Actualités Revue N°11

Les somnifères font dormir…. éternellement !

Avaler une petite pilule le soir pour s’endormir, c’est prendre le risque … ne jamais se réveiller. Selon une étude épidémiologique américaine publiée dans le British Medical Journal, les consommateurs de somnifères voient en effet leur risque de décès multiplié par quatre, et le risque de développer un cancer augmenté de 35 % !
Les chercheurs ont étudié l’évolution de la santé de 10 500 personnes auxquelles on avait prescrit des somnifères pendant deux ans et demi en moyenne entre 2002 et 2007. Ils ont ensuite mis ces données en parallèle avec l’évolution de vie de 23.500 autres Américains n’ayant jamais pris de somnifères au cours de cette période. Non sans, bien sûr, avoir éliminé tous les biais possibles comme l’âge, le poids, le tabagisme ou les antécédents médicaux. Cette comparaison a donc révélé que les utilisateurs de médicaments couramment prescrits (benzodiazépines, barbituriques, antihistaminiques à effet sédatif…) avaient 4 fois plus de risque de mourir précocement par rapports aux autres patients. « Les résultats de notre étude sont clairs. Ils montrent que les somnifères sont dangereux pour la santé et qu’ils peuvent causer la mort en contribuant à la survenue plus fréquente d’un cancer ou de maladies cardiaques notamment » a indiqué le Dr Daniel Kripke, de l’Université Scripps (Californie).
Les critiques ont évidemment fusé : les chercheurs n’ont pas testé la létalité des somnifères en question et ils n’ont fait qu’identifier une corrélation entre l’usage des médicaments et la mortalité des patients. La question est de savoir s’ils sont morts précocement parce que leur traitement contre l’insomnie augmentait le risque de décès prématuré, ou bien si l’insomnie qu’ils traitaient avec des somnifères n’était qu’un des aspects d’une santé fragile aboutissant à une mort précoce. Après tout, la plupart des maladies chroniques sont associées à des problèmes d’insomnie. Les médocs pour dormir seraient donc de faux coupables trop hâtivement cloués au pilori.
Certes, seules des études cliniques ou toxicologiques seront à même de confirmer ou d’infirmer ces données épidémiologiques. Ce n’est pas nous qui allons dire le contraire, puisque nous accordons une importance prépondérante aux facteurs psycho-émotionnels dans la genèse des maladies, et un rôle moindre à leurs cofacteurs extérieurs. Mais justement : en agissant sur le cerveau, ces drogues perturbent très certainement son fonctionnement, et avec lui le fonctionnement global de l’organisme. On sait par exemple que la sédation artificielle empire les problèmes d’apnée. D ‘autre part, l’usage de somnifères consiste à lutter contre un symptôme – l’insomnie – qui est lui-même une solution de survie à une situation de surstress. Dès lors, quoi de moins étonnant si ce type de médicaments quadruple le risque de mort précoce ? Tout porte à croire que cette étude américaine a peu de chances d’être contredite.

Yves Rasir

(1) «Hypnotics’ association with mortality or cancer: a matched cohort study», Daniel F Kripke, Robert D Langer ,Lawrence E Kline, BMJ Open 2012;2.

Anxiété & chiropraxie

La chiropraxie n’est pas seulement utile pour le traitement des troubles musculo-squelettiques : une étude vient de montrer que le recours régulier à un chiropractor réduit la fréquence cardiaque et une autre que les traitements « chiro » contribuent à réduire la tension ainsi que le niveau d’anxiété. (Source : NaturalNews)

Stress & oméga 3

Les acides gras oméga 3 protègent le système cardiovasculaire contre les effets néfastes du stress. C’est ce qu’affirment des neurologues après avoir mené une étude sur des étudiants publiée dans Biological Psychology : après seulement 21 jours, des suppléments d’huile de poisson avaient fait baisser la réactivité de leurs vaisseaux sanguins. (Source : ABC Santé)

Sein & parabènes

Une équipe de l’Université de Reading (Royaume-Uni) a collecté des échantillons de tissus mammaires chez des femmes ayant subi l’ablation d’un sein : dans 99% d’entre eux, ils ont trouvé des traces de parabènes ! L’origine de leur présence n’est pas seulement cosmétique puisque certaines femmes n’avaient jamais utilisé de déodorant contenant ce conservateur artificiel. (Source : NaturalNews)

Chlorophylle & produits chimiques

Des chercheurs de l’institut Linus Pauling, aux Etats-Unis, ont donné à des truites de fortes doses de chrysène, une forme de goudron hautement cancérigène. L’addition de chlorophylle à cette mixture a permis de réduire le risque de cancer du foie de 64 % et celui du cancer de l’estomac de 45 %. Explication : les pigments verts des végétaux « chélatent » les produits toxiques et facilitent leur élimination. (Source : LaNutrition.fr)

La mort selon Monsanto

Oui, les OGM sont bien toxiques ! C’est la conclusion des recherches effectuées de l’Université de Caen sous l’égide du Pr Séralini. Leurs expériences ont montré que les toxines produites par le maïs génétiquement modifié MON810 peuvent considérablement affecter la viabilité des cellules humaines. C’est la première fois qu’on démontre que ces toxines qui devraient être actives uniquement sur les insectes nuisent aussi à l’être humain. Une autre étude, autrichienne celle-là, accable Monsanto : elle montre que même à doses infimes (dilué à 99,8 %), son herbicide Roundup est toujours capable de détruire l’ADN.
(Sources : Terre TV – Natural News)

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