE SENSORIELLEMENT Une « nouvelle » méthode de déblocage émotionnel

Dans son nouveau livre « Revivre sensoriellement » (*), Luc Nicon soutient que tout être humain est doté d’une fonction naturelle de régulation émotionnelle. Qu’il s’agisse d’un grave accident automobile ou d’une rupture affective douloureuse, le traumatisme se résorbe peu à peu, et, alors que nous pensions cela impossible, un jour, nous reconduisons avec insouciance ou nous retombons amoureux. Mais chez certaines personnes, cette régulation spontanée ne se fait pas. Le mécanisme est bloqué et, dans la plupart des cas, la perturbation empire avec le temps  ! Ces blocages concernent en fait toutes nos difficultés émotionnelles récurrentes et chroniques, celles qui s’invitent systématiquement dans notre quotidien à la moindre occasion : peurs, angoisses, phobies, anxiétés, stress, agacements, inhibitions…C’est ce type de difficultés émotionnelles que nous pouvons, selon Luc Nicon, surmonter rapidement, définitivement et en toute autonomie à l’aide de notre aptitude à les revivre sensoriellement. Dans cet extrait, l’auteur résume succinctement et concrètement les 7 étapes de sa méthode. Lire la suite

Vidéo Symposium 2012

LA LOGIQUE DU PROFIT ou « chercher sa richesse en l’autre »

Ce mois- ci, nous élargissons notre lecture de l’Evidence du sens à un phénomène de dimension mondiale : la crise financière. Je ne suis pas un expert de la finance ni, encore moins, un investisseur boursier ! Je n’ai, à vrai dire, aucune compétence dans le domaine de l’économie politique et donc, aucun avis « éclairé » à formuler sur ce phénomène. Il n’en reste pas moins que ce que j’ai entendu m’a inévitablement conduit à tenter d’intégrer le Principe de la logique du profit, si répandue dans le monde. De quoi s’agit-il ? Lorsqu’elle n’est pas « humainement écologique », la logique du profit se résume, la plupart du temps, à une course permanente au gain personnel, au détriment de l’autre ; en bref, il faut dominer l’autre pour s’approprier sa richesse. Actuellement, 83 % de la richesse mondiale appartiennent à 10% de la population. Nous tendons ainsi à ce que toutes les valeurs appartiennent à une seule et même personne ou tout du moins à un seul groupe d’individus, ce qui conduit inévitablement à des crises économiques majeures et récurrentes

Voyons ce que l’on peut en dire, suivant la Loi du Principe :

Faire un profit implique de calculer, raisonner, analyser, ce qui signifie utiliser son mental pour s’enrichir en créant un déséquilibre au détriment de l’autre. Il s’agit donc ici d’une logique de «gagnant-perdant». Mais cela signifie surtout que nous allons chercher une richesse à l’extérieur de nous, ce qui signe la prédominance de la matière sur l’esprit. Tout cela indique que nous considérons que ce qui est à l’extérieur de nous, et que nous ne possédons pas, est un manque à notre bonheur. Or, chaque fois que nous mettons la cause de notre souffrance ou de notre bonheur à l’extérieur de nous-mêmes, nous agissons avec notre mental pour modifier cet extérieur à notre profit. Dès lors, chaque fois que nous entretenons l’idée d’un manque ou une dépendance à l’extérieur, chaque fois que nous voulons modifier cet extérieur pour assurer notre bonheur, nous agissons de la même façon que les financiers. Nous fonctionnons sur les mêmes lois qu’eux et devenons ainsi tout aussi responsables qu’eux de la spéculation et des dérives boursières.

