VACCINS : LA GRANDE (DÉS)ILLUSION

Les vaccins ont-ils vraiment permis d’éradiquer les maladies ? La réponse semble aller de soi, mais ne confondons-nous pas le mythe et la réalité ? Selon la science officielle, il y a plus de bénéfice à être vacciné qu’à ne pas l’être, aussi bien sur le plan individuel que sur le plan collectif. Quant aux effets secondaires, plus ou moins admis, nous sommes priés de croire qu’ils sont très inférieurs à ceux des maladies dont les vaccins nous protègent. Mais l’apport des vaccins à la santé publique est-il vraiment un fait validé par de solides études ? N’est-ce pas plutôt une idée reçue qui, martelée des milliers de fois dans nos médias, nous aurait éloignés d’une tout autre vérité ? Effectivement, les vaccins n’ont sans doute rien à voir avec la disparition des grandes épidémies ! C’est ce qu’affirment, arguments vérifiables à l’appui, le livre de Michel Georget, « L’apport de la vaccination à la santé publique », sorti en avril 2014, mais aussi le livre « Dissolving Illusions », paru en juillet 2013 aux États-Unis. Pryska Ducoeurjoly a lu ces deux ouvrages, interrogé leurs auteurs, et en a retiré l’essentiel pour Néosanté.

« Dois-je faire vacciner mon enfant ? » Pour de nombreux parents, la question de la vaccination est devenue un véritable dilemme. Entre le discours médical, souvent rassurant face aux effets secondaires, et ce qu’ils peuvent lire sur internet à propos du danger des adjuvants, ils se retrouvent pris dans un étau. D’un côté, les parents ne peuvent s’empêcher de penser que si leur enfant fait un accident post-vaccinal grave, ils s’en voudront toute leur vie ; mais de l’autre côté, le médecin leur dit : « si vous ne faites pas vacciner votre enfant, vous prenez le risque qu’il meure d’une maladie grave, et en plus vous contribuez à faire circuler les virus ou bactéries dans la population ».
Du coup, certains parents tentent une voie médiane… « On voudrait seulement faire les vaccins obligatoires », demandent-ils à leur généraliste… Mais, ils récoltent souvent un regard désapprobateur, le médecin faisant souvent pression sur les parents, convaincu qu’il est de la nécessité de suivre le calendrier. Et sans doute aussi motivé par les « primes » à la vaccination(1)…
Pour aider le médecin à convaincre les parents devenus de plus en plus méfiants, les autorités sanitaires éditent des livrets spécialement conçus « à l’attention des professionnels de santé »(2). Par exemple, sur le vaccin rougeole-oreillons-rubéole, on peut lire : « les risques de complications après le vaccin sont moins graves que ceux des maladies dont ce vaccin protège ». De plus, « la rougeole est une maladie très contagieuse qui requiert une couverture vaccinale très élevée (au moins 95 % pour les deux doses) pour interrompre la circulation du virus ».
En fait, quel que soit le vaccin proposé, l’argumentaire de nos autorités repose bien souvent sur deux grandes affirmations. Primo : tout vaccin va éradiquer la maladie dont il protège, comme cela a déjà été le cas pour les autres maladies dans le passé. Secundo : si effets secondaires il y a, ceux du vaccin sont moins risqués et moins graves que ceux de la maladie dont il protège.
Or deux livres récents viennent justement de se pencher sur ces deux arguments, piliers des politiques vaccinales depuis des décennies : Dissolving Illusions, paru aux États-Unis en juillet 2013, rappelle l’histoire de la vaccination. Les deux auteurs examinent le fameux bénéfice des vaccinations dans les populations occidentales. « J’ai voulu partager un salutaire processus de désillusion à propos de la vaccination », explique Roman Bystrianik, co-auteur de Dissolving Illusions. Après des années de recherche personnelle, il a donc écrit ce livre avec Suzanne Humphies, une médecin qui a tourné le dos à la vaccination après 19 ans de pratique hospitalière et mûre réflexion. Cet ouvrage est à mettre en parallèle avec L’apport des vaccinations à la santé publique, paru en France en avril 2014, sous la plume de Michel Georget, auquel on doit déjà plusieurs ouvrages sur la question.
Les conclusions de ces deux livres, qui s’appuient sur des références solides, est sans appel : non seulement les vaccins n’ont jamais permis d’éradiquer les maladies, mais de plus il n’existe aucune preuve de leurs bénéfices aussi bien en matière sanitaire qu’économique. En d’autres mots : la vaccination n’est d’aucune utilité publique ! Si de nombreuses maladies ont disparu dans les pays dits développés, cela tient tout simplement à… l’élévation du niveau de vie !

