APHTES

Afin d’aller dans le sens du décodage des aphtes par Christian Beyer (Néosanté n° 19 & 20), voici un témoignage de guérison. Rose est née dans une famille très pratiquante catholique. Il ne faut surtout pas pécher. Or, le mensonge est un grand péché. Rose fait des poussées d’ulcérations de la muqueuse de la bouche et de la langue (aphtes) depuis la petite enfance. La première poussée a eu lieu à 4 ans et demi. C’est le conflit déclenchant. Elle est en colonie chez des religieuses. Un soir, elle a vu par la fenêtre une religieuse noyer des chatons dans une bassine d’eau bouillante. Elle appelle des copines pour leur montrer ce qui se passe. Le lendemain, elle voudrait dire ce qu’elle a vu, dire la vérité, mais il n’y a plus de preuves. Ce serait sa parole (vérité) contre celle de la Sœur qui nierait (mensonge). Et pourtant, il ne faut pas mentir, c’est un péché. Elle est donc dans une impasse au niveau de la parole : le cerveau va somatiser : les aphtes lui permettent de ne pas parler, cela fait trop mal, et de ne pas manger car elle meurt de honte de n’avoir pas dit la vérité. Le conflit programmant est retrouvé vers 2 ans et demi, autour de la naissance du frère. Elle sait comment on « fait les bébés » mais il ne faut rien dire, c’est tabou. Et puis, un peu plus tard, elle apprend que le père Noël n’existe pas, mais il faut se taire encore. En Projet-Sens : les parents vivent chez les grands-parents maternels. Le grand-père est le patriarche et le père de Rose n’a pas son mot à dire (Conflit Dominant/dominé). Deux enfants sont déjà nés, et l’aîné fait une encéphalite qui le laisse handicapé. L’ambiance est lourde et il n’est pas question d’avoir un autre enfant, du moins pas tout de suite. Et pourtant, la mère se retrouve enceinte une 3° fois et doit le cacher. Elle retarde l’annonce de cette grossesse, ce qui est un mensonge par omission. Dans la généalogie on trouve le drame biologique lié à « Vérité-Mensonge ». La sœur de la grand-mère maternelle a été empoisonnée par son mari pour une histoire d’adultère. Il l’a empoisonnée en lui faisant avaler de la soude caustique cachée dans un flacon normal, ce qui a été interprété comme un accident domestique. On imagine les ulcérations dans toute la bouche. Tout ça parce qu’elle voulait parler, dénoncer le mari, dire la vérité ! Il fallait trouver un moyen de l’empêcher (en « péché ») de parler, de dire la vérité. Le conflit de Rose. était depuis toujours : « Je ne peux et ne veux pas mentir mais ne peux pas dire la vérité ». Il y a bien eu danger vital de vouloir dire la vérité. Suite au décodage et à la déprogrammation, Rose a compris que la vérité est bonne conseillère, mais pas à n’importe quel prix. Pas pour se venger. Elle s’est engagée à dire la vérité avec diplomatie, sans nuire à autrui. Avec un recul de 6 ans, elle ne fait plus que quelques aphtes isolés de temps à autre.

Dr Jean-Claude Fajeau (Suisse)

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