« Si nous sommes dans la pensée, nous ne sommes pas dans la conscience. »

Chaque fois que nous sommes dans le contrôle, dans l’analyse, nous ne sommes pas dans la conscience : nous restons dans la survie. Lorsque nous utilisons les calculs, les intentions, pour justifier et ramener quelque chose à notre profit, nous restons dans la dualité, c’est-à-dire dans l’Ere des Poissons, qui était celle de la transmission « verticale », à l’aide de modèles, de maîtres, avec des références extérieures, des buts à atteindre. Ce fonctionnement a eu sa nécessité dans l’évolution humaine, il a nous a permis de développer notre mental et de l’utiliser à survivre. En cela, nous n’avons commis aucune faute, tout est parfait : nous sommes vivants ! Mais nous sommes désormais entrés dans une nouvelle ère d’évolution – l’ère du Verseau – qui nous invite à vivre le partage – « horizontal » -, la non-dualité, l’écologie humaine du « gagnant-gagnant » ; en d’autres termes, l’Ere de la Conscience.

En résumé,

la vision analogique de la logique du profit nous révèle deux points forts :
• Toute la richesse est ramenée à un unique.
• La richesse est à l’extérieur.
Ce faisant, nous donnons la priorité au mental plutôt qu’à la conscience, à la survie plutôt qu’à la vie, à la psychologie plutôt qu’à l’ontologie. Alors, en quoi, suivant la loi du Principe, cette logique du profit est-elle porteuse d’un Talent Créatif pour nous, humains ? Son Principe est : tout ce qui nous touche, tout ce qui nous séduit, tout ce qui nous anime, tout ce qui nous fait envie, est une richesse extérieure que nous devons révéler à l’intérieur de nous, Être unique que nous sommes. En quoi ce Principe est-il une loi ontologique de l’humain ? Dans la vie, nous sommes touchés en permanence soit par des événements qui nous font souffrir, soit par d’autres qui font notre bonheur. Tout cela est à l’extérieur de nous et nous tentons d’agir pour garder le « meilleur » et rejeter le « mauvais ». Or, tant que nous sommes dans la réaction et que nous donnons une valeur positive ou négative aux choses – tant que nous fonctionnons dans la dualité – nous ne faisons que survivre ! Cessons d’analyser, de décomposer, de vouloir comprendre ! Ne cherchons pas à résoudre nos souffrances en cherchant leurs causes à l’extérieur de nous : le temps des causes est révolu !

Dans mon dernier livre, «L’Evidence», j’explique en quoi tout ce qui est à l’extérieur de nous et qui nous touche exprime à 100% ce que nous ne savons pas Être. Alors, intégrons le Principe de la logique du profit en chacun de nous : tout ce qui nous touche est le révélateur de notre richesse intérieure et est au service de notre évolution afin de nous permettre de vivre pleinement l’Etre unique que nous sommes : tout est à notre profit ! Cette nouvelle attitude, ce nouveau regard, cette prise de conscience en un mot, peuvent faire cesser la course au profit effrénée que nous connaissons sur cette terre, puisque chacun aura ainsi intégré – ou plutôt révélé – toute la richesse de l’univers en lui-même.

Auteur et conférencier international, Jean-Philippe Brébion a développé le concept original de Bioanalogie, laquelle propose des outils qui rendent réaliste et concret l’éveil de la conscience. Son best-seller «l’Empreinte de naissance» (Éd. Quintessence) est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans «L’Evidence» (Ed. Dauphin Blanc) il énonce la Loi du Principe qui conduit à un constat qui transforme radicalement et définitivement notre relation aux événements qui nous touchent. contact@bioanalogie.comwww.bioanalogie.com

Bye bye l’info, bonjour l’intox !

Dix  jours après notre symposium,  qu’elle a discrédité par un reportage très orienté, la RTBF  remet le couvert : elle a en effet décidé de reprogrammer demain le documentaire «  La médecine qui tue »,  diffusé une première fois en janvier 2011.  Preuve s’il en est que la télévision belge a de la suite dans les idées et qu’il fallait absolument nuire à

l’initiative de notre maison d’édition, quitte à ressortir des archives ce chef d’œuvre de désinformation.  Cela en dit également long sur l’influence occulte de certaines loges « antisectes », qui peuvent ainsi dicter sa politique à la chaîne de télévision publique.  Histoire de fournir l’antidote à cette émission d’intox, véritable réquisitoire télévisuel dénué de toute neutralité journalistique,  je ressors à mon tour l’interview parue en mars 2011 dans le magazine Bioinfo. J’espère que mon décodage critique aidera le téléspectateur à discerner le vrai du faux et à se forger une opinion plus éclairée sur la biologie totale et la médecine nouvelle du Dr Hamer.