Il y a 150 ans seulement en Occident…

Dans la première partie de Dissolving Illusions, les deux auteurs dressent un tableau peu idyllique du passé récent des pays développés. Un passé que nous avons un peu vite oublié. « Beaucoup d’entre nous cultivent une image romantique du XIXe siècle », expliquent les auteurs. En réalité, à Boston, Chicago, New-York, Paris, il faut plutôt imaginer des quartiers entiers où le bétail, les chiens errants, les chevaux, les rats, côtoient les hommes dans des conditions d’hygiène déplorables, assez proches de celles des pays du tiers-monde…
Au XIXe siècle, de nombreuses maladies infectieuses sont alors répandues à travers le monde. Surtout dans les grandes villes qui, avec l’arrivée de l’ère industrielle, subissent un apport massif et brutal de population. On entasse alors à la va-vite les travailleurs dans des quartiers insalubres et des habitations de fortunes.
Durant tout ce siècle, l’explosion de l’urbanisation s’effectue de manière totalement anarchique et incontrôlée, entraînant une surpopulation et une accumulation de déchets humains et… animaux ! Et ce dans toutes les grandes villes du monde occidental. Pour mémoire, en 1750, seulement 15 % de la population vivaient dans des villes. Vers 1880, le taux de citadins représente alors près de 80 % ! La plus grande ville du monde occidental, Londres, comptait 800 000 habitants en 1801. À la mort de la reine Victoria, en 1901, Londres accueille 7 millions de personnes (8 millions aujourd’hui), mais sans les infrastructures appropriées dont nous bénéficions actuellement…
Promiscuité et pauvreté contribuent à entretenir les maladies dans les pays industrialisés. « Pendant l’ère victorienne, l’âge moyen de décès chez les urbains pauvres étaient de 16 ans en Angleterre », rappellent les auteurs de Dissolving Illusions. Résultat, une véritable peur du « pauvre », vecteur de nombreuses infections, s’installe dans les populations aisées qui ne sont pas épargnées par ces maladies.

Au XIXe siècle, la maladie prospère sur la misère

En France, la situation n’est pas plus reluisante : « Au début du XIXe siècle, les bouchers parisiens abattaient le bétail destiné à la consommation, dans des « tueries » contiguës aux étaux (boutiques) ou établies dans leur voisinage immédiat. La capitale comptait alors quelque 150 tueries particulières et 500 étaux de boucherie », rappelle Elisabeth Philipp dans la Revue d’histoire du chemin de fer »(3). Non seulement les conditions d’hygiène sont déplorables, mais l’alimentation aussi est bien souvent contaminée par des agents infectieux : la viande, le lait, les légumes, l’eau, etc.
À Paris, le traitement des déchets constitue un problème pendant toute la durée du XIXe siècle, avec beaucoup de puisards où les Parisiens vident ordures et eaux usées, et aussi leurs besoins… Ces déchets contaminent les puits et les fontaines où les habitants s’approvisionnent jusqu’en 1870. « Paris est alors la ville aux 85 000 fosses d’aisance. Beaucoup sont encore en usage après la première guerre mondiale », précise Dissolving Illusions. En anglais, « fosse d’aisance » se dit « cesspoll », un mot qui a donné son nom à la fièvre typhoïde : « cesspool fever ». À cette époque, dans les grandes villes du monde occidental, dont certains quartiers sont dignes des bidonvilles du tiers-monde actuel, les rats pullulent…
Le travail, c’est la santé, dit-on ! Pas au XIXe siècle en tout cas… L’urbanisation explosive va de pair avec une mutation profonde de la structure du travail, sans aucune limitation de l’exploitation humaine par les patrons capitalistes. Le travail des enfants ruine leur espérance de vie. « Les conditions de travail extrêmement stressantes font vieillir la classe laborieuse. Ceux qui échappent à la mort ou aux maladies dans l’enfance ne dépassent pas la trentaine ou la quarantaine. Les premières photos, en 1830, montre des travailleurs paraissant déjà vieux malgré leur trente ou quarante ans, tant ils souffrent de mauvaise nutrition, de maladies, et sont accablés par le travail », rappelle Dissolving Illusions.

