CANCER DE L’OVAIRE

Mme « Perdue » est née en 1956 en Algérie ( elle est donc Pied-noir). Elle est n°3 dans la famille, après un frère ainé et une sœur. Le père est fils unique., orphelin de mère à 5 ans .La mère est n°5 sur 6. Le 6°, un garçon, est mort à la naissance, étouffé. Pathologies : cancer du sein en 1996 et d’un ovaire en 2002. Ses drames généalogiques sont, côté paternel, la mort de la grand-mère suite de couches du 2° enfant (elle laisse un veuf et un orphelin de 5 ans) et, du côté maternel, décès à la naissance du 6° enfant, étouffé par le cordon.. En numérologie, les n°3 sont en « phase » avec les n°6. Or, notre patiente est n°3 et « vibre » avec le 6, un garçon non remplacé. Le conflit biologique de l’ovaire est dans le ressenti de la perte des êtres chers.
Dans la nature, la pire des situations pour la survie de l’espèce est la perte d’un petit, car cela met la survie en danger. Il faut donc le refaire tant que c’est possible, c’est-à-dire tant que la femelle peut être fécondée. L’équivalent chez l’homme est la pathologie des testicules. Depuis les drames généalogiques, les peurs sont de « perdre » les êtres chers, représentés par une maman et un bébé. Et le conflit de « danger pour l’enfant du nid » (pathologie du sein). Les parents de « Perdue » ont donc de beaux atomes crochus inconscients qui les ont réunis. En Projet-Sens, le père voulait absolument un autre garçon, après un garçon et une fille. La mère ne voulait plus d’enfants. Mais elle accepte une dernière grossesse pour lui faire plaisir. Avec un conditionnel : « si ce n’est pas un garçon, il n’y en aura pas d’autre ». A la naissance c’est une fille, c’est donc un « échec » : « J’ai fait ça pour rien, c’est peine perdue » ! De chagrin et de déception, le père a refusé de voir le bébé fille à sa naissance. La mère s’est retrouvée enceinte deux ans plus tard et a fait une fausse couche (garçon ?). Pour le père, ce fut une grande perte, peut-être le garçon tant espéré !
Le conflit programmant est le départ d’Algérie à 6 ans en 62. « On a tout perdu et ma mère ne s’en est jamais remise ». Pour consoler sa mère, elle était devenue la mère de sa mère. On comprend mieux pourquoi elle est restée 46 ans avec elle !
Le conflit déclenchant de l’ovaire est, en 2002, un conflit avec le frère ainé qui avait joué le rôle de père depuis la séparation des parents. « Perdue » est toujours restée vivre avec sa mère, sans rien construire pour elle-même. Elle a 46 ans ! Début 2002, le frère se fâche avec elle sans vraie raison, en tout cas pour elle. C’est inattendu, incompréhensible et sans explication. Et la mère prend parti pour le frère ! Cela représente pour elle une grande perte affective. En été 2002, elle rencontre l’homme de sa vie et c’est la solution du conflit de perte.
En septembre, elle a des saignements. Bilan : cancer de l’ovaire. Selon ses dires en consultation : « Je l’avais perdu (frère), je l’ai retrouvé (homme) ». Le frère aîné avait quitté le nid quand elle avait 23 ans. « On vivait tous autour de la mère ». Et la pathologie de l’ovaire survient à 46 ans (2 x 23) dans un conflit avec le frère !
« Perdue » guérira sans séquelles en novembre 2002.

Dr Jean-Claude Fajeau (Suisse)

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