 

Yves Rasir

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Communiqué de presse

BIOLOGIE TOTALE : qui se goure où ?

 

Suite au reportage diffusé dans le JT de la RTBF du dimanche 3 juin, l’organisateur du symposium contesté apporte quelques précisions et opère plusieurs rectifications.

Ce samedi 2 juin, s’est tenu à Bruxelles le « 1er Symposium International sur la compréhension biologique des maladies », organisé par les Editions Néosanté, éditeur bruxellois de la revue du même nom et du livre « Le sens des maux » .  Suite à des articles dans La Libre Belgique, la RTBF a consacré un reportage à cette manifestation, lequel reportage été diffusé dimanche  dans le JT de 19h30 de la RTBF.  Estimant que ce reportage ne rendait pas compte  du symposium avec l’objectivité journalistique qu’il était en droit d’attendre,  l’éditeur Yves Rasir a réagi par voie de communiqué :

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« La « réforme » du médicament à l’aune des narcolepsies »

La presse française s’est montrée digne de sa réputation en restant majoritairement [1] muette relativement à la parution, fin mars, de deux importantes études finlandaises [2] confirmant une élévation considérable (de 13 à 17) du risque de narcolepsie chez l’enfant après vaccination contre la grippe porcine : en tapant “narcolepsie”, on n’obtient strictement aucune réponse dans les pages françaises de Google Actualités (ce qui n’est évidemment pas le cas si on se reporte, par exemple, aux pages américaines).Petit inventaire – certainement pas exhaustif – de tous ceux qui devraient avoir du mal à se regarder dans la glace ces jours prochains…

On pense d’abord et bien entendu aux responsables de l’AFSSAPS – avant et après Médiator – qui, après avoir cherché à dissimuler, puis à minimiser le fait, se sont réfugiés dans la promesse d’une “analyse approfondie” qui faisait déjà rire à l’époque, et dont le caractère grossièrement mensonger apparaît encore plus clairement aujourd’hui – par contraste : une analyse “approfondie”, c’est faire ce qu’ont fait les Finlandais, à savoir considérer que “la pharmacovigilance” dont les abrutis (inspirateurs de “la réforme”, en particulier) nous rebattent les oreilles n’est qu’une plaisanterie lorsqu’elle s’en tient, comme c’est presque systématiquement le cas chez nous, aux notifications spontanées sans prendre les moyens d’études épidémiologiques adéquates [3] permettant de quantifier le risque et de préciser autant que faire se peut les caractéristiques (génétiques, en particulier) des sujets atteints [4].

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« Les mécanismes de la contrainte vaccinale »

« Il me semble urgent que l’opinion publique prenne conscience des excès qui sont journellement commis au nom de la santé publique par certains partisans trop zélés d’une pratique discutable. [… ] Quand le fonctionnaire zélé imagine un règlement à la mesure de ses désirs, quand il use de l’autorité que lui confère sa position de serviteur de l’Etat pour le faire appliquer, il est grand temps que l’opinion publique s’émeuve. », c’est en ces termes que Fernand DELARUE commençait son livre « Les nouveaux Parias » (1971). Plus de 40 ans après, ses paroles demeurent d’actualité.

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Technique d’intégration neuro-structurelle (NST)

Je suis entièrement d’accord avec Edison, travaillant moi-même pleinement dans le sens de son témoignage, y compris au regard de son avis sur la nutrition, les causes des maladies et leur
prévention, sans négliger l’importance de l’aspect physique.
Beaucoup plus tôt, il y a 2500 ans,
Hippocrate, le père grec de la
Médecine, a expérimenté des approches et des pratiques similaires à la forme proposée par Edison. Ses quatre piliers de la santé sont un rappel sérieux du
fait que le corps humain possède un mécanisme d’autorégulation, basé sur des besoins organiques. Ces piliers intègrent la structure, la nutrition, la connaissance des
causes de la maladie et la prévention.
Hippocrate a été le premier dans l’
Histoire à proposer l’idée que le corps est capable d’auto-restauration.
Hippocrate a fait valoir que le corps possède une intelligence innée à restaurer son équilibre si les conditions idéales sont remplies.