Le temps des grandes épidémies

Rougeole, scarlatine, variole, diphtérie et coqueluche : ces cinq maladies sont courantes à l’époque, notamment chez les enfants. Elles contribuent à un taux de mortalité élevé chez les plus jeunes. Mais le XIXe siècle, c’est aussi le temps des grandes épidémies, les mêmes qui sévissent encore actuellement dans les pays dits sous-développés : fièvre typhoïde(4), typhus(5), dysenterie(6) et même fièvre jaune(7). En 1855, le New York Times relate par exemple l’invasion de moustiques à Norfolk, Portsmouth et Gosport en Virginie. Le journal décrit comme dans un film d’horreur les nuages d’insectes volant autour des cercueils(8)…
Le choléra, sous la forme de vagues épidémiques, sévit aussi tout au long de ce siècle. En 1832, cette infection digestive aiguë due à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés est un fléau en France : cette année, le choléra fait 120 000 morts(9), une hécatombe ! Entre 1832 et 1860, quelque 150 000 Américains succombent eux aussi. L’épidémie de 1852-1854 à Londres tue 10 000 personnes. En 1866, une nouvelle vague épidémique aux États-Unis emporte quelque 50 000 malades en une année…

Et puis vint l’hygiène….

En France, aujourd’hui, seuls quelques cas de choléra sont décomptés chaque année ; dans la plupart des cas, la maladie a été contractée à l’étranger. Pourquoi cette maladie a-t-elle subitement disparu dans les pays occidentaux ?
Progressivement, à partir de la moitié du XIXe siècle, tout au long du XXe siècle, les conditions de vie s’améliorent en Europe et aux États-Unis. À force de voir le nombre de morts s’accumuler dans les quartiers pauvres des grandes villes, une prise de conscience émerge au sujet de l’hygiène. C’est ce qu’on appelle la « révolution sanitaire ». Cette prise de conscience s’accompagne d’un début de réglementation. Par exemple, en Grande Bretagne, dans les années 1850 et 1860, se met en place un service de santé publique, qui dispose du pouvoir de réguler l’assainissement, l’approvisionnement en eau, la pollution environnementale, l’accréditation des médecins ou encore le travail des enfants.
Avec l’amélioration des conditions de travail et de l’habitat, avec un meilleur accès aux soins médicaux élémentaires, les maladies contagieuses du siècle régressent au fur et à mesure que le niveau de vie augmente. Le choléra est ainsi endigué naturellement, bien avant l’arrivée du premier vaccin (dans les années 1990) ! Ainsi, le vaccin contre le choléra, dont l’efficacité est par ailleurs contestée (il n’est pas recommandé par l’OMS), n’aura jamais eu la moindre incidence sur la mortalité en Europe et aux États-Unis ; seule l’amélioration des conditions d’hygiène a permis la disparition de cette maladie dans les pays développés.
Ce qui vaut pour nous hier, ne vaut-il pas aujourd’hui pour les pays du tiers-monde ? N’est-il pas vain et illusoire de vouloir endiguer cette maladie par un vaccin sans s’attaquer aux causes réelles du problème : la faible immunité des populations dénutries, des conditions de vie malsaines, l’ingestion d’eau non potable.
« De très nombreuses preuves démontrent clairement que l’amélioration des conditions de vie, de l’alimentation, des soins obstétriques – et autres causes non vaccinales, ont permis le déclin du taux de mortalité lié aux maladies infectieuses. Malgré ces évidences, les promoteurs de la vaccination continuent à proclamer faussement que c’est grâce aux vaccins que notre espérance de vie a augmenté, s’indignent les auteurs de Dissolving Ilusions. L’OMS ne devrait-elle pas plutôt changer de politique dans les pays en voie de développement, miroir de notre passé ? »
Pour mémoire, l’absence d’eau potable et d’assainissement est la deuxième cause de mortalité infantile dans le monde. 80 % des maladies dans les pays dits sous-développés ont un rapport avec l’eau. Elles provoquent annuellement 1,7 million de décès(10). Le déficit d’eau et d’assainissement a des coûts significatifs en termes de mortalité, de morbidité et d’état de santé général – et donc en termes de dépenses de santé –, en termes de temps et d’énergie disponibles pour l’éducation et l’activité économique. Selon le PNUD et l’OMS, ces coûts représenteraient en moyenne 2,6 % du PIB des pays en voie de développement (170 milliards de dollars), et 5 % du PIB des pays d’Afrique subsaharienne.
Ces chiffres doivent être mis en rapport avec le coût estimé d’un accès universel à l’eau et à l’assainissement basé sur des technologies à bas prix : environ 30 milliards de dollars selon l’OMS(11). Mais aussi avec les chiffres du marché mondial des vaccins : 30 milliards de dollars environ en 2014(12) ! Un chiffre qui est une goutte d’eau pour l’industrie pharmaceutique, les vaccins ne représentent que 3 % du marché des médicaments ! C’est dire s’il serait possible de mettre fin au problème de l’accès à l’eau potable dans le monde… Mais on préfère assurer la promotion de vaccins à l’efficacité et l’innocuité douteuses, plutôt que de mettre en place une politique sanitaire qui permettrait de réduire facilement et durablement la plupart des maladies liées à l’eau dans les pays en voie de développement.
« L’idée d’améliorer la santé des populations africaines, et plus généralement celle des pays en voie de développement est évidemment généreuse, mais les vaccinations qu’on leur propose (et impose souvent) sont-elles le meilleur moyen d’y parvenir ? On peut déjà douter fortement de leur intérêt dans nos pays développés, que dire alors du bénéfice qu’elles peuvent apporter à des populations sous-alimentées, dépourvues d’eau potable et des conditions élémentaires d’hygiène ? », écrit Michel Georget, dans son livre L’apport des vaccinations à la santé publique.

