Article N°3

Les émissions télé hostiles à la nouvelle médecine du sens se suivent et se ressemblent par leur médiocrité.
Celle diffusée début mai sur France 5 a cependant évoqué un épisode majeur de l’histoire médicale, à savoir l’opposition entre la théorie microbienne de Pasteur et celle d’Antoine Béchamp sur les microzymas. Mais la séquence était brève et le public a été laissé sur sa faim. Qui était Béchamp  ?
Et que sont exactement les microzymas  ? Le Dr Alain Scohy éclaire notre lanterne.

Le Professeur Antoine Béchamp ( 1816 / 1908 ) était un homme remarquable et un chercheur passionné . Signalons au passage qu’il était Agrégé en Pharmacie, Licencié ès Sciences Physiques, Docteur ès Sciences Physiques, Docteur en Médecine, Professeur de Physique et Toxicologie de l’École Supérieure de Pharmacie à Strasbourg, Professeur de Chimie Médicale et de Pharmacie à la Faculté de Médecine de Montpellier, Doyen de la Faculté libre de Médecine et de Pharmacie de Lille, Professeur de Chimie Organique et de Chimie Biologique à Lille. Excusez du peu  !

Biorévolution

Béchamp est un authentique chercheur. Il a vérifié chacune de ses découvertes expérimentalement entre 50 et 100 fois au moins et il est possible aujourd’hui de reprendre toutes ses expériences et d’en démontrer leur reproductibilité de manière absolument rigoureuse.
L’essentiel de son œuvre tourne autour des microzymas : de minuscules granulations microscopiques que l’on retrouve systématiquement chez tous les êtres vivants – qu’ils soient végétaux, animaux ou humains ( Cf. le livre : “Les microzymas, une révolution en biologie” édité par l’Institut Paracelse ). Occultés par Pasteur et Virchow, Béchamp a démontré au contraire qu’ils sont à la base de toute vie organique. Et il en a tiré sa devise : “Rien n’est la proie de la mort, tout est la proie de la vie  !”.

Une « machine » prodigieuse

Il a pu démontrer en effet que :
– Le microzyma est capable de se reproduire.
– Il peut survivre pendant des dizaines de milliers d’années dans des situations extrêmes à condition d’avoir pu vivre au préalable une sorte de fossilisation.
– Il a son métabolisme propre.
– Il est capable de synthétiser des enzymes ou “zymases” qui permettent de fermenter et de transformer certaines substances.
– Il est capable de bâtir des tissus fibreux ou membraneux comme le tissu conjonctif qui est à la base du squelette microscopique de tous les êtres organisés ( pour le tissu conjonctif, en fusionnant des fibres collagènes et élastiques )…
– Il est capable de construire des germes ou mycèles ( comme le bacille de Koch ) pour effectuer certains travaux particuliers. Ces derniers sont en quelque sorte des “machines-outils” ( tracto-pelles, bulldozers )  ! Récemment encore, le Pr. Yvette PARES et le Pr Guy KAHLEM de la Faculté des Sciences de Dakar redécouvrent en 1982 ces microzymas constitutifs des bacilles de la lèpre. “L’examen des préparations puis les photographies montrèrent l’image de ces éléments particuliers qu’avaient soupçonnés et recherchés les anciens auteurs. De petites sphères bien délimitées se détachaient nettement au milieu de débris informes. Mais l’aspect le plus captivant s’observait au niveau des coupes longitudinales des corps bacillaires. Les mêmes éléments arrondis, serrés les uns contre les autres, remplissaient le corps bactérien. Leur libération se produisait sans doute lors de la lyse du bacille âgé. Les résultats furent publiés dans le Recueil des Travaux du Centre de Recherches Biologiques sur la lèpre.”. ( Cf. le livre du Pr. Yvette PARES, “La Médecine africaine, une efficacité étonnante ” aux éditions Yves Michel. )

Le terrain est tout

Le Pr. Antoine BECHAMP avait déjà fait ces observations au 19e siècle pour d’autres types de bacilles.
– Le microzyma est capable de bâtir les cellules afin de créer un milieu favorable aux échanges ( nutrition – respiration – métabolisme ) au sein des organismes vivants complexes et de permettre la cohésion de l’ensemble par la création de forces électromagnétiques puissantes ( différences de concentration en électrolytes de chaque côté des membranes cellulaires ).
– Il est conscient de son identité ( tant au plan de l’individu concerné que de l’organe précis ) puisqu’il ne se reproduit jamais dans un autre milieu que celui dont il est originaire. Il est donc probable qu’il véhicule toute l’information génétique
et héréditaire.
– L’évolution du microzyma (observé soit libre, soit associé, soit dans le cadre de la construction de germes ou de cellules) est fonction de la qualité du milieu dans lequel il se trouve :
=> éléments nutritifs, oxygène,
=> constantes bioélectroniques (qualité de l’eau) : pH, rH2, résistivité.