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Hippocrate a été le premier dans l’Histoire à proposer l’idée que le corps est capable d’auto-restauration.

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Les liens entre émotions et cancer

Les émotions jouent un rôle majeur dans l’apparition et la guérison du cancer. C’est la thèse que défend le Docteur Christian Boukaram[1], un oncologue canadien, dans son livre « Le pouvoir anticancer des émotions » paru fin 2011 aux Éditions de l’homme. Best-seller au Québec dès sa parution, ce livre ne sera diffusé en Europe qu’à l’automne 2012. Tandis que les esprits dogmatiques crient à l’arnaque pseudo-scientifique, la démarche de Boukaram inspire gratitude et reconnaissance à la majorité des lecteurs et aux médecins qui souhaitent pratiquer une médecine intégrative.

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“La biologique du couple”

les véritables enjeux de la relation de couple

Je suis toujours très étonné de constater combien, en revenant au contexte de nos lointaines origines animales ou préhistoriques, dans la savane africaine ou la caverne du néolithique, on peut facilement expliquer des choses qu’habituellement nous croyons très compliquées. Ainsi par exemple, en comprenant quels sont les véritables enjeux de la relation de couple, on comprend beaucoup mieux pourquoi elle est si complexe et pourquoi la fameuse “Guerre des Sexes” fait autant de victimes.

On peut même comprendre pourquoi, pour d’excellentes raisons liées à la survie de l’individu et de l’espèce, et malgré l’évidente nécessité d’être durablement en relation, il est aussi incontournable que les femmes et les hommes soient si souvent en conflit. C’est un peu comme si Dame Nature s’opposait à ce qu’ils s’entendent trop bien.

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Corps, cause et symptôme La thérapie Atanakor

À quoi nous sert le corps ?

 

Pour beaucoup de thérapeutes et également beaucoup de patients aujourd’hui, et grâce aux recherches de la médecine nouvelle, du décodage biologique et d’autres, il est clair que le symptôme possède un sens. Nous ne tombons pas malades par « usure » ou par « atteinte » et encore moins par « fatalité ». La lecture symbolique du corps, en particulier par une analyse fine des fonctions affectées nous permet bien souvent d’extrapoler le sens de ce qui est vécu par la personne, et la restitution de ce sens agit bien souvent comme un catalyseur puissant de guérison.

L’évidence pour beaucoup est qu’il existe un lien corps-esprit.

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Deux jours sur la Planète Quantique

Deux jours sur la Planète Quantique

 

Dans un amphithéâtre plein à craquer, 900 personnes ont assisté avec une ferveur quasi religieuse au deuxième Congrès des Thérapies Quantiques. Une Grand Messe aux Quanta qui s’est tenue dans le cadre privilégié de la Cité Internationale de Lyon les 19 et 20 novembre 2011. 16 heures de conférences et un panel de 52 exposants. Une cuvée très dense pour un excellent millésime.

 

L’entré principale à peine franchie, nous sommes accueillis par la musique du violoncelliste Jean-Marc Vignoli. Ses phrases musicales improvisées ayant pour vocation « d’inspirer le mouvement interne vis-à-vis de chaque personne » nous accompagneront entre chaque intervention, tout au long du Congrès. Objectif immédiat : rester zen parmi la foule dense qui se presse aux stands d’accueil dans l’attente des badges, spécifiquement créés pour l’occasion – des clés usb, modernité oblige !

Les technologies du son et de l’image sont à l’honneur cette année. Quantique Radio assure la retransmission en direct des interventions simultanément sur la bande FM et sur Internet. Les extraits de films et les montages audio/vidéo du réalisateur et vidéaste Jean-Yves Bilien introduiront chaque nouvel intervenant. En préambule, nous aurons même un petit lâcher de parfums d’ambiance artisanaux, destinés à nourrir nos champs énergétiques et vibratoires pour notre bien-être physique, psychologique et émotionnel…

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De l’huile d’arachide dans les vaccins !