Quand le risque de la vaccination est supérieur à celui de la maladie…

Michel Georget, agrégé de biologie, par ailleurs auteur de Vaccinations, les vérités indésirables, s’intéresse aux rapports bénéfices-risques et bénéfices-coûts de nos politiques vaccinales. Selon lui, les vaccinations nous coûtent très cher, trop cher, aussi bien en termes de santé (effets secondaires) qu’en termes de finances publiques. Michel Georget analyse au cas par cas chaque vaccin : diphtérie, tétanos, polio, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, infection du col de l’utérus, etc. Pas un vaccin ne trouve d’avantages à ses yeux… Voici quelques exemples :
– La méningite. Régulièrement, les médias nous alertent sur des cas qui apparaissent en France… Ils relaient alors avec insistance les campagnes de vaccination contre la méningite à méningocoques. Mais pour Michel Georget, ces mesures sanitaires sont à envisager avec prudence. « En 2008, l’incidence des infections invasives à méningocoques C, corrigée pour la sous-notification (c’est-à-dire en incluant le fait que seul 1 % à 10 % des cas sont rapportés, ndlr), a été estimée à environ 0,26/100 000. La pharmacovigilance internationale (du vaccin, ndlr) relève, pour 2009, 2,1 accidents graves pour 100 000 (vaccinés, ndlr). Un enfant a donc huit fois plus de risque d’avoir un accident grave à la suite de la vaccination que de contracter une méningite C. Si, comme pour les cas notifiés d’infection, nous corrigeons la sous-notification, le risque est entre 80 et 800 fois plus grand. De deux périls, ne faut-il pas choisir le moindre ? »
– L’hépatite B. « Une étude très révélatrice du coût de la politique vaccinale a été conduite par les chercheurs de l’Inserm(13). (…) Pour la population générale, la politique vaccinale coûte vingt fois plus cher que le traitement des hépatites qui seraient survenues en l’absence de vaccination ; elle coûte encore cinq fois plus cher pour les hommes de 15 à 40 ans. La vaccination n’est rentable que pour les toxicomanes. Le bilan serait encore plus négatif si les chercheurs ne s’étaient pas placés dans des conditions beaucoup plus favorables qu’elles ne le sont en réalité. Ainsi, ils ont considéré la vaccination efficace à 95 % alors qu’il y a 15 % de non-répondeurs (la non-réponse augmente avec l’âge, le tabagisme et l’obésité). Par ailleurs, les données épidémiologiques servant de base aux calculs ont été prises en compte dans la littérature médicale, soit environ 60 000 nouveaux cas par an. En réalité, c’est environ 15 fois moins(14). Enfin, le coût des traitements des nombreux effets secondaires n’a pas été pris en compte, car on n’en connaissait pas encore l’ampleur au moment où l’étude a été publiée (1995, début de la campagne de vaccination, ndlr) ».