Une réalité cachée

Malheureusement, les biologistes modernes usent d’un protocole qui les tue et les dissout avant toute observation :
En effet, les tissus sont préalablement :
– Fixés, c’est-à-dire plongés dans un bain de formol et d’acide.
– Déshydratés totalement par des bains successifs dans de l’alcool de plus en plus concentré.
– Dégraissés par un bain dans du toluène,
– Inclus dans de la paraffine brûlante ou du plastique liquide additionné d’un siccatif, ou bien congelés.
Le bloc obtenu est ensuite coupé en tranches ultrafines par un microtome qui est une sorte de guillotine fonctionnant avec une lame de rasoir. Les coupes sont, de ce fait, dilacérées et fripées.
Ensuite, pour les inclusions dans la paraffine, les coupes sont, avant leur examen au microscope optique :
– Chauffées à 600° sur une flamme de bec Bunsen pour souder la coupe dans le verre.
– Baignées à nouveau dans du toluène pour enlever la paraffine.
– Re-hydratées artificiellement avec de l’eau distillée.
– Baignées dans de l’acide pur pour les mordancer.
– Et enfin colorées !
Pour les inclusions dans le plastique, les coupes sont recouvertes d’une couche de peinture métallisée avant d’être examinées au microscope électronique.

Sans ces protocoles effarants, il est impossible d’observer une mitose ou une meïose (multiplication cellulaire). C’est logique puisque ce sont les microzymas qui bâtissent les cellules à la demande, comme Béchamp l’a démontré ainsi que bien d’autres biologistes avant lui.

Un siècle plus tard…

Aujourd’hui, ces microzymas sont redécouverts et rebaptisés différemment par divers chercheurs : “Somatides” par Gaston Naessens, « Endobiontes » pour Enderlein, « Mycoplasmes » pour le Pr Luc Montagnier, mais surtout “nanobes” ou “nanobactéries” par les géologues dans les années 1990. A la suite des travaux de ces derniers, des biologistes ont approfondi nos connaissances sur les microzymas, prouvant que ces granulations qui sont à la base de toute vie ne contiennent pas d’ADN … mais sont capables d’en synthétiser. Ce qui remet en question toutes les bases de nos conceptions modernes sur la vie et l’ADN.
Tout cela nous a amenés à remettre en question les notions de contagion et de système immunitaire. Ce dernier nous apparaît comme un simple système identitaire et de nettoyage qui exclut tout processus guerrier. Par ailleurs, le paradigme psychosomatique semble parfaitement cohérent avec la réalité des microzymas et explique le mécanisme de construction des cancers.

Une danse perpétuelle

Pour résumer les connaissances actuelles, les microzymas sont de minuscules granulations (30 à 60 nanomètres de diamètre), animées du mouvement brownien – c’est-à-dire d’une sorte de danse perpétuelle – présentes dans tous les tissus vivants.
IL SEMBLE BIEN QU’IL N’Y A PAS DE VIE SANS MICROZYMAS – en tout cas sur notre planète et dans la limite de nos connaissances  ! Ils sont observables très facilement au microscope à partir d’un grossissement de 750 et même de 500 sur fond noir… (les microscopes optiques modernes grossissent jusqu’à 1000 sans problème). Ils sont connus depuis que le microscope existe (Galilée)… Mais c’est le Pr. Antoine BÉCHAMP qui les a étudiés avec le plus de sérieux et de rigueur scientifique.
Il semble que ce soient eux seuls qui véhiculent les informations héréditaires – très probablement inscrites en leur sein au niveau d’un cristal que l’on peut discerner sur les photos prises au microscope électronique. Peut-être un cristal de silicium ?

Indicateurs de vitalité

Ce sont les microzymas qui synthétisent les enzymes ou « zymases », c’est-à-dire des substances organiques étonnantes dont le mystère n’est toujours pas élucidé à ce jour et qui permettent les réactions chimiques à l’intérieur de l’organisme vivant. Ce sont eux qui bâtissent les germes mais aussi les corps organisés vivants. Ils en sont les ouvriers, une partie des « briques » et le « ciment » ! Ce sont eux qui construisent les cellules (qui ne se multiplient pas contrairement aux hypothèses officielles sur la mitose ou la meïose). Dans tous les cas, ces constructions faites par les microzymas peuvent être « démontées » pour redonner des microzymas… Nous avons pu nous équiper à l’Institut Paracelse d’un microscope qui nous permet de faire des observations sur le vivant – le sang ou les diverses sécrétions ! Il est clair que les microzymas semblent reliés de manière étroite à notre vitalité et à notre moral : c’est-à-dire à notre VIE !

Par Le Dr Alain Scohy

Docteur en médecine , homéopathe et acupuncteur, Alain Scohy a exercé la médecine générale en France pendant plus de 20 ans, jusqu’à sa radiation pour délit d’opinion sur la vaccination. Ecrivain et conférencier, auteur de nombreux ouvrages, il anime avec son épouse Brigitte l’Institut Paracelse, dans le Nord de l’ Espagne. On y forme des accompagnateurs et on y accueille des malades désireux d’explorer le sens des pathologies.
Info : Institut Paracelse, Apartado 70 – 17700 La Jonquera ( Girona ) – Espagne. Tél : 00 34-972 535 678 – www.alain-scohy.com –

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