Un livre passionnant et facile à lire vient de sortir aux Etats-Unis dans lequel Heather Fraser analyse tout ce qui concerne l’allergie aux cacahuètes : « The peanut allergy epidemic », . On y apprend énormément de choses sur le rôle des vaccins dans ce dramatique problème de santé qui a pris une ampleur considérable depuis une vingtaine d’années. Nous reprenons ici l’essentiel des données fournies par l’auteure en ce qui concerne les vaccins.

 

 

L’atopie

Le mot qui vient du grec « atopos » (étranger) est utilisé aujourd’hui pour désigner les manifestations allergiques comme l’asthme, l’eczéma, l’urticaire, les rhinites, les allergies alimentaires, etc. Ces manifestations sont liées à une production anormale d’IgE (immunoglobulines, on dit aussi anticorps sériques) qui déclenche une réaction d’hypersensibilité immédiate.

L’origine de ce dysfonctionnement est à chercher dans notre système immunitaire et ses réponses

face aux éléments pathogènes de l’environnement. Pour rappel, nos globules blancs sont les

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Questions à Emmanuel Pascal, auteur deLes 3 émotions qui guérissent

« Si les émotions ont du pouvoir sur nous, nous aussi avons pouvoir sur elles. »

Comment vous êtes vous intéressé au pouvoir des émotions ?

J’écrivais des livres de cuisine diététique et je voyais qu’ils étaient très lus… Mais peu appliqués ! J’ai cherché un moyen de rendre service aux personnes qui ne parvenaient pas à faire les changements favorables à leur santé malgré leur intérêt. Je me suis rendu compte qu’à long terme ce ne sont pas nos connaissances qui dictent nos comportements mais nos émotions.

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Le Dr Michel Moirot et L’origine psychosomatique des cancers

Le Dr Michel Moirot et L’origine psychosomatique des cancers

Parmi les nombreuses études consacrées à démontrer l’origine psychosomatique du cancer, il y a l’œuvre, commencée en 1949, du Dr Michel Moirot (1912-1997), ancien chef de clinique à l’Hôtel-Dieu de Paris, membre du collège des chirurgiens français et membre de la Société française de médecine psychosomatique. Son vœu le plus cher était que le biologiste, le médecin, tout autant que tous les chercheurs, aient au cœur le désir de considérer l’homme -et tout ce qui le constitue- au moyen d’un angle de vision largement ouvert sur tout ce qui sous-tend le « manifesté ». Il avait compris que la science médicale était sous la dépendance de l’esprit gestionnaire. L’aspect économique détermine toutes les fonctions, recherches, études, créations des nouveaux traitements. La médecine, disait-il, serait-elle devenue un simulacre de science exploitée par les industries de produits chimiques ? Depuis quelques années, les nombreux scandales concernant des

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LE PLUS GRAND THERAPEUTE EST EN NOUS !

L’être humain possède en lui un puissant instinct vital.

Son rôle est d’abord de construire l’organisme, puis de maintenir son équilibre.

Malheureusement, si sa puissance est grande au début de la vie, elle se retrouve souvent bien affaiblie à l’âge adulte .

Les causes de cet affaiblissement sont multiples, mais la première d’entre elles est sans doute la lutte incessante que l’on mène contre tout symptôme douloureux ou perturbant, qu’il soit physique ou psychique. Dans la plupart des cas, quel que soit le moyen thérapeutique utilisé, on cherche à faire disparaître ces manifestations sans se demander si elles ont une fonction.

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Le lien entre notre alimentation et les maladies actuelles

Le lien entre notre alimentation et les maladies actuelles : mangez comme un « chasseur-cueilleur » !

Revue Néo Santé

Juin 2011

YVES PATTE

yvespatte@gmail.com

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MICROZYMAS / BACTÉRIES / VIRUS

MICROZYMAS / BACTÉRIES / VIRUS

En ces temps où l’on veut faire régner la terreur – une fois de plus – face à un prétendu « colibacille » tueur, nous arrivons peut-être au virage indispensable pour retrouver une saine vision de la vie et de la santé.