– Le vaccin anti HPV. (papillomavirus, responsable de l’infection du col de l’utérus) : « le professeur Béraud(15) a calculé le nombre de femmes qu’il faut vacciner pour éviter un seul cancer du col de l’utérus lié au papillomavirus 16 et 18. Si le vaccin protège toute la vie avec une efficacité de 95 %, ce nombre est de 324, mais il passe à 9 080 si, comme c’est probable, la protection diminue de seulement 3 % par an. Actuellement, chacune des trois injections nécessaires coûte environ 160 € (vaccin + visite médicale) ; il faudra donc débourser plus de 4 millions d’euros pour éviter UN cancer du col de l’utérus. Là encore, le calcul ne prend pas en compte le traitement des très nombreux et très graves effets secondaires. Le bénéfice pour la santé publique risque donc d’être nul, voire négatif, puisque les femmes devront continuer, comme cela est conseillé, de se faire suivre sur le plan gynécologique… »
Dans un précédent dossier (Neosanté n°32, mars 2014), nous évaluions les effets secondaires du vaccins anti-HPV : dans les études sur le Gardasil, fournies par le laboratoire(16), il y a déclenchement de maladies auto-immunes chez 2,4 % des vaccinées (sans surprise, on retrouve ces maladies auto-immunes chez 2,5 % de la cohorte qui a reçu le pseudo-placebo, c’est-à-dire uniquement l’adjuvant). C’est trois cents fois plus que les taux connus dans la population générale ! Mais cela n’empêche pas les labos d’avoir l’autorisation de mise sur le marché.
– Le vaccin contre la grippe saisonnière. « Une vaste étude a été réalisée par la Caisse primaire d’assurance maladie de Nantes pendant les semaines 47 à 50 de 1993 sur les dépenses de santé de 31 757 personnes non vaccinées et de 8 381 personnes vaccinées, toutes âgées de 60 à 69 ans(17). Cette étude montre que la vaccination anti-grippale nous coûte cher pour un résultat peu probant. En effet, les dépenses de santé (médicales et pharmaceutiques) des personnes vaccinées ont été de 30 % supérieures à celles des personnes non vaccinées, surcoût auquel il faut ajouter le prix du vaccin et tout cela pour un piètre résultat : 14 % des vaccinés ont présenté un état grippal contre 13 % des non-vaccinés… »
– La coqueluche. Le Haut Conseil de la santé publique a diffusé en mars 2014, sur son site internet, un nouvel avis relatif à la stratégie vaccinale contre la coqueluche chez l’adulte(18). L’heure est à la vaccination pour tous. « Les autorités sanitaires et l’industrie pharmaceutique ont imaginé d’étendre aux adultes, et notamment aux futurs jeunes parents, les rappels de vaccination anticoquelucheuse afin d’éviter la contamination des nourrissons avant qu’ils ne soient vaccinés. Cette stratégie du « cocooning » a été mise en place par les autorités médicales françaises, américaines et australiennes. Malheureusement, un groupe de chercheurs canadiens de la faculté de médecine de l’université de Laval (Québec) a montré, en mars 2012, que cela ne marche pas(19). Pour prévenir une hospitalisation, une admission aux soins intensifs et un décès, il faudrait vacciner respectivement 10 000, 100 000 et 1 million de personnes. Chaque hospitalisation évitée coûterait 200 000 $… Les chercheurs en ont conclu que le programme de vaccination des parents exigerait beaucoup de ressources et serait peu efficace pour prévenir les complications de la coqueluche chez les jeunes enfants… »

