Une bombe A explose en France

Une bombe A de forte puissance a explosé le dimanche 3 septembre à Paris dans les studios de la radio France Inter. La presse et les télévisions n’en ont pas touché mot mais le fracas de l’explosion a retenti sur les médias sociaux, où la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. La bombe A –  avec A comme Adjani –  c’est le plaidoyer antivaccins que la belle Isabelle a prononcé lors de l’émission Le Grand Atelier, dont elle était l’invitée exceptionnelle. En 5 minutes chrono, la célèbre et sublime actrice a expliqué pourquoi elle s’opposait vivement au projet d’Emmanuel Macron et de son gouvernement de rendre 11 vaccins obligatoires dès janvier prochain. Plus détonant encore : elle a confié qu’elle militait contre la vaccination en général, assimilable à ses yeux à un « crime contre l’immunité qui sera un jour reconnu comme un crime contre l’humanité ». Non contente d’étayer brillamment sa percutante plaidoirie, Isabelle Adjani a révélé qu’elle étudie ce dossier depuis qu’elle est mère de famille, soit depuis 38 ans, et qu’elle a falsifié à l’époque les documents administratifs pour ne pas vacciner ses enfants. Rendez-vous compte : l’icône du cinéma et du théâtre, longtemps personnalité préférée des Français, détentrice inégalée de 5 Césars, décorée de l’Ordre de la Légion d’Honneur, prise comme modèle du buste de Marianne et récompensée, il y a quelques années, par le prix Laïcité République, déclare qu’elle a enfreint les lois républicaines pour protéger sa progéniture de la médecine pasteurienne ! Si vous n’avez pas encore écouté ce grand moment de radio, cliquez ici et constatez à quel point les propos de la comédienne sont explosifs. Dans leurs palais, le président jupitérien et son premier ministre n’ont pas dû en croire leurs oreilles. Et leur ministre de la santé a certainement avalé de travers sa tarte dominicale. À quelques jours de la Manifestation Nationale contre les obligations vaccinales (*), l’inoubliable héroïne de L’été Meurtrier ne pouvait pas mieux faire pour torpiller le gouvernement et donner son soutien aux opposants.

Ce qui est frappant dans la sortie d’Isabelle Adjani, c’est la force de ses convictions et le sérieux qu’elle a mis à s’informer depuis si longtemps. J’ai été particulièrement content qu’elle cite en référence la journaliste Sylvie Simon, dont Néosanté a publié le tout dernier article avant son décès, et surtout le Dr Éric Ancelet, dont nous avons publié en 2011 une série d’articles intitulée « Vaccinations : science ou croyance » (en bas de page). Je me demande même si la double nominée aux Oscars n’est pas une discrète lectrice de Néosanté car elle a chaudement conseillé la lecture de « Pour en finir avec Pasteur : un siècle de mystification scientifique », le livre du Dr Ancelet que nous vantons et vendons depuis nos tout débuts. Ce qui m’a également plu dans la prise de position de Madame Adjani, c’est sa cohérence et sa radicalité. Avec elle, pas question de critiquer en douceur « une fausse bonne idée » ni de rejoindre le Pr Joyeux appelant tristement à se fier aux vaccins pourvu qu’ils soient sans aluminium. Non, l’actrice de 62 ans est une « antivaccinale » qui s’assume et qui s’en prend sans détour à « ceux qui savent et nous prétendent ignorants ». Pour elle, l’inoculation de maladies à des bébés sans défenses est une abomination qui mène «  à détériorer l’éclat biologique d’un être ».  En tant que farouche détracteur de cette pratique médicale insensée, j’ai comme l’impression émouvante d’avoir trouvé une sœur et une alliée inespérée dans ce combat essentiel. En s’engageant ainsi, la superstar de cinéma témoigne en tout cas que les dissidents radicaux ne sont plus seulement une poignée d’anonymes. Ce qui m’a le plus touché, c’est évidemment le « coming out » effectué par Isabelle Adjani en racontant comment elle a décidé de tricher, de faire des faux et « de ne pas avoir peur » pour agir en conscience et préserver ses enfants de la maltraitance allopathique. Comme je l’ai raconté dans un éditorial en mai 2013 , je suis passé par là et je sais que pareille décision n’est pas évidente à mettre en œuvre ni à justifier vis-à-vis de l’entourage. Pour autant, ni elle ni moi n’avons fait preuve d’un grand courage : les médecins faussaires qui se rendent coupables, leurs quelques confrères réfractaires (Alain Scohy, Marc Vercoutère…) qui ont perdu leur droit d’exercer et tous les parents rétifs qui choisissent de passer au tribunal et de risquer la prison sont bien plus courageux ! Hommage au passage à ces résistants, clandestins ou non, qui méritent tous nos remerciements.

En sortant du bois, Isabelle Adjani fait toutefois acte de bravoure. Moi, ce n’est pas tout à fait le cas. Je suis un journaliste en marge, un petit éditeur peu connu et je n’ai rien à perdre dans cette lutte. À la limite, c’est mon gagne-pain de critiquer publiquement les vaccins. Tandis qu’elle, elle n’a absolument rien à gagner, ni en notoriété, ni en réputation. Au contraire, je suis sûr qu’elle va se prendre un violent retour de manivelle pour avoir osé s’engager sur ce terrain miné. En Amérique, c’est différent : un Robert De Niro ou un Jim Carrey, pères d’enfants autistes, ont pu prendre la parole et partager leur méfiance envers les vaccins sans déclencher le tollé. Dans la patrie de Pasteur, vous allez voir ce que vous allez voir : il y a d’abord le black-out médiatique (les journaux et télés la bouclent), puis il y a aura une contre-offensive (les experts et les grands docteurs en blouses blanches vont défiler pour rattraper la sauce), et enfin l’actrice sera attaquée sous la ceinture. Je ne serais pas surpris que certains s’interrogent sur sa santé mentale, lui trouvent des sympathies politiques douteuses ou salissent sa vie privée. En bout de processus, on va se moquer d’elle et sans doute la comparer à Rika Zaraï, chanteuse populaire ayant commis le crime de populariser les méthodes de santé naturelle. On va probablement lui réserver le même sort et l’exclure de la scène artistique pour être sortie de son rôle. J’espère me tromper, mais je crains que le système lui fasse payer très cher son incartade radiophonique. Car ne soyons pas naïfs : en filigrane de l’affaire française des 11 vaccins, il y a de gros enjeux commerciaux mondiaux, des jeux d’influence occultes et des manœuvres politico-industrielles. Macron a été élu en partie grâce aux labos et il renvoie l’ascenseur. Le passage en force fait partie de la stratégie concertée entre Big Pharma et l’oligarchie au pouvoir. Révélateur : Agnès Buzyn la joue militaire en déclarant dernièrement que les parents auront le temps de se mettre « en ordre de marche ». À cet égard, je vous renvoie à l’avant-dernier article du Dr Marc Girard, l’homme qui a dévoilé en son temps le scandale du vaccin hépatite B et qui fut le premier à dénoncer la fumisterie H1N1. Il l’a posté sur son site le 16 juillet. Bien que son analyse soit – comme d’habitude – un peu ardue et trop marxisante à mon goût, ça vaut la peine de la lire en cliquant ici. Ne ratez surtout pas la conclusion. Pour ma part, je salue encore une fois l’heureux éclatement de la bombe A et je décerne sans hésiter à l’artificière l’Oscar 2017 de la meilleure action en faveur de la vérité sur les vaccins. Vivement samedi que les Français manifestent massivement pour la liberté de choix ! (*)

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