Que sont les bactéries ?

Que dire de la contagion ?

Que sont les virus ?

Quel est leur rôle ?

Y-a-t-il un « secret de famille » derrière tout cela ?

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Le mode de vie « Paléo »

Le mode de vie « Paléo »

Puisque les maladies sont des solutions de survie forgées aux premiers temps de l’évolution, il est logique que la santé humaine soit améliorée par des habitudes de vie très naturelles, semblables à celles qui prévalaient à l’aube de l’humanité. Venue des Etats-Unis via la Scandinavie, l’approche « Paléo » promeut précisément une alimentation et une activité physique conformes à cette lointaine époque où l’Homme vivait de chasse et de cueillette.

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Relation homme/animal : le nouveau paradigme

Relation homme/animal : le nouveau paradigme

 

Ce qui parait être encore n’est plus, ce qui doit advenir est déjà là.

Notre relation au monde est en cours de transformation. Je ne parle pas de ces fluctuations superficielles qui agitent continuellement les sociétés humaines, mais des grandes métamorphoses qui accompagnent l’émergence d’une nouvelle conscience. Sur le plan évolutif c’est un véritable saut quantique, impossible à réaliser sans un éveil préalable, un consentement à devenir, mais aussi la présence éclairée des autres règnes. A l’évidence les animaux sont prêts, disposés à poursuivre l’accompagnement initié voici des millénaires, à condition toutefois que nous cessions d’agir en prédateurs stupides.

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LA FIN DE L’HYPNOSE VIH

LA FIN DE L’HYPNOSE VIH

«Il est difficile de faire comprendre une chose à un homme, si son salaire dépend du fait qu’il ne la comprenne pas.» Upton B. Sinclair (1878-1968)

 

L’information a 1 an. Personne n’a osé en parler, à l’exception de quelques magazines alternatifs. Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine avec Françoise Barré-Sinoussi pour la découverte du VIH, le (rétro)virus hypothétiquement responsable du déficit immunitaire acquis, affirme lors d’une interview, qu’une personne qui se nourrit correctement et respecte des règles d’hygiène, qui se prémunit du stress oxydatif, se débarrassera du VIH en quelques semaines. Si le patient est atteint de maladies infectieuses, il devra simplement les soigner comme telles. Ce qui veut dire en clair qu’il n’est nullement nécessaire d’absorber des antiviraux reconnus hautement toxiques pour combattre le VIH. Comment la presse du monde entier a-t-elle pu faire l’impasse sur une telle information[i] ?

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LA BIOLOGIE DE LA PEUR

Définition de la peur

La peur est un sentiment profond de l’être humain. C’est un affect sensé et utile, un signal interne qui nous fait prendre conscience que quelque chose ne va pas. Nous avons peur chaque fois que nos représentations et nos attentes personnelles ne correspondent pas à ce que nous vivons dans la réalité. La probabilité qu’une personne ait peur dans une situation donnée dépend de la façon dont cette personne évalue la situation. À cet égard, l’évaluation subjective est déterminée par les expériences antérieures qu’un être humain a vécues dans des situations similaires. La peur est donc toujours subjective, et elle contraint la personne qui l’éprouve au changement – en essayant de remodeler le monde extérieur, afin qu’il corresponde de nouveau à ses conceptions personnelles, ou en adaptant ses propres représentations et attentes aux réalités extérieures. Comme on ne peut la surmonter que par l’une ou l’autre de ces deux stratégies de contrôle, la peur constitue un moteur décisif pour les processus de changement – du monde extérieur ou des représentations et attentes personnelles avec lesquelles nous tentons de nous orienter dans le monde. C’est pour cela que nous avons besoin de la peur. Si les gens n’avaient plus peur, ils ne pourraient changer ni eux-mêmes, ni leur conditions de vie. En ce sens, si la peur des gens augmente à une certaine époque, comme c’est le cas aujourd’hui dans les pays industrialisés et fortement développés, c’est un signal clair indiquant que, pour un très grand nombre de gens, quelque chose ne va plus dans notre monde actuel, qu’il faut changer quelque chose : soit nos propres conceptions, soit le genre de vie collective que nous avons eue jusqu’ici et le quotidien qui en a résulté.