Un chèque en blanc à la vaccination

Les multiples aberrations des politiques vaccinales sont ainsi largement décrites par Michel Georget dans L’apport des vaccinations à la santé publique. Comment se fait-il qu’un simple chercheur arrive à décrypter ces incohérences alors que les autorités sanitaires, et leur cortège d’experts, n’y parviennent pas ? Tout simplement parce que « depuis des décennies, on nous entretient dans cette illusion que la vaccination va vaincre à moindre coût les maladies ». C’est une idée reçue, fortement enracinée. Elle aboutit à ce genre de propos incohérents :
« Bien que le coût total d’un programme national de vaccination n’ait encore jamais été chiffré, il ne fait pas de doute qu’un tel programme constitue l’instrument le plus utilisable et le plus efficace dont on dispose en médecine préventive. Une analyse de coût/avantage sur la vaccination contre chaque maladie évitable devrait aider à convaincre les administrateurs sanitaires et responsables politiques de l’importance d’un programme national », écrivait le ministère de la Santé dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire (1990, n°42).
Michel Georget relève : « Comment peut-on écrire que la vaccination est, sur le plan coût/avantage, le meilleur instrument de médecine préventive, alors que le coût d’un programme national n’a jamais été évalué ? » Cela relève d’un amateurisme profond de la part des experts, pétris de leurs certitudes à l’égard des bienfaits supposés de la vaccination.

Les dangers des campagnes massives

Les vaccinations coûtent cher au porte-monnaie, mais aussi à la santé humaine : outre les effets secondaires sous-notifiés, les campagnes de vaccination de masse peuvent entraîner un déplacement de l’âge des maladies infantiles et la modification de l’équilibre écologique des souches virales ou bactériennes. Dans le cas de la rougeole par exemple, « la couverture vaccinale s’étendant maintenant à près de 90 %, le virus sauvage circule beaucoup moins et les rappels naturels ne se font plus. Résultat : l’immunité vaccinale s’étant évanouie après quinze ou vingt ans, la rougeole se déclare maintenant chez les adultes, chez les femmes en âge de procréer qui ne transmettent plus de protection à leurs nourrissons, lesquels se trouvent exposés à la rougeole à l’âge de quelques mois. Or, la létalité de la maladie est quatre fois plus importante chez les nourrissons de moins d’un an, et 8 fois plus élevée chez les plus de 25 ans ».
Le plus regrettable, c’est que cela avait été prédit en 1950 déjà, bien avant l’arrivée du vaccin, par les experts de l’OMS : « Si un vaccin doit être découvert, son emploi devrait être limité, à moins qu’il ne soit prouvé qu’il confère l’immunité pour toute la vie au prix de risques très restreints. Une méthode assurant une immunité de quelques années seulement aurait pour effet de retarder l’apparition de la maladie jusqu’à l’âge adulte où elle a un caractère plus sérieux (alors que c’est dans la seconde enfance qu’elle présente le moins de dangers) »(20).

La vaccinologie, c’est de la bad science

Outre l’amateurisme évoqué plus haut, on peut aussi parler de bad science lorsqu’on regarde en détail la manière dont sont fabriqués et testés les vaccins. Bad science, ou mauvaise science, désigne une démarche scientifique malhonnête destinée à abuser de la crédulité des gens. Cette expression est généralement employée contre les médecines alternatives, alors que la médecine conventionnelle se qualifie de « bonne science »… Or, dans le cas des vaccins, on enfreint des règles scientifiques élémentaires : faux placebos, absence d’étude de cancérogénèse, de géneotoxicité et de mutagénèse, absence d’étude de pharmacocinétique (pour étudier le devenir d’une substance dans l’organisme), suivi trop court et sur effectif réduit, mise sur le marché trop rapide.
Avec les vaccins, la bad science s’avère aussi dirty (« sale », « impure », « infectée ») : la contamination des produits vaccinaux par des bactéries, des virus, des résidus de culture de cellules, est un problème réel, connu mais peu médiatisé.
« Les principaux risques potentiels associés à l’utilisation de substances biologiques produites en lignées cellulaires continues (notamment pour les vaccins anti-polio, anti-rotavirus, anti-hépatite B, ndlr), se rangent dans trois catégories : ADN contaminant hétérogène, virus et protéines transformantes (c’est-à-dire capables de cancériser des cellules, ndlr) », écrit l’OMS dans un rapport(21) datant de 1987, sur l’ampleur des risques liés à l’utilisation des cultures cellulaires dans la préparation des vaccins.
Au chapitre dirty science, il y a aussi les essais cliniques qui dépassent les limites de l’éthique, au nom du bien commun. Michel Georget nous rappelle que, dès ses débuts, la vaccination a été entachée du sang de nombreux innocents. « L’éthique ne semble pas avoir beaucoup préoccupé les vaccinateurs du XIXe siècle au moment de la vaccination anti-variolique. Avant la fabrication du vaccin sur les flancs de génisse, le fluide vaccinal fut longtemps préparé en faisant développer des pustules sur des sujets, les « vaccinifères », auxquels on injectait du pus de vaccine. Et quels sujets prenait-on ? Essentiellement des enfants abandonnés, des orphelins recueillis dans les hospices, véritable « viviers des innocents », comme le décrit Darmon dans son ouvrage « La longue traque de la variole ». (…) Quand on sait, pour compléter le tableau, que ce mode de vaccination par passage de la vaccine d’homme à homme a contribué à la propagation de la syphilis, on reste confondu devant tant de mépris de la vie humaine et surtout celle des plus fragiles », relate Michel Georget. Aujourd’hui, « ce manque d’éthique n’a pas disparu. De nombreux essais sont conduits sur des handicapés mentaux, des pensionnaires d’orphelinats, des enfants du Tiers-Monde, toutes situations où le consentement éclairé est facilement obtenu, à supposer qu’il soit demandé ». Ces expériences sont relatées dans le livre de Michel Georget.

La fin du cauchemar ?

Finalement, ce que révèle ces deux livres, c’est l’ampleur du délire collectif dans lequel nous avons sombré par la peur des maladies qui touchaient nos aïeuls il y a seulement 150 ans. Aujourd’hui, cette peur n’est plus du tout justifiée. Restent des menaces inventées de toutes pièces, par divers intérêts : appât du gain chez les uns, orgueil scientifique chez les autres. A force de promouvoir les bienfaits des vaccins, un véritable déni sur leurs dégâts s’est installé, un cauchemar pour de nombreuses victimes, sacrifiées inutilement sur l’autel de la santé publique. Il est grand temps de se réveiller et d’ouvrir les yeux sur la grande illusion vaccinale.

Pour aller plus loin.