Qui a compris cela peut entreprendre de changer ce qui déclenche ses peurs. Aussi, avant d’essayer de transformer le monde, il est toujours plus facile de commencer par soi-même et de se demander pourquoi on accorde tant d’importance et de signification à tel ou tel élément du monde extérieur. Il y aura alors peut-être de plus en plus de gens qui se rendront compte que le bonheur n’est pas ce qu’on croit trop souvent ou ce qu’on nous a fait croire, mais qu’il dépend en réalité d’autre chose.

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Le « Cross-Training » ou l’activité physique du chasseur-cueilleur

Le « Cross-Training » ou l’activité physique du chasseur-cueilleur

 

Durant le mois d’août 2011 avait lieu, à Los Angeles, l’ « Ancestral Health Symposium », la grande messe dans le domaine de la santé « paléo ». Tous les plus éminents spécialistes en alimentation « paléo » étaient présents, médecins, biologistes, évolutionnistes, physiciens, anthropologues, paléontologues, nutritionnistes, etc. : Boyd Eaton, Loren Cordain, Staffan Lindeberg, Michael Eades, pour ne citer qu’eux.

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LA PERIDURALE : le revers de la médaille

A l’évidence, la péridurale, utilisée en obstétrique pour soulager la parturiente au cours du travail et de l’accouchement est, sans conteste, une victoire gagnée sur la souffrance. Il n’est pas de notre propos d’établir un réquisitoire contre cet usage et ce confort.

Mais à chaque progrès son revers de médaille. Avoir recours à l’analgésie sous péridurale est une chose acquise ; en évaluer les conséquences et savoir les traiter, c’est autre chose.

Selon les médecins-anesthésistes, le seul gros risque dans l’infiltration de l’espace épidural est de réaliser une brêche de la dure-mère (1) qui aurait pour conséquence des céphalées (maux de tête) consécutives à la fuite du liquide céphalo-rachidien.

Mais les effets secondaires, directs et indirects, ne semblent pas se restreindre à cet avis. Nous traitons, bon an mal an, une centaine de patientes en post-partum, patientes dont les troubles sont directement liés à l’usage de la péridurale. Ecoutons leurs doléances :

– « j’ai l’impression de ne plus avoir de force dans les jambes ; j’ai les reins en compote ; mon bébé est trop lourd, je n’arrive plus à le porter ; je n’arrive pas à récupérer de mon accouchement ; je n’étais pas sujette aux maux de tête avant… ».

Les motifs de consultations, après un accouchement sous péridurale, constituent un tableau clinique pratiquement constant, à savoir :

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Mortalité du cancer

Mortalité du cancer en baisse : réalité ou intox ?

Par Gilles Carat

La mortalité du cancer aurait baissé de 22% pour les hommes en France dans les 20 dernières années, et de 14% pour les femmes, c’est du moins le message qui a été répété récemment dans la plupart des médias à l’occasion du « mois du cancer », sans beaucoup de recul. Or, les chiffres sont formels : le nombre de décès par cancer en France varie peu depuis une vingtaine d’années, fluctuant autour de 150 000 décès. Si c’est bien le cas, comment a été fabriqué ce message percutant qui contredit les études régulièrement publiées dans la presse spécialisée et/ou indépendante ? S’agit-il d’un simple message destiné à dédramatiser ce fléau, ou peut-on y voir la marque d’une stratégie plus globale à l’égard de la médecine et du marché pharmaceutique ?

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La vérité sur le cancer une santé vraie
Le sens des maux 01 Le sens des maux 02 Le sens des maux 03
Le sens de la vie tome 1 Le sens de la vie tome 1 Sens de la vie:TOME 3
Psychobiologie Appliquée Tome 1 Psychobiologie Appliquée Tome 2 Psychobiologie Appliquée Tome 3
Et si les maladies étaient des mémoires de l’évolution ? Le Biodico Sens des Maux 4
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