Dissolving Illusions, Suzanne Humphries et Roman Bystrianik (disponible sur Amazon Kindle), Juillet 2013.
L’apport des vaccinations à la santé publique, Michel Georget, Editions Dangles, Mars 2014.
NOTES
Parce qu’ils ont mieux prescrits et plus vaccinés par exemple, les médecins voient leur prime à la performance augmenter. Voir l’article
« 5 800 euros de prime à la performance pour les médecins généralistes » sur medisite.fr
Voir ce document « Question-réponses sur la vaccination Rougeole, Oreillons, Rubéole, édité en mars 2014 par l’INPES, Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. http ://wp.me/a34vrs-sU
« L’approvisionnement de Paris en viande et la logistique ferroviaire, le cas des abattoirs de La Villette, 1867-1974 », Elisabeth Philipp dans la Revue d’histoire du chemin de fer.
La fièvre typhoïde est une pathologie infectieuse qui se transmet entre humains. Elle se contracte suite à l’ingestion d’aliments ou de boissons, contaminés.
Le typhus est une maladie infectieuse contagieuse provoquée par des bactéries appelées rickettsies, portées par les rongeurs, tels que les souris et les rats, et transmises à l’homme par le biais des acariens, des poux ou encore des puces. Cette transmission se fait essentiellement dans les milieux insalubres où l’hygiène n’est pas correcte.
Infection touchant l’intestin grêle potentiellement grave et chronique. Les symptômes sont des diarrhées fréquentes et parfois hémorragiques. Elle peut être causée soit par différentes bactéries comme campylobacter jejuni, la shigellose, la salmonellose, ou par un parasite de type amibe.
La fièvre jaune est une grave maladie infectieuse qui se rencontre aujourd’hui dans certaines régions d’Afrique centrale, en Amazonie et en Amérique du Sud, dans les zones tropicales. La maladie peut être transmise via des animaux (notamment des singes), ou par l’intermédiaire d’un moustique.
“Yellow Fever—Fearful Progress of the Disease at Norfolk,” New York Times, September 11, 1855
Alfred Stillé, MD, Cholera : its Origin, History, Causation, Symptoms, Lesions, Prevention, Treatment. Lea Brothers & Co, Philadelphia, 1885, p.19
« Objectifs du millénaire : pas de développement sans eau », article d’Olivier Petitjean, www.partagedeseaux.info.

Voir l’étude « Amélioration de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement dans le monde : coûts et avantages » (OMS) : http ://tiny.cc/t2hvgx
Le chiffre d’affaires du marché des vaccins devrait atteindre 52 milliards de dollars (42,3 milliards d’euros) en 2016 contre 25 milliards de dollars (20,3 milliards d’euros) attendus en 2012. Source : « Quel est le poids de l’industrie du vaccin ? » sur www.leem.org. Le Leem regroupe les entreprises du secteur de l’industrie pharmaceutique en France.
Kerleau M. et al. « Analyse coût/avantage d’une politiue de prévention vaccinale de l’hépatite virale B », Médecine/Science ; 1995, 11 : 1474-1477.
Sepetjan M. Hépatites virales. Enquêtes épidémiologiques effectuées dans la région lyonnaise par le laboratoire de Médecine Préventive, Santé Publique et Hygiène de la faculté de Médecine de Lyon-Nord. Report for the years 1990, 1991, 1992.
Faut-il vacciner les jeunes filles contre les papillomavirus humains ? sur http ://www.claudeberaud.fr
Voir page 12 : www.merck.ca/assets/fr/pdf/products/GARDASIL-PM_F.pdf
« Incidence de la vaccination antigrippale sur la consommation de soins ambulatoires des personnes âgées de 60 à 69 ans », établi par la C.P.A.M. de Nantes, et présenté lors du Congrès Epidémiologie et Santé, qui s’est tenu à Nancy du 3 au 6 juillet 1995. http ://www.infovaccin.fr/199808.html
Voir cet avis sur http ://tiny.cc/t2hvgx

M. Skowronski. « The Number Needed to Vaccinate to Prevent Infant Pertussis Hospitalization and Death Through Parent Cocoon Immunization », Clinical infectious deseases, 2012, 54 (3) : 318-327.
« Vaccination contre les maladies contagieuses courantes de l’enfance », rapport technique de l’OMS, n°6, 1950.
Acceptabilité des substrats cellulaires pour la production de substances biologiques, Rapport technique OMS, n°747, 1987.
http ://whqlibdoc.who.int/publications/a41464_fre.pdf

Pryska Ducoeurjoly

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